L’Agence Régionale de la Biodiversité en Île-de-France propose deux cycles de webinaires pour tout comprendre à la biodiversité, ou en tout cas pour découvrir plein de choses sur le monde qui nous entoure. Les prochaines dates sont fin mars, ne les manquez pas !
Une saison un taxon
Le premier cycle s’intitule Une saison un taxon et vous propose 4 webinaires (pour les 4 saisons) traitant d’une espèce ou d’un groupe d’espèces que l’on observe particulièrement en cette saison. Pour le passage de l’hiver au printemps, ce 19 mars, l’ARB vous propose de parler d’amphibiens ! Au vu du programme on vous conseille vivement de vous inscrire (quitte à regarder en replay si besoin 😉 )
Les thématiques du deuxième cycle de webinaires sont les fausses bonnes idées et les pièges à éviter concernant les actions mises en œuvre « en faveur » de la biodiversité, mais qui mal conçues peuvent avoir l’effet complétement inverse. La première date, le 28 mars prochain, traite des espèces exotiques envahissantes. Parmi les intervenants sera notamment présent François Chiron que nous avions eu la chance de recevoir lors d’un Rendez-Vous du Développement Durable en 2019.
Les fourmis, ces petits insectes fascinants de la famille des Hyménoptères, sont bien plus que de simples charognards dans nos cuisines. Avec leur organisation sociale complexe, leur ingéniosité collective et leur capacité à manipuler leur environnement, les fourmis incarnent l’ingéniosité de la nature. Depuis des millions d’années, elles ont prospéré sur presque tous les continents, façonnant des écosystèmes et fournissant des leçons précieuses sur la coopération, la communication et la résilience.
On vous propose aujourd’hui de découvrir quelques fourmis que nous avons pu observer dans l’agglomération.
La fourmis rousse est une espèce très commune que vous avez surement déjà rencontrée lors d’une promenade en forêt. Elle construit des nids imposants en accumulant des aiguilles de pin et des brindilles. Reconnaissable par sa couleur bicolore : la tête et l’abdomen (gastre) sont noirs et le thorax bien roux. En cas de danger, la fourmis rousse ne pique pas mais elle est capable de projeter de l’acide formique avec son gastre à plus de 50 cm !
On dénombre plus de 200 espèces de fourmis rien qu’en France métropolitaine. L’identification de ces petites bêtes étant relativement complexe, nous n’aurons pas forcément les noms de toutes les fourmis présentées ici. Toutefois, il est possible de grossièrement séparer les fourmis en deux groupes : celles avec un simple pétiole de celles avec un double pétiole. La jonction entre l’abdomen et le thorax est-elle en une ou deux parties ? En tous cas, si vous pratiquez le SPIPOLL c’est la distinction qu’on vous proposera de faire sur vos fourmis.
Le saviez vous ? Les fourmis peuvent porter jusqu’à 50 fois leur propre poids. Cette incroyable capacité de levage est rendue possible grâce à leur petite taille et à leur structure corporelle efficace, ce qui leur permet de transporter des objets beaucoup plus lourds qu’elles-mêmes. C’est un peu comme si un être humain pouvait soulever une voiture !
Côté alimentation, là encore il y a grande variété de régimes. Chacun aura déjà vu des fourmis trainer vers leur tanière des cadavres d’insectes ou de mollusques, parfois bien plus gros qu’elles (et parfois pas complétement mort), des graines de tous types, des fragments de végétaux, … Mais le phénomène sans doute le plus connu est l’élevage de pucerons traits pour le miellat.
Vous souhaitez apprendre à jardiner et conduire un potager de manière écologique ? Le jardin école de Vauréal est fait pour vous. Deux samedis par mois de mars à novembre l’association b.a-BA vous guide dans la conduite d’un potager de façon la plus naturelle et efficace possible. Au programme : découverte et préparation du sol, compostage, gestion de l’eau, semis, bouture, taille, échange de graines et de plants et bien sûr récolte !
Si vous êtes intéressés, rendez-vous le samedi 16 marsà 09h30 à l’Agora de Vauréal ! Plus d’informations à contact@associationbaba.fr
Et petit bonus cette année, le jardin école vient chez vous ! Pour la séance de début juillet, l’équipe du jardin école se propose de venir créer un jardin potager écologique directement chez vous. Si vous avez un terrain à Vauréal (ou aux environs très proches) vous pouvez le proposer à l’association. Toutes les informations ici.
Bravo à celles et ceux qui ont su trouver nos reines fourragères !
Il s’agissait pour la première photo de la Luzerned’Arabie, Medicago arabica, reconnaissable par ses feuilles tachées de noir et ses fruits formant de petites boules épineuses.
Pour la deuxième photo, nous avions la populaire Luzerne cultivée – Medicago sativa. Cette luzerne a la particularité de faire des fruits en hélice ! Ses fleurs violettes ont l’air d’êtres appréciées par un beau papillon Souci – Colias crocea.
Et la dernière photo il était question de laLuzerne Medicago minima. Comme la Luzerne d’Arabie, elle produit des petits fruits épineux. Cependant, ils possèdent une coloration différente partant du vert au rouge/brun sur les épines, leur feuilles sont notamment plus fines et d’un vert uniforme.
Les luzernes, du genre Medicago, sont des plantes appartenant à la famille des Fabacées, également connues sous le nom de légumineuses. Largement répandues à travers le monde, plus de 80 espèces de luzernes sont aujourd’hui identifiées. Parmi ces espèces, la luzerne cultivée (Medicago sativa) est la plus courante et la plus utilisée à des fins agricoles. La luzerne est appréciée pour sa valeur nutritive élevée, sa capacité à fixer l’azote atmosphérique dans le sol grâce à une symbiose avec des bactéries rhizobiennes, et sa résistance à la sécheresse.
Comme beaucoup d’autres plantes à fleurs, les luzernes ont un cycle de reproduction sexuée qui implique la production de graines. Ainsi elles ont la particularité de produire des fruits à l’apparence de gousses qui se développent à partir des fleurs après la pollinisation. Une fois les fleurs pollinisées avec succès, les ovules fécondés se développent pour former des graines à l’intérieur des fruits. Ces graines peuvent être dispersées par le vent, les animaux ou d’autres mécanismes de dispersion, ce qui permet à nos luzernes de se reproduire et de coloniser de nouveaux environnements favorables à leur croissance.
Aux feuilles vertes et charmantes, Elles sont riches en protéines. On les trouvent souvent parmi nos amis à trois feuilles, Parfois quatre pour les plus chanceux. Pour les animaux, elles sont divines !
🦋 Bonus à ceux qui reconnaissent le papillon sur la photo n°2 !
Le printemps arrive et le moment de sortir nos frimousses dehors et d’observer notre belle nature est imminent.
Aucune chance de s’ennuyer, on vous présente OPEN : les Observatoires participatifs des espèces et de la nature. Bénéfique tant pour la biodiversité que pour les utilisateurs, OPEN vous ouvre les portes d’expériences scientifiques enrichissantes et surtout accessibles à tous.
Créé en 2018 par le Muséum national d’Histoire naturelle (MnHn), OPEN est un portail web entièrement consacré aux sciences participatives en France. Une variété de projets de recherche dans des domaines tels que la botanique, la zoologie, l’écologie et l’ornithologie vous sont proposés. Ainsi il vous est possible de choisir les projets qui vous intéressent et y contribuer selon vos disponibilités et vos compétences.
Vos observations, qu’elles concernent les oiseaux de votre jardin, les plantes de votre quartier ou les insectes que vous croisez lors de vos promenades, contribuent à enrichir les connaissances scientifiques et à mieux comprendre les écosystèmes qui nous entourent. Une fois que vous aurez choisi votre projet de recherche sur OPEN, chaque donnée que vous partagez est une pierre apportée à l’édifice de la recherche sur la biodiversité.
Pour qui ?
Pour tous ! Que vous soyez débutant, initié ou expert dans le domaine de l’observation. Dans tous les cas, vous bénéficiez du soutien d’observateurs experts qui pourront vérifier vos identifications.
Oiseaux, mollusques, plantes, insectes pollinisateurs… : quels que soient vos centres d’intérêt, vous trouverez forcément votre bonheur dans la grande variété des programmes de sciences participatives.
Le fonctionnement d’OPEN est simple et intuitif. Les utilisateurs peuvent se rendre sur le site et parcourir les différents projets de recherche disponibles . Une fois inscrits à un projet, ils peuvent soumettre des observations, télécharger des photos, et interagir avec d’autres participants et les chercheurs impliqués.
Les projets de recherche
OPEN propose une multitude de projets dans des domaines aussi variés que la botanique, la zoologie, l’écologie, l’ornithologie et bien d’autres encore. Les participants peuvent choisir parmi une gamme de projets adaptés à leurs intérêts et à leur niveau d’expertise, allant de simples observations d’espèces à des études approfondies sur les populations et les habitats.
Que vous soyez un amoureux de la nature, un passionné de sciences, ou simplement curieux de découvrir le monde qui vous entoure, OPEN offre la possibilité de jouer un rôle actif dans la préservation de notre biodiversité.
Maintenant que vous savez tout, quel programme allez vous choisir pour cette saison ? 🔎
Aujourd’hui les arbres plantés par les cergyssois lors du chantier nature animé par l’association Boomforest fêtent leur 3 ans en terre. Et ils ont bien grandi !
De plus, ils ont fait des petits ! On ne parle pas là de reproduction naturelle des arbres en place mais d’une multiplication des projets similaires. En effet, une deuxième parcelle a été plantée à quelques mètres de la première et les villes de Pontoise et Maurecourt ont également réalisé leurs propres plantations montant à plus de 3000 le nombre d’arbres ainsi plantés* ces trois dernières années sur le territoire.
La lampsane est une fleur extrêmement commune dans la région. Jardins, trottoirs, sous-bois, champs, … on peut l’observer à peu près partout en fleurs pendant la période estivale.
Elle peut mesurer jusqu’à 80 cm de haut et présente des feuilles différentes entre la base et le sommet de la tige. Les feuilles les plus basses sont lobées (en plusieurs parties) alors que les plus hautes sont entières et lancéolées.
Son nom de Lampsane, emprunté au grec, fait référence à une plante comestible. Souvent en compagnie de l’alliaire ou des pissenlits elle était peut-être consommée en salade avec ses voisins de pousse. Mais il semblerait que ses graines plaisent plus aux poules.
Certains voient dans les bourgeons floraux une forme similaire à celles de mamelons, aussi en français mais aussi dans d’autres langues (comme l’anglais ou l’espagnol) elle est appelée Herbe aux mamelles.
Sources :
Le dictionnaire étymologique de la flore française, par JP Ferrari
Dans les profondeurs mystérieuses de nos forêts, des prairies environnantes aux bordures de nos chemins, un petit champignon de la nature se cache parmi les feuilles et les branches. Le Meunier, Clitopilus prunulus, également connu sous le nom charmant de « clitopile petite prune », est l’un de ces champignons que l’on souhaite vous faire découvrir.
Le Meunier est un champignon saprophyte (qui se nourrit de matières organiques en putréfaction) de la famille des Entolomataceae. Il est identifiable par son chapeau de couleur blanc pâle, présentant une structure lamellaire rosé et un pied élancé. Les spécimens typiques mesurent entre 2 et 10 centimètres de diamètre.
Il exhale une forte odeur de farine lors qu’on le casse, d’où son nom « meunier ». Comestible, il est très apprécié et l’odeur de farine disparait lors de la cuisson. Cependant, restez vigilant lors de la manipulation de champignons et leur ingestion, le meunier par exemple ressemble fortement à des clitocybes blancs très toxiques, notamment Clitocybe candicans ou Clitocybe cerussata. Ces champignons n’ont pas les lames roses, mais blanches ou crème.
Ce joli papillon, bien qu’aux couleurs ternes, n’est pas un papillon de nuit. Il appartient au groupe dit des « papillons de jour » que l’on ne distingue pas par leur habitude de vie (diurne ou nocturne) mais par la forme de leurs antennes. Les rhopalocères (papillons de jour) ont des antennes en forme de massues, les hétérocères (papillons de nuit) ont des antennes de formes variées.
Ce papillon-ci est l’hespérie de l’alcée. Il se reconnait à ses motifs bruns marbrés, et aux petites taches blanches translucides sur les ailes antérieures.
C’est une espèce relativement peu commune dans la région qui affectionnent les espaces ouverts comme les prairies fleuries, les friches, les jardins, …
Sa chenille se nourrit sur les plantes de la famille de la rose trémière (Alcea rosea) qui lui donne son nom d’hespérie de l’alcée, mais on la trouve aussi sur les mauves et les guimauves. La chenille passe l’hiver enroulée dans une feuille au pied de sa plante hôte.