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Portraits de libellules et demoiselles

C’est toujours un plaisir de les voir virevolter le long des cours d’eau, elles se pavanent de leurs belles couleurs et batifolent dans les airs avec parfois un bel amoureux…

Nous avons l’occasion de les photographier et de les observer lors de nos visites annuelles de quelques points d’eau au sein de l’agglomération. Sur place nous utilisons un protocole nommé STELI : Suivi Temporel des Libellules.
Steli est un projet de suivi des populations d’Odonates en France, co-piloté par le MNHN et d’autres partenaires. On l’utilise principalement pour suivre l’évolution des populations de libellules sur des sites renaturés, et cette année aucune déception !

Anax empereur, Anax imperator – Maurecourt © CACP – Athénaïs Phocas
Sympetrum sanguin, Sympetrum sanguineum – Maurecourt © CACP – Athénaïs Phocas
Orthétrum réticulé, Orthetrum cancellatum – Ru du liesse © CACP – Athénaïs Phocas
Quelques demoiselles en plein accouplement – Courdimanche © CACP – Athénaïs Phocas
Agrion élégant, Ischnura elegans – Maurecourt © CACP – Athénaïs Phocas
Agrion à larges pattes, Platycnemis pennipes – Maurecourt © CACP – Athénaïs Phocas
Agrion à larges pattes, Platycnemis pennipes – Maurecourt © CACP – Athénaïs Phocas
Naïades au corps vert, Erythromma viridulum – Maurecourt © CACP – Athénaïs Phocas

Photos réalisées entre juin et juillet 2024

Quelques articles sur les libellules de votre agglomération :

Reconnaître les libellules – Nature en ville à Cergy-Pontoise

Tatouages de demoiselles – Nature en ville à Cergy-Pontoise

La naissance d’une libellule – Nature en ville à Cergy-Pontoise

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Le Clytre à grandes taches

Dans ma lisière il y a… un Clytra laeviuscula ! Petites pattes noires, grandes élytres orangés et quatre taches noires pour compléter le look.
Ce clytre est une espèce d’insectes coléoptères de la famille des chrysomélidés (elle regroupe plus de 37 000 espèces de coléoptères herbivores !). Ces petites bêtes sont assez paisibles à regarder, peu farouches. Quelques modèles m’ont laissés les photographier sans peine 🙂

Clytra laeviuscula, Le Clytre à grandes taches – Saint-Ouen l’Aumône © CACP – Athénaïs Phocas

Nous avons croisé ces Clytres à grandes taches lors d’un inventaire autour de Saint-Ouen l’Aumône, il était assez facile de les repérer et de les différencier des coccinelles environnantes par leur forme plus allongée. Observables de mai à août, les formes adultes se rencontrent dans les lisières et boisements clairs, notamment sur des feuilles d’arbres et d’arbustes.

Clytra laeviuscula, Le Clytre à grandes taches – Saint-Ouen l’Aumône © CACP – Athénaïs Phocas

Lors des jours de pontes, les femelles enveloppent leur œufs dans une sorte de petite mixture. Elles prennent soin de les déposer vers les fourmilières car il existe une relation myrmécophile (littéralement fourmi-amour, est le terme appliqué aux inter-associations positives entre les fourmis et aussi pour une variété d’autres organismes). Les fourmis vont utiliser cette mixture pour fabriquer leur fourmilière, laissant ainsi les larves se développer et de se nourrir. Il leur faudra attendre deux bonnes années avant de devenir adultes.

Clytra laeviuscula, Le Clytre à grandes taches – Saint-Ouen l’Aumône © CACP – Athénaïs Phocas

Sources

Clytra laeviuscula Ratzeburg, 1837 – Clytre à grandes taches-Description, fiches détaillées (mnhn.fr)

Myrmécophilie : définition et explications (aquaportail.com)

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Les hannetons

Leur taille peut surprendre, ils volent d’une façon relativement bruyante et sont peu agiles mais surtout, leur grosses larves blanches terrifient les jardiniers ! On vous présente les hannetons.

Ces belles bêtes sont des coléoptères assez communs dans nos jardins et aussi dans les parcs. De la famille des Scarabaeidae, il en existe en plusieurs espèces : le hanneton commun, le hanneton des jardins, le hanneton forestier, le hanneton de la Saint-Jean, et le hanneton des pins, pour n’en nommer que quelques-unes.

C’est un groupe d’espèces dont l’activité est surtout crépusculaire. Il est attiré par la lumière, il n’est pas rare des les entendre voler en début de soirée et venir vous passez le bonjour si vous êtes entourés d’éclairage artificiel.

Melolontha hippocastani – Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

Physiquement, vous pouvez facilement repérer les hannetons grâce à leur taille impressionnante. Le Hanneton commun, ou Melolontha melolontha, est un grand coléoptère mesurant entre 20 et 30 mm de longueur, avec des élytres brun-rougeâtre. On peut l’observer sporadiquement dans nos jardins, de mai à début juillet. Il est possible de distinguer le mâle de la femelle en observant leurs antennes : le mâle possède 7 lamelles, tandis que la femelle n’en a que 6.

Melolontha melolontha © CACP – Gilles Carcassès

Au printemps, les adultes sortent de terre, prêts à se reproduire. Les femelles pondent leurs œufs dans le sol, et les larves, appelées vers blancs, en émergent pour passer plusieurs années à se nourrir de racines de plantes (entre 3 et 4 ans!).

N’avez-vous pas déjà entendu parler de ces fameuses « années à hannetons » ? Elles s’expliquent par le fait que les larves, lorsqu’elles sont nombreuses, se livrent au cannibalisme. Les plus âgées dévorent celles des années suivantes, et une année de forte émergence est suivie par deux années d’effectifs moindres.

Melolontha melolontha © CACP – Gilles Carcassès

Les hannetons adultes consomment les feuilles de nombreux arbres feuillus, tels que les chênes, les hêtres, les châtaigniers, et les marronniers, ainsi que celles des arbres fruitiers. Quant aux larves, elles s’attaquent aux racines des plantes herbacées, mais aussi des cultures de céréales, de pommes de terre et de betteraves. On leur a mené une lutte acharnée avec l’utilisation massive de pesticides durant le siècle dernier, ce qui a presque conduit à leur disparition !

Sources

Albouy et Richard, 2017. Coléoptères d’Europe. Delachaux et Niestlé

Melolontha melolontha (Linnaeus, 1758) – Grand hanneton commun, Hanneton commun (le)-Présentation (mnhn.fr)

Le hanneton commun – Coléoptères – Quel est cet animal ?

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La Digitaire sanguine

Bravo à celles et ceux qui on trouvé notre effrontée des jardins, la digitaire sanguine.

Elle se retrouve souvent sur le banc des accusés, condamnée d’être une mauvaise herbe ruinant l’esthétique et la densité des pelouses de nos jardins. « Mauvaise herbe », voilà une appellation qui désigne bien souvent des végétaux qui poussent sans être volontairement semés là où on ne les voulait pas. Pourtant, nombreux sont ceux qui apportent une touche de merveilleux, voire des bénéfices au jardin : une couleur, un usage, une histoire, la biodiversité qui leur est liée ou encore leurs adaptations remarquables pour survire !

Notre petite digitaire sanguine est une plante herbacée annuelle aux chaumes pouvant atteindre de 10 à 30 cm de long.

Digitaire sanguine, Digitaria sanguinalis – Cergy © CACP – Emilie Périé

Cette digitaire est une herbe vivace aux épis rappelant vaguement les doigts d’une main d’où son nom Digitaria qui dérive du latin digitus « doigt ».

La plante est principalement cultivée comme fourrage. Dans le passé, elle était cultivée pour ses graines en Europe de l’Est. On la retrouve aujourd’hui dans les champs, chemins, milieux sablonneux et jardins.

Sa période de floraison s’étend de juillet à septembre. On observe qu’elle possède entre 2 et 8 épis, souvent décalés sur la tige, les épillets ont une longueur de 3mm et ne possèdent qu’une seule fleur. Les feuilles quand à elles sont courtes et velues avec parfois des taches pourpres.

Digitaire sanguine, Digitaria sanguinalis – Cergy © CACP – Emilie Périé

Cette plante ressemble beaucoup au chiendent pied de poule (Cynondon dactylon), une poacée annuelle.

Sources

Digitaria sanguinalis (L.) Scop., 1771 – Digitaire sanguine, Digitaire commune-Présentation (mnhn.fr)

Digitaria sanguinalis – synthese – eFlore – Tela Botanica (tela-botanica.org)

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Petits poussins de juin

Lors d’une belle matinée, nous avons observé de petites boules noires toutes mignonnes dans le bassin de la Louvière de Courdimanche. Quelques poussins Gallinule poule d’eau étaient de sortie sur les radeaux flottants (bonne nouvelle ! ils ont été spécialement aménagés pour les nichées).

Ils étaient quelques téméraires à sortir leur tête du nid et aller se promener le long de l’eau.

Poussins gallinules poule d’eau, Gallinula chloropus – Courdimanche © CACP – Athénaïs Phocas

Les Gallinules construisent leurs nids dans les roselières, plutôt bien cachées parmi la végétation et autres plantes aquatiques. Les nids sont des structures composées de tiges et de feuilles qui offrent une base stable pour les œufs et les poussins.

Poussins gallinules poule d’eau, Gallinula chloropus – Courdimanche © CACP – Athénaïs Phocas

Comparés aux adultes, les poussins ont un plumage entièrement noir ainsi que leur pattes. Leur calotte est dépourvue de duvet ce qu’il leur donne un physique assez intriguant… Ils ont de grands pieds par rapport à leur taille, cela les aide à se déplacer habilement sur la végétation flottante, même si ça n’en empêche pas certains de se rater quelques fois !

Poussins gallinules poule d’eau, Gallinula chloropus – Courdimanche © CACP – Emilie Périé
Juvénile Gallinules poule d’eau, Gallinula chloropus – Courdimanche © CACP – Emilie Périé

L’apparence des juvéniles diffère des poussins et des adultes, ils présentent des parties inférieures grises, une gorge plus claire et un bec sombre à pointe jaune.

Une mère et son petit gallinules poule d’eau, Gallinula chloropus – Courdimanche © CACP – Athénaïs Phocas

Les parents sont très protecteurs et veillent constamment sur leurs nids pour éviter les prédateurs tels que les rats, les hérons et les rapaces.

Retrouvez nos précédents articles sur les poules d’eau

Foulque ou poule ? – Nature en ville à Cergy-Pontoise

Comptage WetLands 2024 – Nature en ville à Cergy-Pontoise

Poule acrobate – Nature en ville à Cergy-Pontoise

Sources

Gallinule poule-d’eau – LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux)

Gallinula chloropus (Linnaeus, 1758) – Gallinule poule-d’eau, Poule-d’eau

Gallinule poule-d’eau – Gallinula chloropus

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Dans mon arboretum il y a … le hêtre pleureur

Pour ce premier numéro présentant les arbres présents dans l’arboretum nous vous proposons une essence que l’on rencontre dans nos jardins et parcs, j’ai nommé le hêtre pleureur !

Certaines et certains d’entre vous aviez deviné l’essence en question depuis notre précédent article sur l’herbier de l’arboretum.

Echantillon de hêtre pleureur dans l’herbier de l’arboretum © CACP

Tout d’abord, petit rappel. Qui n’a jamais confondu un hêtre et un charme ? Ces deux espèces ont des feuilles similaires pourtant voici une charade bien connue des naturalistes : « Le charme d’Adam c’est d’être à poils ! » Voilà une définition sexy qui se décortique de la manière suivante : « le Charme à dents c’est d’Hêtre à poils ».
Vous l’aurez compris, le charme possède des feuilles bien dentelées dépourvues de poils comparées aux feuilles de hêtre qui possèdent des poils fins à leurs extrémités.

Nous voilà avec la vedette de l’article j’ai nommé le hêtre pleureur, Fagus sylvatica pendula. Vous pouvez ranger vos mouchoirs, nous avons pu le retrouver en forme au sein de l’arboretum (photo ci-dessous).

Hêtre pleureur, Fagus sylvatica pendula – Arboretum axe majeur © CACP – Emilie Périé

C’est une espèce de hêtre ornemental souvent présent dans les grands jardins et parcs car il est apprécié pour sa forme originale et son côté imposant. Il est reconnaissable par son écorce lisse et grise, ainsi que par ses feuilles ovales, dentelées et surtout poilues ! Comme le saule pleureur, ses branches latérales sont flexibles et tombent verticalement, parfois jusqu’à toucher le sol. Cet arbre peut atteindre une hauteur de 30 mètres, avec un tronc souvent droit et retombant à sa cime.
Comme le hêtre commun, le hêtre pleureur produit des fruits appelés faînes, qui sont de petites noix triangulaires, appréciées par de nombreuses espèces animales !

Une idée sur le prochain échantillon ?

Echantillon herbier 2008 © CACP

En savoir plus sur l’Arboretum et son herbier :

Connaissez-vous l’arboretum de Cergy-Pontoise ? – Nature en ville à Cergy-Pontoise

Carton mystère – Nature en ville à Cergy-Pontoise

Sources

Fagus sylvatica L., 1753 – Hêtre des forêts, Hêtre, Fayard, Hêtre commun, Fouteau

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La Sésie de l’Oseille

Bien qu’une allusion à une série policière ou à une perquisition puisse sembler divertissante, la Sésie de l’Oseille, Pyropteron chrysidiformis, est un papillon de jour flamboyant !

(D’ailleurs, Pyropteron signifie « aux ailes de feu » et chrysidiformis « qui a l’aspect d’une chrysis ».)

Reconnaissable par son corps massif, son abdomen noir cerclé de deux anneaux blancs, une petite touffe de poils blancs à son extrémité, et ses ailes rouges et noires avec des plages transparentes, l’apparence de la Sésie de l’Oseille est vraiment étonnante.

Ce papillon est largement répandu en Europe et dans le sud de la France. Ses habitats sont variés, mais principalement ouverts et ensoleillés, comme les lisières de forêts, les talus, les champs ou encore les friches.

Nous avons eu la chance d’en observer en phase d’accouplement sur une picride, juste à côté d’un pied d’oseille !

Sésie de l’Oseille, Pyropteron chrysidiformis – Maurecourt © CACP – Athénaïs Phocas

Pendant la journée, notre Sésie vole en bourdonnant durant les heures les plus chaudes et se pose avec les ailes déployées. Pour maximiser les chances de l’apercevoir, il est utile de chercher autour des oseilles (Rumex) et d’autres plantes hôtes, telles que l’armoise (Artemisia vulgaris).

Après l’accouplement, la femelle dépose ses œufs sur les tiges de l’oseille commune. La chenille, blanche avec une tête noire, se nourrit des feuilles de cette plante et fore aussi les tiges jusqu’aux racines !

Découvrez d’avantage les Sésies avec nos articles

Plaie d’argent n’est pas mortelle – Nature en ville à Cergy-Pontoise

Les beaux papillons de l’année 2019 – Nature en ville à Cergy-Pontoise

Sources

Martiré, D., Merlier, F., & Turlin, B. (2016). Guide des plus beaux papillons et leurs fleurs favorites. Belin.

La sésie de l’oseille – Lépidoptères – Quel est cet animal ?

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Le BTSA Gestion et protection de la nature

Moi c’est Athénaïs et je suis en BTSA Gestion et protection de la nature (GPN) depuis septembre 2023.
Plus précisément, je suis en apprentissage ce qui signifie que je suis en formation scolaire et salariée à l’agglomération. Et vous n’en avez pas encore fini avec moi car j’en ai encore pour une bonne année.

Athénaïs, apprentie Chargée de mission biodiversité © CACP

J’ai pourtant fait un Master en école de commerce dans le passé mais l’envie de sensibiliser les publics et de protéger la nature était plus forte, donc sachez mesdames, messieurs, que ce super diplôme de BTS GPN est accessible !

Qu’est ce que le BTS GPN ?

Le BTSA Gestion et Protection de la Nature (GPN) est un diplôme agricole de niveau Bac+2, délivré par l’Éducation nationale, qui prépare les étudiants à devenir des techniciens spécialisés dans la gestion, la protection et la valorisation des espaces naturels.

🌼 À quoi s’attendre ?

Pendant cette formation, vous allez acquérir des compétences solides à travers un programme varié et engageant :

  • Acquisition de connaissances scientifiques : En écologie, de la biologie, et de la gestion des populations animales et végétales)
  • Développement de compétences techniques : Apprentissage des méthodes et outils d’inventaire et de suivi de la biodiversité, ainsi que des techniques de gestion et de restauration des écosystèmes.
  • Formation à la gestion de projets : Concevoir, mettre en œuvre, et évaluer des projets de gestion des espaces naturels.
  • Sensibilisation et éducation à l’environnement : Vous aurez l’opportunité de développer des compétences en communication, créativité et en animation pour sensibiliser différents publics aux enjeux environnementaux.
Mise en place du protocole ColCopEA en parcelle agricole – Jura © CACP – Athénaïs Phocas

Les formations disponibles

Il vous est possible de suivre ce BTS en formation initiale, en apprentissage ou en formation continue pour ceux et celles qui souhaitent développer de nouvelles compétences ou se reconvertir !


🌟 Et après le BTS ?

Une fois votre diplôme obtenu, plusieurs perspectives s’ouvrent à vous :

  • Poursuite d’études : Vous pouvez continuer en licence professionnelle, en école d’ingénieur spécialisée en environnement, ou en master pour approfondir vos connaissances et compétences.
  • Insertion professionnelle : Vous pourrez accéder à des postes tels que technicien de l’environnement, animateur nature, éco-garde, technicien d’espace naturel, chargé de mission biodiversité, ou encore consultant en bureau d’études environnementaux.

🌍 Petit retour d’expérience

Ce BTS, associé à mon apprentissage, représente une expérience extrêmement enrichissante. Entre la mise en place de protocoles de suivi de la faune et de la flore, les sorties nature, la stratégie biodiversité à l’échelle de l’agglomération et la sensibilisation des acteurs, il est impossible de s’ennuyer, et c’est exactement ce que je recherchais ! Il est important de noter que le temps passé en extérieur varie selon les métiers, mais au fur et à mesure que l’on apprend à mieux connaître la nature, on découvre des merveilles inattendues, même dans l’observation d’une fourmi ou d’une brindille. Ce BTS me permet également de faire de belles rencontres. Entourée de professionnels et de passionnés, j’ai pu nouer de précieuses amitiés !

Je recommande vivement cette voie à ceux qui, comme moi, sont passionnés par la nature et souhaitent jouer un rôle actif dans sa préservation.

Douce rencontre – Jura © CACP – Athénaïs Phocas

Si vous avec des questions ou des retours d’expériences, n’hésitez pas à poster un commentaire à la suite de l’article 👇

Sources

Le BTSA GPN :

BTSA gestion et protection de la nature – Onisep

BTSA Gestion et protection de la nature – ChloroFil.fr

Quelques protocoles que j’ai pu mettre en œuvre, en cours et en entreprise :

Observatoire Agricole de la Biodiversité

STOC – LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux)

EPOC – LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux)

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L’Adèle verdoyante

Bravo à ceux et celles qui ont trouvé ce fameux papillon !

C’est poilu, c’est mignon et surtout, on espère qu’il capte la 5G avec de telles antennes!

Voilà une Adèle verdoyante, de son nom scientifique Adela reaumurella ; c’est un petit papillon de la famille des Adelidés.

Adèle verdoyante , Adela reaumurella – Poissy © CACP – Gilles Carcassès

Il possède d’une belles paires d’ailes aux reflets métalliques, qui ne dépassent pas 14 à 18 mm d’envergure, pour à peu près 2 cm de long. Les mâles arborent de très longues antennes qui font près de 5 fois la longueur du corps ! Ils portent aussi une toison de poils noirs sur la tête et le thorax. Les femelles ont des antennes plus courtes, et leur couleur est plus bronzée.

D’avril à juin, on peut observer les mâles voler en grand nombre autour des arbres en plein soleil, les antennes en avant, réalisant une sorte de parade nuptiale, en mouvements répétitifs.

La chenille vit dans la litière et s’abrite dans un fourreau qu’elle bâtit à partir de fragments de feuilles

Adèle verdoyante, Adela reaumurella – Menucourt © CACP – Emilie Périé
Adèle verdoyante, Adela reaumurella – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Prenez garde à ne pas confondre ce papillon avec l’Adèle de la Scabieuse, Nemophora metallica, qui possède de gros yeux verts comparé à notre verdoyante qui les a marron foncé.

Sources

Adela reaumurella (Linnaeus, 1758) – Adèle verdoyante

L’adèle verdoyante – Quel est cet animal ?

Retrouvez dans ces articles :

Un portrait de l’adèle

Le dessin de l’adèle pendant Insektober 2023