Samedi 06 mars c’est la 14ème édition de la Nuit de la Chouette, organisée par la LPO et l’Office Français pour la Biodiversité.
Durant tout le mois de mars seront proposées des animations autour de la faune nocturne, les chouettes mais aussi les hiboux, les chauves-souris, les papillons de nuit … Vous pouvez retrouver notamment les animations proposées par notre voisin et partenaire le Parc Naturel du Vexin français.
Sur notre territoire, la chouette hulotte Strix aluco fait toujours partie des espèces cibles à mentionner dans l’Atlas de la biodiversité. L’entendez-vous ?
Nous dérogeons encore à la règle et publions un jour férié pour vous transmettre un message de la Ligue de Protection des Oiseaux.
« Ce printemps n’est pas un printemps comme les autres pour l’ornithologie. Et pour cause, impossible, confinés, d’explorer nos sites préférés pour y observer migrateurs et nicheurs.
Nous pouvons pourtant mettre ce temps à profit pour récolter des données et nous amuser un peu !
Faune-àŽle-de-France lance cette année le «â€¯8 mai ornitho » et vous propose de transformer votre lieu de résidence en observatoire ornithologique ! L’objectif : compter le maximum d’espèces (différentes et en nombres) en 24h depuis son domicile. »
Les rapaces, dont les chouettes, se nourrissent de petits animaux (mammifères, insectes, amphibiens, oiseaux…) qu’ils avalent tout rond. La digestion des parties comestibles se passent directement dans l’estomac et les os et poils ou plumes restent intacts. Pour ne pas s’en encombrer le ventre, les rapaces en forment des boulettes (les fameuses pelotes) qu’ils recrachent par le bec. Rien à voir avec une crotte, il s’agit simplement d’un amas compact de poils et d’os.
Précieux indicateurs
Ces pelotes nous renseignent sur deux éléments : la présence des proies dans les environs et l’identité des prédateurs.
Par exemple en disséquant cette fameuse pelote nous y avons trouvé les restes d’une musaraigne et de deux mulots.
La forme des pelotes, et l’endroit où elles sont trouvées, renseignent sur l’identité du rapace (voir le guide de la LPO). Ici, nous pensons avoir dépiauté les restes du repas d’une chouette effraie.*
*Les filaments végétaux que certains ont identifiés sont des copeaux de bois. De nombreux nichoirs à effraie sont installés dans des bâtiments (comme des clochers) et des copeaux sont disposés au sol.
Merci à la LPO àŽle-de-France !
Dans cette affaire, nous n’avons aucun mérite. C’est la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO àŽle-de-France) qui organisait, avec l’appui de la Maison de la Nature de Vauréal, une animation à l’école des Hauts Toupets. L’intervenant avait ramené un seau entier de pelotes, et chaque enfant (ainsi que nous) a pu en disséquer une.
Soyons attentifs
En àŽle-de-France, on peut rencontrer 5 rapaces nocturnes : la chouette effraie (des clochers), la chouette chevêche (d’Athéna), la chouette hulotte, le hibou moyen-duc et le hibou des marais. Mais ce ne sont pas les seuls rapaces à produire des pelotes : les éperviers, les buses, les faucons et même les hérons, les corneilles et les pies en font aussi. Heureusement, elles sont toutes distinctes. C’est un bon moyen de repérer leur présence sur le territoire.