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L’hirondelle de fenêtre

Nous étions partis en reconnaissance au parc de Grouchy quand nous les avons repérées, perchées sous le toit du château et virevoltant au-dessus de l’étang : les hirondelles de fenêtre sont de retour !

Hirondelle de fenêtre, Delichon urbicum © CAPC – Gilles Carcassès

Urbaine, mais pas seulement

L’hirondelle de fenêtre affectionne les surplombs rocheux des falaises où elle peut construire son nid. Toutefois, comme l’hirondelle rustique, elle s’est adaptée au milieu urbain, ce n’est d’ailleurs pas pour rien que son nom scientifique est Delichon urbicum (urbaine). Elle s’installe volontiers sur les constructions humaines : bâtiments, ponts, arches … à  condition qu’ils présentent des irrégularités ou des anfractuosités plus ou moins rocheuses sur lesquelles bâtir son nid.

Une colonie d’hirondelles de fenêtre niche sur la façade du château de Grouchy @ CACP – Emilie Périé

Une hirondelle à  choyer

L’hirondelle de fenêtre n’est pas menacée et les populations sont encore assez nombreuses. Toutefois on enregistre un déclin certain des effectifs en Europe depuis le milieu du 19 ème siècle. Pour pouvoir continuer à  observer cette messagère du printemps, il faut assurer la pérennité de son habitat. Si elle niche toujours en milieu naturel, les espaces propices à  son installation deviennent de plus en plus rares. L’hirondelle de fenêtre est maintenant considérée comme « spécialiste du milieu bâti ». Mais il faut pour cela que le bâti reste accessible : avec des avancées de toits ou de fenêtre, des moulures en pierre et surtout, la garantie de ne pas voir le nid retiré lors des grands ménages de printemps, ce qui est strictement interdit !

L’hirondelle de fenêtre est une insectivore, à  100% de son régime. La cohabitation ne peut être que bénéfique !

Confusion possible

L’hirondelle rustique est également présente sur Cergy-Pontoise et ressemble à  notre hirondelle de fenêtre. La rustique arbore une bavette rouge et un croupion noir, alors que celle de fenêtre a la gorge et le croupion blancs.

Sources

L’hirondelle de fenêtre, par Oiseaux.Net

Retrouvez d’autres oiseaux spécialistes du milieu bâti :

Le choucas des tours

Le rouge-queue noir

4 réflexions au sujet de “L’hirondelle de fenêtre”

  1. J’en ai deux nids … un sur le coin d’une fenêtre côté rue (délicat avec l’ouverture des vantaux mais une latte de châtaignier a résolu le problème) + un autre dans une ancienne remise avec poutres qui est laissée avec ses ouvertures à  disposition de ces charmantes créatures. Pas d’aménagement prévu, ce local restera dans son jus, c’est le « prix à  payer » pour les fidéliser !

  2. elles ont complétement disparues dans la ville elles faisaient leurs nids derrière les volets mais salissaient les rebords de fenêtres, alors les nids ont été détruits et maintenant qu’elles sont protégés, on en voit plus aucune.

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