Ne manquez pas la transhumance 2024 des moutons d’éco-pâturage !
Vous êtes invités à suivre les brebis sur tout ou partie du parcours depuis la Ferme d’Ecancourt à Jouy-le-Moutier le samedi 27 avril à 13h30 jusqu’à Courdimanche le dimanche 28 avril à 17h. Cet événement est l’occasion de parcourir notre territoire, de découvrir les paysages et les espèces qui l’habitent mais également de profiter des animations lors des différentes escales (à Maurecourt, Vauréal, Cergy et Courdimanche).
Joli papillon de la famille des Hespéridés, l’hespérie de la mauve est distribuée dans toute l’Europe et bien qu’elle soit peu commune sur le territoire. De mai à août cette Hespérie papillonnera dans les coteaux fleuris et les prairies humides qu’elle affectionne particulièrement.
Les chenilles de ce papillon se trouvent principalement sur des Rosacées (une famille cosmopolite qui comprend aussi bien des plantes herbacées vivaces que des arbustes ou des arbres), notamment des potentilles tels que le fraisier des bois ou encore la ronce commune. En revanche, elle ne pond pas sur les mauves… Il semblerait qu’elle est été confondue avec l’hespérie de l’alcée il y a de cela quelques siècles et le nom sera resté.
Le dessus des ailes gris brun, est marqué par de nombreuses taches blanches de même taille mais, contrairement à l’hespérie des sanguisorbes, le bord des ailes antérieures est dépourvu de la série de taches parallèle au bord. Le dessous des ailes, gris jaunâtre ou verdâtre, parfois roux, présente des taches blanches anguleuses dont une forme d’enclume sur les ailes postérieures.
Toute l’équipe vous convie à cette conférence pour tous publics. On y parlera notamment de l’aménagement vertueux du bassin de la Louvière ou de celui de la plaine des Linandes. On espère vous y voir nombreux !
Retrouvez ici des précédents rendez-vous du développement durable :
Petit portrait sur ce géant des prés pourtant bien rare à observer…
L’Agaric géant des prés, Agaricus urinascens, est un champignon de la famille des Agaricaceae.
C’est une espèce caractérisée par son aspect massif, son anneau denté-crénelé, son pied grossièrement floconneux-squamuleux (en référence à la présence de squamules, c’est-à-dire de petites écailles) et son odeur d’abord anisée puis désagréable.
Ce gros champignon blanc est aussi surnommé « Boule de neige », on insiste sur sa taille puisque son chapeau peut atteindre 20 cm de diamètre et 30 cm de hauteur totale !
L’agaric est une espèce peu fréquente, mais il est néanmoins possible de le rencontrer à la fin de l’été et à l’automne, après de bonnes pluies. Son habitat varie entre les pâturages, les forêts, terrains calcaires, et zones alpines.
Bien que ce champignon soit comestible, assurez-vous d’être sûr de l’identification pour éviter tout danger d’intoxication.
Chaque année, à partir du moins de février, les amphibiens sortent de leur hivernage et migrent lors de soirées humides et douces pour se reproduire en milieu aquatique, telles que les mares, étangs et rivières environnantes.
Durant ce trajet souvent long et périlleux, ces espèces sont confrontées à de nombreux obstacles, notamment aux routes. Ces barrières infranchissables interrompent leur habitat et le passage de voitures les condamnent à l’écrasement.
Inauguration d’un crapaudrome
Afin de pallier à la mortalité des amphibiens sur les routes, un groupe d’habitants bénévoles de Menucourt a réalisé un crapaudrome sur la route menant à la Fondation John BOST !
Un crapaudrome est une installation ayant pour objectif d’amener en toute sureté les crapauds (et autres amphibiens) vers leur site de reproduction :
Le dispositif est constitué d’une bâche tendue le long de la route et de plusieurs de seaux enfouis au ras du sol.
Blocage des amphibiens : Lorsque les amphibiens migrent vers leurs lieux de reproduction, ils sont bloqués par la bâche. Ils la longent et finissent par tomber dans l’un des seaux.
Collecte quotidienne : Chaque matin, une collecte est effectuée, et les amphibiens sont relâchés de l’autre côté de la route, en toute sécurité.
Le crapaudrome mis en place comprend une dizaine de seaux, espacés de quelques mètres. Une branche a été disposée dans chacun d’entre eux, afin de permettre la sortie des micromammifères et éviter qu’ils soient piégés dans les seaux.
Chaque matin les seaux sont vérifiés, si un amphibien vient à s’y mettre, il est alors emmené de l’autre coté de la route afin qu’il poursuive en sécurité son chemin vers son point d’eau.
Participez aux enquêtes d’observation !
L’Agence régionale pour la biodiversité en Île-de-France (ARB îdF) vous invite à participer au recensement des sites d’écrasements d’amphibiens grâce à cette plateforme participative de saisie en ligne. Une centaine de sites ont pu être recensés jusqu’à maintenant, qui ont notamment pu être sécurisés via des ouvrages de type Crapaudromes et Crapauducs.
Pour participer et obtenir davantage d’informations, rendez-vous sur le site GeoNature-citizen.
Le Canard colvert, Anas platyrhynchos, est l’une des espèces de la famille des Anatidés les plus répandues et reconnaissables à travers le monde. Avec de faibles exigences d’habitat, il fréquente une grande variété de milieux humides, qu’il s’agisse de petites mares saisonnières ou de vastes plans d’eau, de cours d’eau étroits ou de larges rivières, tant stagnants que courants. Les deux bassins du parc François Mitterrand ont l’air de lui convenir parfaitement !
Cette espèce présente un dimorphisme sexuel marqué. Les mâles, appelés « colverts », arborent un plumage aux couleurs vives, avec une tête vert métallique, un collier blanc distinctif et un corps gris-brun. Leurs ailes exhibent des marques bleues et blanches éclatantes lorsqu’elles sont déployées en vol. Les femelles, quant à elles, sont plus discrètes, avec un plumage brun tacheté pour se camoufler dans leur environnement lors de la nidification .
Attention les canards ne mangent pas de pain !
Il est un oiseau avec un régime alimentaire varié et profite des opportunités qui se présentent à lui. Omnivore, ce canard se nourrit de graines et de végétaux divers, mais ne néglige pas pour autant les petits animaux aquatiques qu’il est susceptible de trouver. En effet, son bec est capable de filtrer des proies de petite taille !
Les couvaisons du colvert commencent dès les mois de février et de mars. Elles durent en moyenne une trentaines de jours. Leurs nids sont généralement en marge de l’eau, à l’abri d’une éventuelle montée des eaux. On les trouvera à même sol, soigneusement dissimulé parmi les herbes sèches, les touffes végétales et les buissons bas.
Dès leur deuxième mois nos petits canetons pourront voler à leur guise !
Avec Emilie nous nous sommes promenées dans le parc François Mitterrand et y avons fait une mignonne découverte…
Je suis né dans un œuf, mais je ne suis pas un insecte. Je suis souvent jaune, mais je ne suis pas le soleil. Je me déplace sur l’eau, mais je ne suis pas un bateau.
Avec les printemps, les premiers rayons de soleil et le début des éclosions des fleurs les plus vernales c’est également le début des observations des premiers butineurs de la saison. L’occasion de reprendre les sessions de SPIPOLL (Suivi Photographique des Insectes Pollinisateurs) !
En plus l’équipe du SPIPOLL vous propose une heure de webinaire pour découvrir et vous familiariser avec le protocole, profitez-en :
Vous êtes débutant, ou juste curieux de découvrir le Spipoll ? RDV en ligne le 10 avril à 18h30 pour une heure de webinaire interactif !
Vous aimez photographier les insectes, les plantes, vous vous posez plein de questions sur la pollinisation… Pourquoi ne pas contribuer au Spipoll ?
Que vous soyez débutant avec quelques collections à votre actif, ou juste curieux de découvrir ce programme de science participative, nous vous proposons de passer une heure en ligne avec nous !
Au programme notamment, rencontre avec deux Spipolliennes passionnées qui vous parlerons de ce que leur participation leur apporte, mais aussi avec un chercheur, Colin Fontaine, qui vous expliquera à quoi servent les informations récoltées.
Dans le cadre d’un plan de suivi de la Huppe fasciée, la LPO alerte sur le fait que la présence de cet oiseau s’améliore en Europe mais diminue en France. Pour ce faire, l’association vous invite à la réalisation d’une étude d’observation participative ! Ecouter, observer et informer voilà une mission qui permettra de mieux connaitre la population nicheuse régionale.
Huppe qui es-tu ?
La Huppe faciée, Upupa epops est un bel oiseau de la toute petite famille des Upupidés dont elle est aujourd’hui la seule représentante dans l’hexagone !
On peut identifier une Huppe dès le premier regard grâce à ses caractéristiques distinctives : son apparence d’oiseau exotique, son plumage roux, ses ailes et sa queue marquées de noir et de blanc, ainsi que sa grande huppe dressée sur la tête et son long bec courbé, faisant de cet oiseau une créature remarquable. Sans oublier sa taille qui peut atteindre une trentaine de centimètres.
Certes on vous invite à l’observer, mais encore faudrait-il savoir où la trouver. La présence de la Huppe fasciée nécessite un environnement ouvert à semi-ouvert, caractérisé par un sol facilement accessible et peu enherbé qui facilite sa quête de nourriture. L’existence de cavités, qu’elles soient naturelles ou artificielles, est indispensable pour sa nidification qui a lieu entre mai et juin.
En outre, elle peut être observée dans divers milieux incluant des espaces ruraux (vergers, vieux bâti, haies, pelouse des jardins, cimetières et pâtures) et des espaces forestiers (coupes forestières, clairières, lisières, prés-bois).
Les Huppes européennes reviennent de leur migration entre fin mars et mai. Le chant des mâles est le principal indicateur de leur arrivée et le moyen le plus efficace pour les repérer. Particulièrement reconnaissable, ce chant est composé de trois notes égales répétées rapidement et pouvant se traduire par « woupwoupwoup ».
Niveau alimentation, la Huppe se nourrit uniquement d’insectes et les recherche au sol. Son bec long et courbé est spécialement conçu pour fouiller un sol meuble et détecter, au toucher et sans voir, les proies qui s’y cachent. Elle se nourrit de grosses larves d’insectes, particulièrement de coléoptères comme les « vers blancs », mais également des imagos.
Menez l’enquête
Du 1er avril au 31 juillet, vous pourrez aller chercher et observer ce bel oiseau selon son cycle naturel comme illustré ci-dessous :
Enquête Huppe fasciée en Île-de-France – LPO
A savoir que toutes les observations de huppes qui ont été réalisées, qu’il s’agisse d’un mâle seul ou d’un couple, sont à notifier sur Faune Ile-de-France.
Retrouvez toutes les informations sur cette enquête sur le site de la LPO
Qui ressemble le plus a une plante à fleurs jaunes qu’une autre plante à fleurs jaunes ? Là est tout le souci des jeunes botanistes qui rencontrent les astéracée à fleurs jaunes qui ressemblent au pissenlit. Cette fois-ci parlons des crépis.
Leur nom leur vient, d’après le dictionnaire étymologique de la flore, du grec krepis qui signifie « chaussure ». En revanche, concernant le lien entre la plante et la chaussure, le mystère reste entier.
Parmi les neuf espèces décrites dans la Région, seules deux sont très communes et ont été rencontrées sur le territoire. Il s’agit de Crepis capillaris et Crepis setosa.
Le Crepis setosa, ou crépis à soies (ou hérissé) se reconnait grâce aux poils jaunâtres hérissés sur les bractées du capitule (les petites feuilles qui soutiennent le bouquet de fleurs jaunes).
Le Crepis capillaris, ou crépis capillaire, est nettement plus glabre. Et pour les plus observateurs il est également possible de regarder les fruits. Ceux du Crepis setosa présentent un bec terminal alors que ceux du Crepis capillaris n’ont pas de bec.