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« Concretum plantae »

Taraxacum officinale, Plantago major, Polygonum aviculare et tant d’autres. Ces plantes souvent oubliées voire même méprisées qui se plaisent aussi bien dans les espaces naturels que dans nos trottoirs, pavages, pieds de murs…Intéressons-nous aujourd’hui aux « Concretum plantae« *, les plantes du béton.

Taraxacum sp., le pissenlit – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Voilà un végétal des plus polyvalents de nos contrés ! Les pissenlits, de genre Taraxacum, sont des espèces très peu exigeantes sur les qualités écologiques de leurs milieux de croissance. Nous pouvons donc bénéficier de la jolie floraison jaune de cette Asteraceae, n’importe où et de surcroit n’importe quand.

Plantago major, le grand plantain – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Parfaitement implanté, le grand plantain est un adepte des trottoirs et des pieds de murs comme nous pouvons le constater ci-dessus. Les plantains en règle générale possèdent des propriétés médicinales reconnues dont la plus connue d’entre-elles est évidemment sont pouvoir anti-démangeaisons dans le cas des piqûres de moustiques ou d’orties.

Galinsoga quadriradiata, le galinsoga cilié – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Quelle jolie mini-pâquerette que voilà. C’est en effet bien à la famille de la pâquerette qu’appartient cette plante commune dans le quartier du grand centre de Cergy. Comparativement au reste des organes végétatifs, les fleurs du galinsoga cilié sont particulièrement petites, ce qui n’est pas très commun dans la famille des Asteraceae. Le genre « Galinsoga » serait dédié à un botaniste espagnol du 18ème siècle du nom de Mariano Martinez Galinsoga.

Polygonum aviculare, la renouée des oiseaux – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Cessons de nourrir les pigeons et les moineaux avec du pain ou des biscuits, ce n’est pas bon pour leur santé. Mieux vaut les laisser se délecter des fabuleuses graines de cette espèce. La renouée des oiseaux est en effet une plante très appréciée de nos amis à plumes. Elle prolifère en de nombreux endroits différents dont les massifs du grand centre et entre les pavés de la Place Charles de Gaulle à Cergy.

Juncus bufonius, le jonc des crapauds – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Voici une plante assez inattendue, en effet les joncs sont généralement des plantes reliées aux zone humides ou aux endroits frais. Et le jonc des crapauds, l’espèce ci-dessus, n’échappe pas à la règle. Cependant si l’on arrive à l’observer dans les fissures du bitume du parvis de la préfecture c’est bien parce qu’il possède une large gamme d’habitats et qu’il est aussi un des rares joncs de notre territoire à être annuel (qui fait son cycle en un an, voire moins).

Sedum album, l’orpin blanc – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

L’orpin blanc que voici ci-dessus est une plante succulente commune en Ile-de-France. Dans ses habitats primaires, cette plante se retrouve en éboulis rocheux, les terrains rocailleux ou les enrochements naturels. Mais cet orpin, comme beaucoup de ses cousins, se plait aussi dans des milieux secondaires comme les vieux murs de pierres, les fissures dans le béton ou encore comme ici sur le peu de substrat sec qui s’est accumulée sur une grille d’aération.

Eragrostis minor, l’éragrostis faux-pâturin – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Continuons ici avec une graminée parfaitement typique des ouvrages minéralisés divers et variés de nos villes. L’éragrostis faux-pâturin est une plante naturalisée en région Francilienne. Il est ici dans une situation de développement plus ou moins optimale, en effet certains de ces congénères n’ont pas tous la même chance et finissent régulièrement à l’état de crêpes sous le poids des centaines de chaussures qui leurs passent dessus au quotidien.

Linaria supina, la linaire couchée – Osny © CACP – Emilie Périé

Pour conclure cet article sur les plantes du béton, quittons un peu le grand centre cergyssois pour nous pencher sur une petite rareté du cimetière d’Osny. En effet, même dans les milieux les plus incongrus comme les sèches bordures des routes bitumées de ce cimetière, la flore cergypontaine sait se montrer toujours plus intéressante.

Linaria supina, la linaire couchée – Osny © CACP – Emilie Périé

C’est ainsi que nous pouvons admirer la belle floraison printanière de la linaire couchée, jolie petite plante rare en Ile-de-France, dans une grande partie du cimetière d’Osny. Comme quoi les trésors de la flore francilienne se retrouvent parfois là où on les attend le moins. Alors ouvrons l’œil, car la biodiversité n’a pas fini de nous étonner.

*NB : « Concretum plantae » est une appellation issue de l’imagination de Matthieu.

Sources :

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica

Florif

Dictionnaire étymologique de la flore française par J. P. Ferrari

Retrouvez ici d’autres articles sur les plantes incongrues de Cergy-Pontoise :

Une armoise mystérieuse

Aussi rare que blanc

Aspergé !

La fumeterre officinale

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Trio de pies

Bravo à Florence, Rodrigo et Sylvie qui sont les trois premiers à avoir répondus correctement aux trois questions de la photo mystère de ce mois-ci !

Pica pica, les pies bavardes – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Pour la première question, nous étions bien en présence de pies bavardes. Ces fameux Corvidés à cris moqueur et souvent identifiés à des chapardeurs d’objets brillants. On reconnait aisément la pie bavarde à son plumage noir et blanc aux reflets métalliques bleus et verts.

Pica pica, les pies bavardes – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Quant au nombre d’oiseaux présent sur la photo, il fallait avoir l’œil ! En effet une des pies se cachait derrière le poteau scellé. Ce qui nous amenait à un trio de pies.

Convolvulus arvensis, le liseron des champs – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Et pour ce qu’il s’agit de la jolie plante dont étaient en train de se délecter ces fameuses pies, nous avions bien affaire au liseron des champs. Celui-ci a réussi à se frayer un chemin depuis le sol jusqu’à la surface en passant à travers les cales en bois du poteau. Voilà un liseron plein de ressources !

Sources :

Oiseaux.net

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L’anthrisque commun

En voilà une belle Apiaceae dans ce grand massif de graminées à deux pas du Verger. D’ailleurs qui est-elle ?

Anthriscus caucalis, l’anthrisque commun – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Au vu du port général de la plante j’ai tout de suite penser à l’anthrisque des bois (Anthriscus sylvestris), très commun dans notre région, néanmoins certains critères ne convenaient pas à cette espèce. Les ombelles n’étaient pas aussi développées et la plante présentait de longs poils au niveau de l’insertion de ses feuilles caulinaires.

Anthriscus caucalis, l’anthrisque commun – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Alors à qui pouvions nous avoir affaire ? Après avoir parcouru la flore d’Ile-de-France, il s’est avéré que j’ai eu le privilège de croiser au beau milieu du centre de Cergy l’anthrisque commun paradoxalement noté « assez rare » sur Florif.fr.

Anthriscus caucalis, l’anthrisque commun – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Ci-dessus nous pouvons observer les toutes premières fleurs de la plante en avril. En comparaison avec l’anthrisque des bois, on remarquera que les fleurs sont présentes en taille et en nombre bien inférieurs. Mais ce genre de critère est assez variable et au vu des dérèglements climatiques, certaines plantes se mettent parfois à fleurir plus tôt ou tard.

Certains détails plus précis, nécessitant parfois l’usage d’une loupe, sont plus intéressants afin de déterminer la plante. Et en particulier les feuilles et les fruits.

Anthriscus caucalis, l’anthrisque commun – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Contrairement à sa cousine, l’anthrisque commun possède de nombreux poils longs et éparses sur la face inférieure de ses feuilles. Néanmoins les feuilles peuvent également avoir des critères changeant suivant la situation de la plante.

Il est donc primordial d’établir a minima un déterminant pour cet anthrisque et pour ceci nous devons nous rapprocher de la fructification de celui-ci.

Anthriscus caucalis, l’anthrisque commun – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Voici les jeunes akènes de l’anthrisque commun, on remarquera au moins deux critères déterminants :

  • Les pédicelles sont intégralement glabres si ce n’est une toute petite couronne de poils dressés juste en dessous des akènes (loupe x10 nécessaire pour l’observation).
  • Les akènes sont recouverts de petits « poils » crochus orientés vers le haut et possèdent un tout petit rostre glabre de 1 à 2 mm à leurs sommets
Anthriscus caucalis, l’anthrisque commun – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Comme beaucoup de plante de la famille des Apiaceae (Ombellifères), l’anthrisque commun, que l’on appelle aussi cerfeuil hérissé ou persil sauvage, possèdent une forte odeur persillée, de cerfeuil, caractéristique du genre.

L’anthrisque commun est d’ailleurs une bonne plante comestible, plus d’informations quant à la comestibilité et les règles à suivre par ici.

Les plantes et leurs usages

D’ailleurs, si vous voulez en apprendre plus sur la comestibilité et les différents usages des plantes la plateforme TelaBotanica propose un nouveau MOOC (Massiv Open Onligne Class) ! Sous forme de vidéos, de quizz, de jeux et d’échanges avec la communauté de botanistes venez découvrir les plantes et leurs usages. Il est encore temps de s’inscrire !

Sources :

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica

Retrouvez ici d’autres articles sur la famille des Apiaceae :

Chic ! C’est Angélique !

La galle de la graine de la carotte

Le chardon Roland

Les visiteurs de l’herbe aux goutteux

Agenda

Rentrée du jardin école – de Cergy !

Jardin école de Cergy © Les Incroyables Comestibles

Le jardin école de Vauréal a fait des petits ! Si vous êtes intéressés pour vous initier aux concepts de jardinage écologique et de permaculture l’association b.a-BA et les Incroyables Comestibles se sont associés pour vous proposer des ateliers un samedi par mois dans le jardin de la maison Anne et Gérard Philippe à Cergy.

Jardin école de Cergy © Les Incroyables Comestibles

Le prochain, sur la thématique du sol vivant et du compostage, aura lieu samedi 25 mars (14h30 – 17h30), et vous êtes les bienvenus !

Jardin école de Cergy © Les Incroyables Comestibles

Pour aller plus loin :

Pour découvrir les autres activités de l’association ba-BA : leur site internet

Et celles des Incroyables Comestibles Cergy : leur page Facebook

D’autres ressources sur le jardinage écologique :

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Ortie pied-de-robinier

Quelques temps après avoir trouvé l’étonnant chiendent pied-de-poule amateur de poteaux de clôtures à  Pontoise, nous avons de nouveau découvert une curiosité du même type au bois de Cergy : une grande ortie qui pousse sur le tronc d’un robinier faux-acacia.

Urtica dioica poussant sur Robinia pseudoacacia – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Mais qu’a bien pu mener cette plante à  se développer ainsi ?

Pour démarrer notre enquête il faut savoir que l’ortie aime les sols riches et azotés. En tenant compte du fait que le robinier faux acacia, comme la plupart des autres FABACEAE, enrichit le sol en azote grâce à  ses nodosités présentes aux niveaux de ces racines, cela explique le grand développement de l’ortie à  sa proximité. Mais une question subsiste : pourquoi s’être fixé de la sorte sur le tronc du robinier ?

Urtica dioica sur Robinia pseudoacacia – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

En me rapprochant un peu plus du phénomène, je remarque quelque chose : le tronc de l’arbre présente plusieurs vieilles anfractuosités où les intempéries et les insectes ont eu localement raison du bois, le transformant ainsi en un excellent substrat riche en matière organique idéal pour l’installation de notre amie l’ortie.

Urtica dioica sur Robinia pseudoacacia – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Par conséquent et en notant le fait que la grande ortie est une plante à  souche traçante, deux choix s’offrent à  nous afin d’élucider le mystère : soit l’individu présent au pied du robinier faux-acacia s’est frayé un chemin à  travers le bois mort du tronc afin de ressortir de temps à  autres le long de celui-ci, soit quelques graines se sont déposées aux creux de certaines des anfractuosités et ont ensuite été en capacité de germer grâce au substrat en place.

Sources :

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

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Sur le roncier au bois de Cergy

Lors d’une étude de terrain au bois de Cergy, dans le cadre de l’atelier participatif Boomforest, je me suis accordé une petite séance photo sur un gros roncier en pleine floraison qui bordait un chemin.

Mais avant toute chose faisons un court rappel de ce à  quoi ressemble les ronces :

Feuilles et fleurs de Rubus sp. – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Les ronces, ronciers ou encore mà»riers sauvages du genre Rubus sont des plantes épineuses assez communes des bois, fourrés, lisières… Ce taxon comporte une telle diversité d’espèces et d’hybrides, qu’il en est très difficile de les déterminer et les différencier. En revanche, la plupart de ses mêmes espèces présentent des caractéristiques communes à  chacune d’entres elles comme les fameuses fleurs blanches/roses qui donnent ensuite place aux délicieuses mà»res et des feuilles composées, de formes variables.

Rubus sp. – Neuville © CACP – Gilles Carcassès

Les vieux ronciers bien développés sont de véritables trésors de biodiversité, en effet ils offrent habitat, site de nidification et nourriture à  profusion pour de nombreuses espèces d’animaux dont beaucoup d’insectes :

Larve de Harmonia axyridis – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

La première à  s’être montrée devant l’objectif est une jolie petite larve de coccinelle asiatique, on la reconnait aisément à  son corps tout noir et ses flancs oranges.

Apis mellifera – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Ensuite c’est une petite abeille domestique en pleine récolte qui a bien voulu me montrer ses belles rayures sur l’abdomen.

Bombus groupe. terrestris – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

En voilà  un beau bourdon ! Muni de sa longue langue, il se fraie un chemin à  travers l’épaisse barrière d’étamines afin d’aller chercher le délicieux nectar de la fleur.

Groupe de NITIDULIDAE – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Malgré leurs tailles très réduites, ces petits insectes de la famille des NITIDULIDAE ne passent pas inaperçus. Ils arrivent à  se glisser dans les moindres recoins de la fleur.

Polygonia c-album – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Le Robert-le-Diable est un de nos papillons les plus communs qui soit, on le reconnait dés le premier coup d’œil grâce à  son beau panachage orange taché de noir.

Graphosoma italicum – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Juste à  coté du roncier se dressait une APAIACEAE où se trouvait un beau couple de punaise arlequin, je n’ai évidemment pas résisté à  l’envie de faire un cliché de leurs si belles couleurs.

Retrouvez ici d’autres habitués des roncier :

Le merle noir

Le hérisson d’Europe

Le cigarier de la ronce

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L’oiseau serein

Lors d’une prospection STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs), entre les différentes observations de chardonnerets élégants, moineaux domestiques, rougequeues noirs, etc… un oiseau mystérieux nous narguait, tranquillement perché sur la rembarde d’un toit.

Serinus serinus – Cergy © CACP – Emilie Périé

Il a bien voulu se rapprocher un peu de nous, mais s’est posté complétement à  contre-jour.

Serinus serinus – Cergy © CACP – Emilie Périé

Heureusement l’éclairage artificiel de la photo permet d’y voir un tout petit peu plus clair.

Serinus serinus – Cergy © CACP – Emilie Périé

Deux éléments notables allaient nous aider à  déterminer qui était cette petite boule de plumes. Il était en partie jaune vif, surtout au niveau de la tête et du ventre, et il nous serinait.

Conclusion : le serin cini

Serinus serinus – Andrésy © CACP – Gilles Carcassès

Tout comme le verdier d’Europe et le tarin des aulnes, qui lui ressemblent beaucoup (surtout le tarin), le serin cini appartient à  la famille des FRINGILLIDAE. Heureusement il existe tout de même un moyen de les discriminer, le verdier a le bec plutôt rose et des joues grises, le tarin a une calotte et une bavette noire, et le serin possède un bec plus court que les deux autres et des ailes moins colorés que le tarin.

Tarin des aulnes mâle à  gauche et verdier d’Europe mâle à  droite – © CACP – Gilles Carcassès

Le serin cini est un granivore qui a pour habitude de nicher dans les grands conifères touffus comme les épicéas. Bien qu’il ne soit pas très commun, il est présent toute l’année sur notre territoire.

Sources :

Les oiseaux.net

Guide Delachaux : Le guide ornitho

Retrouvez ici d’autres FRINGILLIDAE :

Le pinson des arbres

Le tarin des aulnes

La linotte mélodieuse

Le verdier d’Europe

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Bed and Breakfast pour les insectes, 2 !

En prévision de l’arrivée du printemps et du réveil des insectes, les équipes de la régie espace vert ont mis en place un nouvel hôtel à  insectes sur l’Axe mineur, à  Cergy. Cette nouvelle butte allie des micro-habitats variés (terre, sable, pierres, briques, tiges creuses, bois mort, …) et des ressources alimentaires (plantes mellifères, végétaux en décomposition, autres insectes, …).

Butte à  insectes – Cergy © CACP – Mathieu Auvinet

Aux premiers beaux jours, quand la nouvelle génération d’insectes en tout genre va éclore, ou que les adultes hibernants vont se réveiller, on espère qu’ils trouveront leur bonheur de ce nouvel aménagement.

Cette butte vient compléter les aménagements déjà  réalisés à  Vauréal par la Ville

Butte à  insectes – Vauréal © CACP – Emilie Périé

A Saint-Ouen l’Aumône par le groupe CenergY

Hôtel à  insectes – Saint-Ouen l’Aumône © CACP – Emilie Périé

Ou d’autres installations plus petites comme à  Jouy-le-Moutier, à  la Ferme d’Ecancourt

Hôtel à  insectes – Jouy-le-Moutier © CACP – Emilie Périé

A Neuville-sur-Oise à  l’Université

Hôtel à  insectes – Neuville-sur-Oise © CACP – Alexandra Oswalt

A Menucourt, par la régie de l’agglomération

Hôtel à  insectes – Menucourt © CACP – Mathieu Auvinet

Ou à  Pontoise dans les prairies de la commune

Hôtel à  insectes – Pontoise © CACP – Emilie Périé

Aux prochains rayons de soleil, ce sera de belles occasions pour quelques observations entomologiques sur le territoire cergypontain. Et pour encore plus de proximité avec les petites bêtes, optez pour la version balcon !

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Le perce-neige

Egalement appelé galanthe des neiges, qui est un décalque de son nom latin Galanthus nivalis, est une petite plante bulbeuse de la famille des AMARYLLIDACEAE.

Galanthus nivalis – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Ses nombreuses petites fleurs blanches apparaissent en février et persistent jusqu’à  mars. Elles sont assez facilement reconnaissables grâce leur forme de cloche pointant vers le sol. La fleur est constituée de 3 gros sépales totalement blancs ainsi que de 3 plus petits pétales échancrés ornés d’une tache verte.

Fleurs de Galanthus nivalis – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Le perce-neige apprécie les milieux boisés de type chênaie-charmaie de demi-ombre comme les haies, les bocages, les boisements rudéralisés, les grands parcs boisés… Une fois qu’il s’est installé dans un milieux il est capable de recouvrir de très grandes surfaces, ce qui donne de véritable tapis tout blancs.

Tapis de Galanthus nivalis – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Notre plante du jour peut être confondue avec une de ses proche cousine, la nivéole du genre Leucojum. Mais les fleurs n’ont pas exactement la même forme et les nivéoles sont généralement bien plus grandes, jusqu’à  60 cm pour l’espèce aestivum, alors que le perce-neige ne se cantonne qu’à  15/25 cm.

Leucojum aestivum – Saint-Ouen-l’Aumône © CACP – Gilles Carcassès

Sources :

La flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica : Le perce-neige, les nivéoles.

Retrouvez ici d’autres plantes bulbeuses :

Le colchique d’automne

L’ail des ours

Les deux muscaris