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Je suis souvent mal aimée
Pourtant je suis des Poaceae
Mon inflorescence rayonne comme les doigts d’une main
Il est astucieux de me reconnaître par mon rouge sanguin
Qui suis-je ?
A lundi pour la réponse !
Bravo à celles et ceux qui ont trouvé notre belle stellaire !
Largement distribuée en Île-de-France, on vous présente la Stellaire holostée, Stellaria holostea. Cette plante herbacée vivace appartient à la famille des Caryophyllacées et fleurit généralement au printemps et au début de l’été (avril à juin). Ses fleurs, d’un blanc pur, sont souvent mises en valeur par un feuillage vert vif, créant un contraste saisissant avec le paysage environnant.
Originaire des régions tempérées de l’hémisphère nord, la fleur stellaire holostée pousse dans les prairies, les lisières forestières et les zones herbeuses. Elle se caractérise notamment par ses tiges rudes portant des grappes de petites fleurs blanches disposées en forme d’ombelle au sommet. Chaque tige mesure 30 à 60 cm, les fleurs vont de 20 à 30 millimètres de diamètre et sont bien plus grandes que les sépales.
La Stellaire holostée tire son nom évocateur de la disposition étoilée de ses petites fleurs blanches mais aussi de ses tiges rigides et cassantes évoquant des « os ». Le terme grec holos veut dire «entier» et osteum «os», holostea est donc «tout en os» !
Flore d’Ile-de-France – Clés de détermination, taxonomie, statuts par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot – Collection guide pratique 2013
Flore d’Ile-de-France par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot – Collection guide pratique 2011
Avec Emilie nous nous sommes promenées dans le parc François Mitterrand et y avons fait une mignonne découverte…
Je suis né dans un œuf, mais je ne suis pas un insecte.
Je suis souvent jaune, mais je ne suis pas le soleil.
Je me déplace sur l’eau, mais je ne suis pas un bateau.
Qui suis-je ?
A lundi pour la réponse !
Les plantes que nous cherchons sont…
Aux feuilles vertes et charmantes,
Elles sont riches en protéines.
On les trouvent souvent parmi nos amis à trois feuilles,
Parfois quatre pour les plus chanceux.
Pour les animaux, elles sont divines !
🦋 Bonus à ceux qui reconnaissent le papillon sur la photo n°2 !
Exceptionnellement, en raison d’un événement particulier ce vendredi, nous vous donnons quelques jours de plus pour élucider le mystère.
Que voyez-vous ici ?
Une boule de crème chantilly, un zoom sur la neige, un organisme vivant vu de près … ?
A lundi pour la réponse !
Bravo à celles et ceux qui ont trouvé notre fameuse fougère !
La fougère langue de cerf, Asplenium scolopendrium (et anciennement Phyllitis scolopendrium) et plus communément nommée Scolopendre, est une fougère de la fameuse famille des Aspleniacées.
Lors d’un inventaire, d’une promenade en ville ou encore en forêt, nos équipes l’ont prise en photo et nous sommes ravies de vous la décrire. Elle est une plante assez mal connue et pourtant relativement présente sur le territoire d’Île-de-France.
Généralement on reconnait les fougères par leur caractéristiques typiques : une fondre composée d’un pétiole long et fin, un limbe (feuille) découpé régulièrement et, au temps des amours, des spores au revers de leur fronde. La Fougère mâle, Dryopteris filix-mas est très connue pour cet aspect.
Pourtant notre Scolopendre choisit de faire la différence et se retrouve ainsi catégorisée dans les fougères atypiques. Elle possède un limbe non-divisé rappelant cette fameuse langue de cerf qui peut mesurer entre 20 et 60 cm. La disposition de ses sores au revers de sa feuille évoque un mille pattes, Scolopendra en grec, ce qui lui vaut son nom scientifique.
Pour vivre, elle s’accommode d’un substrat neutre à calcaire, dans des recoins relativement ombragés comme les murs ou encore les sous-bois humides. En hiver notre langue de cerf reste verte durant toute la période !
Par ailleurs dans l’antiquité, on lui attribuait des vertus contre les maladies du foie et de la rate. Aujourd’hui on lui donne plutôt des vertus pour soulager la toux et les bronchites.
La langue de cerf a la particularité d’être protégée dans certains territoires français et est considérée comme une espèce déterminante de l’inventaire ZNIEFF dans 3 régions.
Fougères des vieux murs – Nature en ville à Cergy-Pontoise
Asplenium scolopendrium – MNHN
Avant la domination des plantes à fleurs et à graines, je formais de vastes forêts au carbonifère, il y a environ 300 millions d’années.
Le temps et l’évolution m’ont permis d’être toujours présente sur le territoire français. Je porte un nom alléchant qui rappelle le grand roi de la forêt…
Qui suis-je ?
A lundi pour la réponse !