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L’hespérie de la mauve

Joli papillon de la famille des Hespéridés, l’hespérie de la mauve est distribuée dans toute l’Europe et bien qu’elle soit peu commune sur le territoire. De mai à août cette Hespérie papillonnera dans les coteaux fleuris et les prairies humides qu’elle affectionne particulièrement.

Les chenilles de ce papillon se trouvent principalement sur des Rosacées (une famille cosmopolite qui comprend aussi bien des plantes herbacées vivaces que des arbustes ou des arbres), notamment des potentilles tels que le fraisier des bois ou encore la ronce commune. En revanche, elle ne pond pas sur les mauves… Il semblerait qu’elle est été confondue avec l’hespérie de l’alcée il y a de cela quelques siècles et le nom sera resté.

Pyrgus malvae, l’hespérie de la mauve © CACP – Emilie Périé

Le dessus des ailes gris brun, est marqué par de nombreuses taches blanches de même taille mais, contrairement à l’hespérie des sanguisorbes, le bord des ailes antérieures est dépourvu de la série de taches parallèle au bord. Le dessous des ailes, gris jaunâtre ou verdâtre, parfois roux, présente des taches blanches anguleuses dont une forme d’enclume sur les ailes postérieures.

Sources

Pyrgus malvae – INPN (mnhn.fr)

Guide des plus beaux papillons et leurs fleurs favorites – Edition Belin, 2016 de Dominique Martiré, Franck Merlier et Bernard Turlin

Papillons de jour en Brie des Morin ; édition TERROIRS

Dans la famille des hespéries, retrouvez :

L’hespérie des sanguisorbes

L’hespérie de l’alcée

La sylvaine

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La sylvaine

Ochlodes sylvanus, la sylvaine © CACP – Emilie Périé

La sylvaine est un petit papillon, pas seulement forestier, mais qui apprécie les espaces boisés (haies, lisières, bocages) et assez frais voire humides. La chenille s’installe dans les graminées hautes qui ne sont pas fauchées régulièrement. Ainsi, même si le papillon reste assez commun dans la région son milieu de prédilection est un peu en tension.

Ochlodes sylvanus, la sylvaine © CACP – Gilles Carcassès

Les marques noires épaisses sur les ailes sont caractéristiques des mâles (on parle de stries androconiales). La forte épaisseur est typique de l’espèce.

Ochlodes sylvanus, la sylvaine – dessous des ailes © CACP – Emilie Périé

Ainsi que l’absence de taches blanches sur le dessous des ailes, contrairement à d’autres espèces de la famille des hespéries lui ressemblant comme la Virgule par exemple (l’individu ci-dessous a été vu dans le sud de la France, l’espèce est rare dans la région).

Hesperia coma, la virgule (non vue sur le territoire) © CACP – Gilles Carcassès

Retrouvez les autres articles de la série sur les Hespéries :

L’hespérie de l’alcée

L’hespérie des sanguisorbes

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L’hespérie de l’alcée

Carcharodus alcae, l’hespérie de l’alcée © CACP – Gilles Carcassès

Ce joli papillon, bien qu’aux couleurs ternes, n’est pas un papillon de nuit. Il appartient au groupe dit des « papillons de jour » que l’on ne distingue pas par leur habitude de vie (diurne ou nocturne) mais par la forme de leurs antennes. Les rhopalocères (papillons de jour) ont des antennes en forme de massues, les hétérocères (papillons de nuit) ont des antennes de formes variées.

Ce papillon-ci est l’hespérie de l’alcée. Il se reconnait à ses motifs bruns marbrés, et aux petites taches blanches translucides sur les ailes antérieures.

Carcharodus alcae, l’hespérie de l’alcée © CACP – Emilie Périé

C’est une espèce relativement peu commune dans la région qui affectionnent les espaces ouverts comme les prairies fleuries, les friches, les jardins, …

Sa chenille se nourrit sur les plantes de la famille de la rose trémière (Alcea rosea) qui lui donne son nom d’hespérie de l’alcée, mais on la trouve aussi sur les mauves et les guimauves. La chenille passe l’hiver enroulée dans une feuille au pied de sa plante hôte.

Roses trémières à  Omerville © CACP – Gilles Carcassès

Source

Papillons de jour en Brie des Morin

Retrouvez dans cet article une autre hespérie :

L’hespérie des sanguisorbes