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Le séneçon du cap

Une astéracée du sud

Le séneçon du cap, de son nom latin Senecio inaequidens, est une plante de la famille des Astéracées originaire d’Afrique du Sud. Elle a été introduite en Europe au 19ème siècle par le biais d’importations de laines de mouton qui contenaient des graines.

Séneçon du Cap © CACP – Gilles Carcassès

Ecologie

Le séneçon du cap se développe sur des terrains vagues et sur le bord des routes. Sa taille varie entre 20 et 80 cm et peut parfois atteindre les 1.50 m de haut. Elle fleurit en formant de nombreux capitules radiés jaunes de mars à  décembre.

Séneçon du Cap © CACP – Gilles Carcassès

Ces fleurs donnent ensuite des fruits en akènes plumeux blancs. Ses futures graines sont transportées par anémochorie (par le vent), hydrochorie (par l’eau) et par zoochorie (par les animaux). Leur germination se fait rapidement et sur toute l’année, avec un plus fort succès durant le printemps.

A ne pas confondre avec le séneçon jacobée

Séneçon de Jacob © CACP – Gilles Carcassès

On la différencie du séneçon jacobée par ses feuilles. Celles-ci sont entières et à  bords parallèles, contrairement à  Senecio jacobaea qui présente des feuilles profondément découpées.

A vos observations !

Cette espèce figure parmi la liste à  observer dans notre Atlas de la Biodiversité. N’hésitez pas à  venir y saisir vos observations !

Sources :

Séneçon du Cap, par la flore de Jussieu

Séneçon du Cap, par l’Office de l’environnement de la Corse

Retrouvez d’autres Astéracées :

La chondrille effilée

Les salsifis

2 réflexions au sujet de “Le séneçon du cap”

  1. C’est une plante tinctoriale particulièrement toxique pour les herbivores.
    Dans les prés, je les arrache tous les ans. Normalement, les chevaux ne la mange pas (sauf s’ils crèvent de faim). Mais il est préférable d’éviter les accidents. C’est un poison lent et insidieux.

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