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Mouches de printemps

Voici une collection représentant la diversité des mouches rencontrées sur le territoire ce printemps. Il y a en de toutes les formes et de toutes les couleurs !

Zophomyia temula

Zophomyia temula – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Elle fait partie de la famille des Tachinidae, ces mouches aux poils épineux sur l’abdomen. Les taches oranges à  la base des ailes sont assez caractéristiques.

Merodon equestris

Merodon equestris, femelle © CACP – Emilie Périé
Merodon equestris, femelle © CACP – Emilie Périé

Merodon equestris, le syrphe des narcisses appartient à  la famille des Syrphidae. Ces mouches ont souvent l’allure de guêpes, d’abeilles ou de bourdons. Elles paraissent ainsi plus dangereuses qu’elles ne le sont vraiment.

La femelle (les yeux ne se touchent pas au sommet de la tête) a la face et le postérieur bien jaunes sur un corps noir. La mâle (les yeux se touchent) est rayé de bandes noires et jaunes. Elle s’appelle equestris en raison de ses tibias dilatés (comme les cuisses d’un cavalier).

Merodon equestris, mâle © CACP – Emilie Périé

Eristalis tenax

Eristalis tenax – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Cette mouche est également un syrphe. Elle appartient à  un groupe particulier de syrphes, les Eristales. On peut repérer sur leurs ailes une veine qui forme un boucle, caractéristique du groupe. (Elle se voit mieux sur l’aile droite sur l’image ci-dessus).

Calliphora vicina

Calliphora vicina © CACP – Emilie Périé

La mouche bleue, que l’on retrouve souvent à  l’intérieur des maisons. Elle se nourrit de substances sucrées qu’elle trouve sur différents aliments. Sa larve est utilisée en médecine légale. Elle appartient à  la famille éponyme des Calliphoridae.

Anthomyia pluvialis

Anthomyia pluvialis © CACP – Emilie Périé

De la famille des Anthomyidae, cette mouche a une allure assez remarquable. Le dessous de son abdomen, jaune, tranche nettement avec le dessus gris à  pois noirs.

Pour en savoir plus :

Merodon equestris, par Quel est cet animal?

Identifier les eristales, dans le forum Insectes.org

La mouche bleue, par Quel est cet animal?

L'actualité de la Nature

La grenouille agile

Rana dalmatina, la grenouille agile – Jouy-le-Moutier © CACP – Emilie Périé

Cette grenouille est assez fréquente sur le territoire, particulièrement dans les espaces boisés. On la différencie des autres espèces de grenouilles, notamment les vertes, grâce à  la taille de son tympan et à  son ventre immaculé.

Nous avons trouvé celle-ci dans un fossé rempli d’eau, après les pluies hivernales, à  Jouy-le-Moutier. C’était au début du mois de mars, en plein dans la période de reproduction des amphibiens. Celle grenouille était postée sous une feuille juste à  côté de ses œufs. Astuces : les pontes de grenouilles forment des amas alors que celles des crapauds font des filaments.

Ponte de grenouille agile – Jouy-le-Moutier © CACP – Emilie Périé

Avez-vous déjà  vu un œuf de grenouille de près ? Une malheureuse avait été écrasée par une voiture, ses œufs répandus sur le chaussée juste à  côté du fossé. Nous avons donc décidé de remettre les œufs à  l’eau, en espérant leur donner une chance de survie. Au passage, en voici une vue rapprochée.

œufs de grenouille agile – Jouy-le-Moutier © CACP – Léo Micouin

On distingue nettement les deux faces grises et noires qui donneront, au cours du développement, les faces ventrale et dorsale du têtard.

Remise à  l’eau des œufs – Jouy-le-Moutier © CACP – Emilie Périé

Je suis retournée sur place à  la sortie du confinement. J’ai observé l’eau, voir si j’y trouvais quelques têtards, mais non. La végétation avait bien poussé, il était difficile d’y trouver quoi que ce soit, et la saison était déjà  bien avancée, nos têtards étaient peut-être déjà  grands. En revanche, j’y ai fait une jolie rencontre : le triton palmé, Lissotriton helveticus.

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Sources :

La grenouille agile, par Un dragon dans mon jardin

Le site de la société Herpétologique de France

La revue HerpMe! sur les amphibiens et reptiles de France

L'actualité de la Nature

La prêle des champs

Bravo a Flo qui a reconnu les sporanges de la prêle des champs, Equisetum arvense. Regroupés en petits boucliers hexagonaux sur un épi, qu’on appelle un strobile, ces sporanges sont les organes reproducteurs de la fougère.

Strobile de Equisetum arvense © CACP – Gilles Carcassès

Bien qu’elle ressemble fortement à  la grande prêle (tiges fertiles non chlorophylliennes et non ramifiées), plusieurs indices permettent de la reconnaître. Elle est globalement plus petite (pas plus de 40 cm). Elle est beaucoup plus commune et supporte des milieux moins humides que la grande prêle.

Tiges fertiles de Equisetum arvense © CACP – Gilles Carcassès

Et surtout, sa tige est bien moins creuse.

Tige de Equisetum arvense vue au microscope © CACP – Emilie Périé

Utilisation

Si certains la trouve un peu envahissante au potager, la prêle des champs est utilisée en décoction comme antifongique sur les cultures maraîchères. C’est une bonne alliée du jardinier.

Tiges stériles de Equisetum arvense © CACP – Gilles Carcassès

Sources :

La flore d’àŽle-de-France, par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

La prêle des champs, par FLORIF

La prêle des champs, par TelaBotanica

La prêle comme substance, par l’Institut Technique de l’Agriculture Biologique

Retrouvez dans nos articles, d’autres histoires de fougères :

La grande prêle

Fougères des vieux murs

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Le mythe de Perséphone

Connaissez-vous l’histoire de Perséphone ?

Le réséda jaune, Reseda lutea – Saint-Ouen l’Aumône © CACP – Emilie Périé

Dans la mythologie grecque, Perséphone est la déesse du printemps. C’est à  son pouvoir qu’on doit le renouveau du printemps, le fleurissement des plantes, le retour des migrateurs, le chant des oiseaux et l’ensemble des éclosions (dans une version simplifiée où seul le printemps serait témoin de la vie). Dans la plupart des versions Hadès, roi des Enfers, enlève Perséphone pour faire d’elle la reine des Enfers à  ses côtés. La déesse est autorisée à  remonter à  la surface de la Terre à  chaque printemps, mais passe le reste de l’année aux royaumes des Enfers. Or, elle parvient à  y faire pousser et fructifier des grenadiers. Exploit remarquable dans un royaume souterrain.

C’est cette histoire qu’est en train de revisiter l’Agence Régionale de la Biodiversité en àŽle-de-France (sans la partie kidnapping) avec le projet COOL : Cemeteries, Observation Of Life ; ou l’étude des cimetières vivants. Le pari étant que ces espaces publics peuvent être de véritables réservoirs de biodiversité, si tant est que leur gestion y soit favorable.

L’étude débute cette semaine avec des suivis floristiques et faunistiques (insectes pollinisateurs, hérissons et chauves-souris) pour 4 ans. Sept des cimetières du territoire y sont engagés, et j’y ai déjà  fait de jolies rencontres.

L’ophrys abeille, Ophrys apifera – Puiseux-Pontoise © CACP – Emilie Périé

L’ophrys abeille, Ophrys apifera, une orchidée assez commune sur le territoire, rencontrée dans le cimetière intercommunal à  Puiseux-Pontoise.

La linaire couchée, Linaria supina – Osny © CACP – Emilie Périé

La linaire couchée, Linaria supina, une plante rare en àŽle-de-France que j’ai trouvée dans le cimetière d’Osny.

Bien entendu, nous vous tiendrons au courant des avancées de l’étude.

Pour en savoir plus :

L’Agence Régionale de la Biodiversité en àŽle-de-France

L’étude Cimetières vivants, par l’Agence Régionale de la Biodiversité

Le réséda jaune, par FLORIF

L’ophrys abeille, par FLORIF

La linaire couchée, par FLORIF

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Des nouveautés pour le SPIPOLL

L’application SPIPOLL sur smartphone

Le SPIPOLL (Suivi Photographique des Insectes Pollinisateurs) est un programme de sciences participatives du Muséum national d’Histoire naturelle et de l’Office Pour les Insectes et leur Environnement qui permet à  tout un chacun de participer aux études sur les communautés d’insectes pollinisateurs. Et pour fêter les 10 ans du programme (le 22 mai dernier), le SPIPOLL s’est refait une petite jeunesse avec la sortie d’une application pour smartphone.

Nous l’avons testée, et on recommande !

 

En pratique

L’utilisation de l’application est très simple. Pour une collection, comptez une trentaine de minutes : 20 min de prise de photo et 10 min de tri et identification.

Faites une pause dans votre journée : choisissez une fleur (un buisson de céanothe, une touffe de géranium, …) prenez votre smartphone dans une main et une tasse à  café dans l’autre (en option) et photographiez pendant 20 min tous les insectes qui se posent sur la fleur.

Collections de ce printemps sur pyracantha, céanothe et géranium herbe-à -robert

Les débutants sont les bienvenus. Le programme est participatif, lorsque que vous ne savez pas identifier un insecte : dites-le (en cochant la case « Je ne sais pas »), les autres participants vous feront des propositions et les experts valideront !

C’est une très belle occasion de participer à  la recherche scientifique. Depuis 10 ans les données du SPIPOLL ont permis de mettre en avant de nombreux phénomènes écologiques.

Nous avions déjà  mentionné les variations de couleurs du syrphe ceinturé, qui est à  nouveau à  l’honneur de nos collections de printemps.

Episyrphus balteatus, le syrphe ceinturé © CACP – Emilie Périé

Mais on parle aussi du lierre grimpant et sa forte attractivité pour les diptères et les hyménoptères à  l’automne, du déclin des populations en milieu urbain, mais de leur maintien grâce au réseau des jardins ou de la mise en évidence d’espèces qu’on croyait bien plus discrètes.

C’est le plein boom des pollinisateurs en ce moment, c’est l’occasion de faire avancer la recherche et de faire de jolies rencontres.

Megachilidae © Luka Thomas, dans le programme SPIPOLL

En parlant de sciences participatives, retrouvez sur ces liens :

Le replay de notre rendez-vous du développement durable sur les sciences participatives

et le support de présentation

Pour aller plus loin :

Le site du SPIPOLL

Télécharger l’application

SPIPOLL, des données qui font avancer la recherche, par VigieNature

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Langue-de-serpent

Un ami botaniste m’a signalé la présence d’une plante rare à  Pontoise. Intéressé, j’accours ! A l’adresse indiquée, je suis aimablement accueilli par la gestionnaire d’un parc privé, elle me montre fièrement un endroit dans sa prairie. Voyons cela : des brunelles, des pâquerettes, des véroniques, un peu de plantain, du lierre terrestre… Ah oui, il y a aussi une plante que je ne connais pas ! Pas vraiment spectaculaire, il faut avoir l’œil dessus !

Je vous présente Ophioglossum vulgatum :

Ophioglossum vulgatum – Pontoise © Gilles Carcassès

Ophioglossum vulgatum est une toute petite fougère à  feuille entière qui affectionne les prairies inondées une partie de l’année. Cette espèce est en fort déclin en Ile-de-France, en raison de la disparition des prairies humides. Il resterait à  peine une dizaine de stations de cette plante dans le Val d’Oise.

De la base de cette feuille naîtra une fronde fertile allongée, étroite et pointue, c’est cet organe qui vaut à  la plante son nom vernaculaire de langue-de-serpent. La plante était autrefois employée pour soigner les maux de gorge.

Mon hôtesse m’explique que la gestion du parc en question est justement en pleine mutation. Certaines parties qui étaient tondues sont depuis ce printemps gérées de façon différenciée, par fauche avec exportation, laissant toutes leurs chances aux gracieuses marguerites et aux orchidées sauvages !

Cette fougère supporte mal la concurrence des autres plantes, aussi pour la favoriser il faudrait retirer les semis naturels d’érables et faucher régulièrement cet endroit, à  bonne hauteur bien entendu pour épargner ses frondes.

Retrouvez dans ce article une autre fougère rare :

On retrouvé le cétérach !

L'actualité de la Nature

La linotte mélodieuse

Linotte mélodieuse mâle © CACP – Emilie Périé

Cet oiseau, de la famille des Fringillidae, est un habitué des milieux ouverts : friches, prairies, espaces agricoles. On peut le croiser facilement sur la plaine des Linandes ou dans les champs de Maurecourt et Jouy-le-Moutier où elle consomme des graines de toutes sortes.

Linotte mélodieuse mâle © CACP – Gilles Carcassès

On reconnait le mâle à  son agréable gazouillis (on ne l’appelle pas mélodieuse pour rien) ; et à  son plastron et son front délicatement rouges.

La femelle, comme souvent chez les oiseaux, est bien moins colorée et reste dans des teintes de marron.

Linotte mélodieuse femelle © CACP – Gilles Carcassès

Heureusement, la linotte est un oiseau assez « familial ». A la période de reproduction et de nidification on voit rarement le mâle sans la femelle. Cela facilite l’identification.

La linotte mélodieuse, Linaria cannabina, fait un nid assez bas dans les buissons (moins de 1,5 m) et souvent assez peu dissimulé. Il est donc facilement repérable par les prédateurs, ce qui force souvent les linottes à  pondre une deuxième couvée au mois de juin. Ce qui expliquerait qu’on qualifie les distraits, les inattentifs et les oublieux de « tête de linotte ». Dommage que ce soit rarement un compliment … avec son masque rouge, je la trouve plutôt élégante.

Linottes mélodieuses © Gaà«tan Dheilly

L’hiver venu, les familles de linottes se regroupent en troupe grégaire. Si les linottes méridionales sont plutôt sédentaires, les oiseaux des pays nordiques migrent vers chez nous pour passer l’hiver « au chaud ». Il n’est pas rare de voir des groupes de linottes accompagner les pinsons, verdiers, chardonnerets et ici un bruant des roseaux, dans les espaces encore fournis en graines.

Linottes en hiver – Parc des Arènes, Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Ce weekend on compte les oiseaux !

La linotte est peu coutumière des mangeoires et des jardins, mais peut-être y verrez vous d’autres fringilles ?

En parlant de sciences participatives, retrouvez sur ces liens :

Le replay de notre rendez-vous du développement durable sur les sciences participatives

et le support de présentation

Sources :

La linotte mélodieuse, par Oiseaux.net

Retrouvez d’autres fringilles dans nos articles :

Le pinson des arbres

Le verdier d’Europe

Le chardonneret élégant

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Un Atlas pour Cergy-Pontoise !

Tout neuf sorti de l’œuf !

Notre nouvel outil de science participative est disponible, vous pouvez y accéder en cliquant directement dans le bandeau menu sur « Atlas de la biodiversité ».

On vous propose de participer avec nous à  l’enrichissement de la connaissance de la biodiversité du territoire. Partez à  la recherche de 14 espèces à  Cergy-Pontoise et informez nous de leur présence.

Seul, en famille, en groupe de naturalistes, à  l’école, en balade, sur le trajet du bureau, en allant faire les courses ou dans le jardin, les occasions ne manquent pas de croiser nos colocataires à  plumes, à  écailles ou à  fleurs. Soyez attentifs et devenez de véritables sentinelles de la biodiversité.

Comment ça marche ?

L’outil se présente comme suit :

Dans le menu déroulant (flèche 1) retrouvez la liste des 14 espèces à  renseigner. En cliquant sur le nom de chacune d’elles vous retrouvez leur portrait, ainsi, pas de doute quant à  l’identification !

Les 14 espèces sont les suivantes : la chouette hulotte, l’hirondelle de fenêtre, le martin pêcheur, le merle noir, la mésange charbonnière ; le caloptéryx splendide, la mante religieuse, le papillon machaon ; le lézard des murailles, le crapaud commun ; la cymbalaire des murailles, l’orchis bouc, le lotier corniculé et le séneçon du cap. Au fil du temps et de vos suggestions nous pourrons rallonger cette liste. Et si d’ici là  vous identifiez d’autres espèces, indiquez-le à  nos partenaires (flèche 4) !

Dans l’onglet « Participez ici! » (flèche 2) indiquez nous vos trouvailles : remplissez le formulaire en indiquant la date, l’espèce rencontrée et sa localisation.

Enfin, consultez les données (flèche 3) sur la carte suivante :

Chaque point correspond à  une observation faite sur le territoire. On compte sur vous pour couvrir Cergy-Pontoise de couleurs !

Astuces

L’outil fonctionne aussi sur smartphone, directement sur le terrain !

Vous pouvez joindre une photo à  votre observation.

Prêts ?

C’est la période d’émergence des libellules et demoiselles. Avez-vous vu le calopteryx ?

Le calopteryx splendide © CACP – Gilles Carcassès

On vous en reparle ce soir lors du Rendez-vous du développement durable sur les sciences participatives, le replay est disponible ici !

L'actualité de la Nature

Pissenlit or not pissenlit ?

En voilà  une bonne question ! Ces petits soleils illuminent nos rues, nos chemins, nos pelouses et nos prairies et le novice aura tendance à  tous les nommer « pissenlit ». Mais un botaniste averti en vaut deux : la famille des « astéracées à  fleurs jaunes » compte des dizaines de membres !

Astéracées jaunes CACP – Emilie Périé

Voyez par exemple :

Astéracées jaunes CACP – Emilie Périé

Le pissenlit appartient au groupe des astéracées liguliflores. La particularité des astéracées, que l’on appelle aussi composées, est de ne pas présenter une seule fleur mais un capitule de fleurs. Chacun des « pétales » du pissenlit est une fleur complète. Comme elles ont toutes une forme de languettes, on dit que la plante est liguliflore. A la différence de la pâquerette ou du tussilage (Tussilago farfara sur l’image) qui eux ont en plus des fleurs en tube au centre du capitule.

Comment différencier toutes ces languettes jaunes ? L’astuce est de ne pas se concentrer sur la fleur, mais sur tout le reste de la plante. Le pissenlit, ou plutôt les pissenlits car le genre Taraxacum comprend des dizaines voire des centaines d’espèces, sont les seuls à  ne pas faire de tige mais seulement une hampe florale creuse. Critère indiscutable pour appeler un pissenlit un pissenlit.

Taraxacum sp., feuilles en dent de lion et hampe florale creuse © CACP – Emilie Périé

Pour les autres, il faudra s’intéresser à  la forme des feuilles, leurs positions, la ramification des tiges, la présence de poils, l’aspect des fruits, la présence de latex dans la plante… Par exemple, le genre Lactuca (les laitues) se distingue par la présence d’une rangée d’épines solides sur la nervure médiane des feuilles.

Feuille de Lactuca serriola © CACP – Emilie Périé

Un monde fascinant s’offre à  qui veut bien les observer de près. Une chose est sà»re, nos pollinisateurs ne les ont pas manquées. Les observations issues du programme SPIPOLL montrent que les pissenlits ont un grand pouvoir attractif sur nos amis les insectes. « Pour nourrir les butineurs, conservons nos pissenlits ! »

Pour aller plus loin :

La flore d’àŽle-de-France, par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Pissenlits mes amours, par le blog Bota et phyto so

La flore sauvage vous intéresse ? Vous pouvez suivre le dernier webinaire « Sauvage de ma rue » et retrouver l’ensemble des ressources du réseau Tela Botanica.