Non classé

Sciences participatives : avocats de la biodiversité

Psittacula krameri, la perruche à  collier © CACP – Emilie Périé

Avec son allure de perroquet et ses couleurs flamboyantes la perruche à  collier est arrivée sous nos latitudes il y a une quarantaine d’années. Depuis, on lui a attribué de nombreux qualificatifs. Si on ne peut nier qu’elle soit exotique, colorée et parfois bruyante, la facette « désastre écologique » qu’on lui attribue souvent n’est pas si avérée que cela. On la croyait capable de déloger nos petits oiseaux et de s’accaparer toutes les ressources alimentaires, pourtant à  la mangeoire elle n’a pas plus d’effet que nos gros oiseaux européens (comme la pie bavarde ou la tourterelle turque) sur la fréquentation des autres oiseaux. C’est ce qu’a pu démontrer une équipe du Muséum national d’Histoire naturelle grâce aux données BirdLab. L’expert nous explique :

Et comme les données BirdLab n’existent que grâce à  vous : un grand merci ! Et surtout, continuez à  enrichir les programmes de sciences participatives qui permettent de mieux comprendre la complexité nos écosystèmes.

Sources :

Le résumé de l’étude « Any despot at my table? Competition among native and introduced bird species at garden birdfeeders in winter » 

Le Podcast de Nicolas Deguines

2 réflexions au sujet de “Sciences participatives : avocats de la biodiversité”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *