
Au pied de la préfecture du Val d’Oise elle forme un gros tapis dans un massif d’arbustes. Ses grandes fleurs bleues attirent l’attention. C’est la plus commune des véroniques, et pourtant elle n’est pas indigène. La véronique de Perse est originaire du sud-ouest de l’Asie ; elle est arrivée en Europe au XIXème siècle. Elle aime les terres riches des jardins et des potagers. C’est pourquoi les jardiniers la côtoient souvent. Elle pousse vite et tôt, dès les premiers beaux jours, et se ressème abondamment. C’est une adventice des jardins omniprésente mais pas trop problématique. On s’en débarrasse d’un coup de binette… jusqu’aux nouvelles levées de ses graines.

Je l’avoue, je suis sensible au charme de la véronique. Et souvent je lui épargne la binette, quand elle me fait ses yeux doux.
Je confesse humblement avoir une nette préférence … pour mes fraisiers. Des négociations territoriales menées par mes ambassadrices Grelinette et Binette m’ont permis de leur concéder… les bordures de la terrasse en bois.