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L’atlas fait peau neuve

Joyeux anniversaire !

Pour fêter sa première année, l’Atlas de la biodiversité de Cergy-Pontoise se remet à  jour et offre plus de libertés !

© CACP

Vous pouvez maintenant participer aux enquêtes ciblées sur le territoire et signaler toutes les autres espèces qui vous paraissent importantes à  indiquer. L’onglet « Je participe! » ouvre le formulaire de saisie dans lequel vous pouvez choisir l’une ou l’autre des enquêtes.

© CACP

Les données de 2020 ne sont plus visibles en ligne mais elles sont précieusement conservées pour les suivis à  venir !

Deux enquêtes en cours

Faucon crécerelle et sa proie © CACP – Emilie Périé

Cette année, nous vous proposons deux suivis participatifs. L’un sur les rapaces, l’autres sur les hirondelles et martinets (avec une récompense à  la clé) !

Hirondelles de fenêtre dans un nid artificiel – Vauréal © CACP – Emilie Périé

Du nouveau sur Facebook !

Pour accompagner ces suivis nous vous proposons de nous retrouver sur le groupe Facebook « Biodiversité à  Cergy-Pontoise« . Vous pourrez y partager vos observations ou questionnements concernant la biodiversité et y trouver de nombreuses informations concernant les activités sur le territoire.

© CACP

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Le martinet noir

Sans pieds … ?

Le martinet noir © CACP – Gilles Carcassès

Le martinet noir est ce bel oiseau estival que l’on entend crier joyeusement au-dessus de nos têtes dès le début du mois de mai et jusqu’au mois d’aoà»t. Son plumage est noir à  l’exception d’une petite tache blanche sur la gorge. Mais on l’identifie plus facilement à  sa forme : de grandes ailes en forme de faux et une queue légèrement échancrée pouvant se déplier en éventail.

Le martinet appartient à  la famille des Apodidés, son nom scientifique Apus apus signifie littéralement « sans pieds ». En effet, ses pattes sont extrêmement réduites. Elles se résument à  un pied griffu collé à  son corp. Cette griffe lui permet de s’accrocher aux parois verticales au moment d’entrer dans son nid, qui doit donc être suffisamment en hauteur pour lui permettre de s’élancer dans les airs sans avoir à  se propulser sur des pattes inexistantes.

Donc toujours en l’air !

Martinets noirs en vol © CACP – Emilie Périé

Cette absence de pattes n’est pas un handicap mais plutôt une optimisation pour l’adaptation à  la vie en l’air. En effet, le martinet ne se pose jamais ! A l’exception de la couvée des œufs et du nourrissage des petits qui obligent les parents à  entrer dans un nid et donc à  s’arrêter un instant. Tout le reste de l’année le martinet profite des grands espaces aériens où il exécute ses impressionnantes voltiges.

Il vole en moyenne à  35 km/h mais peut dépasser les 110 km/h pendant ses rondes territoriales ! Ses pirouettes lui permette de passer le ciel à  l’épuisette et de se nourrir de toutes sortes d’insectes volants. Le ravitaillement en eau se fait également en vol, sur le mode des avions canadairs. Quant à  son sommeil… eh bien lui aussi se passe tout là -haut ! Le martinet est capable, comme les poissons, de ne dormir que d’un hémisphère cérébral à  la fois. Il peut donc maintenir son vol et sa concentration sur son environnement même au cœur de la nuit.

Et jamais seul

Groupe de martinets noirs © CACP – Emilie Périé

Il vaut mieux qu’il soit alerte car les martinets sont des oiseaux sociaux. Ils voyagent et vivent en groupe. Eviter les carambolages demande une certaine adresse.

Une bonne centaine de martinets survolaient les étangs de l’île de loisirs ce jour-là . Et d’autres groupes batifolent au-dessus de l’agglomération. Les avez-vous vus ? Dites-le nous dans l’Atlas de la Biodiversité de Cergy-Pontoise !

Pour aller plus loin :

Suivez un couple de martinets pendant la reproduction avec les équipes de La Salamandre

Les vidéos du Professeur Jean-François Cornuet pour observer les martinets en vol

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L’hirondelle rustique

Hirundo rustica, l’hirondelle rustique © CACP – Gilles Carcassès

C’est sans doute la plus emblématique de la famille des Hirundinidés. Avec sa silhouette effilée et ses couleurs élégantes (dos bleu, gorge rouge, contrastes noirs et blancs), elle ne passe pas inaperçue. D’autant plus qu’elle tolère, voire même affectionne, la compagnie de l’homme.

En effet, elle niche préférentiellement dans les granges, les écuries, les hangars ou autres bâtiments assurant un accès illimité, un toit protecteur et une accroche permettant la tenue du nid qu’elle construit avec un mélange de boue et de débris végétaux. Les hirondelles rustiques sont fidèles à  leur zone de nidification et elles préféreront revenir consolider le nid de l’an passé que d’en construire un nouveau. (Rappel : les hirondelles sont des oiseaux protégés, la destruction des nids et des sites de nidification est interdite).

Hirondelles rustiques au perchoir © CACP – Emilie Périé

Les hirondelles rustiques ne sont pas des oiseaux sociaux (elles ne nichent pas en colonie) mais restent tout de même grégaires. En période de migration on les voit se rassembler sur leur perchoir favoris : les fils électriques ou comme ici, les câbles du téléski de l’île de loisirs.

Elle peuvent également partager des zones de chasse ou d’abreuvoir. On observe alors plusieurs individus, voire dizaines d’individus sur un même territoire. Les hirondelles sont strictement insectivores, elles se nourrissent en capturant en vol des insectes. Elles ont donc besoin d’espaces ouverts comme des champs, des zones humides, ou de larges plans d’eau au-dessus desquels effectuer leur voltige quotidienne. Pour ce qui est de l’apport en eau, elles utilisent la méthode du canadair : elles volent au ras de le surface, le bec dans l’eau.

Comptage et déclin

Sans être menacée, l’hirondelle rustique voit tout de même ses populations décliner. Deux causes sont principalement identifiées : la raréfaction des bâtiments ouverts, principaux sites de nidifications et le déclin généralisé des insectes dans toute l’Europe, unique ressource alimentaire.

Afin d’évaluer au mieux ce qui peut être réalisé pour favoriser cette espèce sur notre territoire, aidez-nous à  estimer leur présence à  Cergy-Pontoise. Renseignez dans l’Atlas de Cergy-Pontoise vos observations d’hirondelles rustiques (perchées, en chasse, au nid) et faites d’une pierre trois coups :

  • Vous nous aidez à  adapter les mesures de protection de cette espèce ;
  • Vous profitez du ballet aérien de ce très bel oiseau ;
  • Vous tentez de gagner le Concours des observateurs de cette année. Au 30 juin, ceux ayant renseigné le plus de données d’hirondelles et martinets dans l’Atlas seront récompensés !

Sources :

Le guide ornitho, Editions Delachaux

L’hirondelle rustique, par Oiseaux.Net

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Où nichent les hirondelles et martinets à  Cergy-Pontoise ?

Colonie d’hirondelles de fenêtre dans le tilleul de Grouchy © CACP – Emilie Périé

Les hirondelles ne font pas le printemps, mais le retour des beaux jours annonce le retour prochain de ces oiseaux migrateurs. Les hirondelles sont déjà  sur place, bien que le coup de froid des dernières semaines en ait poussé plusieurs à  faire demi-tour, et les martinets ne devraient plus tarder.

A condition de trouver un endroit où loger.

Ces espèces sont des spécialistes des milieux rocheux, comme les falaises, mais aussi nos bâtiments, en tout cas les plus anciens, ceux en pierre dont la surface est suffisamment agrippante pour construire un nid (pour les hirondelles) et percée de cavités où s’installer (pour les martinets). Malheureusement ces habitats sont de moins en moins nombreux.

NB : Les hirondelles et martinets sont des oiseaux protégés. Si l’un d’entre eux vient faire son nid dans le coin d’une fenêtre ou sous les tuiles du toit, ne le délogez pas, l’amende serait salée ! Si la cohabitation pose un réel problème contactez les associations naturalistes ou les services de l’Etat (DRIEE) qui pourront vous conseiller sur la marche à  suivre.

Un nouveau concours !

Aidez-nous à  localiser les colonies d’hirondelles et martinets et les endroits où ils sont absents du territoire afin de mieux les protéger !

Pour cela, rien de plus simple : géolocalisez les oiseaux et les nids que vous observez sur le territoire de Cergy-Pontoise.

Dans l’Atlas de la Biodiversité de Cergy-Pontoise, ouvrez l’onglet « Participer ici », choisissez « J’ai vu : un oiseau / Une hirondelle ou un martinet » et indiquez l’espèce observée, le nombre d’oiseaux et/ou de nids. Vous n’êtes pas sà»r de vous ? Pas d’inquiétude, vous pouvez aussi indiquer « Je ne connais pas l’espèce » nous pourrons a posteriori nous rendre sur place pour l’identification.

Comme l’an dernier lors de l’enquête sur les chouettes, les meilleurs observateurs seront récompensés !

Les trois espèces à  rechercher :

L’hirondelle rustique

L’hirondelle rustique © CACP – Gilles Carcassès

Hirundo rustica, l’hirondelle rustique a la gorge rouge, le ventre blanc, le dos noir à  reflets bleus et de longs filets au bout de la queue.

En vol, on voit le contraste entre sa tête (foncée) et son ventre blanc, et les deux filets qui donne à  sa queue un aspect très échancré.

Elle peut nicher en petits groupes notamment dans les écuries, mais il est plus fréquent de les trouver en couples isolés dans les garages/abris de jardin.

L’hirondelle de fenêtre

Hirondelle de fenêtre © CACP – Gilles Carcassès

Delichon urbicum, l’hirondelle de fenêtre a la tête et le dos noir, la gorge, le ventre et le croupion blancs et la queue échancrée mais nettement moins effilée que l’hirondelle rustique.

En vol, on peut voir son ventre ou son croupion blanc selon l’orientation qu’elle donne à  ses pirouettes aériennes. Sa queue est échancrée (comme ci-contre) ou ouverte en triangle (lorsqu’elle freine).

L’hirondelle de fenêtre niche en colonie pouvant regrouper plusieurs dizaines de couples sur les façades des bâtiments.

Le martinet noir

Le martinet noir © CACP – Gilles Carcassès

Apus apus, le martinet noir est entièrement noir, à  l’exception de la gorge qui montre une tache plus claire. Ses ailes sont très longues en comparaison à  la taille de son corps, et en forme de faux. Sa queue est également fourchue.

En vol, on reconnait la silhouette du martinet avec ses très longues ailes en forme de faux. C’est un as des pirouettes et du vol à  grande vitesse. A la différence des hirondelles, le martinet ne se perche pas et ne se pose que dans son nid pour couver les œufs ou nourrir les petits. Le reste du temps, il vole.

Il niche dans des cavités qu’il aménage, comme la loge d’une pierre descellée, des combles, ou des nichoirs spécifiques posés pour lui. Il niche lui aussi en grand groupe, avec plusieurs nids sur un même bâtiment.

A vous de jouer !

Soyez attentif, ouvrez grand les yeux et les oreilles, les uns comme les autres annoncent leur retour par de grands cris joyeux !

Le concours est ouvert du 10 mai au 30 juin. Les meilleurs observateurs seront récompensés cet été.

Participer à  l’enquête Où nichent les hirondelles et martinets à  Cergy-Pontoise ?

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Les rapaces du territoire

Une nouvelle enquête

La communauté scientifique et naturaliste compte sur vous ! Depuis 1979 les rapaces sont des oiseaux protégés en France. Néanmoins leurs populations sont toujours assez faibles. Afin d’en mesurer les évolutions (déclin ou amélioration), un observatoire des rapaces a été mis en place. Tous les ans, 5 carrés d’un 1 km de côté sont tirés au hasard dans chaque département. Dans chacun de ces carrés les ornithologues sont invités à  multiplier les prospections pour dénombrer les rapaces nicheurs sur le territoire. Et cette année, l’un des carrés est tombé pile sur l’agglomération de Cergy-Pontoise.

Vous pouvez nous aider à  localiser tous les rapaces en les signalant dans l’Atlas de la Biodiversité de Cergy-Pontoise, un nouveau module est disponible ! Pas besoin d’être un expert, vous avez même la possibilité d’indiquer « je ne connais pas l’espèce » ce qui nous permettra d’aller prospecter dans les endroits les plus pertinents. Mais voici tout de même quelques-uns des oiseaux les plus fréquents à  Cergy-Pontoise.

Oiseaux de proies

Une quinzaine de rapaces sont présents de manière régulière en àŽle-de-France (d’autres ne font que passer de façon très occasionnelle). A Cergy-Pontoise on trouvera plus particulièrement :

La buse variable

Buse variable, Buteo buteo © CACP – Emilie Périé

Qu’on voit plus souvent en vol (faisant de grands cercles haut dans le ciel) que posée.

Buse variable en vol © CACP – Emilie Périé

Et que l’on peut confondre avec la Bondrée apivore (Pernis apivorus) également connue sur le territoire mais qui a une tête beaucoup plus petite (comme celle d’un pigeon) et deux barres noires sur la queue que n’a pas la buse. De plus, la bondrée se nourrit d’hyménoptères, son comportement ne trompe pas : elle creuse dans le sol à  la recherche des insectes.

L’épervier d’Europe

Epervier d’Europe, Accipiter nisus © François Lelièvre

Plus forestier, l’épervier est très discret et on le voit rarement. La femelle (plus grande) s’attaque à  des proies d’assez grande taille (comme des pigeons) alors que le mâle (en photo ci-dessus) capture de plus petits oiseaux.

Epervier d’Europe, Accipiter nisus © François Lelièvre

On peut le confondre avec l’autour des palombes, un autre forestier chasseur de pigeons, mais a priori l’autour n’est pas présent à  Cergy.

Les deux milans

Le milan noir, Milvus migrans, peut être vu survolant l’agglomération. C’est un oiseau assez sombre, avec de grandes ailes et une queue en triangle légèrement échancrée. On lui compte 6 doigts (plumes digitées) au bout de chaque aile. Le milan royal, Milvus milvus plus rare, a tout de même été vu dans le ciel cergyssois. Il a des couleurs plus contrastées avec du blanc, du brun et du noir. Mais, étant souvent à  contre-jour il vaut mieux se fier à  sa forme. Il a également de très grandes ailes (avec 5 doigts visibles) et une queue longue et fourchue.

Les deux milans © CACP – Gilles Carcassès

Deux des cinq faucons

Le faucon crécerelle, Falco tinnunculus, est le plus visible des rapaces en ce moment. C’est aussi l’un des plus petits, il mesure une quarantaine de centimètres. On le voit fréquemment sur les piquets des bords de route et autoroute, postés sur les lampadaires ou sur les pylônes des lignes à  haute-tension.

Faucon crécerelle sur un pylône électrique © CACP – Emilie Périé

Quelques fois il s’approche même un peu plus …

Faucon crécerelle et sa proie © CACP – Emilie Périé

En vol, il est le maître de la figure « vol du Saint-Esprit » : il maintient un vol stationnaire pour repérer sa proie puis plonge en piqué.

Faucon crécerelle mâle en vol © CACP – Gilles Carcassès

Moins fréquent, le faucon hobereau, Falco subbuteo, peut aussi être vu sur le territoire. Il est plus grand que le crécerelle. Son dos est ardoise, ses pattes et son bas ventre sont rouille et sa poitrine blanche.

Les faucons pèlerins, émerillons et faucon de Kobez n’ont pas encore été observés sur Cergy-Pontoise.

Surveillez le ciel, et surtout, dites-nous ce vous y voyez !

Pour aller plus loin :

L’Atlas de la biodiversité, mentionnez vos observations de rapaces

L’observatoire des rapaces

Conseils d’observations

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Octobre et les hulottes, le bilan

Clôture du concours

C’est dans un contexte quelques peu délicat pour les sorties naturalistes que s’achève cette première édition du concours Octobre et les hulottes. Toutefois les participants n’ont pas démérité. Nous tenons à  féliciter Antoine et Noé, nos meilleurs contributeurs ce mois-ci avec respectivement 9 et 4 chouettes hulottes observées sur le territoire, qui remportent donc ce premier concours !

Des hulottes …

Chouette hulotte, Strix aluco © Benjamin Fougère, LPO-idf

Ce ne sont pas moins de 25 chouettes hulottes qui ont rejoint l’Atlas de la biodiversité de Cergy-Pontoise ce mois-ci, et nous vous en remercions ! Si la hulotte est le rapace nocturne le plus commun du territoire, cela reste un oiseau protégé, et la connaissance de ses populations nous permet une meilleure efficacité sur les mesures de protection à  mettre en œuvre.

Le concours est clos, mais l’Atlas reste ouvert ! N’hésitez pas à  nous transmettre vos observations de chouettes hulottes partout sur le territoire. Son habitat naturel est la forêt. On peut donc l’entendre dans la forêt de l’Hautil, mais aussi dans le bois de Lieu à  Vauréal, le bois Lapelote à  Cergy, le parc de Grouchy à  Osny et peut-être à  côté de chez vous ?

Localisation des chouettes hulottes à  Cergy-Pontoise © CACP

… mais pas que !

Les sorties nocturnes animées par la LPO àŽle-de-France et la Ferme d’Ecancourt ont permis à  plus d’une vingtaine de personnes de découvrir les rapaces nocturnes franciliens et d’entendre le chant des chouettes hulottes mais également ceux de leurs congénères.

Deux chouettes chevêches ont été entendues, à  Courdimanche et à  Maurecourt

Chouette chevêche, Athene noctua © Eric Grosso, LPO-idf

La chouette chevêche (ou chevêche d’Athéna) est la plus petite des rapaces nocturnes (environ 20 cm de haut). Elle se nourrit principalement d’insectes qu’elle chasse dans les milieux ouverts à  végétation basse. Elle niche dans les cavités des vieux arbres voire directement dans les granges et bâtiments agricoles. L’association de ses différents milieux ayant tendance à  disparaître la chouette chevêche est rare en àŽle-de-France, et de statut « quasiment menacée ». Les deux entendues ce mois-ci sont les seules connues sur Cergy-Pontoise à  ce jour.

Deux chouettes effraies ont été entendues à  la limite de Maurecourt et Andrésy

Chouette effraie, Tyto alba © Laurent But, LPO-idf

La chouette effraie, qui tient son nom de ses chuintements et cris assez effrayants, se reconnait à  son disque facial d’un blanc éclatant. Elle se nourrit essentiellement de campagnols et musaraignes qu’elle chasse en milieu ouvert. Elle niche dans les granges et les clochers des églises (on l’appelle d’ailleurs l’effraie des clochers). Malheureusement ces espaces sont le plus souvent fermés (pour éviter l’intrusion de pigeons), la chouette effraie est maintenant rare en àŽle-de-France et classée vulnérable. La Ville de Vauréal a installé un nichoir dans l’église du village en début d’année. Nous espérons qu’il sera rapidement occupé. Pour le moment nous ne connaissons qu’un seul couple, à  Courdimanche.

Un probable hibou moyen-duc a été aperçu à  Maurecourt

Hibou moyen-duc, Asio otus © Morgane Lecoq

Lors de la sortie du 16 octobre dernier, les participants ont eu la chance de voir passer juste devant eux la forme sombre d’un rapace nocturne parfaitement silencieux. D’après la taille de l’oiseau nous pensons qu’il s’agit d’un hibou moyen-duc. De plus, le moyen-duc n’étant pas sédentaire (il se déplace l’hiver pour trouver sa nourriture et former des dortoirs de plusieurs individus sur des sites différents de celui de sa nidification au printemps) il ne chante pas pour défendre son territoire comme le font les chouettes. Celui-ci n’ayant pas répondu aux enregistrements sonores que nous avons passés, il pourrait bien être un hibou moyen-duc. Mais en l’absence des hou-hou caractéristiques, cette observation restera dans la catégorie « incertaine ».

Rendez-vous en octobre 2021 pour une deuxième édition du concours et de nouvelles observations !

Pour en savoir plus :

La LPO àŽle-de-France

La chouette hulotte par oiseaux.net

La chouette chevêche par oiseaux.net

La chouette effraie par oiseaux.net

Le hibou moyen-duc par oiseaux.net

CETTIA àŽle-de-France

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Projet chouette un chouette projet

Chouette hulotte © JA Dufaux, LPO àŽle-de-France

En octobre on célèbre habituellement le Jour de la Nuit, une journée de sensibilisation à  la pollution lumineuse et à  l’activité de la biodiversité la nuit. Cette année, on fête également la nature, de manière générale. Octobre est aussi un mois propice à  l’écoute des chouettes. Aussi, en partenariat avec la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), nous vous proposons pour Octobre 2020 un mois complet dédié à  la chouette hulotte.

Un concours

La chouette hulotte fait partie des oiseaux à  repérer dans l’Atlas de la biodiversité de Cergy-Pontoise. Pour ce mois dédié à  la chouette hulotte nous vous proposons un concours d’observation (à  vue ou à  l’écoute) via l’Atlas. Les règles sont simples : ouvrez l’œil, tendez l’oreille, et si vous repérez une chouette, inscrivez-la dans l’Atlas !

Trois prix seront décernés :

  • « Grand reporter », à  celui ou celle qui aura totalisé le plus grand nombre de chouettes hulottes en des points différents sur le mois d’octobre.
  • « Rencontre insolite », racontez-nous votre rencontre avec la chouette dans la rubrique « remarques » de l’Atlas (Onglet « participez ici »)
  • « Photographe émérite », partagez votre plus belle photo de chouette hulotte prise sur le territoire dans la rubrique photo de l’Atlas (Onglet « participez ici »).*

*Photographie prise toujours dans le respect de l’animal. Nous comptons sur les participants pour ne pas déranger les animaux au repos, au nid et ne pas abuser du flash.

Chouettes hulottes de Cergy-Pontoise © CACP

A ce jour, 5 chouettes sont identifiées dans l’Atlas. A vous de jouer !

Des sorties

Chouette hulotte © Alain Peresse, LPO àŽle-de-France

Venez participez à  l’une des deux promenades à  la tombée de la nuit pour écouter les chouettes hulottes.

  • Le vendredi 02 octobre de 19h30 à  21h30 à  Boisemont
  • Le vendredi 16 octobre de 19h30 à  21h30 à  Maurecourt

Détails et inscriptions par mail à  biodiversite@cergypontoise.

N’oubliez pas les deux sorties également prévues dans le cadre de la Fête de la Nature !

Une page Facebook

Retrouvez tous les détails de l’événement, des sorties et de nombreuses informations complémentaires concernant la chouette hulotte et ses comparses les chouettes chevêche et effraie sur notre page Facebook dédiée !

L'actualité de la Nature

Le machaon

Un papillon remarquable

Le machaon (Papilio machaon) est un papillon rhopalocère (diurne) de la famille des Papilionidae. L’imago présente des motifs et une coloration remarquables avec ses ailes jaunes à  bordures noires. Celles-ci sont également ornées de cercles bleus et d’une tache rouge flamboyante sur les bordures postérieures.

Coloration et motifs du machaon © CACP – Gilles Carcassès

Une taille imposante

Sa taille assez imposante peut atteindre jusqu’à  90 mm avec les ailes étendues. Il n’existe pas de dimorphisme sexuel très marqué mais la femelle est légèrement plus grande que le mâle.

En train de butiner un cirse © CACP – Gilles Carcassès

La reproduction a lieu d’avril à  septembre. Les œufs sont pondus sur des plantes hôtes bien précises telles que le persil, le fenouil et la carotte sauvage.

Accouplement de Papilio machaon © Didier Leray

Les chenilles, visibles de mai à  octobre, se nourrissent en premier lieu de leur œuf éclos. Elles s’alimentent ensuite directement sur la plante hôte.

Les chenilles sont toutes aussi remarquables que la forme adulte © CACP – Gilles Carcassès

Les chenilles effectuent plusieurs mues avant que la chrysalide leur permette de se métamorphoser en papillon.

A vos observations !

Cette espèce figure parmi la liste à  observer dans notre Atlas de la Biodiversité. N’hésitez pas à  venir y saisir vos observations !

Sources :

Le machaon, par Papillons.info

Le machaon, par insecte-net.fr

Retrouvez d’autres articles sur les papillons :

Notre exposition sur les papillons

Le déclin des papillons de jour

Papillons d’àŽle-de-France

L'actualité de la Nature

L’orchis bouc

Himantoglossum hircinum est une plante de la famille des Orchidées. Elle est l’une des plus communes de sa famille en France et dans la région. Nous la retrouvons principalement sur des sols secs et calcaires comme les talus et les friches.

L’orchis bouc – Neuville © CACP – Emilie Périé

Les longs labelles de l’orchis bouc

Sa floraison caractéristique permet facilement de la reconnaître entre mai et juillet avec son long labelle (pétale modifié des orchidées), bien visible ci dessous  :

Le labelle, ici bien visible, est le troisième pétale des orchidées © CACP – Emilie Périé

Une odeur… particulière !

Son nom d’espèce fait directement écho à  l’odeur dégagée par ses fleurs. Celle-ci se rapproche en effet de celle d’un bouc, pour le bonheur de mesdames les chèvres. Cette forte odeur qui apparaît lorsque la floraison atteint son pic est surtout un moyen pour la plante d’attirer les insectes afin d’assurer la fécondation de ses fleurs.

Himantoglossum hircinum © CACP – Emilie Périé

A vos observations !

Cette espèce figure parmi la liste à  observer dans notre Atlas de la Biodiversité. N’hésitez pas à  venir y saisir vos observations !

Sources :

Philippe Jauzein et Olivier Nawrot, Flore d’àŽle-de-France, Editions Quae

L’orchis bouc, par Sauvages du Poitou

Retrouvez d’autres articles sur les orchidées de notre région :

L’orchis brà»lé

Une épipactis sans chlorophylle

Les orchidées sauvages de Cergy-Pontoise et du Vexin Français

L'actualité de la Nature

Le caloptéryx éclatant

Le caloptéryx éclatant, ou Calopteryx splendens de son nom scientifique, est un odonate faisant partie des zygoptères. Chez les odonates, il existe effectivement 2 sous-ordres : les zygoptères (demoiselles, ailes repliées au repos) et les anisoptères (libellules, ailes à  plat).

Calopteryx splendens, le caloptéryx éclatant © CACP – Léo Micouin

Ce bel odonate au corps bleu métallique vit près des plans d’eau tels que les mares et les cours d’eau. Comme tout les autres odonates, il a besoin de végétaux aquatiques pour accomplir son cycle biologique : les larves se développent immergées dans l’eau et finissent leur métamorphose accrochées sur une tige. Un simple plan d’eau ne suffit donc pas, il leur faut également des végétaux hélophytes (semi-aquatiques) à  proximité.

Déterminer le sexe

Un dimorphisme sexuel nous permet de différencier le mâle de la femelle : le mâle a le corps de couleur bleue métallique  avec  des  ailes  partiellement  colorées et  la  femelle  est  verte.

Dimorphisme sexuel chez Calopteryx splendens © CACP – Emilie Périé & Léo Micouin

A ne pas confondre avec Calopteryx virgo

Le caloptéryx éclatant se différencie du caloptéryx vierge (Calopteryx virgo) par la coloration de ses ailes. Chez le premier, les ailes ne sont que partiellement colorées de bleu, tandis que le caloptéryx vierge présente des ailes entièrement colorées. Voyez plutôt ci-dessous :

Calopteryx splendens (à  gauche) et Calopteryx virgo (à  droite) © CACP – Emilie Périé & Léo Micouin

A vos observations !

Cette espèce figure parmi la liste à  observer dans notre Atlas de la Biodiversité. N’hésitez pas à  venir y saisir vos observations !

Sources :

Guide des libellules de France et d’Europe, Delachaux & Niestle

meslibellules.fr

Retrouvez d’autres articles sur les odonates :

Comment observer une libellule ?

Les jolies demoiselles de l’île de loisirs

La naissance d’une libellule

Agrions élégants aux couleurs de l’arc-en-ciel