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Photo mystère de juin 2023

Continuons sur notre lancée de « Question pour un Bota-Champion » pour aujourd’hui essayer de trouver une curieuse plante des bords de cultures, friches, décombres, cimetières et autres habitats rudéralisés…

Ci-dessous une situation qui pourrait convenir à notre plante mystère, accompagnée de son cousin le coquelicot.

Papaver rhoeas, le coqulicot – La Roche-Guyon © CACP – Gilles Carcassès

Même si au premier regard cela ne pourrait pas sembler évident, je fais partie de la famille des Papaveraceae.

Je suis une plante herbacée indigène en Ile-de-France et je me développe dans les milieux à tendance sèche et calcaire.

Ma taille est comprise entre 20 et 60 centimètres de haut.

Je produit des longues grappes dressées de petites fleurs en tubes roses.

Mes feuilles sont fortement découpées et de couleurs vertes ou glauques.

Mon nom assez atypique proviendrait des propriétés lacrymogène de ma sève.

Si ce n’est mes fleurs d’une couleur différente et mes feuilles moins divisées, je ressemble beaucoup à ma cousine la corydale jaune.

Qui suis-je ?

À lundi pour la réponse !

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Le traquet motteux

De notre côté, les dernières semaines ont été consacrées au comptage des oiseaux. Nous constatons quotidiennement le déclin des effectifs et la diminution du nombre d’espèces observées et c’est d’humeur assez défaitiste que nous abordons le 6ème point d’écoute de la journée. Pourtant, quelle ne fut pas notre surprise quand à notre arrivée sur place nous fûmes accueillis par un couple de tarier pâtre qui n’avait pas été vu sur site depuis au moins trois ans, et un traquet motteux !

Traquet motteux © Gaëtan Dheilly

Et pour cause, le traquet motteux est un oiseau plutôt montagnard bien qu’on le retrouve aussi sur les falaises rocheuses des littoraux ou dans les plaines un peu sèches et caillouteuses. Il semble que les pierres que nous stockons là pour aménager des chemins et des zones protégées dans la plaine des Linandes sont à son goût. Toutefois rien n’indique qu’il ait décidé de s’installer ici pour nicher. Vu en avril, il n’était peut-être que de passage sur la fin de sa migration vers d’autres falaises. Il n’est d’ailleurs pas possible d’évaluer l’évolution de ses populations tant les effectifs d’oiseaux nicheurs sont faibles.

Traquet motteux © CACP – Emilie Périé

Toujours dépourvus d’appareil photo, nous avons été sauvés par Gaëtan qui nous accompagnait ce jour-là pour les comptages STOC et qui a pu prendre quelques clichés. Malheureusement l’oiseau était un peu loin. Nous avons donc ressorti quelques images plus méridionales pour vous montrer les détails de la bête.

Le traquet motteux est un passereau élancé et un peu plus grand que la plupart des petits passereaux. En période nuptiale le mâle a un masque noir sur les yeux qui contraste fortement avec son dos gris et son ventre clair. Un détail intéressant, visible chez le mâle et la femelle, est un T noir sur le fond blanc de la queue qu’on aperçoit quand l’oiseau est en vol. On le devine sur l’image ci-dessous.

Traquet motteux © CACP – Emilie Périé

C’était une rencontre surprenante et fort agréable. Qui sait si nous le reverrons dans le secteur ?

Sources :

Le guide ornitho, Edition Delachaux et Niestlé

Liste rouge des oiseaux nicheurs d’Île-de-France

Les données de la LPO-Île-de-France

Le traquet motteux, par Oiseaux.net

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L’ornithogale en ombelles

Ornithogalum umbellatum, l’ornithogale en ombelles © CACP – Emilie Périé

Ce n’était pas exactement ce que nous étions partis chercher, mais la découverte fait bien plaisir. En prospection à Saint-Ouen l’Aumône, et quelques jours plus tard à Maurecourt, nous cherchions des traces de zone humide lorsque nous sommes tombés sur ces jolies petites fleurs blanches. L’ornithogale n’est pas particulièrement indicatrice des milieux humides, mais l’élégance de ses fleurs et son statut de rareté en font une trouvaille très intéressante.

Ornithogalum umbellatum, l’ornithogale en ombelles © CACP – Emilie Périé

Les fleurs, relativement grandes (environ 4 cm de diamètre), et portées par de longs pédoncules ont un aspect très aérien et assez élégant. D’ailleurs, leur couleur blanche a donné le nom du genre Ornithogalum qui pourrait se traduire par « lait d’oiseau », qui sait ce que les botanistes ont encore imaginé là !

En revanche ni les tépales (ni pétale ni sépale mais un peu les deux) blancs avec une bande verte, ni la taille des fleurs, ni les belles étamines ou les fruits déjà visibles ne sont des critères permettant de différencier les deux espèces connues en Île-de-France. Pour cela il faut regarder les bulbes. Et nous avions quelques scrupules à déterrer les pieds d’une plante potentiellement rare.

Ornithogalum umbellatum, l’ornithogale en ombelles (fruit) © CACP – Emilie Périé

Finalement, après une observation minutieuse des bulbes (soigneusement replantés ensuite!), la comparaison de plusieurs ouvrages de description et l’utilisation du joker « appel à un ami » nous sommes à peu près surs qu’il s’agit de l’espèce Ornithogalum umbellatum, indigène et rare en Île-de-France.

Cela n’arrange pas franchement nos affaires de zone humide, mais nous ferons donc en sorte de la protéger !

Sources :

La flore d’Île-de-France par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Flora Gallica, la flore de France par Jean-Marc Tison et Bruno de Foucault

Clé de détermination des Liliacées par le CBNBP

Agenda

Ce weekend on compte les oiseaux ! – mai 2023

© LPO – François Granja

Il est déjà l’heure du deuxième rendez-vous annuel de comptage des oiseaux des jardins. Même si les résultats ne sont pas très encourageants (on observe de forts déclins même chez les espèces les plus communes), les suivis restent importants pour orienter les actions à mettre en œuvre ; et ils sont d’autant plus précis que les relevés sont nombreux ! C’est pourquoi nous vous invitons à participer autant que possible au comptage, il dure une heure est se fait dans votre jardin ou dans le parc le plus proche.

En plus, avec le beau soleil de mai, la tâche est plutôt agréable. On recommande !

Pour tout savoir sur le protocole et les données à transmettre, c’est par ici !

Retrouvez ici de quoi vous préparer au suivi de ce weekend :

Belles observations à tous !

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La luzule de Forster

En pleine prospection de l’ENS du bois au dessus du château de Menucourt, nous avons eu le privilège de rencontrer un taxon des plus étonnants de notre territoire.

Luzula forsteri, la luzule de Forster – Menucourt © CACP – Emilie Périé

Nous avons face à nous une plante commune du genre Luzula, les luzules. Ces plantes ont la particularité d’appartenir à la famille des Juncaceae (famille des joncs), mais pourtant mis à part les fleurs rien ne pourrait témoigner de l’appartenance à cette famille. En effet les feuilles ressemblent plus à celles de Poaceae et la forme générale de la plante n’a absolument rien à voir non plus.

Luzula forsteri, la luzule de Forster – Menucourt © CACP – Emilie Périé

Comme cité plus haut, l’un des rares critères qui permette de relier ce taxon à la famille des Juncaceae c’est les fleurs. On remarquera ci-dessus les fleurs typiques à six tépales marron/brun, les six étamines et les trois longs stigmates blancs/jaunes.

Luzula forsteri, la luzule de Forster – Menucourt © CACP – Emilie Périé

Ici on notera les longs poils blancs bordants les marges des longues feuilles linéaires. C’est un très bon critère déterminant pour le genre Luzula. Attention néanmoins à ne pas confondre ce genre de feuillage avec certaines Poaceae sylvestres à feuillage également poilus comme le brachypode des bois.

Luzula forsteri, la luzule de Forster – Menucourt © CACP – Emilie Périé

Une fois les fleurs fanées, nous pouvons faire place aux fruits qui dans le cas des luzules se présentent sous la forme de capsules renfermant trois graines.

Sources :

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica

Retrouvez ici d’autres articles sur la biodiversité de nos forêts :

Sur le roncier au bois de Cergy

Petits oiseaux des bois

A la mare forestière de Boisemont

Champignons bleus !

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Publication : la liste rouge des araignées

Ca y est, pour la première fois a été réalisé un état des lieux complets sur les populations d’araignées en France métropolitaine.

Mangora acalypha, l’épeire petite bouteille © CACP – Matthieu Delagnes

Ce travail a été réalisé dans le cadre de la Liste rouge des espèces menacées en France. Il s’agit d’évaluer pour chacune des espèces présentes naturellement sur le territoire (en excluant donc les espèces introduites) son niveau de menace d’extinction.

Elles peuvent rebuter certains (et fasciner d’autres!) toutefois les araignées ont un rôle important. Elles sont à la fois actrices et témoins (ou plutôt indicatrices) du bon fonctionnement des écosystèmes. Et elles sont présentes dans tous les milieux ! Nos activités nous amènent à rencontrer essentiellement des araignées floricoles (dans le cadre des inventaires SPIPOLL par exemple), néanmoins on trouve également des araignées dans les sols forestiers, sous les écorces, dans le sable, dans des cavernes et même sous l’eau !

Misumena vatia, la misumène variable, une araignée floricole © CACP – Emilie Périé

Il était donc important de mettre au clair les connaissances nationales sur l’état des populations d’araignées afin de proposer ensuite des actions adaptées à leur protection. Quelques chiffres ressortent de cette publication :

  • 1622 espèces d’araignées sont connues comme présentes naturellement en France métropolitaine et ont pu être étudiées
  • 170 de ces espèces sont menacées d’extinction et 101 le sont presque
  • 127 espèces sont endémiques en France, c’est-à-dire qu’on ne les connait que sur le sol métropolitain et nul part ailleurs sur la planète.
Philodromus dispar, une araignée floricole © CACP – Emilie Périé

Sans grande surprise, aucune des araignées que nous avons pu vous présenter jusque là ne fait partie des 127 endémiques ou des 271 menacées (fort heureusement il reste des espèces qui se portent encore pas trop mal !). En revanche, il nous arrive de croiser quelques raretés, en tout cas des espèces rarement recensées (ce qui ne dit pas forcément tout de leurs effectifs réels), comme cette Meta medarnii au fond d’une caverne du Vexin.

Meta menardii © CACP – Matthieu Delagnes

Les 1622 espèces ne sont pas toutes présentes en Île-de-France, mais il nous reste encore du travail avant de vous avoir présenté toute la diversité des araignées cergypontaines !

Sources :

La publication Liste rouge des araignées en France métropolitaine via l’UICN

Liste des 1622 espèces et statuts de conservation

Communiqué de presse décrivant la publication

Retrouvez d’autres histoires d’araignées dans ces articles :

Dans les yeux des araignées

En matière de toile

Le festin de l’araignée

Dans l’intimité des araignées

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Le pouillot fitis

Faute d’un appareil photo sous la main (et d’une lumière convenable) point de cliché de pouillot fitis cergypontain. Mais, nous avons bien vu et entendu ce bel oiseau jaune, au bord de l’Oise à Pontoise. Il mérite donc que l’on vous le présente. Nous avons mis à profit quelques pérégrinations plus méridionales pour vous en proposer un portrait.

Le pouillot fitis © CACP – Emilie Périé

Le pouillot fitis, Phylloscopus trochilus, est un petit passereau, à peine plus grand (8 grammes pour 13 cm d’envergure) que son cousin bien plus fréquent par chez nous le pouillot véloce. On l’observe le plus souvent en avril quand il est encore en migration vers l’Europe du Nord. Une quinzaine d’individus sont signalés dans le Val d’Oise tous les ans à cette période. Il est en en revanche assez peu nicheur dans notre secteur. Il est d’ailleurs considéré comme « en danger d’extinction » sur la liste rouge des oiseaux nicheurs d’Île-de-France. Il préfère les broussailles, les haies et les arbustes plutôt que les forêts. Aussi, il a un peu plus de mal que le pouillot véloce à trouver son habitat de prédilection.

Le pouillot fitis © CACP – Emilie Périé

Le pouillot fitis peut être difficile à différencier du pouillot véloce. Il est toutefois plus jaune que ce dernier, avec un sourcil plus marqué, des pattes plus claires et des ailes plus adaptées aux longs vols migratoires (les plumes de l’extérieur de l’aile sont très longues et recouvrent celles de l’intérieur quand l’oiseau est posé). Un critère est cependant infaillible : c’est le chant. Le pouillot véloce est connu pour son tchip-tchap bien régulier. Le pouillot fitis chante lui une petite ritournelle assez proche de celle du pinson des arbres. Immanquable.

Le pouillot véloce, pour comparaison © CACP – Emilie Périé

Pour aller plus loin :

Le pouillot fitis, par Oiseaux.Net

Le chant du pouillot fitis, sur AcouSTOC

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Trop de soucis

Souci ? Qu’est-ce qu’un souci ? Chez nous le souci peut-être trois choses différentes :

Dans cet article nous allons nous intéresser à la première de ces trois possibilités, les plantes du genre Calendula.

Calendula officinalis, le souci officinal – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Ci-dessus nous pouvons admirer les conséquentes fleurs orange du souci officinal. Contrairement à son cousin le souci des champs, il est uniquement planté dans les jardins et cultivé dans les potagers, ce qui lui vaut d’ailleurs d’être également appelé souci des jardins. On le reconnait aisément à sa taille supérieure en tous points par rapport à son cousin le souci des champs.

Calendula arvensis, le souci des champs – Vauréal © CACP – Emilie Périé

Et en parlant du souci des champs, le voici, mais avec ses fleurs refermées. Suivant les auteurs, ce souci est considéré soit comme archéophyte (introduit sur un territoire avant l’an 1500) soit comme indigène. Dans tous les cas, et ce malgré sa rareté, c’est une plante typique de notre territoire dans les terrains vagues, les friches, les potagers et maraichages… Le souci des champs est, comme dit précédemment, plus petit que l’officinal, il possède aussi des fleurs moins orange que celui-ci.

Calendula arvensis, le souci des champs – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Une particularité du genre Calendula sur notre territoire est sa fructification. En effet les soucis font partie de la famille des Asteraceae, hors ceux-ci produisent généralement des akènes plutôt droits et surtout munis de pappus qui favorisent la dispersion par le vent. Ici au même titre que la lampsane commune ou la chicorée amère, le souci ne possède pas de pappus. De surcroit les akènes de cette plante sont même courbés de pleins de façons différentes sur un même capitule.

Calendula arvensis, le souci des champs – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Et pour finir intéressons nous aux feuilles que voici juste au-dessus. Elles sont principalement lancéolées parfois un peu oblongues et sessiles (sans pétiole). La plupart du temps entiers, notons parfois que les limbes peuvent être faiblement dentés. Tout comme sur les branches, de nombreux poils blancs peuvent être observés sur les feuilles.

Calendula arvensis, le souci des champs – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Sources :

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica : Calendula arvensis, Calendula officinalis.

Retrouvez ici d’autres articles sur les Asteraceae :

La pulicaire dysenterique

Le chardon des champs : ami ou ennemi ?

La tanaisie

Pas d’âne

Agenda

Fête de la Nature 2023 – demandez le programme

La 17ème édition de la Fête de la Nature approche et cette année encore nous vous proposons quelques sorties à la découverte de la biodiversité cergypontaine !

Le programme à Cergy-Pontoise

Le vendredi 26 mai de 21h30 à 23h30, la Ferme d’Ecancourt et la Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise, vous proposent une nuit de découverte des chauves-souris du parc du château de Menucourt. Apprenez-en plus sur ces petits mammifères nocturnes grâce à des ateliers ludiques mais aussi à vous servir d’une Batbox, un appareil qui permet de détecter les ultrasons.
Détails et inscriptions à biodiversite@cergypontoise.fr

Le dimanche 28 mai de 15h à 17h, l’association Vél’Ofil du Vexin et la Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise, vous proposent une balade à vélo pour découvrir les milieux naturels du cœur d’agglomération. Le long d’une boucle au départ (et retour) du quartier de Cergy préfecture vous traverserez des parc, boisement, plan d’eau, point de vue ; il y en a pour tous les goûts ! Possibilité de réserver un vélo auprès de Vél’Ofil ou de venir équipé !
Détails et inscriptions sur le site de Vél’Ofil

Dans les communes aussi !

La Ville de Vauréal vous a concocté un programme complet pour célébrer la nature le samedi 27 mai ! Jeu de piste, découverte du cycle de l’eau, initiation au jardinage, observation des insectes, défi photo, … La Ville n’oublie personne pour satisfaire toutes les envies et éveiller la curiosité à la nature.
Le détail de la journée « Ca foisonne au jardin des moissons » ici.
Le programme de la semaine sur le site de la Ville.

La Ville de Saint-Ouen l’Aumône vous accueille également le samedi 27 mai dans le Parc Le Nôtre. Au programme de cette édition : découverte du monde des abeilles, initiation au jardinage et balades à poneys. Enfin, une activité autour des senteurs permettra aux petits et aux grands de stimuler leur sens olfactif.
Plus de détails sur le site de la Ville.

La Ville de Courdimanche prolonge un peu la fête en vous proposant la journée Cultivons la Biodiversité le samedi 03 juin. Expositions, balades et ateliers pour petits et grands seront proposés pour satisfaire la curiosité de tous au sujet de la nature. Nous serons présents pour vous faire découvrir la biodiversité du bassin de la Louvière !
Plus de détails sur le site de la Ville.

Et chez nos voisins du PNR

Au-delà des frontières de Cergy-Pontoise la nature se célèbre aussi. Et chez notre partenaire et voisin, le Parc Naturel Régional du Vexin Français, c’est tout un programme d’ateliers, de visites et d’expositions qui vous est proposé.
Le détail du programme sur le site du Parc.

Et bien sûr partout en France depuis la plateforme de la Fête de la Nature !

Retrouvez dans ces articles quelques images des éditions précédentes :

Retours en images de la Fête de la Nature 2022

Retours sur la fête de la nature 2021

Fête de la Nature 2020 : découvrez le programme !

Retour sur la Fête de la Nature 2019

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Le grillon des bois

Bravo à tous ceux qui ont repéré le grillon des bois, Nemobius sylvestris, sur les feuilles mortes de chêne.

Le grillon des bois femelle © CACP – Gilles Carcassès

Ce grillon est très commun dans la région. Petit, noir et affectionnant particulièrement la litière forestière (brune également) il peut être difficile à repérer. Mais en prêtant attention à ce qui ce passe à la surface sur sol on peut voir de nombreux individus fuir en sautant devant nos pas. En effet, ce grillon a des ailes bien trop petites pour pouvoir voler. En revanche ses pattes postérieures puissantes lui permettent de sauter très efficacement. Et cela est bien nécessaire pour échapper à ses prédateurs, dont font partie de nombreuses araignées.

Grillon des bois femelle © CACP – Gilles Carcassès

Comme les autres grillons celui-ci aussi est capable d’instaurer une ambiance sonore estivale. Il communique en effet par des stridulations, assez douces et relativement agréables. On peut en écouter quelques exemples sur le site de l’INPN.

Côté alimentation le grillon des bois consomme essentiellement des feuilles de chêne mortes, mais également un peu tous les débris végétaux à sa disposition. Un véritable recycleur écologique.

Pour aller plus loin :

Le grillon des bois face aux araignées par ZoomNature