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Galerie de renoncules

Elles répondent au genre latin Ranunculus, possèdent de belles et brillantes fleurs blanches ou jaunes, se plaisent aussi bien dans des milieux secs que des milieux aquatiques et certaines déterminent même nos gouts en matière de beurre. C’est évidemment les renoncules que nous allons aujourd’hui passer en revue dans cette galerie.

Ranunculus repens, la renoncule rampante – Cergy © CACP – Emilie Périé

Voici l’espèce la plus commune du genre sur notre territoire, la renoncule rampante se plait aussi bien au milieu des gazons que dans les friches humides ou encore dans les bois ou bien les milieux plus humides comme les fossés et les bords d’eau. Comme son nom l’indique, cette plante favorise un développement rampant mais peut tout de même atteindre 40 à 50 centimètres de haut en période de floraison.

Ranunculus acris, le bouton d’or © CACP – Emilie Périé

Le fameux, seul et unique, le véritable bouton d’or ! C’est avec cette renoncule qu’il est d’usage de tester notre attrait pour le beurre en plaçant une fleur sous le menton et en constatant le reflet des pétales sous celui-ci. Comparativement à l’espèce précédente, le bouton d’or se développe en hauteur jusqu’à 90 centimètres de haut et possède des feuilles bien plus grandes ressemblant à celles des géraniums.

Ranunculus bulbosus, la renoncule bulbeuse – Courdimanche © CACP – Emilie Périé

Pour l’espèce ci-dessus nous avons affaire à un parfait mélange entre la renoncule rampante et le bouton d’or. En effet la renoncule bulbeuse a un développement plutôt dressé mais possède des feuilles très semblables à celle de Ranunculus repens. Pour la reconnaitre à coup sûr, on peut constater les sépales rabattus sous les pétales.

Ranunculus sceleratus, la renoncule scélérate – Courdimanche © CACP – Emilie Périé

Changeons de milieu et orientons nous plutôt vers les zones humides, car en effet l’espèces ci-dessus, la renoncule scélérate, est parfaitement typique des mares, fossés, bords des eau… On remarquera les grosses têtes fructifères qui apparaissent lorsque les fleurs fanent, un critère unique à cette espèce dans notre région.

Une renoncule aquatique sur la Viosne – Osny © CACP – Emilie Périé

Quelle est cette belle renoncule à fleurs blanches flottant au gré du courant de la Viosne ? Eh bien il est difficile de répondre à cette question. Le groupe des renoncules aquatiques contient de nombreuses espèces qu’il est parfois difficile de discriminer. Ici nous supposons que nous avons affaire à la renoncule à pinceau (Ranunculus penicillatus) dont nous avions déjà parlé dans un précédent article. La plupart des renoncules aquatiques de notre région sont devenues très rares à cause de leur sensibilité aux eaux polluées.

Ficaria verna, la ficaire – Poissy © CACP – Gilles Carcassès

Pour finir cette belle galerie de renoncules, parlons d’une plante qui faisait autrefois partie du genre. La ficaire, cette jolie plante qui fait briller nos printemps de mille feux était en effet autrefois considérée comme une renoncule et donc appelée Ranunculus ficaria en latin. La génétique a toutefois fini par prouver que la ficaire ne pouvait pas être considérée comme une renoncule et qu’il fallait donc lui procurer un genre à part entière. Son nom d’espèce est alors devenu son nouveau nom de genre (Ficaria).

Sources :

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica

Retrouvez ici d’autres galeries :

Galerie de Fringillidés

Galerie d’euphorbes

Galerie de trèfles

Galerie de véroniques

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La renoncule scélérate

En voilà  une plante qui porte bien son nom, en effet cette renoncule que l’on peut généralement observer le long des cours d’eau et des divers types de zones humides, est la plus toxique de son genre en Ile-de-France, à  tel point qu’on la nomme même parfois « mort aux vaches ».

Ranunculus sceleratus – Maurecourt © – Emilie Périé

Comme sur la plupart des renoncules, les feuilles radicales sont différentes par rapport à  celles du reste de la plante tout en gardant le principe d’une feuille découpée en trois parties similaires. Les fleurs apparaissent de mai jusqu’à  septembre, elles sont assez petites mais nombreuses.

Fleurs de Ranunculus sceleratus – Maurecourt © – Emilie Périé

Les akènes (fruits), quant à  eux sont regroupés en têtes fructifères légèrement plus grosses que la moyenne des autres renoncules.

Fruits de Ranunculus sceleratus – Maurecourt © – Emilie Périé

Sources :

La flore d’Ile-de-France par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica, eflore

Découvrez ici une cousine de cette plante :

La renoncule à  pinceau, plante rare à  Cergy-Pontoise