L'actualité de la Nature

Palomena, la punaise verte des bois

Palomena prasina – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

J’ai observé cette belle punaise verte sur un Allium christophii au jardin du Belvédère à  Vauréal. Très commune sur les plantes herbacées et sur les arbres, Palomena prasina, la punaise verte des bois, passe facilement inaperçue sur le feuillage.

Au verger, elle peut provoquer quelques dégâts sur les fruits : les poires piquées deviennent pierreuses, les pommes et les noisettes présentent des déformations. Cette punaise prend une teinte brune en fin de saison avant d’hiverner.

Palomena prasina (février 2019) – Clos Levallois à  Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Pour la différencier de l’autre punaise verte de nos jardins, Nezara viridula, qui est un ravageur redouté pour ses piqures sur les poivrons, tomates, aubergines et concombres cultivés sous serres, je vous renvoie à  mon article Palomena et Nezara.

Nezara viridula © Gilles Carcassès

Sources :

Portraits de punaises, par Ashley Wood sur le site British Bugs

Palomena prasina, par Ephytia (INRA)

L'actualité de la Nature

Le verdier d’Europe

Chloris chloris, le verdier d’Europe – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Le verdier est un oiseau jaune, olivâtre et gris, de la taille d’un moineau. Le trait jaune bien visible sur le bord de l’aile est un critère facile pour le reconnaître.

Verdier vu de dos – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Son croupion, c’est-à -dire le bas du dos, visible ci-dessus entre les ailes, est franchement jaune (cliquez sur l’image pour l’agrandir). Et sa queue est nettement échancrée.

Verdier gourmand après sa visite à  la mangeoire © CACP – Gilles Carcassès

Ce verdier s’est gavé de graines de tournesol !

Cette espèce est sensible à  plusieurs maladies qui peuvent se transmettre entre oiseaux par la salive. Aussi, il faut veiller à  nettoyer régulièrement les mangeoires et les abreuvoirs, lieux de contaminations potentielles, surtout s’ils sont très fréquentés.

Il ne faut pas confondre le verdier avec le serin cini dont le dos est jaune aussi, mais le serin n’a pas la barre jaune sur l’aile et on notera que son bec est plus court :

Serin cini – Andrésy © CACP – Gilles Carcassès

Retrouvez d’autres articles sur les oiseaux des jardins :

Les princes de la friche

Qu’est-il arrivé à  nos merles ?

Hold-up à  la mangeoire

Reconnaître les oiseaux du jardin

Sources :

Le verdier d’Europe, par Oiseaux des jardins

Mortalité au pied de ma mangeoire, comment réagir ? par la LPO

Verdier d’Europe, par Oiseaux.net

L'actualité de la Nature

Le lamier blanc

Lamium album, le lamier blanc – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Le lamier blanc est une plante vivace très commune dans les friches, les lisières, les bords des champs, les décombres. Il forme souvent de larges taches car il se multiplie aisément par stolons. J’en ai planté dans mon jardin, parce que je trouve la plante jolie, et dans l’espoir d’attirer le vert-doré, un beau papillon de nuit dont il est la plante hôte.

Le vert-doré n’est pas venu, mais mes poules ont adoré picorer ses graines !

Retrouvez dans ces articles d’autres lamiers :

Le lamier pourpre

Le lamier jaune

Le lamier amplexicaule

Source :

Flore des friches urbaines, d’Audrey Muratet, Myr Muratet et Marie Pellaton

L'actualité de la Nature

Le tarier pâtre

Nous étions partis à  la recherche du bruant zizi réputé habiter les friches en lisière agricole de Vauréal. Ce jour-là  point de zizi, mais un autre passereau a accepté de poser pour nous.

Tarier pâtre mâle – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Le nom officiel du tarier pâtre, Saxicola rubicola, évoque la couleur rouge de son plastron. Le mâle, comme chez de nombreuses autres espèces, arbore des couleurs plus vives et un plumage plus contrasté que la femelle.

Un oiseau des milieux ouverts

Tarier pâtre – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Le tarier pâtre est nicheur assez commun en àŽle-de-France. On le rencontre le plus fréquemment sur la période de mars à  juin, même si quelques couples restent passer l’hiver chez nous.

Il habite les milieux ouverts, les landes, les friches, les clairières, quelques fois les parcs, où il peut trouver ces trois éléments réunis : une végétation basse et dense pour établir son nid, des perchoirs de chasse et des avant-postes plus élevés pour surveiller son territoire. Avis aux explorateurs de « terrains vagues » et autres friches enherbées, prenez garde à  ne pas écraser un nid de tarier caché dans la végétation !

Le couple que nous avons vu à  Vauréal a trouvé son bonheur sur un ancien terrain de foot où la nature a repris ses droits.

Un oiseau acrobate

Tarier pâtre – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Comme l’indique son bec fin, le tarier pâtre a un régime alimentaire essentiellement insectivore. Il chasse toutes sortes d’insectes en plein vol et consomme aussi des larves de coléoptères et des chenilles. Généralement perché au sommet d’un buisson ou d’une clôture, il repère ses proies et les attrape au vol. Cet oiseau nous a offert une belle démonstration d’acrobaties aériennes.

Un oiseau fidèle

Tarier pâtre – Vauréal © CACP – Emilie Périé

Le tarier pâtre a la réputation d’être un oiseau très fidèle. Les deux membres du couple ne se séparent jamais à  plus de quelques dizaines de mètres. La compagne de ce mâle était en effet présente dans le même secteur. Nous l’avons furtivement aperçue sans pouvoir la capturer (en image !). Peut-être une prochaine fois, car il parait que la fidélité des tariers vaut aussi pour leur site de nidification.

Sources

Fiche Tarier pâtre, par Oiseaux.net

Données INPN

Les oiseaux dàŽle-de-France, Pierre Le Maréchal, David Laloi et Guilhem Lesaffre

Agenda

Retour sur la transhumance de Cergy-Pontoise 2019

La transhumance 2019 © CACP – Gilles Carcassès

Une fois de plus la Ferme d’Ecancourt a bien fait les choses : une organisation sans faille, des brebis vaillantes et disciplinées, des ânes câlins, des bénévoles actifs, des participants ravis et le soleil au rendez-vous !

La haie d’honneur dans la cour de la ferme

[wpvideo mNEIl8Eg]

Samedi 13 avril 2019 à  13h30, les participants rassemblés pour la transhumance accueillent les moutons.

Les brebis font les vedettes

Abbeêy road à  Jouy-le-Moutier © CACP – Emilie Périé

Samedi après-midi, les brebis rejoignent Maurecourt en traversant plusieurs quartiers de Jouy-le-Moutier.

Des bénévoles mobilisés

Les bénévoles en plein effort © CACP – Gilles Carcassès

Grâce aux joà«lettes prêtées pour l’occasion, des personnes à  mobilité réduite participent pleinement à  l’événement.

Des bergers très professionnels

Dimanche matin à  Maurecourt : l’appel pour le départ ! © CACP – Gilles Carcassès

« Eglantine ? Ernestine ? Savonnette ? » « Présentes ! »

Sous haute protection policière

Serrez les rangs : zone de danger ! © CACP – Gilles Carcassès

La police municipale de Maurecourt accompagne l’avancée du cortège en bloquant la circulation.

Des chiens vifs

[wpvideo rXAZ2NmY] Aux Rougeux, à  Jouy-le-Moutier

Harley, Ollie, Lapsus et Lucky, les border collies dirigés par les bergers montrent toute leur efficacité dans la conduite du troupeau.

Une pause bien méritée

Pause déjeuner au parc du belvédère à  Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

La transhumance est aussi l’occasion de se retrouver autour d’un pique-nique convivial et de profiter des animations organisées par la Maison de la nature de Vauréal.

En forêt, loup y es-tu ?

Point d’arrêt dans la forêt © CACP – Gilles Carcassès

Il faut de temps à  autre stopper la tête du cortège pour permettre aux retardataires de rejoindre le groupe.

Au jardin des Ombrages

Potentilla anserina, la potentille des oies © CACP – Gilles Carcassès

La potentille des oies connait aussi le secret des poils laineux pour résister au froid.

Pour l’entretien du sous-bois : à  vos marques, prêtes, partez ! © CACP – Gilles Carcassès

Cinq brebis restent au jardin des Ombrages pour entretenir la prairie et le sous-bois.

Quand on arrive en ville

Avenue du Hazay  © CACP – Gilles Carcassès

Passage triomphal des solognotes à  Cergy-le-Haut

Le goà»ter final

Les fameuses tartines au miel de Courdimanche ! © CACP – Gilles Carcassès

La Ville de Courdimanche offre une bien sympathique collation à  tous les participants.

Retrouvez notre reportage photos dans 13 comme une.

Rendez-vous l’année prochaine pour la transhumance 2020 !

Retrouvez les éditions précédentes de la transhumance de Cergy-Pontoise en images :

Edition 2018

Edition 2017

Edition 2016

L'actualité de la Nature

L’aigrette garzette

Aigrettte garzette – Ile de loisirs de Cergy-Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

Sous la passerelle rouge de l’Axe majeur à  Cergy, se trouve un bassin qui communique avec l’Oise. C’est sur le quai de ce bassin que j’ai observé cet oiseau très inhabituel pour Cergy-Pontoise : une aigrette garzette !

L’aigrette chasse dans les eaux peu profondes, elle se nourrit de petits poissons et d’insectes aquatiques, de crustacés, de mollusques, de grenouilles. Cet oiseau est grégaire, il établit ses colonies dans des arbres près des marais.

Cet individu, toutes plumes ébouriffées, arborait son plumage nuptial. Les longues aigrettes que l’on distingue à  l’arrière de sa tête ont valu bien des misères à  cette espèce lorsque la mode chez les élégantes était de porter des chapeaux à  plumes.

Aigrettte garzette © CACP – Gilles Carcassès

L’oiseau s’est envolé en direction du parc du Clos Levallois, au bord de l’Oise, sur la commune de Vauréal. C’est un très bon choix car ce parc est vaste, riche en biodiversité et c’est un endroit calme.

J’aimerais bien que cette aigrette s’installe chez nous, c’est un si bel oiseau ! Un jour peut-être ? Actuellement, quelques rares couples de cette espèce seulement se reproduisent en Ile-de-France, au fin fond de la Seine-et-Marne.

Source :

L’aigrette garzette, par Doris

Retrouvez l’autre aigrette dans cet article :

La grande aigrette

L'actualité des jardins

Brebis débroussailleuses

Pâturage dans une station de renouée du Japon – Courdimanche © CACP – Gilles Carcassès

On savait les brebis solognotes capables de contenir l’expansion de la renouée du Japon. Ces animaux sont aussi très efficaces pour débroussailler.

Les brebis de la Ferme d’Ecancourt broutent les cornouillers sanguins © Ville de Vauréal – Christophe Etchmendy

Les brebis solognotes sont friandes de toutes sortes de ligneux : cornouillers, ronces, lierre. C’est pourquoi elles peuvent être employées pour entretenir un sous-bois.

Séance d’animation lors de la transhumance 2018, au Jardin des Ombrages – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Voici le site qui a été choisi comme espace de pâturage à  Vauréal pour cette année. Il comprend une prairie et un bois attenant. Les équipes de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et de la Ville de Vauréal ont réuni leurs forces pour aménager l’endroit et préparer l’arrivée des ovins qui seront déposés lors de la transhumance 2019 organisée par la Ferme d’Ecancourt.

Agenda, L'actualité des jardins

Retour sur la sortie nature du 23 mars 2019 au clos Levallois à  Vauréal

Sortie naturaliste « Atlas de Vauréal » – ITEP Le clos Levallois, Vauréal © CACP – Emilie Périé

Sortie nature au Clos Levallois

Samedi 23 mars 2019, à  l’initiative de la Maison de la Nature de Vauréal, nous accompagnions un groupe d’habitants de Cergy-Pontoise à  la découverte de la biodiversité du parc du Clos Levallois à  Vauréal.

Florian, animateur à  l’Institut thérapeutique éducatif et pédagogique du Clos Levallois, nous a ouvert les portes de cet établissement destiné à  des enfants qui présentent des difficultés psychologiques.

Cette visite avait pour but de contribuer à  l’Atlas de biodiversité communale de Vauréal. La commune entreprend de recenser toutes les espèces vivant sur son territoire. Or, le parc du Clos et ses points d’eau sont des milieux particulièrement riches, ils méritaient une visite. L’ensemble des espèces rencontrées avec les participants ont ainsi fait l’objet de fiches dans l’Atlas.

La mare du clos Levallois à  Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Les trouvailles de la sortie

Armés d’épuisettes et animés d’une grande curiosité, les participants à  la visite ont pu découvrir de nombreuses espèces.

Notonecta maculata, l’abeille d’eau. Cette punaise aquatique a une démarche assez particulière : elle marche sur ses pattes, mais nage sur le dos ! Capable de pointes de vitesse remarquables, elle pourchasse ses proies sous la surface de l’eau. Son surnom d’abeille d’eau lui a été donné en raison de la piqà»re assez douloureuse qu’elle peut infliger lorsqu’on la menace trop.

Notonecta maculata (abeille d’eau) – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Une larve de trichoptère. Sous les rochers ou sur le fond des plans d’eau, il n’est pas rare de trouver de petits assemblages de cailloux ou de fragments végétaux de forme plus ou moins allongée. D’un coup d’épuisette, Florian nous en remonte quelques spécimens. Et, surprise ! Une larve nous montre sa tête. Elle s’est construit un fourreau à  partir de fils de soie et de morceaux de characée, une algue d’eau douce bien présente dans la mare. A l’état adulte, ces trichoptères sont très proches des lépidoptères.

Larve de trichoptère dans son fourreau, Vauréal © CACP – Emilie Périé

Coloeus monedula, le choucas des tours. Une importante colonie de choucas a élu résidence dans le parc du Clos. Nous nous demandions s’ils logeaient dans l’église de Vauréal, à  quelques mètres du parc, puisque l’oiseau est adepte des cavités pour nicher. Mais cette sortie aura permis de lever le voile sur leur lieu de résidence : ils se sont installés dans des cavités des platanes remarquables bordant le chemin.

Choucas – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Bufo bufo, le crapaud commun. Grâce au coup d’épuisette expert de Florian, nous avons eu la chance d’observer quelques crapauds communs, venus dans l’étang pour se reproduire. Attention à  ne pas confondre les crapauds avec les grenouilles rousses. Nous n’avons pas pu voir les grenouilles mais leurs pontes, des amas gélatineux, flottaient çà  et là  sur la mare.

Crapaud commun – Clos Levallois à  Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Retrouvez d’autres articles sur les espèces vauréaliennes

L’atlas de Vauréal

Le défi de l’Atlas

Le nostoc du parking

L'actualité de la Nature

Fougères des vieux murs

L’hiver aussi on peut faire de la botanique : par exemple en explorant les vieux murs à  la recherche des aspleniums. Ces fougères persistantes sont très faciles à  reconnaître. Voici quatre espèces que l’on peut observer sur les murailles :

Asplenium ruta-muraria © CACP – Gilles Carcassès

La rue des murailles est la plus commune des aspleniums en Ile-de-France. Cette fissure dans un muret en béton lui a suffi !

Asplenium trichomanes © CACP – Gilles Carcassès

La capillaire des murailles est un peu moins commune. Elle se plaît sur les murs en moellons mais aussi sur ceux en pierres meulières.

Asplenium scolopendrium – Vauréal © Christophe Etchemendy

Asplenium scolopendrium ou langue de cerf affectionne les ravins des boisement humides, les vieux puits, les piles de ponts. On la trouve aussi parfois sur des murs de préférence à  l’ombre.

Asplenium ceterach © CACP – Gilles Carcassès

Le cétérach se reconnaît au revers de ses frondes qui est recouvert de petites écailles argentées. Celles-ci roussissent en vieillissant. Cette fougère accompagne presque toujours les autres aspleniums mais elle est beaucoup plus rare.  Le Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien nous apprend qu’elle a été observée en 2002 à  Vauréal.

Répartition communale d’Asplenium ceterach par le CBNBP – carte du Bassin parisien (le Val d’Oise est en haut à  gauche) © CACP – Gilles Carcassès

Avis de recherche

Nous vous proposons de rechercher le cétérach et aussi ses trois compagnons sur les vieux murs du territoire de Vauréal, et de consigner vos observations sur l’atlas de biodiversité participatif de cette commune. Le résultat de vos localisations sera publié dans un article du blog le 21 mai 2019. Bonne chasse !

Sources :

Asplenium, l’ancêtre, par Sauvages du Poitou

Asplenium ceterach, par le Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Le réveil du Vulcain

Les Belles jardinières – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Au jardin partagé des Belles jardinières, il y a toujours quelque chose à  voir.

Tephritis vespertina – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Sur les choux cavaliers, les chenilles de la piéride ne sont plus là , mais une mouche Tephritidae se chauffe au soleil. L’extrémité de l’aile est noire avec un petit point blanc : il s’agit de Tephritis vespertina, dont la larve vit dans les capitules de la porcelle enracinée, une astéracée très commune dans les pelouses.

Je suis des yeux un papillon à  l’allure sombre. Il finit par se poser sur le pignon de la maison de Patrice.

Papillons sur un mur © CACP – Gilles Carcassès

C’est un vulcain. Ce papillon a passé l’hiver à  l’état adulte, abrité dans une cavité ou sous un tas de feuilles. Les premiers rayons de soleil de février l’ont réveillé.

Vanessa atalanta – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Lorsqu’il étale ses ailes, on voit le grand motif orange presque circulaire, ponctué dans sa partie arrière de petites taches noires avec des écailles bleues.

Ces deux belles espèces sont allées rejoindre l’atlas de biodiversité participatif de Vauréal.

Autres articles :

Qui mange quoi ?

Suivons les vulcains

Sources :

Vanessa atalanta, dans l’Atlas des papillons de jour et zygènes d’Ile-de-France (Cettia)

Database of Insects and their food plants