L'actualité de la Nature

On a retrouvé le cétérach !

Le 20 mars 2019, nous lancions le premier défi nature de l’atlas de biodiversité de Vauréal : identifier et localiser sur le territoire de cette commune les quatre espèces d’Asplenium, les fougères des vieux murs.

Asplenium ruta-muraria, trichomanes, ceterach et scolopendrium (de gauche à  droite et de haut en bas)

Voici la carte des observations que vous avez postées sur cet atlas participatif :

Les résultats ont dépassé nos espérances : l’Asplenium ceterach, beaucoup plus rare que les trois autres n’est connu que d’une quinzaine de communes du Val d’Oise, dont Vauréal, mais l’observation datait de 2002. Non seulement vous avez retrouvé la plante que nos avions cherché en vain, mais vous avez même découvert deux stations différentes !

Ensemble, nous pouvons faire avancer la connaissance de la biodiversité, pour mieux la prendre en compte et la protéger ! C’est le principe de cet atlas participatif, et il a démontré dans cet exercice toute sa pertinence et son efficacité. Alors prêts pour relever d’autres défis nature ?

La ville de Vauréal organise le 21 mai à  20h une soirée de lancement de l’atlas où vous seront données toutes les explications pratiques pour participer : venez nombreux !

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Fougères des vieux murs

L’hiver aussi on peut faire de la botanique : par exemple en explorant les vieux murs à  la recherche des aspleniums. Ces fougères persistantes sont très faciles à  reconnaître. Voici quatre espèces que l’on peut observer sur les murailles :

Asplenium ruta-muraria © CACP – Gilles Carcassès

La rue des murailles est la plus commune des aspleniums en Ile-de-France. Cette fissure dans un muret en béton lui a suffi !

Asplenium trichomanes © CACP – Gilles Carcassès

La capillaire des murailles est un peu moins commune. Elle se plaît sur les murs en moellons mais aussi sur ceux en pierres meulières.

Asplenium scolopendrium – Vauréal © Christophe Etchemendy

Asplenium scolopendrium ou langue de cerf affectionne les ravins des boisement humides, les vieux puits, les piles de ponts. On la trouve aussi parfois sur des murs de préférence à  l’ombre.

Asplenium ceterach © CACP – Gilles Carcassès

Le cétérach se reconnaît au revers de ses frondes qui est recouvert de petites écailles argentées. Celles-ci roussissent en vieillissant. Cette fougère accompagne presque toujours les autres aspleniums mais elle est beaucoup plus rare.  Le Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien nous apprend qu’elle a été observée en 2002 à  Vauréal.

Répartition communale d’Asplenium ceterach par le CBNBP – carte du Bassin parisien (le Val d’Oise est en haut à  gauche) © CACP – Gilles Carcassès

Avis de recherche

Nous vous proposons de rechercher le cétérach et aussi ses trois compagnons sur les vieux murs du territoire de Vauréal, et de consigner vos observations sur l’atlas de biodiversité participatif de cette commune. Le résultat de vos localisations sera publié dans un article du blog le 21 mai 2019. Bonne chasse !

Sources :

Asplenium, l’ancêtre, par Sauvages du Poitou

Asplenium ceterach, par le Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien