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Le lamier pourpre

Lamium purpureum, le lamier pourpre – Osny © CACP – Gilles Carcassès

Ces jours-ci, le lamier pourpre illumine les bords des chemins ! On aura reconnu les caractéristiques indicatrices d’une Lamiaceae : la tige carrée, les feuilles opposées décussées (décalées de 90° à  chaque entre-nœud), la fleur à  deux lèvres, comme une gueule grande ouverte qui paraît-il évoque Lamia, une ogresse de la mythologie grecque. Cette espèce est facile à  reconnaître avec ses jeunes feuilles franchement pourprées.

Les jardiniers connaissent bien le lamier pourpre, car c’est une adventice fréquente des potagers. On peut utilement lui épargner la binette en hiver en la laissant jouer son rôle de couvre-sol qui protège de l’érosion et évite la battance de la terre par les pluies. Au moment de la préparation des planches pour les semis de printemps, elle sera très facile à  éliminer.

Autre bienfait : elle fleurit toute l’année, offrant en continu des ressources alimentaires aux insectes auxiliaires.

La dispersion de ses graines est aidée par les fourmis, qui sont attirées par une excroissance charnue à  la base des akènes. Celle-ci constitue une source précieuse de lipides pour leurs larves. Aussi elles les collectent et les transportent dans leur fourmilière pour l’élevage du couvain.

Sources :

Lamier pourpre, le cœur sur la feuille, par Sauvages du Poitou

Lamium purpureum, par Ephytia (INRA)

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