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Lamier jaune

Cette « ortie jaune » ne pique pas car c’est en fait un lamier. Son nom scientifique évoque l’ogresse mythologique « Lamia », en raison de l’apparence de sa fleur à  deux lèvres formant une gueule grande ouverte. Quant au nom d’espèce « galeobdolon », il peut se traduire par « pue la belette » : ses feuilles froissées ne sentent pas la rose…

Lamium galeobdolon – Sagy © CACP – Gilles Carcassès
Lamium galeobdolon – Doubs © CACP – Gilles Carcassès

Le lamier jaune est une plante vivace indigène commune de nos forêts, on la rencontre de préférence sur sols acides dans les hêtraies-chênaies, les frênaies et les chênaies-charmaies.

Au jardin, c’est un bon couvre-sols pour les endroits ombragés. Il existe plusieurs variétés horticoles de cette espèce, avec des feuilles plus ou moins argentées.

Les graines du lamier jaune sont dispersées par les fourmis, comme le sont celles de la chélidoine.

Source :

Lamier jaune, ça sent le loup, le renard et la belette, par Sauvages du Poitou

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Le lamier pourpre

Sur l’épiaire (encore une odeur bizarre !)

4 réflexions au sujet de “Lamier jaune”

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