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La Chlore perfoliée

Non, ceci n’est pas un article sur le chlore présent dans l’eau de votre piscine favorite mais bien un article sur une jolie petite plante annuelle à  floraison estivale de la famille des gentianaceae.

Blackstonia perfoliata – Cergy © CACP – Emilie Périé

On retrouve notre chère Chlore ou Blackstonie dans les zones à  humidité marquée au moins temporairement, comme les bas-marais, les friches, les jachères…

Cette plante comprise entre 20 et 60 centimètres a des feuilles bien particulières. De couleur glauque (bleu/gis), ses feuilles sont également perfoliée, elles embrassent entièrement le rameau si bien qu’on croirait que la tige traverse le limbe.

Fleur de Blackstonia perfoliata – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Le genre « Blackstonia » a été donné à  cette plante en l’honneur de John Blackstone, pharmacien et botaniste anglais du 18ème siècle.

Bouton floraux de Blackstonia perfoliata – La Roche-Guyon © CACP – Gilles Carcassès

Sources :

Flore d’Ile-de-France par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot,

Blackstonia perfoliata par Tilo-botanica

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Un arbuste étonnant

Lors d’un inventaire aux étangs de Cergy-Neuville, nous avons rencontré un arbuste avec une splendide coloration automnale, mais le mystère était total quant à  savoir quel genre d’arbuste nous avions là  !

Des feuilles de houblon, des fruits semblables à  de grosses groseilles, des fleurs d’hortensia, une couleur automnale comme un liquidambar et enfin les pieds presque dans l’eau tel un saule. Quel était ce mélange improbable ? Une seule réponse semble possible : la viorne obier.

Viburnum opulus – Cergy © CACP – Emilie Périé

Cette viorne est beaucoup plus connue sous une version hybride horticole du nom de Viorne boule de neige (Viburnum opulus ‘Roseum’). On rencontre ce bel arbuste dans les milieux hygrophiles et le long des ripisylves (boisement le long d’un cours d’eau) généralement en compagnie de saules, groseillers, aulnes…

Feuilles et Fruits de Viburnum opulus – Cergy © CACP – Emilie Périé

Cet arbuste de 2 à  4 mètres de haut a des feuilles opposées et de forme trilobées. La belle floraison blanche de mai à  juin laisse ensuite place à  des grappes de fruits rouges.

Sources :

La Flore d’Ile-de-France par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Retrouvez ici d’autres espèces du genre Viburnum :

La viorne lantane

La viorne de Bodnant

Agenda :

Jour 20 du défi Insektober : dessiner une mouche des pierres

Il reste deux animations dans le cadre du jour de la nuit, les inscriptions sont toujours ouvertes.

Non classé

La Noctuelle de la patience

La Noctuelle de la patience ou Cendrée noirâtre, est une espèce de papillon de nuit de la famille des Noctuidae. On peut croiser la chenille partout en France sur quelques plantes comme les Rumex, les Plantains, les Chardons, le Houblon…

Chenille de la noctuelle de la patience – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

On l’identifie rapidement grâce à  ses taches régulières de couleurs vives et ses nombreux poils roux tout le long de son corps. L’adulte mesurant de 3 à  4 centimètres est de couleur cendrée, comme son nom l’indique. Il vole de mars à  septembre et est plutôt attiré par la lumière.

Acronicta rumicis en plein repas – CACP – Gilles Carcassès

Agenda :

Défi Insektober du jour : la Luciole est à  l’honneur.

Défi Insektober de demain : dessiner un Papillon de nuit. Vous pouvez croquer cette jolie chenille et nous envoyer le résultat à  biodiversite@cergypontoise.fr

Sources :

http://www.lepinet.fr/

Retrouvez ici d’autres Papillons de nuit :

Le grand paon de nuit

Erratum – Le collier blanc

La livrée des prés

L'actualité de la Nature

Nids d’oiseaux

De drôles de nids !

Nids d’oiseaux – Cergy © CACP – Léo Micouin

Lors de notre dernière sortie à  la plaine des Linandes de Cergy, près du village des Schtroumpfs, nous avons observé ces petits nids d’oiseaux. Cela nous a cependant surpris car ceux-ci étaient minuscules, abondants, et leurs œufs étaient disposés dans un désordre sans nom. Quel genre d’oiseau laisserait ses œufs à  l’abandon de la sorte ? Serait-ce là  l’œuvre des petits êtres bleus ?

La réalité est encore plus surprenante à  mes yeux : il s’agit de Cyathus olla, un champignon à  l’allure peu commune que l’on retrouve souvent sur les paillages de BRF (Bois Raméal Fragmenté).

Cyathus olla – Cergy © CACP – Emilie Périé

Les petits « œufs » que vous voyez dans les coupoles sont en réalité des péridioles, les organes de fructification du champignon. Lorsque le temps est pluvieux et qu’une goutte d’eau tombe dans la coupole, les œufs sont expulsés à  plus ou moins longue distance du nid.

Après un atterrissage hasardeux, le péridiole s’accroche à  son nouveau support (plante, roche, meuble de jardin…) à  l’aide d’un fil gluant. Il pourra par la suite libérer ses spores et ainsi assurer la dispersion de l’espèce.

Péridioles de Cyathus olla – Parc des Linandes © CACP – Emilie Périé

Surprenant, n’est-ce pas ?

La photo mystère de janvier 2018

Cette nouvelle observation semble concorder avec la photo mystère irrésolue du 5 janvier 2018. En fin de compte, n’aurions-nous pas affaire à  un péridiole ?

Sources :

Péridiole, par Jardinier paresseux

Cyathus olla, par Société mycologique de la Côte-d’Or

Retrouvez un autre article sur les champignons :

Les champignons du BRF

L'actualité de la Nature

Le bruant des roseaux

à‡a bouge dans les roseaux !

Roseaux Phragmites du Parc des Arènes, Cergy © CACP – Emilie Périé

Les petits oiseaux sont nombreux en cette fin d’automne sur le Parc des Arènes. Rouges-gorges, rouges-queues noirs, pinsons des arbres, mésanges bleues, mésanges charbonnières, toutes les couleurs sont au rendez-vous ! Et ça s’agite dans les phragmites. Seraient-ce des moineaux ? En zoomant un peu je découvre une belle surprise : ces sourcils crème et ces moustaches blanches trahissent la femelle du bruant des roseaux !

Un oiseau à  protéger

Bruant des roseaux femelle – Parc des Arènes, Cergy © CACP – Emilie Périé

Bien que considéré comme « commun » dans la région et protégé à  l’échelle nationale, Emberiza schoeniclus, le bruant des roseaux, a vu ses populations s’effondrer ces dernières années. Il a été classé « en danger d’extinction » lors de la dernière révision de la Liste rouge des oiseaux nicheurs d’àŽle-de-France (2018).

Ils étaient une petite dizaine perchés dans le Parc des Arènes en ce mois de novembre 2019. On observe souvent ce comportement grégaire pendant l’hiver. Les bruants des roseaux sédentaires et nicheurs en àŽle-de-France se rassemblent en dortoir pour hiverner.  Mais, il pourrait également s’agir de populations nordiques qui migrent et viennent passer la saison froide sous nos températures plus clémentes. Il faudra vérifier au printemps prochain si un ou des couples, nichent sur place pour confirmer leur préservation sur le territoire. En tout cas, ce n’est pas la première fois qu’on l’observe en hiver dans ce parc.

Un dimorphisme prononcé

Bruant des roseaux mâle, en période nuptiale © CACP – Gilles Carcassès

En période nuptiale, au printemps, les mâles et les femelles sont très distincts. La femelle a la tête brun clair avec des sourcils et des moustaches prononcés alors que le mâle a un capuchon noir et seulement des moustaches blanches. En hiver en revanche, la tête du mâle s’éclaircit fortement. Au point qu’il est compliqué de le différencier d’une femelle qui serait un peu foncée. Aussi, il est difficile de dire si parmi la dizaine de femelles observées au Parc des Arènes, un mâle ne s’était pas glissé.

Vu !

Bruant des roseaux femelle – Parc des Arènes, Cergy © CACP – Emilie Périé

Oups ! Je crois que nous avons été repérés … Il est temps de laisser ces bruants à  leur chasse aux insectes et aux graines de phragmites.

Sources :

Le bruant des roseaux, par Oiseaux.net

Le bruant des roseaux, par l’INPN

Retrouvez d’autres articles sur les bruants du territoire :

Le bruant zizi

Les oiseaux rares de l’Arèn’Ice

L'actualité de la Nature

Le village des Schtroumpfs

Le village des Schtroumpfs – Cergy © CACP – Léo Micouin

A Cergy, ce sont des centaines de champignons qui parsèment la pelouse du Parc des Arènes. A croire que toute une colonie de Schtroumpfs y a élu domicile et installé des maisons-champignons ! Heureusement, notre experte en mycologie Marie-Louise nous a proposé une réponse plus rationnelle. Il s’agit d’un champignon très commun en cette période : la volvaire gluante.

Volvariella gloiocephala, la volvaire gluante

La volvaire gluante, Volvariella gloiocephala – Cergy © CACP – Léo Micouin

Ce champignon assez commun de mai à  novembre se rencontre fréquemment en ce moment. Sans doute que les dernières pluies lui ont permis de se développer rapidement. De plus, il apparaît être un champignon fortement nitrophile, il pousse sur les substrats très riches en azote (pailles en décomposition, champs et pelouses fertilisés, tas de compost, pâtures). Il est possible que lors du récent aménagement du parc la terre apportée ait été fortement enrichie (en compost par exemple) permettant à  la volvaire de s’exprimer de la sorte.

Gluante, c’est le cas de le dire

L’un des critères permettant de déterminer cette volvaire est l’aspect gluant de son chapeau en temps humide. Après les pluies matinales auxquelles nous avions échappé de peu, cette caractéristique était bien visible.

Chapeau brillant et gluant de la volvaire gluante – Cergy © CACP – Léo Micouin

Des jeunes et des vieux

Dans ce champ de volvaire, il y avait tous les stades de développement du champignon. En effet, il présente un chapeau conique au début de sa pousse (à  gauche sur la photo) qui s’aplatit au fil de sa croissance pour présenter un plateau avec un mamelon central à  maturité (à  droite sur l’image).

Deux étapes du développement de la volvaire gluante – Cergy © CACP – Emilie Périé

Un peu moins originale que l’hypothèse d’une invasion de Schtroumpfs, la détermination de Marie-Louise est pourtant plus convaincante. Merci !

Sources :

Les Schtroumpfs, bande-dessinée de Peyo

La volvaire gluante, par l’INPN

La volvaire gluante, par mycorance

La volvaire gluante, par ChampYves

Retrouvez d’autres histoires de champignons dans nos articles :

Les oreilles de la terre

Deux oreilles

La trémelle

L'actualité de la Nature

Nouvelles rencontres en 2019

Comme l’an dernier, nous vous présentons nos découvertes de 2019.  Ces douze espèces n’avaient pas encore fait l’objet d’observations au plan national ou régional.

1ère inscription nationale (INPN) :

Un hyménoptère

Galle de tige de Timaspis lampsanae sur Lapsana communis © CACP – Gilles Carcassès

J’ai observé cette galle de Cynipidae à  Feucherolles et à  Clairefontaine-en-Yvelines. Nous l’avons aussi rencontré dans le parc du château de Grouchy à  Osny.

1ères données régionales (Cettia Ile-de-France) :

Deux acariens

Aceria lycopersici sur la morelle douce-amère – Jouy-le-Moutier © CACP – Gilles Carcassès

Aceria echii, l’Aceria de la vipérine- campus de Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Les Aceria sont des acariens qui provoquent souvent chez les plantes contaminées des formes nanifiées et très ramifiées. Il existe de nombreuses espèces inféodées à  une seule plante. Nous avions rencontré l’an dernier Aceria genistae, sur le genêt à  balais.

Sept diptères

Myopites apicatus sur une fleur de pulicaire – Courdimanche © CACP – Alexandra Marques

Couple de Goniglossum wiedemanni sur une bryone – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Couple de Tephritis separata sur une picride fausse-épervière – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Les trois mouches Tephritidae ci-dessus sont respectivement inféodées à  la pulicaire, à  la bryone et à  la picride fausse-épervière.

Galles de Dasineura gleditchiae sur un févier – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Dasineura rosae sur l’églantier – Courdimanche © CACP – Gilles Carcassès

Obolodiplosis robiniae sur le robinier – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Les trois espèces ci-dessus sont des diptères Cecidomyiidae qui provoquent des galles sur folioles.

Galles de Kiefferia pericarpiicola – Osny © CACP – Gilles Carcassès

Cette cécidomyie pond dans les graines de carotte et d’autres Apiaceae. Les graines déformées et creuses abritent la larve.

Un hyménoptère

Formica pratensis – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

La fourmi rousse des prés colonise souvent les bords de route.

Un homoptère

Macrosiphoniella tanacetaria – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

On rencontre parfois cette très belle espèce aux yeux rouges sur la tanaisie.

Retrouvez plus d’informations sur ces espèces dans nos reportages :

Timaspis lampsanae (Retour sur la rencontre technique 2019 à  Clairefontaine et Bonnelles)

Aceria echii et Aceria lycopersici (Galles en choux-fleurs)

Goniglossum wiedemanni (Le petit monde des bryones)

Tephritis separata (La mouche des picrides)

Dasineura gleditchiae (le secret des beaux féviers)

Kiefferia pericarpiicola (la cécidomyie de la carotte)

Formica pratensis (La fourmi rousse des prés)

Macrosiphoniella tanacetaria (Le puceron de la tanaisie)

L'actualité de la Nature

Le puceron de la tanaisie

Pucerons sur une tanaisie – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Au sommet d’un pied de tanaisie, j’ai observé ces pucerons d’un beau vert franc rayé de gris, ce qui les rend particulièrement discrets sur leur plante hôte. Il s’agit de Macrosiphoniella tanacetaria. Cette espèce fréquente préférentiellement la tanaisie, mais on peut aussi la trouver sur les armoises, les achillées, les matricaires, les marguerites et d’autres Astéracées.

Macrosiphoniella tanacetaria – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Il faut une bonne loupe pour admirer les beaux yeux rouges de ces pucerons (cliquez sur la photo ci-dessus pour profiter des détails). La composition chimique du miellat produit par cette espèce n’attire pas les fourmis. Son accumulation sur les feuilles fait en revanche le bonheur d’autres insectes, notamment les guêpes.

Voici deux autres espèces de Macrosiphoniella, photographiées sur leur plante hôte préférée :

Macrosiphoniella absinthii – Jouy-le-Moutier © Gilles Carcassès

Macrosiphoniella absinthii se nourrit sur les absinthes et d’autres armoises.

Macrosiphoniella millefolii – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Macrosiphoniella millefolii est spécifique de l’achillée millefeuille.

Sources :

Macrosiphoniella tanacetaria, par Influentialpoints

Les pucerons sur la tanaisie, par Influentialpoints

Macrosiphoniella absinthii, par Influencialpoints

Macrosiphoniella millefolii, par Influencialpoints

L'actualité de la Nature

Les noctuelles

Invisibles mais belles !

Amphipyra pyramidea, la noctuelle cuivrée © CACP – Gilles Carcassès

Elles se font discrètes avec leurs couleurs ternes et leurs sorties nocturnes, pourtant les Noctuidae, ou noctuelles en français, sont la famille de papillons la plus riche en France. Plus de 830 espèces ! Parmi les 156 espèces identifiées dans le Val d’Oise par nos collègues naturalistes, nous en avons photographié une vingtaine sur Cergy-Pontoise ! En voici quelques-unes.

Les chenilles

La très grande majorité des noctuelles sont phytophages (elles mangent des végétaux). C’est d’ailleurs pour ça qu’elles sont le plus connues. La plupart sont inféodées à  une espèce de plante pour la nourriture des chenilles, et quelques-unes d’entre elles ont des goà»ts assez proches des nôtres : tomate, chou, artichaut, maà¯s, betterave, salade… Elles ne se font pas beaucoup d’amis chez les agriculteurs, d’autant que certaines sont capables de dévorer une grande diversité de plantes.

Autographa gamma, plus de 200 plantes hôtes possibles ! © CACP – Gilles Carcassès

Les chenilles des noctuelles, comme les adultes ont souvent des couleurs variant du vert au gris, voire au marron.

Chloantha hyperici, la noctuelle du millepertuis – Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

La logique voudrait que les chenilles marron vivent au sol et se nourrissent des parties basses des plantes (on dit qu’elles sont terricoles) et que celles qui vivent dans les feuilles soient vertes, pour se camoufler et échapper aux prédateurs. C’est très souvent le cas, mais certaines espèces font des fantaisies…

Cucullia verbasci, la cucullie du bouillon blanc © CACP – Gilles Carcassès

Les adultes

Après avoir passé l’hiver sous forme de chrysalides dans le sol, les adultes émergent et vivent quelques jours (de 2 à  10 selon les espèces) afin de se reproduire. Ils ne se nourrissent alors plus que de nectar et participent à  la pollinisation.

Diachrysia chrysidis, la plusie vert-doré – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Leurs teintes vertes et marron leur permettent de se fondre assez bien dans la végétation et leur activité étant essentiellement nocturne, il n’est pas aisé de les repérer.

Trachea atriplicis, la noctuelle de l’arroche © CACP – Gilles Carcassès

Tyta luctuosa, la Funèbre – Osny © CACP – Gilles Carcassès

Vues de près, leurs ailes sont souvent ornées de jolis motifs. Avez-vous déjà  rencontré des noctuelles à  Cergy-Pontoise ? Faites-nous part de vos découvertes !

Le Jour de la Nuit

Les noctuelles, comme les autres animaux nocturnes, peuvent être perturbées par la pollution lumineuse. Ce weekend, le 12 octobre 2019, a lieu une journée (et une nuit!) de sensibilisation aux problèmes causés par la pollution lumineuse et aux solutions que l’on peut y apporter.

Un petit geste pour nos amis nyctalopes ?  Commencez par visiter le site internet de la manifestation !

Sources :

Les Noctuidae, par Ephytia de l’INRA

Les Noctuidae, par Insecte.org

Pour en savoir plus sur la biodiversité nocturne :

Une conférence de l’Agence Régionale de la Biodiversité en àŽle-de-France

Retrouvez d’autres histoires de noctuelles dans nos articles :

L'actualité de la Nature

Anomalies végétales

La fasciation est une anomalie de croissance d’une plante, elle se traduit par l’épaississement de la tige qui devient plate et large. En voici l’expression chez un gaura observé à  l’école Du Breuil :

Fasciation sur une tige de Gaura lindheimeri © CACP – Gilles Carcassès

Les tiges des gauras sont d’ordinaire très grêles.

Gaura lindheimeri – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Voici une autre fasciation, sur une euphorbe :

Fasciation sur Euphorbia characias – Parc des arènes à  Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Et là  c’est une chicorée :

Fasciation sur Cichorium intybus, la chicorée © CACP – Gilles Carcassès

Ces anomalies sont parfois fixées dans des formes horticoles, c’est le cas par exemple de ce Cryptomeria japonica ‘Cristata’, un arbre étrange vu au très beau Jardin des merveilles à  Vauréal :

Cryptomeria japonica ‘Cristata’ © CACP – Gilles Carcassès

Dans un autre genre, voici un cas de phyllodie sur une berce commune : cette ombelle est beaucoup trop feuillée pour être honnête !

Feuillaison anormale de l’inflorescence sur une berce commune © CACP – Gilles Carcassès

Voici l’allure habituelle de cette plante lorsqu’elle est en fleurs :

La berce commune (Heracleum sphondylium) © Gilles Carcassès

Les causes de ces anomalies sont mal connues. Peuvent intervenir des stress environnementaux, des chocs, parfois des attaques bactériennes.

Retrouvez notre article :

La fraise persil et autres curiosités