L'actualité de la Nature

Le bruant des roseaux

à‡a bouge dans les roseaux !

Roseaux Phragmites du Parc des Arènes, Cergy © CACP – Emilie Périé

Les petits oiseaux sont nombreux en cette fin d’automne sur le Parc des Arènes. Rouges-gorges, rouges-queues noirs, pinsons des arbres, mésanges bleues, mésanges charbonnières, toutes les couleurs sont au rendez-vous ! Et ça s’agite dans les phragmites. Seraient-ce des moineaux ? En zoomant un peu je découvre une belle surprise : ces sourcils crème et ces moustaches blanches trahissent la femelle du bruant des roseaux !

Un oiseau à  protéger

Bruant des roseaux femelle – Parc des Arènes, Cergy © CACP – Emilie Périé

Bien que considéré comme « commun » dans la région et protégé à  l’échelle nationale, Emberiza schoeniclus, le bruant des roseaux, a vu ses populations s’effondrer ces dernières années. Il a été classé « en danger d’extinction » lors de la dernière révision de la Liste rouge des oiseaux nicheurs d’àŽle-de-France (2018).

Ils étaient une petite dizaine perchés dans le Parc des Arènes en ce mois de novembre 2019. On observe souvent ce comportement grégaire pendant l’hiver. Les bruants des roseaux sédentaires et nicheurs en àŽle-de-France se rassemblent en dortoir pour hiverner.  Mais, il pourrait également s’agir de populations nordiques qui migrent et viennent passer la saison froide sous nos températures plus clémentes. Il faudra vérifier au printemps prochain si un ou des couples, nichent sur place pour confirmer leur préservation sur le territoire. En tout cas, ce n’est pas la première fois qu’on l’observe en hiver dans ce parc.

Un dimorphisme prononcé

Bruant des roseaux mâle, en période nuptiale © CACP – Gilles Carcassès

En période nuptiale, au printemps, les mâles et les femelles sont très distincts. La femelle a la tête brun clair avec des sourcils et des moustaches prononcés alors que le mâle a un capuchon noir et seulement des moustaches blanches. En hiver en revanche, la tête du mâle s’éclaircit fortement. Au point qu’il est compliqué de le différencier d’une femelle qui serait un peu foncée. Aussi, il est difficile de dire si parmi la dizaine de femelles observées au Parc des Arènes, un mâle ne s’était pas glissé.

Vu !

Bruant des roseaux femelle – Parc des Arènes, Cergy © CACP – Emilie Périé

Oups ! Je crois que nous avons été repérés … Il est temps de laisser ces bruants à  leur chasse aux insectes et aux graines de phragmites.

Sources :

Le bruant des roseaux, par Oiseaux.net

Le bruant des roseaux, par l’INPN

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Le bruant zizi

Les oiseaux rares de l’Arèn’Ice

L'actualité de la Nature

La fauvette grisette

Sylvia communis, la fauvette grisette – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

En tant que stagiaire de la cellule Biodiversité, il m’appartient de noter sur les fiches de relevé les oiseaux rencontrés lors des matinées du STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs) et de saisir ces observations sur VigiePlume.

Nous voilà  à  la décheterie des Linandes, l’un des points d’écoute du carré 950212. Sous les lignes à  haute tension, tous les fourrés de ronce sont habités ! Les accenteurs mouchets, furtifs, se faufilent au ras du sol. Les linottes mélodieuses font des va-et-vient dans les cultures voisines. Tout en haut des maigres buissons, les fauvettes grisettes mâles montent la garde en chantant. De loin, on repère leur gorge blanche qui tranche avec le haut de la tête grise.

La fauvette grisette migre au Sahel. Au printemps, elle revient nicher dans les milieux ouverts avec des arbustes. Elle se nourrit de coléoptères, de chenilles et de punaises ou encore d’araignées. En dehors de la saison de reproduction, elle consomme beaucoup de baies.

On l’entend souvent chanter du haut d’un buisson ou en vol, ce qui permet de très vite la repérer une fois son chant connu.

Source :

La fauvette grisette, par Oiseaux-birds

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Retenir le chant des oiseaux

Les oiseaux rares de l’Aren’Ice

L'actualité des jardins

De la sciure pour le jardin

L’Association des Habitants de Cergy Nord dispose d’une centaine de parcelles jardinées réparties sur trois sites dans le quartier des Coteaux.

© Marion Poiret
La présence d’arbres fruitiers au sein des jardins familiaux permet d’isoler et de délimiter les parcelles sans opacité ou rigidité. La vue est dégagée et l’ambiance reste intimiste. © Marion Poiret

© Marion Poiret
La moutarde est ici utilisée en engrais vert. Elle limitera le lessivage du sol et son érosion ainsi que la pousse d’herbes indésirables. Avantage supplémentaire, elle égaye le jardin en fin d’hiver © Marion Poiret

L’un des trois sites accueille le jardin collectif de la maison de quartier des Linandes. D’une surface de 200 m², il est à  la fois un espace de détente et d’expériences pour les groupes de 8-12 ans et les familles. Les productions (légumes, fleurs) sont partagées entre les participants. Les 80 adhérents de l’association Atelier Bois Création se retrouvent au cœur de cet environnement privilégié pour pratiquer la menuiserie, l’ébénisterie, la marqueterie ou le tournage du bois.

© Marion Poiret
Depuis le jardin collectif, vue sur la menuiserie communautaire © Marion Poiret

© Gilles Carcassès
La sciure produite par le travail du bois est utilisée en hiver pour la chaufferie du bâtiment. © Gilles Carcassès

Le reste de l’année, la sciure est mise à  disposition des jardiniers qui peuvent l’utiliser sous forme de paillage au potager, de matière sèche pour le compost, de matériau pour les jardins en « lasagne ».

Sciure et copeaux dans mon compost

Installation d’une « lasagne »

Composter c’est facile

 Les engrais verts

http://www.atelierboiscreation.fr/