Non classé

Pas un pissenlit : la lampsane

La lampsane commune, Lapsana communis © CACP – Emilie Périé

La lampsane est une fleur extrêmement commune dans la région. Jardins, trottoirs, sous-bois, champs, … on peut l’observer à peu près partout en fleurs pendant la période estivale.

La lampsane commune, Lapsana communis © CACP – Gilles Carcassès

Elle peut mesurer jusqu’à 80 cm de haut et présente des feuilles différentes entre la base et le sommet de la tige. Les feuilles les plus basses sont lobées (en plusieurs parties) alors que les plus hautes sont entières et lancéolées.

Feuille haute et lancéolée de lampsane commune, Lapsana communis © CACP – Emilie Périé

Son nom de Lampsane, emprunté au grec, fait référence à une plante comestible. Souvent en compagnie de l’alliaire ou des pissenlits elle était peut-être consommée en salade avec ses voisins de pousse. Mais il semblerait que ses graines plaisent plus aux poules.

Certains voient dans les bourgeons floraux une forme similaire à celles de mamelons, aussi en français mais aussi dans d’autres langues (comme l’anglais ou l’espagnol) elle est appelée Herbe aux mamelles.

Sources :

Le dictionnaire étymologique de la flore française, par JP Ferrari

Lampsane commune, FLORIF

Lampsane commune, TelaBotanica

Retrouvez les épisodes précédents de la série :

Pas un pissenlit : les laiterons

Pas un pissenlit : les laitues

Pas un pissenlit : la porcelle enracinée

Pas un pissenlit : les deux picris

Non classé

Le meunier

Dans les profondeurs mystérieuses de nos forêts, des prairies environnantes aux bordures de nos chemins, un petit champignon de la nature se cache parmi les feuilles et les branches. Le Meunier, Clitopilus prunulus, également connu sous le nom charmant de « clitopile petite prune », est l’un de ces champignons que l’on souhaite vous faire découvrir.

Champignon Meunier, Clitopilus prunulus – Puiseux-Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

Le Meunier est un champignon saprophyte (qui se nourrit de matières organiques en putréfaction) de la famille des Entolomataceae. Il est identifiable par son chapeau de couleur blanc pâle, présentant une structure lamellaire rosé et un pied élancé. Les spécimens typiques mesurent entre 2 et 10 centimètres de diamètre.

Champignon Meunier, Clitopilus prunulus – Puiseux-Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

Il exhale une forte odeur de farine lors qu’on le casse, d’où son nom « meunier ». Comestible, il est très apprécié et l’odeur de farine disparait lors de la cuisson. Cependant, restez vigilant lors de la manipulation de champignons et leur ingestion, le meunier par exemple ressemble fortement à des clitocybes blancs très toxiques, notamment Clitocybe candicans ou Clitocybe cerussata. Ces champignons n’ont pas les lames roses, mais blanches ou crème.

Champignon Meunier, Clitopilus prunulus – Puiseux-Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

Sources

Clitopilus prunulus – INPN

Leucocybe candicans – INPN (toxique)

Clitocybe cerussata – INPN (toxique)

Régis Courtecuisse et Bernard Duhem, Guide des champignons de France et d’Europe, Paris, Delachaux et Niestlé, 2007

Non classé

L’hespérie de l’alcée

Carcharodus alcae, l’hespérie de l’alcée © CACP – Gilles Carcassès

Ce joli papillon, bien qu’aux couleurs ternes, n’est pas un papillon de nuit. Il appartient au groupe dit des « papillons de jour » que l’on ne distingue pas par leur habitude de vie (diurne ou nocturne) mais par la forme de leurs antennes. Les rhopalocères (papillons de jour) ont des antennes en forme de massues, les hétérocères (papillons de nuit) ont des antennes de formes variées.

Ce papillon-ci est l’hespérie de l’alcée. Il se reconnait à ses motifs bruns marbrés, et aux petites taches blanches translucides sur les ailes antérieures.

Carcharodus alcae, l’hespérie de l’alcée © CACP – Emilie Périé

C’est une espèce relativement peu commune dans la région qui affectionnent les espaces ouverts comme les prairies fleuries, les friches, les jardins, …

Sa chenille se nourrit sur les plantes de la famille de la rose trémière (Alcea rosea) qui lui donne son nom d’hespérie de l’alcée, mais on la trouve aussi sur les mauves et les guimauves. La chenille passe l’hiver enroulée dans une feuille au pied de sa plante hôte.

Roses trémières à  Omerville © CACP – Gilles Carcassès

Source

Papillons de jour en Brie des Morin

Retrouvez dans cet article une autre hespérie :

L’hespérie des sanguisorbes

Non classé

Liste rouge régionale des amphibiens et reptiles

Nous y voilà, la liste rouge des amphibiens et reptiles a été publiée en décembre 2023 et on vous propose de faire le point.

Grenouille agile, Rana dalmatina, espèce à préoccupation mineure – Maurecourt © CACP – Gilles Carcassès

Bien que souvent négligés au milieu du tumulte urbain, les amphibiens jouent un rôle vital dans les écosystèmes d’Île-de-France : grands consommateurs d’insectes mais aussi proies naturelles ils participent à l’équilibre des milieux dans lesquels ils vivent. Leur présence dans notre région témoigne de la richesse de la biodiversité environnante. Malheureusement, de nombreuses espèces sont désormais confrontées à des menaces croissantes.

Couleur helvétique, Natrix helvetica, espèce à préoccupation mineure © CACP – Emilie Périé

De même, les reptiles, espèces très sensibles mais souffrant d’une mauvaise réputation, sont également fortement malmenés.

Liste rouge de quoi parle-t-on ?

Afin d’évaluer le risque d’extinction des espèces et justifier les efforts de conservation à l’échelle mondiale, une liste rouge régionale est réalisée à partir de la méthodologie de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Elle dresse un état des lieux des menaces pesant sur les amphibiens et les reptiles d’Île-de-France. Cette liste constitue une nouvelle référence standardisée reconnue internationalement !

Schéma : Liste rouge régionale des amphibiens et reptiles d’Île-de-France par l’ARB IDF décembre 2023

Nos petits amphibiens d’Île-de-France sont confrontés à un ensemble de menaces, parmi lesquelles la fragmentation et la destruction de leur habitat naturel due à l’urbanisation croissante, la pollution des cours d’eau et des plans d’eau, ainsi que l’introduction d’espèces exotiques invasives. Ce sont des êtres très sensibles aux changements environnementaux.

Triton alpestre, Ichthyosaura alpestris, espèce à préoccupation mineure © CACP – Gilles Carcassès

Parmi les espèces d’amphibiens menacé en Île-de-France, on trouve des spécimens emblématiques tels que la Couleuvre vipérine Natrix maura classée « En danger », le Triton ponctué Lissotriton vulgaris classé « Vulnérable » et la Rainette verte Hyla arborea classée « Quasi-menacée ». Ces espèces, autrefois communes dans la région, voient leurs populations décliner en raison des pressions anthropiques.

Rainette verte, Hyla arborea, espèce quasi menacée – Clairefontaine © CACP – Gilles Carcassès

Attention aux périodes de reproduction !

Avec l’arrivée du printemps, une scène extraordinaire se déroule autour de nous : celle de la migration annuelle des grenouilles et des crapauds vers leurs sites de reproduction. Ces petites créatures entreprennent un voyage périlleux pour assurer la survie de leur espèce, mais malheureusement, ce périple est souvent semé d’embûches sur nos routes…

Nous vous appelons donc à la vigilance et à la prudence lorsque vous circulez, surtout lors des nuits pluvieuses et humides, car c’est à ce moment-là que ces amphibiens sortent en masse pour retrouver leurs partenaires.

Retrouvez notre article dédié : Attention, amphibien va et vient ! – Nature en ville à Cergy-Pontoise

Crapauds communs Bufo bufo, espèce à préoccupation mineure – Menucourt © CACP – Gilles Carcassès

Sources

Liste rouge régionale des amphibiens et reptiles d’Île-de-France – ARB

La Liste rouge des espèces menacées en France – UICN France

Société Herpétologique de France | La SHF

Un dragon dans mon jardin

Non classé

Votre avis compte : le SDRIF-E de la Région

Paysage cergypontain © CACP – Emilie Périé

Le SDRIF-E Quesako ?

Le Schéma Directeur de la Région Île-de-France (SDRIF) est en révision, et la Région souhaite renforcer son aspect « environnemental » il devient donc le SDRIF-E. C’est un document d’urbanisme (soumis au Code de l’urbanisme) qui a pour but de réglementer l’utilisation des sols en Île-de-France.

Le SDRIF-E permet de définir les éléments suivants :

  • la destination générale des différentes parties du territoire ; c’est-à-dire, pour chaque parcelle de sol, définir si elle accueillera un espace naturel, une exploitation agricole, des logements, des activités économiques, …
  • les grandes infrastructure de transport et équipements associés.
  • les secteurs d’extension d’activités humaines.
  • les moyens de protection et de mise en valeur de l’environnement.

Ce document offre une vision sur au moins 20 ans de l’Île-de-France et s’impose à toutes les décisions d’urbanisme des collectivités de la Région. C’est donc un document particulièrement structurant pour les paysages de nos territoires sur les prochaines décennies.

A vous de choisir !

Une première version du SDRIF-E a été travaillée entre 2021 et 2023 avec les équipes techniques et l’ensemble des partenaires publiques. Cette version est aujourd’hui soumise à l’avis des franciliens. En effet, jusqu’au 16 mars, vous pouvez participer à l’enquête publique et formuler vos avis quant à la rédaction du document. La version définitive sera présentée aux élus à l’été et devra tenir compte des contributions émises lors de l’enquête. C’est l’occasion de faire connaître vos envies pour l’évolution du territoire, notamment en matière de préservation de la biodiversité !

Vous retrouverez ici le site de l’enquête publique. Avec notamment :

Paysage cergypontain © CACP – Emilie Périé
Non classé

Alouette, gentille alouette

L’alouette des champs, également connue sous le nom d’alouette des prés (Alauda arvensis), est un petit oiseau emblématique des zones ouvertes et des champs cultivés. Sa présence est souvent associée à la campagne, où son chant mélodieux résonne au-dessus des paysages agricoles. Cet oiseau chanteur appartient à la famille des Alaudidés et est largement répandu en Europe.

Description

L’alouette des champs est caractérisée par sa silhouette discrète et terrestre, avec des plumes brunâtres camouflant efficacement sa présence dans les champs. Son plumage marron/beige lui offre une protection contre les prédateurs tout en lui permettant de se fondre dans l’environnement agricole. Sa taille peut faire jusqu’à 19 cm et elle peut peser près de 50 g. Cette alouette a une longévité moyenne de 12 ans.

Alouette des champs, Alauda arvensis © CACP – François Lelièvre

Mode de vie

Les milieux qu’elle apprécie sont souvent des zones herbacées très ouvertes. On la distingue par son chant enjoué et complexe, qu’elle utilise principalement pour attirer un partenaire en période de reproduction dès le mois de mars et délimiter son territoire. Contrairement à d’autres oiseaux plus discrets, la présence d’une alouette qui chante est impossible à rater. En revanche pour repérer l’oiseau, les choses se corsent : non seulement elle a la couleur de son environnement et se camoufle très bien, mais en plus elle chante en volant, ce qui la rend difficile à localiser précisément.

Ce petit oiseau est également remarquable pour ses habitudes de nidification. Les alouettes des champs construisent leurs nids directement sur le sol, souvent dissimulés au milieu des cultures. Ces nids simples et bien dissimulés offrent une protection adéquate aux œufs et aux oisillons contre les prédateurs (mais pas toujours contre les tracteurs…).

En période hivernale ces alouettes se regroupent et certaines vont rester sur le même territoire, d’autres continuent leur route pour rejoindre le sud de la France et la péninsule ibérique. Durant tout l’hiver, ces bandes, très mobiles, arpentent nos campagnes à la recherche de nourriture.

Alouette des champs, Alauda arvensis © CACP – François Lelièvre

Similitude

A ne pas confondre avec l’Alouette lulu, Lullula arborera ! Elles sont quasiment de même taille, de même poids et leurs plumages se ressemblent fortement. Pour les différencier, il faudra prêter attention aux sourcils : clairs et prononcés allant jusqu’à la nuque pour l’alouette lulu et simplement au dessus de l’œil pour celle des champs. Comme toujours, le critère indiscutable pour les différencier sur le terrain est le chant.

Alouette des champs, Alauda arvensis © CACP – François Lelièvre

Présente mais vulnérable

Dernièrement, notre petit oiseaux de campagne n’est pas considéré comme en danger et ne possède pas de statut de protection. Pourtant, les suivis de populations menés récemment par les organismes de recherche montrent une nette baisse numérique. Cela s’explique notamment par la destruction de leur habitat par l’agriculture intensive et l’urbanisation. L’utilisation de pesticides et d’herbicides, les changements climatiques et la dégradation des zones de nidification contribuent également à ce déclin.

Bien que le facteur humain ait un impact sur notre alouette des champs, cette espèce demeure un symbole de la vie rurale et de la biodiversité associée aux terres agricoles.

Sources

Alouette des champs – Alauda arvensis (oiseaux.net)

Alouette des champs – LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux)

Alauda arvensis Linnaeus, 1758 – Alouette des champs-Présentation (mnhn.fr)

Lullula arborea (Linnaeus, 1758) – Alouette lulu-Présentation (mnhn.fr)

Non classé

Comptage WetLands 2024

Tous les ans autour du 15 janvier a lieu le comptage WetLands à l’échelle mondiale : le comptage des oiseaux d’eau sur les zones aquatiques et humides les plus importantes. Comme tous les ans nous sommes allés inventorier les étangs de l’île de loisirs avec les bénévoles LPO. Et honnêtement, on n’a pas eu chaud !

Compteur WetLands © CACP – Emilie Périé

En plus d’une météo peu clémente avec les naturalistes et avec les photographes, la pêche a été maigre. Est-ce le froid et la grisaille qui ont tenu les oiseaux à distance ? Est-ce un désintérêt croissant pour les étangs de l’île de loisirs, ou un déclin généralisé des populations d’oiseaux d’eau ? Sans doute un savant mélange de tout cela. Toujours est-il que l’on a peu de rencontres à vous conter.

Un jeune héron faisait la sieste abrité sous son aile.

Le héron cendré, Ardea cinerea © CACP – Emilie Périé

Une bergeronnette des ruisseaux a pointé le bout de son bec.

Bergeronnette des ruisseaux – Motacilla cinerea © CACP – Emilie Périé

Moins d’une dizaine de foulques macroules et poules d’eau se baladaient sur les étangs.

Poule d’eau Gallinula chloropus © CACP – Emilie Périé

Seulement deux grèbes huppés, et aucun autre grèbe (castagneux, jougris, …) ont été vus en train de pêcher.

Côté anatidés seuls les cygnes tuberculés étaient bien présents (plus d’une dizaine d’individus), les canards colverts étaient à peine quatre ou cinq, et même les bernaches du Canada avaient déserté les lieux.

Cane colvert © CACP – Emilie Périé

Enfin, même le dortoir à grand cormoran affiche une baisse d’effectif avec seulement 120 individus contre 180 l’an dernier…

Dortoir à cormoran © CACP – Emilie Périé

Retrouvez dans ces articles les éditions précédentes :

WetLands comptage 2023

WetLands comptage 2022

WetLands comptage 2021

WetLands comptage 2020

Non classé

Ceci n’est pas un cloporte

Glomeris marginata © CACP – Gilles Carcassès

On vous parlait il y a quelques semaines de ces animaux étonnants que sont les cloportes. Les cloportes, ou isopodes, sont capables de volvation. C’est-à-dire qu’ils sont capables, en cas de menace, de s’enrouler sur eux-mêmes pour protéger leur partie ventrale non carapacée. Or, lorsqu’ils font cela, leur tête reste visible, la « boule » n’est pas complétement fermée. Cela est bien illustré dans la clé des isopodes de Lucien Claivaz (page 3).

Ici en revanche, la bête est entièrement enroulée sur elle-même et sa tête est bien cachée à l’intérieur de la carapace. On a donc affaire à une autre espèce : Glomeris marginata. Celui-ci est un « mille-pattes ». Il a en effet beaucoup plus de pattes que les 7 paires de nos isopodes, et surtout, elles viennent toutes par deux : deux paires de pieds à chaque segment de son corps.

Concernant l’habitat et le régime alimentaire, il est assez semblable aux cloportes.

Sources :

Fiche espèce de l’observatoire de la faune de Bourgogne

Retrouvez d’autres épisodes sur les confusions entre espèces :

Ceci n’est pas une mouette !

Marron ou châtaigne ?

Couleuvre ou vipère ?

Non classé

La vesse de loup à diaphragme

Bravo à tous ceux qui ont vu un champignon dans la dernière photo mystère ! Le voici : la vesse de loup à diaphragme, Vascellum pratense.

La vesse de loup à diaphragme, Vascellum pratense © CACP – Gilles Carcassès

Pour comparer, voici un peu de neige brillante au soleil.

Cristaux de neige © CACP – Emilie Périé

La vesse de loup à diaphragme appartient à la famille des Lycoperdales, un groupe de champignons qui regroupent plusieurs espèces dont le nom vernaculaire commence par « vesse de loup », comme par exemplaire la vesse de loup géante qui peut mesurer jusqu’à 50 cm de diamètre et qu’un collègue avait un jour posée sur mon bureau (cela surprend le matin en arrivant au travail !).

Celle-ci, la vesse de loup à diaphragme, est bien plus petite. Elle mesure environ 8 cm de diamètre. Elle est décrite comme étant une boule molle de couleur blanc crème, hérissée de petits aiguillons et sans intérêt culinaire.

Source :

La fiche MycoDB de la Vesse de loup à diaphragme

Retrouvez d’autres Lycoperdales dans ces articles :

Le champignon hérisson

La vesse de loup perlée

Non classé

Journée mondiale des zones humides 2024

En cette année 2024, notre équipe spécialisée dans les zones humides, le secteur GEMAPI (Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations) prépare de nouveaux projets de réhabilitation des milieux aquatiques et humides. Après la création de la zone humide de la Saussaye et la renaturation du bassin de la Louvière de nouveaux projets de grande envergure se profilent (on vous en parle très bientôt!).

Milieu humide du bassin de la Louvière © CACP – Emilie Périé

Pour célébrer la Journée Mondiale des Zones Humides 2024 (aujourd’hui, vendredi 02 février) nous souhaitons rappeler à quel point les zones humides nous sont profitables. C’est en effet le thème de l’année pour les événements qui auront lieu tout le mois de février partout dans le monde : Les zones humides, sources de bien-être humain.

=> Retrouvez ici l’ensemble des événements planifiés en France.

Grâce à leur fonctionnement naturel, les zones humides nous rendent de nombreux services (liste non exhaustive!) :

  • elles agissent comme des éponges, ainsi lors de pluies importantes ou de débordement de cours d’eau elles absorbent une grande partie des volumes d’eau et limitent fortement les inondations dans les secteurs environnants ;
  • la présence d’eau dans le sol ou en surface participe à la régulation de la température, les étés sont moins chauds et moins secs à proximité des zones humides ;
  • du fait de la végétation importante qui peut se développer sur les sols humides, l’eau qui transite par ces espaces avant de rejoindre les nappes phréatiques s’en retrouve filtrée et épurée ;
  • en plus de servir d’abreuvoir, les zones humides offrent le gîte et le couvert à de très nombreuses espèces qui dépendent de la présence d’eau pour survivre. Ces espèces sont également susceptibles de fournir ces services que l’on appelle services écosystémiques et de participer au bien-être humain, à commencer par l’apaisement et l’émerveillement que leur observation peut procurer.
Zone humide de la Saussaie © CACP – Emilie Périé

Nous vous souhaitons une belle Journée Mondiale des Zones Humides et nous vous retrouvons bientôt avec de nouveaux projets ! (d’ici là, vous pouvez toujours répondre à la photo mystère de ce mois-ci !)

Pour aller plus loin :

Les ressources pédagogiques de l’association Zones Humides