Comme tous les ans à la mi-janvier a lieu le comptage WetLands, un comptage international des oiseaux d’eau hivernants dans les zones humides. Sur notre territoire, ce sont les étangs de l’île de loisirs qui sont inventoriés chaque année par la Ligue de Protection des Oiseaux et l’équipe biodiversité de l’agglomération.
Cette année encore les effectifs se réduisent à peau de chagrin et les étangs sont bien tristement vides. Mais, comme à chaque fois, quelques bonnes surprises viennent égayer la journée, comme les grèbes jougris l’an dernier (que l’on n’a malheureusement pas revus cette année).
Les mauvaises nouvelles pour commencer
Chez les canards, les seuls représentants étaient les colverts. Aucun souchet, chipeau, siffleur ou sarcelle n’a promené ses plumes sur nos étangs.
Pour les plus grands ANATIDAE, seules les espèces introduites étaient présentes : les cygnes tuberculés et les bernaches du canada.
Quatre grèbes huppés pêchaient au milieu des étangs.
Du côté des RALLIDAE (les poules d’eau et les foulques macroules) les effectifs sont moins catastrophiques que l’an passé, mais toujours loin des centaines d’individus que l’on pouvait croiser il y a de cela quelques années.
Des effectifs en hausse
Il y a au moins une espèce pour qui les résultats sont rassurants, ce sont les grands cormorans. Leurs effectifs avaient dégringolé il y a quelques années, mais ils ont l’air d’être à nouveau à la hausse. Cette année le dortoir des cormorans accueillait 180 individus ! (contre 154 en 2022 ; 90 en 2021 et 88 en 2020).
Quelques bonnes surprises
Entre deux rayons de soleil (car oui il y avait du soleil) nous avons eu deux belles surprises.
Nous avons revu notre amie la mouette polonaise baptisée TAXP qui a l’air d’avoir pris ses quartiers d’hiver dans les environs avec toute sa bande.
Elles ont une allure bizarre ces mouettes… Oh! Mais ce sont des vanneaux ! Un groupe d’une centaine de vanneaux huppés a tourné au-dessus de nous tout l’après-midi. En revanche, difficile de dire où ils ont pu aller se poser pour la nuit.
Cette année, point de rougegorge pour nous tenir compagnie, mais des mésanges à longue queue.
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