De façon occasionnelle, entre les grandes classiques des vieux murs telles que la cymbalaire, les mini-fougères ou bien les sedums, il pourrait être possible de croiser une plante intégralement naturalisée en Ile-de-France : Pseudofumaria lutea, la corydale jaune.
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Vous l’aurez peut-être remarqué, le nom scientifique de cette plante de la famille des PAPAVERACEAE se rapporte à un autre genre de la même famille : Fumaria pour les fumeterres. En effet les fleurs du corydale jaune ressemblent beaucoup, par leur forme, à celles des fumeterres.
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Mais pour nous recentrer sur notre belle corydale, il faut savoir qu’elle est naturalisée non seulement dans notre région, mais dans toute l’Europe centrale et occidentale. À l’origine cette plante provient des pays balkaniques. En Ile-de-France elle est plutôt commune dans le quart nord-ouest et plus dispersée ailleurs.
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Pour la décrire en quelques mots, la corydale jaune forme un coussin assez homogène d’où sortent, de mai à septembre, de belles grappes dressées de 5 à 15 fleurs en trompettes jaunes ou or. Cette vivace est complètement glabre et possède des feuilles plusieurs fois divisées et lobées.
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De façon très rare dans toute la France, il peut également être observé une autre espèce du même genre : Pseudofumaria alba, la corydale jaunâtre, qui est introduite via les plantations dans les jardins. D’après la cartographie de répartition communale du CBNBP, elle n’aurait jamais été vue dans le Val-d’Oise, seulement en quelques rares localisations ailleurs dans la région.
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Sources :
Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot