Bien vu Philippe et Laurent ! Il s’agissait de deux grives draines ; plus faciles à reconnaître quand elles se tournent vers nous. La voici de profil.
Des quatre grives que l’on peut croiser en àŽle-de-France c’est, avec la grive musicienne la plus commune. C’est aussi la plus grande.
On la différencie de la grive musicienne grâce à plusieurs éléments. Son chant d’une part est le critère le plus facile à utiliser. Alors que la grive musicienne répète des séries de trois motifs, la grive draine a une phrase plus mélancolique, comme un merle un peu déprimé. Ses motifs d’autres part, les taches de la grive musicienne sont en forme d’as de pique alors que celles de notre grive draine sont plus rondes. Et sa tête est plus grise.
Comme les autres turdidés (grives et merles) elle se nourrit d’insectes à la belle saison et de baies l’hiver venu.
La Fête de la Nature est de retour pour sa 16ème édition ! Et cette année, le programme est chargé. Alors, amis de la Nature, ouvrez vos agendas et notez bien les dates : les divers ateliers auront lieu du 18 au 22 mai 2022. Pas de thématique spécifique cette année pour ainsi laisser place à tous les thèmes liés aux vivants.
Promenons-nous dans les bois… mais surtout dans la nature !
Parcours découverte « Sylvestre » à l’Abbaye de Maubuisson
Le département du Val d’Oise vous donne rendez-vous le mercredi 18 mai, de 9h à 17h, à l’Abbaye de Maubuisson à Saint-Ouen-l’Aumône pour réaliser son parcours découverte « Sylvestre » basé sur l’observation. Munis d’un livret d’activités, les enfants partiront à la découverte des arbres du parc de l’Abbaye de Maubuisson à travers diverses astuces et indices. Pour plus d’informations, consulter la page dédiée sur le site de la Fête de la Nature.
Balade « Sauvages de ma rue » à Boisemont
Le samedi 21 mai, la Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise vous invite à sa petite balade dans le charmant village de Boisemont. Rendez-vous à 14h30, devant l’Eglise de Boisemont pour partir à la découverte des plantes qui ont pris racine dans le village. Des plus communes ou plus rares, comme le Nombril-de-Vénus, venez à la rencontre des sauvages de votre rue. Pour plus d’informations et inscriptions, vous pouvez consulter la page dédiée sur le site de la Fête de la Nature.
Il va faire tout noir : découverte de la faune nocturne
« Trame noire » : à la découverte des espèces nocturnes
Balade nocturne organisée par la Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise, rendez-vous le jeudi 19 mai, de 21h à 23h pour découvrir les trames noires, ces corridors écologiques mis en place pour les espèces nocturnes. Rendez-vous devant le cimetière de Boisemont à 21h. Pour plus d’informations et inscriptions, vous pouvez consulter la page dédiée sur le site de la Fête de la Nature.
à€ la découverte des chauves-souris de Menucourt [COMPLET]
La Ferme d’Ecancourt et la Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise, vous invitent le vendredi 20 mai, de 21h à 23h, pour une nuit découverte des chauves-souris de Menucourt. Apprenez-en plus sur ces petits mammifères nocturnes grâce à des ateliers ludiques mais aussi à vous servir d’une Batbox, un appareil qui permet de détecter les ultrasons. Pour plus d’informations et inscriptions, vous pouvez consulter la page dédiée sur le site de la Fête de la Nature.
Ateliers fleuris et pour une ville plus verte
Atelier jardinons en famille : « Les semis de fleurs »
Rendez-vous le mercredi 18 mai, de 15h30 à 16h30 à la Ferme pédagogique de Pontoise pour participer à l’atelier « Les semis de fleurs », organisé par l’association les Z’herbes Folles. De la graine à la fleur, venez vous émerveiller et en apprendre plus sur ces merveilleuses plantes colorantes et odorantes. Pour plus d’informations et inscriptions, vous pouvez consulter la page disponible sur le site de la Fête de la Nature.
Les ateliers de la Journée de la Nature de Maurecourt
Le samedi 21 mai, la mairie de Maurecourt et l’association Je Sème, Graines d’idées alternatives, vous invitent pour une journée entière consacrée à la Fête de la Nature. Au programme de nombreux ateliers et des animations pour toute la famille, de la vente de produits locaux, une fresque du climat ou encore une conférence débat avec l’un des cofondateurs de l’Institut des Futurs souhaitables, Mathieu Baudin. Rendez-vous de 10h à 18h à la Maison des arts à Maurecourt. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le programme de la Fête de la Nature de Maurecourt.
Après-midi de la Fête de la Nature à Vauréal
La Ville de Vauréal vous convie le samedi 21 mai, au Jardin des Taillis à Vauréal, de 14h à 17h pour une après-midi pleine de découverte à l’occasion de la Fête de la Nature. Venez observer à la loupe les petites bébêtes du sol, découvrir le patrimoine arboré de la ville et échanger avec les agents du service Espaces verts ou encore assister à la conférence sur le thème « Mon jardin s’adapte au changement climatique » de Pierre Nessmann. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter la page disponible sur le site de la Ville de Vauréal.
Mise en bouche printanière
Beaucoup trop impatient de célébrer la Fête de la Nature ? Pas de soucis, nous avons ce qu’il faut pour vous faire patienter jusque-là .
« La Lanterne fleurie » à Cergy
Le samedi 14 mai, la Maison de quartier et le Collectif la Lanterne vous invite à partir de 15h à la Maison de quartier de l’Axe Majeur-Horloge de Cergy pour une après-midi et une soirée sur le thème de la Nature. Divers ateliers en famille vous attendent comme un atelier fabrication de pots de fleurs ou un troc aux plantes, mais également un spectacle jeune public sur le chêne à 18h30, une scène musicale à 20h15 et enfin une soirée d’observation des étoiles à 21h15.
Petite randonnée à Courdimanche
La Ville de Courdimanche vous convie le samedi 14 mai pour une petite randonnée d’une heure à travers la ville. Pilotée par les élus mais aussi par un de nos chargés de mission pour vous faire découvrir la faune et la flore courdimanchoise. Rendez-vous à 14h30 à la ZAC du Bois d’Atton place du Ruban Fauve à Courdimanche pour cette balade qui passera notamment par les grands jardins avec les mares, les vignes et les jardins familiaux ou encore la réserve SNCF avec la présence de moutons.
En ce lendemain de Fête du travail je souhaitais vous offrir ce brin de muguet et en présenter les jolies clochettes blanches.
Le muguet est une plante indigène en àŽle-de-France, qui pousse naturellement dans les espaces de demi-ombre comme les sous-bois ou les faces nord des jardins. Ses fleurs en clochettes blanches éclosent au printemps. Elles sont visibles en avril et mai, et majoritairement au début du mois de mai. C’est sans doute ce qui a été à l’origine de cette tradition, d’offrir un brin de muguet le 01er mai.
Si le muguet n’est pas menacé dans la région, il est tout de même victime d’une cueillette excessive. Il est d’ailleurs protégé, ou du moins réglementé dans plusieurs départements français.
Aussi, profitant de l’efficacité de nos technologies, nous vous conseillons plutôt d’offrir à vos proches une photo de muguet cette année. Voire, une balade en forêt, pour le voir de près, sans le couper.
Sources :
La flore d’àŽle-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot
Le genre Carex, qui se rapporte aux « laîches » en français, comporte de nombreuses espèces (au moins 50 en àŽle-de-France !) dont certaines se ressemblent énormément. On y voit souvent « des grandes herbes ». La détermination plus précise demande l’observation de critères bien particuliers qui ne se détectent parfois qu’à l’aide d’une loupe.
L’espère que l’on a rencontrée sur les bords du ru de Liesse, la laîche des rives, est une des plus commune qui soit. Comme la plupart de ses congénères, elle aime l’eau, c’est pour cela qu’on la retrouve fréquemment en milieux humides tels que les bords de mares et étangs, les dépressions prairiales, les boisements marécageux…
Le critère déterminant chez la plupart des Carex c’est la fleur. En effet les inflorescences ont pour une bonne partie, cette forme typique de plumeau soit élancé, soit courbé (comme chez la laîche pendante). Pour cette espèce, la fameuse floraison s’étale d’avril à juin.
Sources :
Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot
Le 07 et 08 mai 2022 retrouvez-nous pour la transhumance des moutons de Cergy-Pontoise. Au départ de la Ferme d’Ecancourt à Jouy-le-Moutier le samedi 07 dès 13h30, les brebis vont parcourir le territoire pour rejoindre leur sites de pâturage pour la belle saison.
Plusieurs escales sont prévues sur le parcours à Maurecourt, Vauréal, Cergy et Courdimanche. Activités et animations seront proposées à chaque arrêt : démonstration de chien de berger, soins aux brebis, stand de restauration, expositions sur la biodiversité… Il y en a pour tous les goà»ts !
Retrouvez les éditions précédentes de la transhumance :
Afin de clore cette première partie de la série portant sur la famille des BETULACEAE, nous allons aujourd’hui voir le genre qui donne son nom à la famille : le genre Betula, qui se rapporte aux bouleaux.
Dans notre région deux espèces y sont indigène : Betula pendula, le bouleau verruqueux et Betula pubescens, le bouleau pubescent.
Avec leur fameuse écorce blanche et leur fâcheuse tendance à posséder des pollens assez allergènes, les bouleaux font certainement parties des arbres les plus connus qui soient. Ils sont souvent utilisés dans les aménagements de parcs et jardins pour leurs faibles exigences biologiques, leurs écorces décoratives et leurs ports plus ou moins colonnaire / conique.
Les deux espèces caractéristiques de notre territoire se ressemblent beaucoup, leurs principales différences se remarquent aux niveau des feuilles : pubescens aura des feuilles de forme plus arrondies et, comme son nom l’indique, beaucoup plus poilues surtout sur la face inférieure, par rapport à pendula qui a lui comme élément marquant d’avoir des branches retombantes en leurs extrémités.
Contrairement au noisetier vu dans un article précédent de la série, les bouleaux possèdent des chatons femelles bien plus visibles et sont surtout bien dressés lorsqu’ils sont encore jeunes, contrairement aux mâles qui sont toujours retombants. Les deux espèces vues un peu plus haut fleurissent au même moment, vers avril-mai.
Dans le prochain article de cette série nous débuterons la famille des SALICACEAE avec le genre Salix, qui se rapporte aux saules.
Sources :
Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot
A l’Office du Tourisme de Cergy-Pontoise les insectes sont à l’honneur en cette fin de mois d’avril. Avec Joà«l Tribhout, conteur et entomologiste, venez découvrir le vaste monde des petites bêtes en images (exposition photo du 27 avril au 08 mai) et en sons (conférence le 30 avril à 16h).
Symphitum officinale, de son nom latin, est une jolie plante vivace et mellifère, très commune dans notre région, de la famille des BORAGINACEAE.
La consoude est une classique des zones à humidité accrue telles que les fossés, les roselières, les ripisylves, les prés humides, etc… Elle mesure entre 60 et 90 centimètres de haut. Sa belle floraison rose ou blanche en clochettes tubulées s’étale de mai à juillet.
Ses longues feuilles sont assez épaisses et de forme ovale-lancéolées. L’intégralité de la plante est pourvue d’une forte pilosité hérissée. On peut également ajouter que les tiges sont dites « ailées », c’est à dire qu’elles présentent des excroissances plates sur toute leurs longueurs.
Les feuilles de la consoude sont réputées pour, une fois frites à la poêle, avoir un goà»t très similaire à du poisson ; mais je n’ai jamais essayé…
Sources :
Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot
Que sont ces filaments roses au fond de la mare pédagogique du ru de Liesse à Saint-Ouen l’Aumône ?
La couleur est nettement plus franche quand on les regarde sans le filtre de l’eau. Un vrai rose bonbon ! Mais je ne m’y risquerais pas, cela n’a pas l’air bien comestible.
D’avis de spécialistes, il s’agit probablement d’une algue rouge du nom de Compsopogon (Compsopogon caeruleus). Cette algue est plutôt blanche lorsqu’elle est en vie et rosit à sa mort. A priori, c’est une espèce exotique, potentiellement invasive. La mare en est remplie, mais l’algue n’a pas l’air de se propager ailleurs (dans le ru notamment).
Son arrivée la plus plausible serait par le rejet d’eaux d’aquarium dans la mare. On rappelle donc que, même si cette couleur rose est plutôt esthétique, rejeter des éléments vivants dans le milieu naturel n’est en général par une idée judicieuse. D’autant plus lorsque les espèces en question n’existent pas naturellement dans le milieu en question.