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Robert-le-Diable

Un papillon très facile à  reconnaître

Polygonia c-album, le Robert-le-Diable © CACP – Gilles Carcassès

Le Robert-le-Diable est un papillon commun facile à  observer en lisière forestière. La forme découpée des ailes est tout à  fait caractéristique.

Robert-le-Diable © CACP – Gilles Carcassès

Mais pourquoi Robert-le-Diable ?

Peut-être ce papillon évoque-t-il par son aspect les flammes de l’enfer ? Ou bien le profil de la tête d’un Robert historique ? Bien malin celui qui connaît la véritable origine de ce nom !

Polygonia c-album – Osny © CACP – Gilles Carcassès

Le revers de son aile postérieure est marqué en blanc de la lettre c, d’où son nom d’espèce en latin « c-album ».

Et sa chenille ?

La chenille du Robert-le-Diable sur l’ortie dioà¯que © CACP – Gilles Carcassès

La chenille du Robert-le-Diable est tout aussi caractéristique que le papillon : elle est marquée d’une grande tache blanche sur le dos. Sa plante-hôte préférée est l’ortie, mais on la rencontre aussi sur le houblon et sur les feuilles de ligneux comme le noisetier, l’orme ou les saules.

Ce papillon hiberne à  l’état adulte et on peut le rencontrer dès les premières belles journées de mars. Il a deux générations par an. En automne, on peut voir la deuxième génération se préparer à  l’hivernage en se gorgeant de sucre sur les fruits tombés au sol dans les vergers.

Retrouvez un autre article sur ce papillon :

Bouh, fais moi peur !

Sources :

Polygonia c-album dans l’Atlas des papillons de jour et des zygènes d’Ile-de-France

Le Robert-le-Diable par André Lequet

5 réflexions au sujet de “Robert-le-Diable”

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