L'actualité de la Nature

L’énigme du sphinx

Bravo à  Laurent qui a su résoudre l’énigme du sphinx !

Objets cannelés non identifiés – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Ces objets étranges trouvés dans un nichoir à  mésanges sont les crottes d’une chenille de sphinx. Compte-tenu de l’environnement de la découverte, le sphinx du troène est plausible, ainsi que celui du tilleul. Pourquoi une chenille est-elle venue crotter dans un nichoir à  mésanges ? On peut supposer qu’elle y est venue en été après le départ des oisillons. Peut-être avait-elle trouvé là  un endroit sà»r pour passer ses nuits…

Chenille du sphinx du tilleul, Mimas tiliae © CACP – Gilles Carcassès

Retrouvez dans cet article d’autres espèces de sphinx :

J’ai trouvé un serpent cyclope !

Le visiteur du soir

Source (avec une photo de crottes cannelées d’une chenille de sphinx) :

Le sphinx du troène, pages entomologiques d’André Lequet

L'actualité de la Nature

La photo mystère de février 2019

C’est la saison de nettoyage des nichoirs avant la nouvelle période de nidification des oiseaux. Les jardiniers de la ville de Vauréal ont fait le tour de leurs nichoirs à  mésanges installés dans différents espaces verts de la commune pour les débarrasser des anciens nids et faire un peu de ménage.

Nid de mésange – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

L’un des nids qui était accroché dans un chêne près de la bibliothèque des Dames Gilles contenait des objets cannelés non identifiés. Il m’a été apporté pour expertise. Voici ce que j’ai vu sous ma loupe :

Objets cannelés non identifiés © CACP – Gilles Carcassès

Etrange, cette forme en étoile !

Mais de quoi s’agit-il ?

  • de graines ?
  • de crottes de micromammifère (spécialement appareillé pour la cannelure) ?
  • d’autre chose ?

Rendez-vous lundi pour le savoir !

Remarque au sujet des nichoirs : d’après mon collègue Christophe Etchemendy, le taux d’occupation des nichoirs en béton de bois est bien meilleur que ceux réalisés en bois. A confirmer, et bon à  savoir !

L'actualité des jardins

Le dessert des mésanges

Au jardin des Belles Jardinières à  Vauréal, les chenilles de piérides grignotent encore les feuilles des choux cavaliers. En plein hiver, voilà  qui est étonnant !

Chenille de piéride – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Patrice, le jardinier du lieu, aimerait bien que les mésanges l’en débarrassent. Il faudrait leur faire goà»ter !

Les mangeoires du dispositif BirdLab, rue de l’Enfance à  Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

La ville de Vauréal a installé des mangeoires juste en face, à  côté du jardin école. L’idée est d’inciter les usagers à  saisir des données dans le cadre du protocole de sciences participatives BirdLab.

Le regarnissage des mangeoires © CACP – Gilles Carcassès

Justement, voici les jardiniers municipaux qui viennent faire le plein de graines de tournesol.

Echenillage manuel © CACP – Gilles Carcassès

En cette saison, les Apanteles, ces hyménoptères parasitoà¯des, ne sont pas là  pour réguler naturellement les populations de chenilles, il faut les prélever à  la main.

Le dessert ? © CACP – Gilles Carcassès

Voyons si les mésanges apprécieront les chenilles déposées dans leur mangeoire ?

Verdier à  la mangeoire © CACP – Gilles Carcassès

Raté ! Les mangeoires sont investies par une bande de verdiers et ils n’ont d’yeux que pour les graines !

Retrouvez notre article :

Ville fleurie du Val d’Oise : Vauréal deux fois citée !

L'actualité des jardins

Une reconnaissance nationale pour le Jardin école de Vauréal

Le jardin école de Vauréal – été 2018 © CACP – Gilles Carcassès
Cliquez sur l’image pour ouvrir la fiche !

Le Jardin école de Vauréal, fruit d’une collaboration entre la ville de Vauréal et la cellule Biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, a été remarqué par le jury du concours Capitale française de la biodiversité lors de sa visite le 17 juillet 2018.

Les principes et l’intérêt de ce jardin original dans sa conception et son mode de fonctionnement sont décrits dans l’édition 2018 du recueil d’actions exemplaires de collectivités françaises.

Retrouvez aussi nos articles :

Apprendre par l’échange et l’expérience : le jardin école de Vauréal

Vauréal est finaliste !

Villes fleuries du Val d’Oise : Vauréal deux fois citée

L'actualité de la Nature

2018 : les petits nouveaux

A Cergy-Pontoise, 2018 aura été une bonne année pour les observations d’insectes rares ou remarquables ! Voici le résumé de nos découvertes :

Premières observations pour l’Ile-de-France

Larve d’Aproceros leucopoda © CACP – Gilles Carcassès

Aproceros leucopoda est un hyménoptère symphyte invasif d’origine asiatique. Il nous arrive de Belgique. Nous avons observé ce nouveau ravageur de l’orme au bord de l’Oise à  Vauréal en juin 2018.

Une galle de Rhopalomyia tanaceticola  sur une fleur de tanaisie © CACP – Gilles Carcassès

Rhopalomyia tanaceticola est une cécidomyie dont les larves se développent dans des galles sur les fleurs de tanaisie. Nous avons noté la présence de cet insecte dans le potager de la Ferme d’Ecancourt à  Jouy-le-Moutier en juillet 2018.

En fait cette rareté n’en est pas vraiment une, il s’agit plutôt d’une espèce qui n’intéresse pas grand monde. Elle n’a aucun impact économique connu, et comme toutes les espèces qui n’ont pas fait l’objet d’études, elle ne peut pas servir pas d’indicateurs de la qualité des milieux. Alors à  quoi bon l’observer ? Il faut reconnaître aussi que pour illustrer des atlas ou des études de biodiversité, les jolis oiseaux, libellules et papillons sont bien plus vendeurs que les moucherons !

Rhopalomya tanaceticola adulte au creux de ma main © CACP – Gilles Carcasses

J’avais conservé certaines de ces galles dans un bocal et quelques semaines plus tard des adultes en sont sortis. Ils n’ont pas réussi à  se dégager complètement de leur pupe. Peut-être que l’atmosphère de mon élevage était trop sèche… On voit sur cette photo que ce minuscule insecte est bien un diptère, on distingue l’un des balanciers (cliquez sur l’image pour l’agrandir).

Premières données pour le Val d’Oise

Saperda perforata, la saperde perforée © CACP – Gilles Carcassès

Saperda perforata est un longicorne dont les larves consomment le bois mort des peupliers. Nous l’avons observé au parc de Grouchy à  Osny en mai 2018.

Stephanitis takeyai , le tigre de l’andromède © CACP – Gilles Carcassès

Stephanitis takeyai est un ravageur asiatique invasif qui s’attaque aux Pieris. C’est un organisme suivi par la Fredon Ile-de-France. Nous l’avons découvert dans le patio de nos bureaux à  Cergy.

Il faut ajouter à  ce tableau de chasse un syrphe rare qui ressemble à  s’y méprendre à  certaines espèces de guêpes :

Sphiximorpha subsellis © CACP – Gilles Carcassès

Sphiximorpha subsesilis pond dans les suintements des vieux arbres pourris, dans les zones humides. Nous avons eu la chance de tomber dessus. Ce diptère a été observé dans le parc du château de Marcouville à  Pontoise en mai 2018.

Retrouvez plus d’informations sur ces espèces dans nos reportages :

La tenthrède zigzag de l’orme

La galle des fleurs de tanaisie

La saperde perforée

Le tigre du Pieris

Fausse guêpe

L'actualité de la Nature

Chouette sortie

Hibou moyen-duc © Morgane Lecoq

La Maison de la nature de Vauréal organise une sortie en soirée à  la découverte des rapaces nocturnes, dans le bois de Lieux. L’animation en sera assurée par un ornithologue de la LPO. Pour tous renseignements et pour s’inscrire, cliquez sur l’image ci-dessous :

Les observations faites ce soir-là  seront l’occasion d’enrichir l’atlas participatif de la biodiversité de Vauréal !

Retrouvez notre article :

Vauréal lance un atlas participatif de biodiversité !

L'actualité de la Nature

Le trèfle des prés

Trifolium pratense, le trèfle des prés – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Le trèfle des prés, fréquent dans les prairies, est de la famille des Fabaceae. Il se reconnaît à  ses folioles marquées d’un V clair. La tête florale est accompagnée de feuilles, à  la différence du trèfle porte-fraises. Trifolium pratense est largement cultivé comme plante fourragère, elle est souvent associée à  du Ray-grass. Les nodosités symbiotiques de ses racines enrichissent le sol en azote, ce qui bénéficie à  la graminée et aux cultures suivantes. Au jardin, on peut aussi profiter des bienfaits du trèfle des prés en l’associant à  des légumes ou en le cultivant en engrais vert.

Trifolium fragiferum, le trèfle porte-fraise, vu au Verger à  Cergy © CACP – Gilles Carcassès

On trouve le trèfle porte-fraises dans les pelouses rases au sol tassé.

Les trèfles sont très visités par les bourdons et les papillons qui apprécient leur nectar abondant.

Retrouvez nos articles sur d’autres Fabaceae :

La gesse tubéreuse

Les mélilots

Galega, le sainfoin d’Espagne

La renaissance du sainfoin

Sources :

Trèfle des prés, le chanceux, par Sauvages du Poitou

Les plantes fixatrices d’azote, par Jardiner Autrement

L'actualité de la Nature

Le pic noir

Pic noir – Vauréal © François Lelièvre

François Lelièvre, talentueux photographe animalier, m’a prêté cette photo de pic noir prise à  Vauréal il y a quelques années dans le bois au-dessus de la rue de Puiseux. Cette calotte rouge qui s’étend jusqu’au front nous renseigne sur son sexe : c’est un mâle. A grands coups de bec, il creusait une souche pourrie à  la recherche de fourmis ou de larves d’insectes xylophages.

Trous de pic noir – parc du château de Menucourt © CACP – Gilles Carcassès

Les trous de nourrissage du pic noir ont généralement une forme allongée verticalement et sont placés à  la base de troncs d’arbres morts ou sur des souches.

Le nid du pic noir dans un grand hêtre – parc du château de Menucourt © CACP – Gilles Carcassès

Pour établir son nid, le pic noir choisit un gros tronc bien dégagé, généralement celui d’un hêtre centenaire ou d’un vieux pin sylvestre. D’autres essences peuvent être occupées, comme les chênes, le merisier ou le tremble. Il creuse sa loge très en hauteur pour que la nichée soit bien à  l’abri des prédateurs. Le trou d’accès au nid a généralement une forme ovale.

Les anciens nids de pic noir sont réutilisés par une quarantaine d’autres espèces : chouette hulotte, sittelle, pigeon colombin, chauves-souris, loir gris, étourneau, abeilles, frelon européen… La présence de cet oiseau est donc importante pour la biodiversité de nos forêts.

Source :

Pic noir, par l’INPN

Retrouvez d’autres articles sur les pics :

Sus aux fourmis

Tic tac toc

Oh le beau mâle !

Le pic épeichette est un bon acrobate

L'actualité de la Nature

L’achillée millefeuille

Achillea millefolium, l’achillée millefeuille – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Sur les espaces herbeux qui accompagnent l’avenue Gandhi à  Vauréal, les achillées millefeuilles refleurissent après la fauche de l’été. Cette plante est facile à  reconnaître avec ses feuilles très découpées et ses petits bouquets de fleurs blanches disposés en ombelles. Très résistante à  la sècheresse, cette vivace indigène est une excellente plante pour des prairies fleuries naturelles.

Trichodes alvearius sur une achillée millefeuille © CACP – Gilles Carcassès

L’achillée millefeuille est très appréciée des coléoptères. J’y vois souvent des clairons comme celui illustré ci-dessus et des Cerambycidae floricoles, comme ce stenoptère roux, très commun dans les prairies.

Stenopterus rufus – Jouy-le-Moutier © CACP – Gilles Carcassès

Les producteurs de plantes vivaces proposent une large gamme de variétés d’achillée millefeuille dans des coloris variés : rouge, rose, pourpre, lilas, saumon, jaune pâle…

Une variété rouge d’achillée millefeuille © CACP – Gilles Carcassès

J’ai vu cette très belle variété, probablement ‘Peggy Sue’ dans un jardin à  Haussimont, très beau village quatre fleurs dans la Marne.

L'actualité des jardins

Villes fleuries du Val d’Oise : Vauréal deux fois citée

M. Lebrun récompensé © CACP – Gilles Carcassès

Le 15 octobre 2018, lors de la cérémonie de remise des prix du concours départemental des villes, villages et maisons fleuris du Val d’Oise, Vauréal a été citée deux fois.

Dans la catégorie « particuliers », M. Patrice Lebrun, de Vauréal, a été récompensé par un prix coup de cœur.

Patrice Lebrun dans la partie de son jardin installé sur l’espace public – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Le jardin des Belles jardinières est équipé de bacs de culture aux formes originales. Patrice Lebrun, son génial créateur, exhibe ici une partie de la récolte de ses « patates herbivores », pommes de terre cultivées sans travail du sol, sous un abondant paillage de gazon coupé.

Quant au jardin école de Vauréal, il s’est vu décerner le premier prix dans la catégorie « jardins en partage ».

Le jardin école de Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Ce jardin école, né de la collaboration de la ville de Vauréal et de la Mission développement durable et biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise a pour but de permette à  tous ceux qui le souhaitent d’apprendre à  jardiner sans pesticides. Des cours gratuits de jardinage y sont régulièrement dispensés. Cette initiative a aussi permis à  la ville d’être honorée du Premier prix 2018 dans la catégorie « Jardins responsables » des Trophées paysagistes pour l’environnement.

Retrouvez notre article sur le jardin école :

Apprendre par l’échange et l’expérience : le jardin école de Vauréal

et l’article de 13 comme une :

Patrice Lebrun, le jardin bonheur