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La gesse tubéreuse

Lathyrus tuberosus – Ile de loisirs de Cergy-Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

Les bernaches du Canada semblent bouder cette plante qui forme de jolis massifs aux abords des étangs de l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise.

Fleurs de la gesse tubéreuse © CACP – Gilles Carcassès

Ses fleurs d’un rose vif, odorantes comme celles des pois de senteur, sont butinées par les abeilles domestiques. La gesse tubéreuse, fabacée vivace aujourd’hui peu commune en Ile-de-France, affectionne les prairies fauchées des bords de route, les talus herbeux, les bords de champs sur sols calcaires et argileux. Elle était autrefois cultivée comme fourrage, mais aussi en tant que légume.

Une étude de 1983 montre le bon potentiel alimentaire de cette plante. Ses tubercules bruns et ridés peuvent atteindre 20 à  30 centimètres de long lorsque la plante est en culture. Ils sont riches en protéines et auraient un goà»t de noisette. On les prépare cuits en purée.

Noix de terre, pois gras, châtaigne de terre ou pistache de Marcou : ses anciens noms vernaculaires témoignent de l’intérêt culinaire que lui portaient nos aà¯eux. Attention cependant, ses graines sont toxiques et ne doivent pas être consommées crues.

Elle fait partie des espèces indigènes recommandées par l’Agence Régionale pour la Biodiversité en Ile-de-France, pour les aménagements d’espaces verts et naturels.

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