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La population de bosseuses explose à  l’IUT de Cergy-Pontoise !

100 000 abeilles domestiques ont été invitées à  vivre sur les terres de l’IUT à  Neuville-sur-Oise

Mercredi 11 juillet 2018, à  l’initiative de Gilles Mayot, maître de conférences à  l’IUT de Cergy-Pontoise, deux ruches ont été installées en partenariat avec l’association Ocelles à  côté du parking des professeurs. L’enclos en bois de deux mètres de haut qui les protège permet de respecter la réglementation.

L’association Ocelles a choisi l’abeille noire afin de participer à  la conservation de cette espèce indigène.

Le transfert des colonies © CACP – Mathilde Vassenet

Les deux colonies qui habitaient auparavant à  l’intérieur de ruchettes ont gagné des logements plus spacieux.

En blanc les réserves de miel, en jaune le couvain © CACP – Mathilde Vassenet

La présidente de l’association, devant le personnel et les élèves impliqués dans le projet, a donné des explications sur la vie des abeilles.

Lors de la période hivernale, les abeilles se rassemblent dans l’endroit le plus chaud de la ruche. Les mâles, appelés aussi faux-bourdons, sont chassés par les ouvrières. Ils ne servent pas à  grand-chose à  part à  féconder la reine et consommer inutilement le miel indispensable à  la survie de la ruche pendant l’hiver, c’est pourquoi ils sont mis à  la porte, une fois leur travail de reproduction accompli.

Les abeilles d’hiver et d’été ne sont pas les mêmes. Celles d’hiver pourront vivre trois à  quatre mois alors que les ouvrières d’été ne vivent pas plus d’une quarantaine de jours.

Une intense activité règne dans la ruche © CACP – Mathilde Vassenet

Toutes les larves sans exception sont nourries à  la gelée royale durant les trois premiers jours de leur existence, seules les futures reines auront droit à  ce régime spécial pendant toute leur jeunesse. Un combat mortel aura lieu entre toutes ces princesses, seule la gagnante deviendra reine.

Bientôt une prairie fleurie ?

Pour limiter au mieux la concurrence alimentaire entre les abeilles sauvages du secteur et les nouvelles venues domestiques, il serait heureux d’accompagner l’arrivée des ruches par des plantations ou des semis de plantes mellifères. Peut être un nouveau projet tuteuré pour la future promotion d’étudiants à  la rentrée de septembre ?

Retrouvez nos articles sur les plantes mellifères :

Mélilots

Les plantes attractives pour les abeilles et les insectes pollinisateurs

1 réflexion au sujet de “La population de bosseuses explose à  l’IUT de Cergy-Pontoise !”

  1. C’est le moment ou jamais de replanter des petits fruits partout : cassis, groseilles, framboises, mà»res … Personnellement, je le fais sans modération et j’y gagne sur tous les tableaux (Abeilles & insectes + desserts d’été à  dispo 7 jours sur 7 + confitures + jardin d’agrément + convivialité etc …) C’est tellement mieux que le béton vert !

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