Le lamier blanc est une plante vivace très commune dans les friches, les lisières, les bords des champs, les décombres. Il forme souvent de larges taches car il se multiplie aisément par stolons. J’en ai planté dans mon jardin, parce que je trouve la plante jolie, et dans l’espoir d’attirer le vert-doré, un beau papillon de nuit dont il est la plante hôte.
Le vert-doré n’est pas venu, mais mes poules ont adoré picorer ses graines !
Nous étions partis à la recherche du bruant zizi réputé habiter les friches en lisière agricole de Vauréal. Ce jour-là point de zizi, mais un autre passereau a accepté de poser pour nous.
Le nom officiel du tarier pâtre, Saxicola rubicola, évoque la couleur rouge de son plastron. Le mâle, comme chez de nombreuses autres espèces, arbore des couleurs plus vives et un plumage plus contrasté que la femelle.
Il habite les milieux ouverts, les landes, les friches, les clairières, quelques fois les parcs, où il peut trouver ces trois éléments réunis : une végétation basse et dense pour établir son nid, des perchoirs de chasse et des avant-postes plus élevés pour surveiller son territoire. Avis aux explorateurs de « terrains vagues » et autres friches enherbées, prenez garde à ne pas écraser un nid de tarier caché dans la végétation !
Le couple que nous avons vu à Vauréal a trouvé son bonheur sur un ancien terrain de foot où la nature a repris ses droits.
Comme l’indique son bec fin, le tarier pâtre a un régime alimentaire essentiellement insectivore. Il chasse toutes sortes d’insectes en plein vol et consomme aussi des larves de coléoptères et des chenilles. Généralement perché au sommet d’un buisson ou d’une clôture, il repère ses proies et les attrape au vol. Cet oiseau nous a offert une belle démonstration d’acrobaties aériennes.
Le tarier pâtre a la réputation d’être un oiseau très fidèle. Les deux membres du couple ne se séparent jamais à plus de quelques dizaines de mètres. La compagne de ce mâle était en effet présente dans le même secteur. Nous l’avons furtivement aperçue sans pouvoir la capturer (en image !). Peut-être une prochaine fois, car il parait que la fidélité des tariers vaut aussi pour leur site de nidification.
Une fois de plus la Ferme d’Ecancourt a bien fait les choses : une organisation sans faille, des brebis vaillantes et disciplinées, des ânes câlins, des bénévoles actifs, des participants ravis et le soleil au rendez-vous !
La haie d’honneur dans la cour de la ferme
[wpvideo mNEIl8Eg]
Samedi 13 avril 2019 à 13h30, les participants rassemblés pour la transhumance accueillent les moutons.
La transhumance est aussi l’occasion de se retrouver autour d’un pique-nique convivial et de profiter des animations organisées par la Maison de la nature de Vauréal.
Sous la passerelle rouge de l’Axe majeur à Cergy, se trouve un bassin qui communique avec l’Oise. C’est sur le quai de ce bassin que j’ai observé cet oiseau très inhabituel pour Cergy-Pontoise : une aigrette garzette !
L’aigrette chasse dans les eaux peu profondes, elle se nourrit de petits poissons et d’insectes aquatiques, de crustacés, de mollusques, de grenouilles. Cet oiseau est grégaire, il établit ses colonies dans des arbres près des marais.
Cet individu, toutes plumes ébouriffées, arborait son plumage nuptial. Les longues aigrettes que l’on distingue à l’arrière de sa tête ont valu bien des misères à cette espèce lorsque la mode chez les élégantes était de porter des chapeaux à plumes.
L’oiseau s’est envolé en direction du parc du Clos Levallois, au bord de l’Oise, sur la commune de Vauréal. C’est un très bon choix car ce parc est vaste, riche en biodiversité et c’est un endroit calme.
J’aimerais bien que cette aigrette s’installe chez nous, c’est un si bel oiseau ! Un jour peut-être ? Actuellement, quelques rares couples de cette espèce seulement se reproduisent en Ile-de-France, au fin fond de la Seine-et-Marne.
Que vous soyez un particulier ou une institution, vous pouvez proposer un de vos arbres, pour la sélection 2019. Elle sera soumise aux votes des internautes et des organisateurs de la manifestation, pour respectivement le Prix du public et celui des organisateurs.
Aussi, vous avez jusqu’au 30 avril 2019 pour faire une proposition par courriel à mathilde.maisano@valdoise.fr, avec les éléments suivants:
Aegithalos caudatus dite « la mésange à longue queue » est identifiable grâce à sa forme caractéristique : une petite boule dotée d’une très longue queue. Il est ainsi impossible de la confondre avec l’une des six autres espèces de mésanges présentes en àŽle-de-France. La tête présente deux variations selon les individus : deux larges sourcils noirs, c’est le cas le plus fréquent en àŽle-de-France ; blanc pur, plus rare. C’est un couple d’individus à sourcils noirs que nous avons croisé à proximité du bassin Blanche de Castille à Saint-Ouen l’Aumône.
Bien à l’abri dans un amas de lierre sur une vieille souche, le nid était invisible à nos yeux d’éventuels prédateurs. Mais nous avons pu assister à la construction par les deux individus du couple amenant petit à petit des matériaux pour sa confection. La mésange sur l’image ci-dessous a d’ailleurs un morceau de lichen dans le bec !
En àŽle-de-France, la mésange à longue queue est une nicheuse très commune. A la différence des autres espèces de mésanges qui nichent le plus souvent dans les cavités, la mésange à longue queue est une vraie bâtisseuse. Elle commence la confection du nid, dans un arbre ou un buisson, dès la fin du mois de février, et s’installe dans tous les milieux boisés, urbains ou ruraux.
C’est pourquoi la Ligue de Protection des Oiseaux conseille d’opérer la taille et l’entretien des arbres et des haies exclusivement à l’automne, hors de la période de nidification, pour ne pas risquer de déranger les oiseaux. D’ailleurs, comme la plupart des passereaux, la mésange à longue queue est une espèce protégée : toute perturbation de l’animal ou de son milieu de vie est proscrite par la loi.
De la même manière que les mésanges bleues ou charbonnières, la mésange à longue est capable de se percher dans des positions acrobatiques, la tête en bas, les pattes en l’air. Elle peut, comme cela, cueillir n’importe quel matériau pour construire son nid et attraper les petits insectes qui constituent la part principale de son régime alimentaire. En effet, son petit bec ne lui permet pas de décortiquer beaucoup de graines. Elle capture les insectes dans les fentes des écorces ou directement sur les feuilles (comme les pucerons par exemple).
La sortie nature au campus de Neuville-sur-Oise, dans la cadre de l’événement Make Neuville Green Again avait été annoncée par notre article du 13 mars 2019. Les participants ont été invités à une petite boucle, de la Maison Internationale de la Recherche à la gare, ponctuée d’arrêts qui ont permis de lever le voile sur certains aspects étonnants de la biodiversité locale :
Des approfondissements seront proposés ce printemps, en priorité aux étudiants, qui permettront de constituer des inventaires de biodiversité du campus de Neuville-sur-Oise, mettant en application différents protocoles de sciences participatives, sur les oiseaux, les coccinelles, les plantes, les papillons…
Les brebis solognotes sont friandes de toutes sortes de ligneux : cornouillers, ronces, lierre. C’est pourquoi elles peuvent être employées pour entretenir un sous-bois.
Voici le site qui a été choisi comme espace de pâturage à Vauréal pour cette année. Il comprend une prairie et un bois attenant. Les équipes de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et de la Ville de Vauréal ont réuni leurs forces pour aménager l’endroit et préparer l’arrivée des ovins qui seront déposés lors de la transhumance 2019 organisée par la Ferme d’Ecancourt.
Après un franc succès en 2018, la Ferme d’Ecancourt réitère en 2019 les stages d’accompagnement scolaire pendant les vacances.
Durant une semaine, Florine, animatrice à la Ferme et ancienne enseignante en école élémentaire, propose aux enfants de s’initier aux sciences participatives, d’observer la nature et de redécouvrir qu’apprendre c’est amusant.
Au programme : découverte de la nature et approche scientifique
Cette saison, le thème de la semaine est « les petites bêtes du sol ». Les activités en salle et à l’extérieur permettront aux enfants d’aborder de plusieurs manières la découverte des animaux du sol :
Lors de la balade naturaliste, les enfants sont accompagnés de l’âne Tonnerre à qui ils doivent procurer tous les soins nécessaires pour que sa journée se passe aussi bien que la leur.
Durant toute la semaine, les enfants sont responsables d’un des lapins de la ferme. Après l’avoir nommé et chouchouté, les enfants apprennent à le nourrir et entretenir sa cage correctement et en autonomie.
Où, quand, comment ?
Florine accueille à la ferme d’Ecancourt une dizaine d’enfants âgés de 8 à 12 ans quel que soit leur niveau scolaire.
Le prochain stage aura lieu durant la deuxième semaine des vacances de Pâques. D’autres stages seront proposés pour les vacances d’été et de la Toussaint.
Depuis quelques jours, ce couple de colverts fréquente assidument la pelouse du Verger. Ils sont très familiers et les collègues de la Communauté d’agglomération les ont baptisés Honorine et Gaston. Mais d’où viennent-ils ces canards ? Le bassin du parc François-Mitterrand, de l’autre côté de la préfecture, est leur habitat principal et le lieu où ils se reproduisent chaque année.
J’ai remarqué qu’ils apprécient particulièrement ces graminées en graines, très présentes autour de ce regard. Le réseau de chaleur passe juste en-dessous et le léger réchauffement du sol qu’il induit suffit à hâter très localement la floraison des plantes et la formation des graines !
Les jardiniers sont bien avisés de n’être pas encore venus tondre ce petit coin de nature, joliment fleuri de pâquerettes et de véroniques.