L'actualité de la Nature

Deux syrphes de février

Syrphe – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Un syrphe s’est posé sur un saule nain. Je m’approche à  pas de loup et le photographie sous tous les angles pour pouvoir le déterminer. Celui-ci a un bien joli ventre blanc et soyeux. Avec le dos de son thorax d’aspect assez mat, je lui trouve un bon look de Syrphus.

Les yeux de Syrphus torvus © CACP – Gilles Carcassès

Là , dans ses yeux, ce sont bien des petits poils hérissés et non des grains de pollen qui brillent au soleil ! C’est un bon critère pour distinguer Syrphus torvus des autres espèces du même genre. La base noire des fémurs vient confirmer la détermination.

Voici pour comparer une espèce proche : Syrphus ribesii, le syrphe des groseilliers, aux pattes beaucoup plus jaunes et aux yeux glabres. Celui-ci d’ailleurs est un mâle car ses yeux sont jointifs.

Syrphus ribesii © CACP – Gilles Carcassès

Ces deux Syrphus, présents dès le mois de février, sont de bons auxiliaires pour le jardinier car leurs larves consomment des pucerons. Ces espèces ont plusieurs générations dans l’année. Offrez donc aux syrphes dans votre jardin des fleurs à  butiner dès la sortie de l’hiver !

Pour les amateurs de clés de détermination, je propose celle-ci, fort bien faite :

Clé pour la détermination des adultes des Syrphidae européens, par M.C.D.Speight & J.-P.Sarthou

Retrouvez d’autres syrphes dans ces articles :

Dix petits syrphes

Epistrophe

Fausse guêpe

L'actualité de la Nature

La rhagie inquisitrice

Allée des épicéas au parc du château de Grouchy – Osny © CACP – Gilles Carcassès

Au parc du château de Grouchy à  Osny, la grande allée des épicéas est très prisée des promeneurs. Mais cet alignement est vieillissant et les jardiniers ont abattu ça et là  les arbres morts, laissant le bois débité en lisière du boisement. Sous l’action des insectes et des champignons, ce vieux tronc coupé a perdu une bonne partie de son écorce qui s’est décollée et gît à  terre.

De drôles de traces, sous cette écorce !

Loge de nymphose de rhagie © CACP – Gilles Carcassès

Sur l’envers de l’écorce, cette curieuse structure annulaire en fibre de bois fermait autrefois le creusement rond que l’on observe sur le tronc dénudé. Le tout assemblé formait la loge nymphale d’un coléoptère xylophage typique des conifères : la rhagie inquisitrice.

Un longicorne à  antennes courtes ?

Caché sous un lambeau d’écorce, je débusque un adulte de cette espèce. Contrairement aux apparences, c’est bien un longicorne.

Rhagie – Osny © CACP – Gilles Carcassès

Les marbrures de ses élytres aux côtes bien marquées, ses poils blancs et l’étroitesse de sa tête en arrière des yeux permettent de distinguer cette espèce. Rhagium inquisitor est commune partout où se trouve le milieu nécessaire au développement de ses larves : les troncs morts de conifères.

Rhagium inquisitor – Osny © CACP – Gilles Carcassès

Cette rhagie dormait en compagnie d’un petit silphe noir, grand chasseur d’escargots :

Phosphuga atrata, le petit silphe noir – Osny © CACP – Gilles Carcassès

J’ai délicatement replacé ces insectes dans leur abri, où ils attendront sagement le printemps.

Retrouvez d’autres insectes xylophages du parc du château de Grouchy :

Extra plats

La saperde perforée

Source :

La Rhagie inquisitrice, par André Lequet

L'actualité de la Nature

Qui a mangé le gui ?

Boule de gui chargée de fruits – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Les coups de vent violents arrachent parfois des boules de gui ou des branches d’arbres parasitées par cette plante.

Branches de gui rongées – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Malgré la toxicité du gui (pour l’Homme), ces boules tombées sont exploitées par des animaux. J’en veux pour preuve ces morsures observées au bord d’un étang à  l’ile de loisirs de Cergy-Pontoise. La taille des traces d’incisives nous oriente plutôt vers une famille de lapins de garenne, même si le ragondin aurait pu faire partie des suspects.
Dans cet autre cas, ce sont les feuilles du gui qui ont été consommées :

Gui brouté dans un bois – Poissy © CACP – Gilles Carcassès

L’endroit est fréquenté par des chevreuils et des sangliers. Je parierais sur la gourmandise d’un chevreuil désireux d’ajouter à  son menu une saveur inhabituelle. En hiver, il consomme volontiers des végétaux à  feuillage persistant comme les ronces, le lierre, les carex, la garance, et parfois le coriace fragon petit houx.

Retrouvez nos articles :

Au gui !

Qu’est-ce que ça mange, un chevreuil ?

En savoir plus :

Le gui, une plante fourragère, par Zoom Nature

L'actualité de la Nature

L’ail des ours et ses faux frères

Allium ursinum (ail des ours) au soleil de février © CACP – Gilles Carcassès

L’ail des ours est de retour ! Cette plante vivace des sous-bois humides émet en effet ses feuilles dès la mi-février.

On peut cuisiner cette sauvageonne au fin goà»t d’ail. Mais il faut se méfier des confusions, car les feuilles d’autres plantes apparaissent aussi dans les mêmes milieux à  la sortie de l’hiver.

Arum maculatum © CACP – Gilles Carcassès

Les feuilles comme les fruits des arums sont très toxiques. Selon le centre anti-poisons de Lille, les arums arrivent en 5ème position des cas d’intoxication par des plantes. Ce sont essentiellement leurs baies rouges, tentantes pour les jeunes enfants, qui sont en cause.

Orchis mascula © CACP – Gilles Carcassès

Les feuilles de l’orchis mâle (Orchis mascula) sont ordinairement tachetées de noir mais parfois, comme ici, certains pieds ne présentent pas ce caractère.

Le muguet, toxique, peut être particulièrement trompeur car ses feuilles ont une forme très semblable à  celles de l’ail de l’ours. Il pousse cependant plus tard en saison.

Feuilles d’ail des ours ciselées © CACP – Gilles Carcassès

Il convient de bien vérifier sa récolte : chaque feuille doit nettement sentir l’ail. Ensuite, il faut laver soigneusement les feuilles.

Pour faire l’omelette à  l’ail des ours, deux œufs et cinq feuilles ciselées par convive suffisent. Ces feuilles se prêtent à  bien d’autres recettes, elles peuvent par exemple être utilisées pour aromatiser une sauce à  la crème en accompagnement d’une viande blanche ou d’un poisson.

Pour éviter le risque des confusions, on peut aussi trouver des graines d’ail des ours en jardinerie et cultiver cette plante dans son jardin.

Retrouvez nos articles :

Les deux arums

L’ail des ours (où le trouver dans la nature ?)

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Le réveil du Vulcain

Les Belles jardinières – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Au jardin partagé des Belles jardinières, il y a toujours quelque chose à  voir.

Tephritis vespertina – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Sur les choux cavaliers, les chenilles de la piéride ne sont plus là , mais une mouche Tephritidae se chauffe au soleil. L’extrémité de l’aile est noire avec un petit point blanc : il s’agit de Tephritis vespertina, dont la larve vit dans les capitules de la porcelle enracinée, une astéracée très commune dans les pelouses.

Je suis des yeux un papillon à  l’allure sombre. Il finit par se poser sur le pignon de la maison de Patrice.

Papillons sur un mur © CACP – Gilles Carcassès

C’est un vulcain. Ce papillon a passé l’hiver à  l’état adulte, abrité dans une cavité ou sous un tas de feuilles. Les premiers rayons de soleil de février l’ont réveillé.

Vanessa atalanta – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Lorsqu’il étale ses ailes, on voit le grand motif orange presque circulaire, ponctué dans sa partie arrière de petites taches noires avec des écailles bleues.

Ces deux belles espèces sont allées rejoindre l’atlas de biodiversité participatif de Vauréal.

Autres articles :

Qui mange quoi ?

Suivons les vulcains

Sources :

Vanessa atalanta, dans l’Atlas des papillons de jour et zygènes d’Ile-de-France (Cettia)

Database of Insects and their food plants

L'actualité des jardins

Le Parc des Arènes, à  Cergy

Aren’Ice, la patinoire de Cergy-Pontoise, a été inaugurée fin 2016. A ses pieds, s’étend un vaste espace de nature doucement vallonné où les noues d’infiltration des eaux de pluie côtoient des prairies ensoleillées, des lisières arborées et des zones de plantes vivaces. Cette multiplication des milieux est très favorable à  la diversité de la flore et la faune. Dès sa création, le lieu a été investi par de nombreuses espèces d’oiseaux trouvant là  gîte et couvert. Une seconde tranche d’aménagement de l’autre côté du boulevard de la Paix portera à  8 hectares la superficie totale du parc.

Ce bel espace vert proche des nouveaux quartiers d’habitations de la plaine des Linandes sera équipé de mobilier d’interprétation délivrant des informations sur le fonctionnement écologique du parc et sur la faune sauvage qui peut y être observée.

Voici quelques images de ce parc, de sa faune et de sa flore :

Aren’Ice et le Parc des Arènes © CACP – Gilles Carcassès

Le parc des Arènes invite à  la promenade, au repos et à  la contemplation de la nature.

Le rouge-queue noir © CACP – Gilles Carcassès
Linottes mélodieuses © CACP – Gilles Carcassès
Le bruant des roseaux, visiteur d’hiver – Cergy © CACP – Gilles Carcassès
Le pinson des arbres (un beau mâle !) © CACP – Gilles Carcassès
Lychnis flos-cuculi, la lychnide fleur de coucou © CACP – Gilles Carcassès
Eupeodes luniger, diptère de la famille des Syrphidae © CACP – Gilles Carcassès
Le tarier pâtre, sur une phacélie © CACP – Marion Poiret
La bergeronnette grise au fond d’une noue © CACP – Gilles Carcassès
Polydesmus sp., un mille-pattes de la classe des Diplopodes, habitant des paillages et de la litière © CACP – Gilles Carcassès
Une achillée millefeuilles à  fleurs roses (plante vivace horticole) © CACP – Gilles Carcassès
L’hellebore d’Orient, en fleurs à  la fin de l’hiver (vivace horticole) © CACP – Gilles Carcassès

Retrouvez nos articles sur le parc des Arènes :

Le pinson des arbres

Les petits oiseaux du parc des arènes

Les oiseaux rares de l’Aren’Ice

La lychnide fleur de coucou

L'actualité de la Nature

Dans mon compost : les collemboles

Les collemboles sont très nombreux dans le compost, mais ils ne sont pas faciles à  observer !  Ce sont des animaux très petits, la plupart des espèces mesurant moins de 2 millimètres. Grâce à  leur furca, un organe en forme de ressort qu’ils ont sous l’abdomen, ils font de grands sauts dès qu’ils sont dérangés et ils se dissimulent rapidement à  l’abri de la lumière.

Pogonognathellus sp. (Tomoceridae) © CACP – Gilles Carcassès

Trois paires de pattes, et pourtant ce ne sont pas des insectes

Ces arthropodes entognathes n’ont pas de pièces buccales apparentes, elles sont cachées à  l’intérieur d’une poche située sous la tête, ce qui les distingue des insectes. L’ordre des collemboles compte près de 700 espèces en France. Ces animaux sont l’une des plus anciennes formes de vie terrestre connues.

Les collemboles consomment, selon les espèces, des bactéries, des champignons, des rotifères, des algues microscopiques, de la matière organique en décomposition… Au compost et dans la litière, ils sont des acteurs essentiels de la fabrication de l’humus.

En raison de leur taille minuscule, les collemboles sont de détermination délicate. J’ai essayé, en m’aidant des clés du site collembola.org, de ranger quelques-unes de mes découvertes dans leur famille respective, mais je ne garantis rien. Certains critères de détermination ne peuvent être discernés qu’au microscope à  balayage électronique, et je n’en ai point.

Collembole Onychiuridae – Osny © CACP – Gilles Carcassès

Les collemboles de la famille des Onychiuridae sont très fréquents dans le compost, ils participent à  la microporosité du milieu.

Collembole Entomobryidae, sans doute un Orchesella sp. – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Certaines espèces d’Entomobryidae consomment des champignons, y compris des espèces pathogènes du sol. D’autres vivent sur les troncs des arbres.

Collemboles Hypogastruridae sous une écorce de platane – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

De nombreuses espèces d’Hypogastruridae ne sont pas sauteuses car elles sont dépourvues de furca.

Collembole Tomoceridae – Menucourt © CACP – Gilles Carcassès

Certains collemboles Tomoceridae sont capables de digérer la cellulose. Cette jolie espèce a le dos couvert d’écailles grises. Je l’ai trouvé dans du bois pourri.

Retrouvez nos articles :

Dans mon compost, la blaniule mouchetée

Dans mon compost, le cloporte rugueux

Sources :

Entognatha, par E-phytia (INRA)

https://collemboles.fr/

https://www.collembola.org/

Collemboles, par Répertoire Québec Nature

L'actualité des jardins

Pyracantha

Pyracantha – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Les pyracanthas sont des arbustes fréquemment utilisés dans les jardins. Ils ont en effet beaucoup d’atouts : une floraison blanche très abondante, des fruits décoratifs, rouges, orange ou jaunes, un port touffu et des branches épineuses qui les prédisposent à  un usage en haies défensives. Ils ont aussi quelques défauts : les fleurs n’ont pas un parfum très agréable et il faut se méfier des épines lors des opérations de taille.

Fruits de pyracantha © CACP – Gilles Carcassès

La baie du pyracantha ressemble à  une pomme miniature, elle contient une chair pâteuse et cinq noyaux.

Merle dans un pyracantha © CACP – Gilles Carcassès

Dès l’automne, les merles se régalent des baies des pyracanthas. Les graines se retrouvent dans les déjections des oiseaux sans avoir perdu leur pouvoir germinatif.

Hôtel des impôts à  Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Sous ces grands platanes, à  l’aplomb des branches où se perchent les merles, les étourneaux et les pigeons, ont germé de nombreux pieds de pyracanthas. Cette espèce du sud-est de l’Europe, ainsi disséminée par les oiseaux est maintenant largement naturalisée en France. On la rencontre surtout près des zones habitées.

Dans les années 1980, les pyracanthas ont failli disparaître des jardins en raison d’une grave épidémie de feu bactérien, une maladie d’origine américaine qui s’attaque à  de nombreuses rosacées comme les aubépines, les cotonéasters, les cognassiers, les pommiers et les poiriers. Pour protéger l’arboriculture, les pyracanthas sensibles à  la maladie ont été interdits de plantation. Mais l’INRA a créé de nouvelles variétés résistantes et ce sont elles qui sont maintenant commercialisées.

Retrouvez notre article :

Fruits mà»rs à  point

Et d’autres arbustes pour de belles haies variées favorables à  la faune sauvage :

La viorne lantane

La viorne de Bodnant

Le groseillier doré

Le fusain ailé

Sources :

Pyracantha, par Jardin ! l’encyclopédie

Buisson ardent : allumer le feu , par Sauvages du Poitou

Le feu bactérien, par Fredon PACA

L'actualité de la Nature

Les ptérophores, de bien étranges papillons !

Emmelina monodactyla © CACP – Gilles Carcassès

Cette silhouette en T est typique des Pterophoridae, une famille de papillons de nuit qui compte 144 espèces en France (et je n’en connais que quatre !).

Comme tous les lépidoptères, ils ont bien deux paires d’ailes, mais elles sont étroites et généralement superposées. Ci-dessus, l’une des espèces les plus fréquentes dans cette famille, le ptérophore commun (Emmelina monodactyla) dont la chenille consomme les fleurs et les jeunes feuilles de liserons.

Pterophorus pentadactyla, le ptérophore blanc © CACP- Gilles Carcassès

Le ptérophore blanc, aux ailes nettement lobées et plumeuses est aussi un hôte des liserons. On trouve cette espèce dans les mêmes endroits que la précédente, les jardins et les bords des champs.

Gillmeria ochrodactyla – Eragny-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Cette autre espèce se nourrit sur la tanaisie. Elle fréquente les friches.

Amblyptilia sp. – parc du château de Grouchy à  Osny © CACP – Gilles Carcassès

Quant aux Amblyptilia , leurs chenilles consomment de nombreuses espèces de plantes basses dont les liserons, les géraniums, les menthes et aussi l’épiaire des bois. Pour cela, on peut rencontrer cette espèce dans les bois humides, comme ici dans le parc du château de Grouchy. Elle est commune en raison de son caractère polyphage.

De très nombreuses autres espèces dans cette famille sont spécialisées sur un genre ou même une espèce de plante. Il existe des Pterophoridae inféodées plus ou moins strictement aux tussilages, aux seneçons, aux knauties, aux laitues vireuses, aux germandrées, aux origans, aux gentianes, aux marrubes, aux inules, aux pâquerettes, aux eupatoires… Et beaucoup d’espèces n’ont pas de plantes hôtes connues. Il reste tant à  découvrir sur la biologie de ces étranges papillons !

Découvrez dans ces articles les étonnantes chenilles de quelques Pterophoridae :

Méfiez-vous des faux bruns !

Une chenille bien fatiguée

Sources :

Pterophoridae, par Papillons de Poitou-Charentes

Pterophoridae, par British Lepidoptera

L'actualité de la Nature

Le pinson des arbres

Pinson des arbres mâle au soleil couchant- Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Fringilla coelebs est le nom scientifique du pinson des arbres. Ce nom d’espèce pourrait se traduire par « fringille célibataire » et reflète la particularité du comportement de ces oiseaux en migration car mâles et femelles voyagent séparément.

Un groupe de pinsons mâles – Parc des arènes à  Cergy © CACP – Gilles Carcassès

En hiver, nos friches riches en graines accueillent de grandes troupes de pinsons en migration. Les reprises de pinsons bagués trouvés en Ile-de-France font état d’oiseaux originaires d’Allemagne, de Russie, de Belgique ou du Danemark.

En cas d’alerte, ils s’envolent et se posent sur des arbres ou des buissons à  proximité avant de revenir picorer au sol.

Si les graines leur fournissent l’énergie dont ils ont besoin pour effectuer leurs déplacements, en période de reproduction ils se nourrissent plutôt d’insectes et de larves, et aussi de fleurs et de bourgeons. La femelle construit son nid dans un arbre sous la surveillance du mâle occupé à  temps plein à  chanter pour défendre le territoire du couple. Le nid fait de mousses, de fibres végétales et de radicelles peut être consolidé avec des toiles d’araignée.

Le pinson des arbres mâle est bien coloré, on remarque notamment sa tête bicolore, rose et gris bleuté.

Sur son aile et son épaule, les deux barres blanches sont toujours bien visibles.

Pinson des arbres mâle sur la table du jardin © CACP – Gilles Carcassès

Le bas de son dos d’un beau vert olive est moins facile à  voir.

Le dos du pinson © CACP – Gilles Carcassès
Pinson des arbres femelle © CACP – Gilles Carcassès

La femelle est plus terne, elle possède également les marques blanches sur l’aile et sur l’épaule.

Les pinsons en hiver peuvent venir aux mangeoires car ils sont gourmands de tournesol, mais ils préfèrent picorer les graines par terre.

Retrouvez un autre membre de la famille des Fringillidae dans cet article :

Les princes de la friche

Source :

Le pinson des arbres, par Oiseaux des jardins

Pinson des arbres, par Oiseaux.net