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Pique-souris

Ruscus aculeatus, le fragon petit houx – forêt de Rosny-sur-Seine © CACP – Gilles Carcassès

Le fragon, plante dioà¯que toujours verte, pousse en touffes dans les sous-bois. Il ne possède pas de feuilles : les parties plates terminées par une épine coriace sont en fait des rameaux secondaires transformés, que l’on nomme des cladodes.

Des usages insoupçonnés

Ses rhizomes charnus étaient autrefois récoltés pour leurs propriétés médicinales, et ses jeunes pousses consommées comme celles du tamier.

On peut se servir de ses rameaux liés en fagots pour confectionner des balais rustiques, ou attachés tête-bêche en hérissons pour ramoner les cheminées. Et il paraît que la viande séchée était protégée des rongeurs quand elle était emmaillotée dans ses rameaux ; cet usage particulier aurait valu au fragon le surnom de pique-souris.

Dans certaines régions où le buis est absent des sous-bois, le fragon est utilisé pour les Rameaux. Mais sa croissance est très lente, et il est préférable de ne pas le cueillir. Il est d’ailleurs rare dans le Val d’Oise, alors qu’on le rencontre plus communément dans les forêts des Yvelines.

Pour votre jardin

Ruscus – coulée verte à  Bois-Colombes © CACP – Gilles Carcassès

Il existe quelques variétés cultivées de cette plante. On peut notamment trouver en pépinière le cultivar ‘John Redmond’, trapu et couvert de fruits rouges presque toute l’année. A cultiver à  l’ombre bien sà»r, et à  planter avec des gants !

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