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Qui a mangé le gui ?

Boule de gui chargée de fruits – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Les coups de vent violents arrachent parfois des boules de gui ou des branches d’arbres parasitées par cette plante.

Branches de gui rongées – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Malgré la toxicité du gui (pour l’Homme), ces boules tombées sont exploitées par des animaux. J’en veux pour preuve ces morsures observées au bord d’un étang à  l’ile de loisirs de Cergy-Pontoise. La taille des traces d’incisives nous oriente plutôt vers une famille de lapins de garenne, même si le ragondin aurait pu faire partie des suspects.
Dans cet autre cas, ce sont les feuilles du gui qui ont été consommées :

Gui brouté dans un bois – Poissy © CACP – Gilles Carcassès

L’endroit est fréquenté par des chevreuils et des sangliers. Je parierais sur la gourmandise d’un chevreuil désireux d’ajouter à  son menu une saveur inhabituelle. En hiver, il consomme volontiers des végétaux à  feuillage persistant comme les ronces, le lierre, les carex, la garance, et parfois le coriace fragon petit houx.

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3 réflexions au sujet de “Qui a mangé le gui ?”

  1. Bonjour, Pour avoir débarrassé certains arbres fruitiers (pommiers) du gui qui les affaiblissait dans mon verger, j’ai trouvé les grosses tiges de gui dépouillées des baies et des petites tiges 2 jours plus tard … et comme mon prés est en lisière d’une grande forêt (Tronçais), j’ai d’abord observé des « fumées » (crottes) de biches et de cerfs à  proximité du tas de gui, puis une nuit suivante, je les ai observés se régaler du gui mais ce n’était pas photographiable

    Christian WEISS Biogéographie

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