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🐑 La transhumance de Cergy-Pontoise

La prochaine transhumance de Cergy-Pontoise se tiendra le samedi 5 et dimanche 6 avril 2025 !

Chaque année, ce fameux évènement mène les brebis de la ferme d’Ecancourt vers leurs pâturages urbains. Ainsi, nous vous invitons à découvrir l’agglomération de Cergy-Pontoise par des sentiers et chemins tout en accompagnant les brebis et agneaux dans leur voyage !

© Ferme d’Ecancourt

🌞 Au programme :

  • Samedi 05 avril :

Départ : 13h30 de la Ferme d’Ecancourt, Jouy le Moutier
Arrivée : 17h30 à Espace Gérard Blondeau – 6 rue de la gare, Maurecourt

  • Dimanche 06 avril :

Départ : 09h30 du Square Jacqueline Drapier à Maurecourt
Étape 1: 11h30-12h00 au Belvédère (Promenade les loctaines) de Vauréal
Étape 2: 14h45 à la Promenade des 2 bois – Avenue du Hazay à Cergy
Arrivée : 17h00 aux Grands jardins, chemin de Pontoise à Melan

Pour plus d’informations rendez-vous sur le site de la ferme d’Ecancourt Transhumance 2025 – Ferme d’Ecancourt

La transhumance 2019 © CACP – Gilles Carcassès
Agenda, Evènement

🦉 Sortie nuit de la chouette reportée !

Vous pensez avoir manqué notre dernier événement ? En raison des mauvaises conditions météorologiques, nous avons dû le reporter au vendredi 28 mars !

Voici un petit rappel sur l’évènement :

Rendez vous le 28 mars à 19 h sur le parking du cimetière à Maurecourt
(26 Rue de Pontoise, 78780 Maurecourt)

Lors de cette sortie d’au moins 2h, nous réaliserons une boucle à pied dans l’espoir d’entendre la Chouette hulotte et la Chevêche d’Athéna, encore présentes sur ce secteur. Si la chance est avec nous, une Effraie des Clocher ou un Hibou moyen-duc peuvent passer furtivement !
Les soirées pouvant être fraîches et les chemins parfois boueux, il est recommandé de prévoir une tenue adaptée. En cas de conditions météorologiques défavorables, la sortie sera annulée.

Inscription obligatoire à biodiversite@cergypontoise.fr

15 places sont ouvertes, dès 7 ans (attention longue promenade!)

Chouette hulotte, Strix aluco © Benjamin Fougère, LPO-idf

Depuis le 1er mars, des centaines d’animations gratuites (sorties nature, conférences, projections, ateliers de construction de nichoirs ou de dissection de pelotes de réjection, etc.) sont proposées à travers la France pour partir à la rencontre des chouettes et hiboux présents sur notre territoire. 

Retrouvez toutes les animations sur le site dédié Les nuits de la chouette mars 2025 – LPO

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La Sésie de l’Oseille

Bien qu’une allusion à une série policière ou à une perquisition puisse sembler divertissante, la Sésie de l’Oseille, Pyropteron chrysidiformis, est un papillon de jour flamboyant !

(D’ailleurs, Pyropteron signifie « aux ailes de feu » et chrysidiformis « qui a l’aspect d’une chrysis ».)

Reconnaissable par son corps massif, son abdomen noir cerclé de deux anneaux blancs, une petite touffe de poils blancs à son extrémité, et ses ailes rouges et noires avec des plages transparentes, l’apparence de la Sésie de l’Oseille est vraiment étonnante.

Ce papillon est largement répandu en Europe et dans le sud de la France. Ses habitats sont variés, mais principalement ouverts et ensoleillés, comme les lisières de forêts, les talus, les champs ou encore les friches.

Nous avons eu la chance d’en observer en phase d’accouplement sur une picride, juste à côté d’un pied d’oseille !

Sésie de l’Oseille, Pyropteron chrysidiformis – Maurecourt © CACP – Athénaïs Phocas

Pendant la journée, notre Sésie vole en bourdonnant durant les heures les plus chaudes et se pose avec les ailes déployées. Pour maximiser les chances de l’apercevoir, il est utile de chercher autour des oseilles (Rumex) et d’autres plantes hôtes, telles que l’armoise (Artemisia vulgaris).

Après l’accouplement, la femelle dépose ses œufs sur les tiges de l’oseille commune. La chenille, blanche avec une tête noire, se nourrit des feuilles de cette plante et fore aussi les tiges jusqu’aux racines !

Découvrez d’avantage les Sésies avec nos articles

Plaie d’argent n’est pas mortelle – Nature en ville à Cergy-Pontoise

Les beaux papillons de l’année 2019 – Nature en ville à Cergy-Pontoise

Sources

Martiré, D., Merlier, F., & Turlin, B. (2016). Guide des plus beaux papillons et leurs fleurs favorites. Belin.

La sésie de l’oseille – Lépidoptères – Quel est cet animal ?

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Des chouettes et des noix

Et non pas des chouettes à la noix, attention ! C’est un très beau projet (et même un très chouette projet !) mené en partenariat avec la Ville de Maurecourt et la LPO : sur le plateau agricole ce sont trois nouveaux nichoirs à chouettes chevêches qui sont venus compléter l’offre en habitat pour cette espèce en déclin.

Quel rapport avec les noix ?

Noix de Juglans regia – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

C’est très simple, les trois nichoirs ont été installés dans des noyers.

Les noyers de Maurecourt sont des arbres déjà grands et capables d’abriter diverses espèces. Mais à la différence d’autres essences, comme les poiriers ou les platanes, les noyers font peu de trous dans les troncs en vieillissant. Or ces cavités sont le refuge idéal de la petite chouette qu’est la chouette chevêche. Alors à défaut de vieux poiriers dans le secteur nous avons installés des cavités artificielles dans les noyers.

Nichoir à chevêche artificiel – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

On sait que 5 couples de chevêches nichent dans les environs, dont les plus proches sont au château du Fay, à la Ferme Bellefontaine et à la Ferme d’Ecancourt. On espère ainsi que des jeunes des années précédentes de ces couples pourront venir s’installer à Maurecourt et participer au développement de la population locale de la Chevêche d’Athéna.

Chouette chevêche d’Athéna à la ferme Bellefontaine – Maurecourt © Eric Grosso

L’endroit nous paraît idéal pour l’installation du petit rapace (espace ouvert pour la chasse, nichoir à la bonne taille et abrité des principales pluies), mais, nous ne sommes pas des chouettes… Peut-être qu’elles ne partageront pas notre avis. En tout cas nous reviendrons régulièrement vérifier si les nichoirs sont occupés.

Le plateau agricole et ses noyers – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Retrouvez dans ces articles :

Des informations sur les chouettes du territoire

Une action de renaturation sur le territoire de Maurecourt

D’autres types de nichoirs sur l’agglomération

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La campanule à  feuilles de pêcher

En voilà  une inattendue ! Lors d’une session d’observation EPOC au cimetière de Maurecourt, entre étourneaux sansonnet, linottes mélodieuses, pics verts…, une plante qui poussait sur une des tombes attira notre attention.

Campanula persicifolia – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Une chose est sà»re, avec des fleurs violettes de cette forme, nous avions bien affaire à  une campanule. Mais de quelle espèce s’agissait-il ? Après quelques recherches, en prenant en compte la taille marquante de ses fleurs et la forme assez fine de ses feuilles, le verdict est tombé : Campanula persicifolia, la campanule à  feuilles de pêcher.

Feuilles de Campanula persicifolia – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Les feuilles inférieures dentées et lancéolées ressembleraient à  celles du pêcher, d’où son nom. Comme pour la plupart des autres campanules, certains individus comportent une floraison blanche. Bien que ce soit assez rare c’est un élément à  ne pas oublier quand on est sur le terrain.

Fruits de Campanula persicifolia – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Pouvoir observer cette si belle floraison est un privilège étant donné que cette espèce de la famille des CAMPANULACEAE est actuellement très rare dans notre région. Voici donc une nouvelle fois la preuve que les herbes folles poussant à  l’improviste entre les tombes ou dans les trottoirs sont dignes d’intérêt.

Sources :

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica

Retrouvez ici d’autres plantes des cimetières :

Les Sedum de l’agglo

Les linaires

La cymbalaire des murailles

La pariétaire

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De la moutarde dans l’eau

De la moutarde ? Non, les feuilles n’ont pas la même forme… Du sisymbre peut-être ? Non plus, il ne fleurit pas de la même façon… Mais alors qu’est-ce donc que cette plante ressemblant à  de la moutarde poussant dans l’eau ? Après quelques recherches nous avons fini par démasquer l’identité de cette étonnante plante.

Rorippa amphibia – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

La rorippe amphibie, voici donc le nom de cette surprenante BRASSICASSEAE également appelée cresson amphibie. On peut la retrouver dans la plupart des zones humides de notre région comme les berges de mares et rivières où elle est assez commune. Nous avons d’ailleurs repéré cette station dans la zone humide de la Saussaie, à  Maurecourt.

Fleurs de Rorippa amphibia – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Cette rorripe produit des petites fleurs jaunes semblables à  celle du sisymbre officinal, mais en un peu plus grandes et plus ouvertes. Les feuilles inférieures ont tendance à  être plus ou moins découpées et munies d’une à  deux paires de lobes à  la base du limbe, tandis que les feuilles supérieures, plus petites, sont simplement dentées et lancéolées.

Feuilles de Rorippa amphibia – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Sources :

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica

Retrouvez ici d’autres BRASSICACEAE :

Le cresson des fontaines

La cardamine hérissée

L’alysson blanc

La passerage drave

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La grande toque du chef

Aujourd’hui le chef vous propose un plat bien spécial : sa propre toque !

Scutellaria galericulata – Boisemont © CACP – Gilles Carcassès

La grande toque, la scutellaire à  casque, la tertianaire ou encore l’herbe judaà¯que, voici les nombreux noms de cette jolie petite LAMIACEAE. C’est une vivace qui affectionne les milieux hygrophiles, tourbeux comme les mégaphorbiaies, les fossés, les noues, en bref plus elle a les pieds dans l’eau mieux c’est.

Scuttelaria galericulata – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Elle ne dépasse en général pas les 50 centimètres. De juin à  juillet elle fleurit bleu violacé en corolles à  tube courbés de 10 à  18 millimètres. Ses feuilles pubescentes, comme le reste de la plante, sont à  dents peu profondes et sont opposées décussées, comme toutes les LAMIACEAE.

Sources :

Tela Botanica

La flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Retrouvez ici d’autres LAMIACEAE :

Lamier jaune

Les menthes

Epions l’épiaire

Bugles

Non classé

Aussi rare que blanc

Lors d’un nouvel inventaire de la zone humide raccordée à  l’Oise à  Maurecourt, nous avons fait la rencontre d’une jolie petite plante sur une berge.

Berteroa incana – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Fleurs à  4 pétales, fruits en forme de silique… Elle est à  chercher dans la famille des BRASSICACEAE.

Siliques de Berteroa incana – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Après quelques recherches et vérifications, nous en sommes venus à  la conclusion que nous avions affaire à  Berteroa incana plus connue sous le nom d’alysson blanc. On retrouve cette jolie BRASSICACEAE à  floraison blanche estivale en milieux ouverts, comme des friches ou des jachères. Elle est notée sur FLORIF comme étant une espèce rare en Ile-de-France, ce qui est compréhensible lorsque l’on sait que cette plante est une naturalisée originaire des steppes eurosibériennes.

Berteroa incana – Jouy-le-Moutier © CACP – Gilles Carcassès

Sources :

L’alysson blanc, par Tela Botanica

Flore d’Ile-de-France par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Retrouvez ici d’autres BRASSICACEAE :

La cardamine hérissée

La roquette vivace

L’alliaire

Non classé

Une plante scorpion ?

Voici une plante vivace de la famille des Boraginaceae plus que classique. Le myosotis est assez répandu dans nos jardins et massifs. Il se décline en beaucoup d’hybrides horticoles, mais aujourd’hui nous nous intéressons à  Myosotis scorpioides, une espèce sauvage qui aime avoir les pieds dans l’eau.

Fleurs de Myosotis scorpioides – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Le myosotis faux-scorpion ou plus connu sous le nom de myosotis des marais, est une espèce fréquente des zones humides, des berges ou des bords de cours d’eau. Elle mesure entre 20 et 50 centimètres. On le repère dès le premier coup d’œil grâce à  ses multitudes de petites fleurs roses ou bleues et ses longue feuilles lancéolées et couvertes de petits poils comme sur la tige. Attention à  ne pas le confondre avec le myosotis cespiteux.

Feuilles et détail de la pilosité sur Myosotis scorpioides – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

C’est également une plante importante pour les cours d’eau car elle fait partie des nombreuses plantes qui participent à  la stabilisation des berges et luttent contre l’érosion.

Sources :

La flore d’Ile-de-France par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica

Retrouvez ici d’autres plantes de la famille des BORAGINACEAE :

La pulmonaire à  longues feuilles

La buglosse toujours verte

L’héliotrope d’Europe

Vipérines

Agenda :

Défi In(se)ktober : dessiner un éphémère.

Non classé

Epions l’épiaire

Stachys palustris bien plus connu sous le nom d’épiaire des marais est une jolie plante mellifère de zones humides. En général on la rencontre au pied des berges, dans les roselières et même parfois complètement les pieds dans l’eau.

Stachys palustris – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

En l’observant de plus près, de juin à  septembre on pourra remarquer ses fleurs roses tachées caractéristiques des épiaires, la plante est également couverte de petits poils dans son intégralité. Les feuilles quand à  elles sont sessiles, c’est à  dire avec un pétiole très court voire inexistant.

Feuilles opposées décussées de Stachys palustris – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Le genre Stachys fait partie de la famille des Lamiacées, cette famille est reconnaissable sur au moins 3 points essentiels :

  • Une tige carrée
  • Des feuilles opposées décussées ( disposées en paire se croisant d’un nœud à  l’autre )
  • Un carpelle en forme d’étoile renfermant 4 petites graines
Fruits (carpelles) de Stachys palustris – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Sources :

La flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot, Tela Botanica

Retrouvez ici d’autres espèces de LAMIACEES :

Le lamier blanc

Les menthes

Bugles

Agenda :

Jour 6 du défi In(se)ktober : les syrphes

Les inscriptions pour les animations Jour de la Nuit sont toujours ouvertes