La prochaine transhumance de Cergy-Pontoise se tiendra le samedi 5 et dimanche 6 avril 2025 !
Chaque année, ce fameux évènement mène les brebis de la ferme d’Ecancourt vers leurs pâturages urbains. Ainsi, nous vous invitons à découvrir l’agglomération de Cergy-Pontoise par des sentiers et chemins tout en accompagnant les brebis et agneaux dans leur voyage !
Départ : 13h30 de la Ferme d’Ecancourt, Jouy le Moutier Arrivée : 17h30 à Espace Gérard Blondeau – 6 rue de la gare, Maurecourt
Dimanche 06 avril :
Départ : 09h30 du Square Jacqueline Drapier à Maurecourt Étape 1: 11h30-12h00 au Belvédère (Promenade les loctaines) de Vauréal Étape 2: 14h45 à la Promenade des 2 bois – Avenue du Hazay à Cergy Arrivée : 17h00 aux Grands jardins, chemin de Pontoise à Melan
Vous pensez avoir manqué notre dernier événement ? En raison des mauvaises conditions météorologiques, nous avons dû le reporter au vendredi 28 mars !
Voici un petit rappel sur l’évènement :
Rendez vous le 28 mars à 19 h sur le parking du cimetière à Maurecourt (26 Rue de Pontoise, 78780 Maurecourt)
Lors de cette sortie d’au moins 2h, nous réaliserons une boucle à pied dans l’espoir d’entendre la Chouette hulotte et la Chevêche d’Athéna, encore présentes sur ce secteur. Si la chance est avec nous, une Effraie des Clocher ou un Hibou moyen-duc peuvent passer furtivement ! Les soirées pouvant être fraîches et les chemins parfois boueux, il est recommandé de prévoir une tenue adaptée. En cas de conditions météorologiques défavorables, la sortie sera annulée.
Depuis le 1er mars, des centaines d’animations gratuites (sorties nature, conférences, projections, ateliers de construction de nichoirs ou de dissection de pelotes de réjection, etc.) sont proposées à travers la France pour partir à la rencontre des chouettes et hiboux présents sur notre territoire.
Bien qu’une allusion à une série policière ou à une perquisition puisse sembler divertissante, la Sésie de l’Oseille, Pyropteron chrysidiformis, est un papillon de jour flamboyant !
(D’ailleurs, Pyropteron signifie « aux ailes de feu » et chrysidiformis « qui a l’aspect d’une chrysis ».)
Reconnaissable par son corps massif, son abdomen noir cerclé de deux anneaux blancs, une petite touffe de poils blancs à son extrémité, et ses ailes rouges et noires avec des plages transparentes, l’apparence de la Sésie de l’Oseille est vraiment étonnante.
Ce papillon est largement répandu en Europe et dans le sud de la France. Ses habitats sont variés, mais principalement ouverts et ensoleillés, comme les lisières de forêts, les talus, les champs ou encore les friches.
Nous avons eu la chance d’en observer en phase d’accouplement sur une picride, juste à côté d’un pied d’oseille !
Pendant la journée, notre Sésie vole en bourdonnant durant les heures les plus chaudes et se pose avec les ailes déployées. Pour maximiser les chances de l’apercevoir, il est utile de chercher autour des oseilles (Rumex) et d’autres plantes hôtes, telles que l’armoise (Artemisia vulgaris).
Après l’accouplement, la femelle dépose ses œufs sur les tiges de l’oseille commune. La chenille, blanche avec une tête noire, se nourrit des feuilles de cette plante et fore aussi les tiges jusqu’aux racines !
Et non pas des chouettes à la noix, attention ! C’est un très beau projet (et même un très chouette projet !) mené en partenariat avec la Ville de Maurecourt et la LPO : sur le plateau agricole ce sont trois nouveaux nichoirs à chouettes chevêches qui sont venus compléter l’offre en habitat pour cette espèce en déclin.
C’est très simple, les trois nichoirs ont été installés dans des noyers.
Les noyers de Maurecourt sont des arbres déjà grands et capables d’abriter diverses espèces. Mais à la différence d’autres essences, comme les poiriers ou les platanes, les noyers font peu de trous dans les troncs en vieillissant. Or ces cavités sont le refuge idéal de la petite chouette qu’est la chouette chevêche. Alors à défaut de vieux poiriers dans le secteur nous avons installés des cavités artificielles dans les noyers.
On sait que 5 couples de chevêches nichent dans les environs, dont les plus proches sont au château du Fay, à la Ferme Bellefontaine et à la Ferme d’Ecancourt. On espère ainsi que des jeunes des années précédentes de ces couples pourront venir s’installer à Maurecourt et participer au développement de la population locale de la Chevêche d’Athéna.
L’endroit nous paraît idéal pour l’installation du petit rapace (espace ouvert pour la chasse, nichoir à la bonne taille et abrité des principales pluies), mais, nous ne sommes pas des chouettes… Peut-être qu’elles ne partageront pas notre avis. En tout cas nous reviendrons régulièrement vérifier si les nichoirs sont occupés.
En voilà une inattendue ! Lors d’une session d’observation EPOC au cimetière de Maurecourt, entre étourneaux sansonnet, linottes mélodieuses, pics verts…, une plante qui poussait sur une des tombes attira notre attention.
Une chose est sà»re, avec des fleurs violettes de cette forme, nous avions bien affaire à une campanule. Mais de quelle espèce s’agissait-il ? Après quelques recherches, en prenant en compte la taille marquante de ses fleurs et la forme assez fine de ses feuilles, le verdict est tombé : Campanula persicifolia, la campanule à feuilles de pêcher.
Les feuilles inférieures dentées et lancéolées ressembleraient à celles du pêcher, d’où son nom. Comme pour la plupart des autres campanules, certains individus comportent une floraison blanche. Bien que ce soit assez rare c’est un élément à ne pas oublier quand on est sur le terrain.
Pouvoir observer cette si belle floraison est un privilège étant donné que cette espèce de la famille des CAMPANULACEAE est actuellement très rare dans notre région. Voici donc une nouvelle fois la preuve que les herbes folles poussant à l’improviste entre les tombes ou dans les trottoirs sont dignes d’intérêt.
Sources :
Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot
De la moutarde ? Non, les feuilles n’ont pas la même forme… Du sisymbre peut-être ? Non plus, il ne fleurit pas de la même façon… Mais alors qu’est-ce donc que cette plante ressemblant à de la moutarde poussant dans l’eau ? Après quelques recherches nous avons fini par démasquer l’identité de cette étonnante plante.
La rorippe amphibie, voici donc le nom de cette surprenante BRASSICASSEAE également appelée cresson amphibie. On peut la retrouver dans la plupart des zones humides de notre région comme les berges de mares et rivières où elle est assez commune. Nous avons d’ailleurs repéré cette station dans la zone humide de la Saussaie, à Maurecourt.
Cette rorripe produit des petites fleurs jaunes semblables à celle du sisymbre officinal, mais en un peu plus grandes et plus ouvertes. Les feuilles inférieures ont tendance à être plus ou moins découpées et munies d’une à deux paires de lobes à la base du limbe, tandis que les feuilles supérieures, plus petites, sont simplement dentées et lancéolées.
La grande toque, la scutellaire à casque, la tertianaire ou encore l’herbe judaà¯que, voici les nombreux noms de cette jolie petite LAMIACEAE. C’est une vivace qui affectionne les milieux hygrophiles, tourbeux comme les mégaphorbiaies, les fossés, les noues, en bref plus elle a les pieds dans l’eau mieux c’est.
Elle ne dépasse en général pas les 50 centimètres. De juin à juillet elle fleurit bleu violacé en corolles à tube courbés de 10 à 18 millimètres. Ses feuilles pubescentes, comme le reste de la plante, sont à dents peu profondes et sont opposées décussées, comme toutes les LAMIACEAE.
Après quelques recherches et vérifications, nous en sommes venus à la conclusion que nous avions affaire à Berteroa incana plus connue sous le nom d’alysson blanc. On retrouve cette jolie BRASSICACEAE à floraison blanche estivale en milieux ouverts, comme des friches ou des jachères. Elle est notée sur FLORIF comme étant une espèce rare en Ile-de-France, ce qui est compréhensible lorsque l’on sait que cette plante est une naturalisée originaire des steppes eurosibériennes.
Voici une plante vivace de la famille des Boraginaceae plus que classique. Le myosotis est assez répandu dans nos jardins et massifs. Il se décline en beaucoup d’hybrides horticoles, mais aujourd’hui nous nous intéressons à Myosotis scorpioides, une espèce sauvage qui aime avoir les pieds dans l’eau.
Le myosotis faux-scorpion ou plus connu sous le nom de myosotis des marais, est une espèce fréquente des zones humides, des berges ou des bords de cours d’eau. Elle mesure entre 20 et 50 centimètres. On le repère dès le premier coup d’œil grâce à ses multitudes de petites fleurs roses ou bleues et ses longue feuilles lancéolées et couvertes de petits poils comme sur la tige. Attention à ne pas le confondre avec le myosotis cespiteux.
C’est également une plante importante pour les cours d’eau car elle fait partie des nombreuses plantes qui participent à la stabilisation des berges et luttent contre l’érosion.
Sources :
La flore d’Ile-de-France par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot
Stachys palustris bien plus connu sous le nom d’épiaire des marais est une jolie plante mellifère de zones humides. En général on la rencontre au pied des berges, dans les roselières et même parfois complètement les pieds dans l’eau.
En l’observant de plus près, de juin à septembre on pourra remarquer ses fleurs roses tachées caractéristiques des épiaires, la plante est également couverte de petits poils dans son intégralité. Les feuilles quand à elles sont sessiles, c’est à dire avec un pétiole très court voire inexistant.