Ce weekend ce sont les journées d’automne à la Ferme d’Ecancourt !
Au programme : ateliers pédagogiques sur le thème de l’agriculture et de la biodiversité, stands d’artisans locaux, restauration et nombreuses activités !
Ce bel insecte sirotant son cocktail de nectar est un moro-sphinx. Bien qu’on l’appelle fréquemment Sphinx-Colibri, voire même Colibri tout court pour certains, il s’agit bien d’un papillon. Sa façon de voler peut tromper : très rapide, enchaînant les accélérations brusques et les vols stationnaires devant les fleurs qu’il butine, il ressemble effectivement aux colibris. Pourtant, ses deux antennes, ses six pattes et sa longue trompe en attestent, c’est un papillon. Il appartient au groupe des hétérocères (les papillons de nuit) et comme les autres Sphinx, à la famille des Sphingidae. Son nom latin est Macroglossum stellatarum.
Un vrai athlète
Le moro-sphinx bat des ailes si vite que l’œil humain n’est pas capable de discerner ses ailes lorsqu’il est en vol. D’ailleurs, nos appareils photo sont aussi bien en peine de capturer une image nette. Cet individu, vu à la ferme d’Ecancourt à Jouy-le-Moutier, nous fait une démonstration de ses incroyables capacités de vol.
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Celui-ci a été vu au plein cœur de l’été, mais les cartes de répartition régionales le disent visible jusqu’au début du mois de novembre. Un buddléia ou une lavande encore en fleur peuvent être propices à de belles rencontres …
Cette année encore, les acteurs locaux avaient concoctés de sympathiques animations pour célébrer la Fête de la Nature à Cergy-Pontoise. Voici un retour en images de cette semaine de la nature.
Crac ! Boum ! Les feuilles et les branches ont tremblé sous les pieds des apprentis aventuriers. Bien courageux, ils on surmonté tous les défis proposés à leurs sens en éveil. Voir, entendre, toucher, sentir, les bébés nature ont pu apprécier la nature sous toutes ses coutures. Pour ce qui est du goà»ter, la récompense était offerte par la Ferme aux petits et aux grands. Merci à la Ferme pédagogique de Pontoise et l’association les Z’herbes folles.
Jeudi, début d’après-midi, c’est au tour de la sortie « Nature à l’Agora ». Une initiative proposée par le centre socio-culturel et la Maison de la Nature de Vauréal. Les participants ont pu profiter d’une balade sous un temps agréable et d’un échange chaleureux de connaissances naturalistes.
Jeudi, début de soirée, le pôle Nature de l’àŽle de Loisirs de Cergy-Pontoise accueillait un groupe de passionnés pour une promenade naturaliste. Les participants sont maintenant incollables sur l’histoire de la chrysomèle américaine, la reconnaissance du trèfle des champs ou la détection des larves de cicadelle. Et pour récompenser cet apprentissage, ils ont pu bénéficier d’une dégustation du miel des abeilles de l’Ile, directement dans le chalet Nature.
La journée du vendredi était consacrée aux inventaires du projet de l’université de Neuville. Les participants ont pu s’initier à deux protocoles de sciences participatives, Florilèges et SPIPOLL, et contribuer au recensement de la biodiversité du campus. Merci à eux !
Enfin, pour clore en beauté cette semaine de découverte de la nature, la Ferme d’Ecancourt proposait une animation dans le parc du château de Menucourt sur les chauves-souris. Les participants ont pu tout comprendre du fonctionnement de ces mammifères avant que les premières pipistrelles ne se montrent. Et grâce à la Batbox nous les avons également entendues !
Ce fà»t une bien belle Fête de la Nature. Nous remercions vivement tous les partenaires investis dans l’événement et les participants aux animations.
Rendez-vous l’année prochaine !
Retrouvez nos reportages sur les précédentes éditions de la Fête de la Nature :
Une fois de plus la Ferme d’Ecancourt a bien fait les choses : une organisation sans faille, des brebis vaillantes et disciplinées, des ânes câlins, des bénévoles actifs, des participants ravis et le soleil au rendez-vous !
La haie d’honneur dans la cour de la ferme
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Samedi 13 avril 2019 à 13h30, les participants rassemblés pour la transhumance accueillent les moutons.
Les brebis font les vedettes
Samedi après-midi, les brebis rejoignent Maurecourt en traversant plusieurs quartiers de Jouy-le-Moutier.
Des bénévoles mobilisés
Grâce aux joà«lettes prêtées pour l’occasion, des personnes à mobilité réduite participent pleinement à l’événement.
La police municipale de Maurecourt accompagne l’avancée du cortège en bloquant la circulation.
Des chiens vifs
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Harley, Ollie, Lapsus et Lucky, les border collies dirigés par les bergers montrent toute leur efficacité dans la conduite du troupeau.
Une pause bien méritée
La transhumance est aussi l’occasion de se retrouver autour d’un pique-nique convivial et de profiter des animations organisées par la Maison de la nature de Vauréal.
En forêt, loup y es-tu ?
Il faut de temps à autre stopper la tête du cortège pour permettre aux retardataires de rejoindre le groupe.
Au jardin des Ombrages
La potentille des oies connait aussi le secret des poils laineux pour résister au froid.
Cinq brebis restent au jardin des Ombrages pour entretenir la prairie et le sous-bois.
Quand on arrive en ville
Passage triomphal des solognotes à Cergy-le-Haut
Le goà»ter final
La Ville de Courdimanche offre une bien sympathique collation à tous les participants.
Les brebis solognotes sont friandes de toutes sortes de ligneux : cornouillers, ronces, lierre. C’est pourquoi elles peuvent être employées pour entretenir un sous-bois.
Voici le site qui a été choisi comme espace de pâturage à Vauréal pour cette année. Il comprend une prairie et un bois attenant. Les équipes de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et de la Ville de Vauréal ont réuni leurs forces pour aménager l’endroit et préparer l’arrivée des ovins qui seront déposés lors de la transhumance 2019 organisée par la Ferme d’Ecancourt.
Après un franc succès en 2018, la Ferme d’Ecancourt réitère en 2019 les stages d’accompagnement scolaire pendant les vacances.
Durant une semaine, Florine, animatrice à la Ferme et ancienne enseignante en école élémentaire, propose aux enfants de s’initier aux sciences participatives, d’observer la nature et de redécouvrir qu’apprendre c’est amusant.
Au programme : découverte de la nature et approche scientifique
Cette saison, le thème de la semaine est « les petites bêtes du sol ». Les activités en salle et à l’extérieur permettront aux enfants d’aborder de plusieurs manières la découverte des animaux du sol :
par la recherche personnelle d’informations lors de temps de travaux en salle.
Et bien entendu, le stage ayant lieu à la ferme, le contact avec les animaux est privilégié !
Lors de la balade naturaliste, les enfants sont accompagnés de l’âne Tonnerre à qui ils doivent procurer tous les soins nécessaires pour que sa journée se passe aussi bien que la leur.
Durant toute la semaine, les enfants sont responsables d’un des lapins de la ferme. Après l’avoir nommé et chouchouté, les enfants apprennent à le nourrir et entretenir sa cage correctement et en autonomie.
Où, quand, comment ?
Florine accueille à la ferme d’Ecancourt une dizaine d’enfants âgés de 8 à 12 ans quel que soit leur niveau scolaire.
Le prochain stage aura lieu durant la deuxième semaine des vacances de Pâques. D’autres stages seront proposés pour les vacances d’été et de la Toussaint.
Les 13 et 14 avril 2019, retrouvez-nous pour la transhumance de Cergy-Pontoise ! Durant le weekend, les moutons de la Ferme d’Ecancourt (Jouy-le-Moutier) quitteront la ferme pour rejoindre leurs pâtures sur les espaces verts de Jouy-le-Moutier, Maurecourt, Vauréal, Cergy et Courdimanche. Cette année encore, les personnes à mobilité réduite pourront faire le voyage grâce aux joà«lettes mises à disposition.
Accompagnez le troupeau à votre rythme sur tout, ou partie, du parcours. Retrouvez les différentes étapes du circuit :
Et puis, cette balade urbaine est l’occasion de faire quelques observations naturalistes. On vous attend nombreux !
Retrouvez nos articles sur les éditions précédentes de la transhumance :
Le 23 Mars prochain, à la suite de son assemblée générale, la Ferme d’Ecancourt (Jouy-le-Moutier) vous invite à célébrer son anniversaire !
40 ans que l’association propose des animations pour sensibiliser et éduquer aux enjeux environnementaux, cela se fête !
Un beau programme
A partir de 11h le samedi 23 mars 2019, venez découvrir ou redécouvrir la ferme et retracer les 40 ans de l’association : visites, expositions, témoignages, présentations des réalisations de la semaine artistique, … Il y en aura pour tous les goà»ts, venez nombreux !
Pour plus d’informations, cliquez sur la vignette (lien vers la page facebook de l’association).
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Retrouvez quelques-unes de nos archives sur la Ferme d’Ecancourt :
A Cergy-Pontoise, 2018 aura été une bonne année pour les observations d’insectes rares ou remarquables ! Voici le résumé de nos découvertes :
Premières observations pour l’Ile-de-France
Aproceros leucopodaest un hyménoptère symphyte invasif d’origine asiatique. Il nous arrive de Belgique. Nous avons observé ce nouveau ravageur de l’orme au bord de l’Oise à Vauréal en juin 2018.
Rhopalomyia tanaceticolaest une cécidomyie dont les larves se développent dans des galles sur les fleurs de tanaisie. Nous avons noté la présence de cet insecte dans le potager de la Ferme d’Ecancourt à Jouy-le-Moutier en juillet 2018.
En fait cette rareté n’en est pas vraiment une, il s’agit plutôt d’une espèce qui n’intéresse pas grand monde. Elle n’a aucun impact économique connu, et comme toutes les espèces qui n’ont pas fait l’objet d’études, elle ne peut pas servir pas d’indicateurs de la qualité des milieux. Alors à quoi bon l’observer ? Il faut reconnaître aussi que pour illustrer des atlas ou des études de biodiversité, les jolis oiseaux, libellules et papillons sont bien plus vendeurs que les moucherons !
J’avais conservé certaines de ces galles dans un bocal et quelques semaines plus tard des adultes en sont sortis. Ils n’ont pas réussi à se dégager complètement de leur pupe. Peut-être que l’atmosphère de mon élevage était trop sèche… On voit sur cette photo que ce minuscule insecte est bien un diptère, on distingue l’un des balanciers (cliquez sur l’image pour l’agrandir).
Premières données pour le Val d’Oise
Saperda perforataest un longicorne dont les larves consomment le bois mort des peupliers. Nous l’avons observé au parc de Grouchy à Osny en mai 2018.
Stephanitis takeyaiest un ravageur asiatique invasif qui s’attaque aux Pieris. C’est un organisme suivi par la Fredon Ile-de-France. Nous l’avons découvert dans le patio de nos bureaux à Cergy.
Il faut ajouter à ce tableau de chasse un syrphe rare qui ressemble à s’y méprendre à certaines espèces de guêpes :
Sphiximorpha subsesilis pond dans les suintements des vieux arbres pourris, dans les zones humides. Nous avons eu la chance de tomber dessus. Ce diptère a été observé dans le parc du château de Marcouville à Pontoise en mai 2018.
Retrouvez plus d’informations sur ces espèces dans nos reportages :
En visite à la ferme d’Ecancourt, je remarque que certaines fleurs des tanaisies du potager ont une allure anormale.
Ces boursouflures me font penser à des galles de cécidomyie. Un petit tour sur le site hollandais bladmineerders qui fait référence en matière de galles me confirme qu’il s’agit bien de l’œuvre d’une cécidomyie.
Rhopalomyia tanaceticola, inféodée à la tanaisie, est une espèce du nord et de l’est de l’Europe. Des galles de ce diptère ont été observées en 2017 et 2018 dans le Nord-Pas-de-Calais . Pour ma part, j’ai l’honneur d’inscrire dans la base de données Cettia une première observation de l’espèce pour l’Ile-de-France.
Je constate au passage que l’Inventaire National du Patrimoine Naturel ne compte à ce jour aucune donnée de cette espèce pour la France. Ces galles caractéristiques sont pourtant très visibles en aoà»t et septembre sur les tanaisies en fleurs. Sont-elles rares ou simplement pas observées ?
Aussi, je lance l’idée d’une prospection participative pour améliorer la connaissance de la répartition de cette espèce de cécidomyie en France. Qui me fera remonter une observation de cette galle typique en m’envoyant une photo, une date et un lieu, à l’adresse biodiversite@cergypontoise.fr ?
Retrouvez notre article sur cette plante des bords de chemin :