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Début de la saison du SPIPOLL

Avec les printemps, les premiers rayons de soleil et le début des éclosions des fleurs les plus vernales c’est également le début des observations des premiers butineurs de la saison. L’occasion de reprendre les sessions de SPIPOLL (Suivi Photographique des Insectes Pollinisateurs) !

En plus l’équipe du SPIPOLL vous propose une heure de webinaire pour découvrir et vous familiariser avec le protocole, profitez-en :

Vous êtes débutant, ou juste curieux de découvrir le Spipoll ? 
RDV en ligne le 10 avril à 18h30 pour une heure de webinaire interactif ! 

Vous aimez photographier les insectes, les plantes, vous vous posez plein de questions sur la pollinisation…  Pourquoi ne pas contribuer au Spipoll ?  

Que vous soyez débutant avec quelques collections à votre actif, ou juste curieux de découvrir ce programme de science participative, nous vous proposons de passer une heure en ligne avec nous !

Au programme notamment, rencontre avec deux Spipolliennes passionnées qui vous parlerons de ce que leur participation leur apporte, mais aussi avec un chercheur, Colin Fontaine, qui vous expliquera à quoi servent les informations récoltées.  

Vous voulez participer ? Connectez-vous au webinaire ici.

Les fleurs de la saison

Envie de commencer à pratiquer ? Voici quelques fleurs disponibles en ce moment : primevères, anémones, pâquerettes ou ficaires.

Fleurs de primevère © CACP – Emilie Périé
Fleurs d’anémone des bois © CACP – Emilie Périé
Fleurs de pâquerette © CACP – Emilie Périé
Fleurs de ficaire © CACP – Emilie Périé

Qui croiser ?

Quelques jolies petites bêtes à observer lors de vos sessions de SPIPOLL.

Le grand bombyle, Bombylius major © CACP – Emilie Périé
Les osmies rousses © CACP – Gilles Carcassès
Episyrphus balteatus, le syrphe ceinturé CACP – Emilie Périé

En plus SPIPOLL est disponible en application Smartphone, il n’est pas nécessaire d’être équipé en appareil photo de pointe !

Pour rappel, retrouvez ici :

Le webinaire du 10 avril à 18h30 : Connectez-vous au webinaire ici.

Le site du SPIPOLL

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La Huppe fasciée : en Île-de-France on mène l’enquête

Dans le cadre d’un plan de suivi de la Huppe fasciée, la LPO alerte sur le fait que la présence de cet oiseau s’améliore en Europe mais diminue en France. Pour ce faire, l’association vous invite à la réalisation d’une étude d’observation participative ! Ecouter, observer et informer voilà une mission qui permettra de mieux connaitre la population nicheuse régionale.

Huppe qui es-tu ?

La Huppe faciée, Upupa epops est un bel oiseau de la toute petite famille des Upupidés dont elle est aujourd’hui la seule représentante dans l’hexagone !

On peut identifier une Huppe dès le premier regard grâce à ses caractéristiques distinctives : son apparence d’oiseau exotique, son plumage roux, ses ailes et sa queue marquées de noir et de blanc, ainsi que sa grande huppe dressée sur la tête et son long bec courbé, faisant de cet oiseau une créature remarquable. Sans oublier sa taille qui peut atteindre une trentaine de centimètres.

Huppe fasciée, Upupa epops – Chaumontel (95) © Thierry Ravoisier

Certes on vous invite à l’observer, mais encore faudrait-il savoir où la trouver. La présence de la Huppe fasciée nécessite un environnement ouvert à semi-ouvert, caractérisé par un sol facilement accessible et peu enherbé qui facilite sa quête de nourriture. L’existence de cavités, qu’elles soient naturelles ou artificielles, est indispensable pour sa nidification qui a lieu entre mai et juin.

En outre, elle peut être observée dans divers milieux incluant des espaces ruraux (vergers, vieux bâti, haies, pelouse des jardins, cimetières et pâtures) et des espaces forestiers (coupes forestières, clairières, lisières, prés-bois).

Les Huppes européennes reviennent de leur migration entre fin mars et mai. Le chant des mâles est le principal indicateur de leur arrivée et le moyen le plus efficace pour les repérer. Particulièrement reconnaissable, ce chant est composé de trois notes égales répétées rapidement et pouvant se traduire par « woupwoupwoup ».

Huppe fasciée, Upupa epops © CACP – Gilles Carcassès

Niveau alimentation, la Huppe se nourrit uniquement d’insectes et les recherche au sol. Son bec long et courbé est spécialement conçu pour fouiller un sol meuble et détecter, au toucher et sans voir, les proies qui s’y cachent. Elle se nourrit de grosses larves d’insectes, particulièrement de coléoptères comme les « vers blancs », mais également des imagos.

Menez l’enquête

Du 1er avril au 31 juillet, vous pourrez aller chercher et observer ce bel oiseau selon son cycle naturel comme illustré ci-dessous :

Enquête Huppe fasciée en Île-de-France – LPO

A savoir que toutes les observations de huppes qui ont été réalisées, qu’il s’agisse d’un mâle seul ou d’un couple, sont à notifier sur Faune Ile-de-France

Retrouvez toutes les informations sur cette enquête sur le site de la LPO

👉 Enquête Huppe – LPO

Sources :

Enquête Huppe – LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) – Agir pour la biodiversité

Huppe fasciée – Upupa epops (oiseaux.net)

STOC Huppe fasciée – LPO

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Pas un pissenlit : les crépis

Qui ressemble le plus a une plante à fleurs jaunes qu’une autre plante à fleurs jaunes ? Là est tout le souci des jeunes botanistes qui rencontrent les astéracée à fleurs jaunes qui ressemblent au pissenlit. Cette fois-ci parlons des crépis.

Leur nom leur vient, d’après le dictionnaire étymologique de la flore, du grec krepis qui signifie « chaussure ». En revanche, concernant le lien entre la plante et la chaussure, le mystère reste entier.

Parmi les neuf espèces décrites dans la Région, seules deux sont très communes et ont été rencontrées sur le territoire. Il s’agit de Crepis capillaris et Crepis setosa.

Le Crepis setosa, ou crépis à soies (ou hérissé) se reconnait grâce aux poils jaunâtres hérissés sur les bractées du capitule (les petites feuilles qui soutiennent le bouquet de fleurs jaunes).

Crépis à soies © CACP – Gilles Carcassès

Le Crepis capillaris, ou crépis capillaire, est nettement plus glabre. Et pour les plus observateurs il est également possible de regarder les fruits. Ceux du Crepis setosa présentent un bec terminal alors que ceux du Crepis capillaris n’ont pas de bec.

Fruits de crépis capillaire sans bec terminal © CACP – Emilie Périé

Retrouvez dans ces articles les autres fleurs de la série :

Pas un pissenlit : la lampsane

Pas un pissenlit : les laiterons

Pas un pissenlit : les laitues

Pas un pissenlit : la porcelle enracinée

Pas un pissenlit : les deux picris

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Les clitocybes

Voici quatre champignons. Quatre, parce que c’est le nombre d’espèces de ce groupe que nous avons croisées, mais les clitocybes rassemblent bien plus d’espèces que ces quatre là. D’ailleurs, ces quatre espèces ne présentent pas de particularités ou d’anecdotes notables si ce n’est d’offrir un éventail de couleurs de chapeaux (crème, vert, brun, violet). En revanche, elles ont le mérite d’exister, alors voici nos quatre petits champignons du jour.

Le clitocybe anisé – Clitocybe odora

Clitocybe odora © CACP – Gilles Carcassès

Le clitocybe anisé a une jolie couleur verte, voire bleue sur la surface du chapeau. Comme son nom le laisse entendre, il a une odeur marquée d’anis. C’est un champignon que l’on rencontre l’été en forêt.

Le clitocybe des bords de routes – Clitocybe rivulosa

Clitocybe rivulosa © CACP – Gilles Carcassès

Le clitocybe des bords de route est un champignon qui se rencontre, certes au bords des chemins forestiers, mais pas seulement ; essentiellement pendant la période estivale. La couleur blanc crème de son chapeau le fait ressemble au meunier. Mais attention, si le meunier est comestible, ce clitocybe risquerait de vous faire dormir de manière assez définitive.

Le clitocybe nébuleux – Lepista nebularis

Lepista nebularis © CACP – Gilles Carcassès

Cette fois-ci le chapeau du champignon est brun. C’est un champignon automnal qu’on rencontre dans tous types de forêts. Sa comestibilité semble controversée. Dans le doute, on vous conseillera d’éviter !

Le pied-bleu – Lepista nuda

Lepista nuda © CACP – Gilles Carcassès

Le pied-bleu a un chapeau de couleur brun-violet ; à ne pas confondre avec le pied-violet, un autre champignon de la famille lui ressemblant beaucoup. Ce champignon est automnal et semble-t-il assez apprécié des cueilleurs de champignons.

Source :

450 champignons – Les indispensables Delachaux

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Journée mondiale de l’eau

Aujourd’hui, 22 mars, est la journée mondiale de l’eau. Cette journée a pour but de plaider pour l’importance de l’eau, et notamment l’eau douce, et de plaider pour la gestion durable de cette ressource naturelle. Convaincu de l’importance de ces actions et de la forte intrication entre eau et biodiversité, cette journée est l’occasion de vous partager quelques clichés d’eau et de biodiversité.

L’eau pour boire

L’interaction la plus évidente entre eau et biodiversité est la nécessité pour toutes les espèces (à des niveaux et besoins variés) de boire ou au moins d’intégrer de l’eau dans leur système. Les oiseaux sont parmi les plus faciles à observer en train de boire. Par exemple dans cet article : Qu’allons-nous voir à l’abreuvoir ?

Ou encore cette hirondelle, qui rase la surface de l’eau et en profite pour se remplir le bec.

Hirondelle au ras de l’eau © CACP – Emilie Périé

Mais les animaux ne sont pas les seuls à avoir besoin d’eau, loin de là. Observons par exemple l’effet d’un peu d’eau sur une mousse exposée au soleil.

Mousse sèche (gauche) et quelques secondes après humidification (droite) © CACP – Emilie Périé

L’eau pour le bain

L’eau douce est également un moyen pour beaucoup d’espèces de se nettoyer et de se rafraichir. Voyez un peu dans ces articles comment les animaux aiment batifoler dans l’eau : Tous au bain ! et Tous au bain 2 !

Pipit farlouse au bain © CACP – Emilie Périé

L’eau comme transporteur

L’eau douce a également un rôle de transporteur. Certains s’y promènent, comme ces jolis canards, d’autres s’en servent pour disperser leurs graines. C’est le cas des iris par exemple, mais aussi des champignons Nids d’oiseaux !

Canards colverts sur l’eau © CACP – Emilie Périé
Les fruits des iris des marais s’ouvrent et lâchent leurs graines flottantes à la surface de l’eau © CACP – Gilles Carcassès

L’eau comme abri

Les masses d’eau servent aussi d’abri à de nombreuses espèces. On pense bien évidemment aux poissons, mais ils ne sont pas les seuls habitants des profondeurs. Retrouvez par exemple : Les petites bêtes de la mare.

Brochet © CACP – Eric Nozerac

Esthétique

Et à titre purement anthropocentré (et personnel), l’eau dans la nature a également un aspect très esthétique. Comme le reflet de ce cormoran ou la rosée sur une toile d’araignée.

Grand cormoran © CACP – Emilie Périé
Toile d’araignée © CACP – Emilie Périé

Pour aller plus loin :

La journée mondiale de l’eau, par l’UNESCO

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C’est le printemps !

Ca y est c’est le printemps. La vie se réveille doucement dehors.

Les syrphes ceinturés, toujours en tenue d’hiver, commencent à butiner les premières fleurs de prunus.

Episyrphus balteus, le syrphe ceinturé © CACP – Emilie Périé

Les primevères, les jonquilles et les violettes sont de sorties.

Primula x acaulis, la primevère © CACP – Emilie Périé
Jonquille © CACP – Emilie Périé
Viola odorata, la violette odorante © CACP – Emilie Périé

Les grives sont reparties dans le nord en laissant derrière elles des coquilles d’escargots toutes mangées.

Coquille d’escargot mangée par une grive © CACP – Emilie Périé

Etes-vous prêts pour la prochaine explosion de couleurs, d’odeurs, de chants et de bourdonnement ?

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La sylvaine

Ochlodes sylvanus, la sylvaine © CACP – Emilie Périé

La sylvaine est un petit papillon, pas seulement forestier, mais qui apprécie les espaces boisés (haies, lisières, bocages) et assez frais voire humides. La chenille s’installe dans les graminées hautes qui ne sont pas fauchées régulièrement. Ainsi, même si le papillon reste assez commun dans la région son milieu de prédilection est un peu en tension.

Ochlodes sylvanus, la sylvaine © CACP – Gilles Carcassès

Les marques noires épaisses sur les ailes sont caractéristiques des mâles (on parle de stries androconiales). La forte épaisseur est typique de l’espèce.

Ochlodes sylvanus, la sylvaine – dessous des ailes © CACP – Emilie Périé

Ainsi que l’absence de taches blanches sur le dessous des ailes, contrairement à d’autres espèces de la famille des hespéries lui ressemblant comme la Virgule par exemple (l’individu ci-dessous a été vu dans le sud de la France, l’espèce est rare dans la région).

Hesperia coma, la virgule (non vue sur le territoire) © CACP – Gilles Carcassès

Retrouvez les autres articles de la série sur les Hespéries :

L’hespérie de l’alcée

L’hespérie des sanguisorbes

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Vidons les mangeoires

Ca y est, le printemps s’annonce doucement il est temps d’arrêter la saison de nourrissage des oiseaux. Du 15 mars au 15 novembre les sessions du protocole Birdlab marquent une pause et il est préconisé d’arrêter de garnir les mangeoires à oiseaux. En effet, avec le développement de la végétation les oiseaux trouvent suffisamment de graines dans leur environnement. De plus, les petits sont nourris au début de leur vie à partir d’insectes et de très peu de graines.

Le rougegorge familier © CACP – Emilie Périé

Petit bilan : quelles espèces avez-vous observé cet hiver sur vos mangeoires ?

Mésange charbonnière © CACP – Emilie Périé

Ici on a vu défiler : les mésanges charbonnières, les mésanges bleues, le rougegorge familier, les pinsons des arbres et même une fauvette à tête noire en plein cœur de l’hiver.

La mésange bleue prépare un assaut de la mangeoire © CACP – Emilie Périé

Les oiseaux plus gros comme les merles, les grives musiciennes et mauvis ou les étourneaux ont préféré les baies du Pyracantha aux graines de tournesol.

Grive dans le Pyracantha © CACP – Emilie Périé

NB : cette mangeoire n’est pas homologuée pour participer à Birdlab.

Le 15 mars marque également la période à laquelle on préconise de ranger les taille-haies. Les coupes pourront reprendre à l’automne, après la période de nidification des oiseaux !

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La Couleuvre helvétique

La Couleuvre helvétique Natrix helvetica, est un serpent non venimeux endémique des régions montagneuses d’Europe occidentale, notamment des Alpes suisses.

Malgré sa présence relativement discrète, cette espèce joue un rôle crucial dans les écosystèmes humides en tant que prédateur de petits rongeurs, de grenouilles et d’autres invertébrés, contribuant ainsi à maintenir l’équilibre écologique.

Statut de protection

Protégée, il est aujourd’hui interdit de la capturer ou de l’éliminer. Elle est aussi une espèce déterminante ZNIEFF !

Couleur helvétique, Natrix helvetica © CACP – Emilie Périé

Caractéristiques

Lors d’une sortie en extérieur, nous avons pu observer cette couleuvre glisser dans l’étang du parc de Grouchy. Avec son apparence élégante et agile, elle est adaptée à sa vie semi-aquatique.

Elle présente typiquement un collier clair, blanc, jaune, parfois orangé qui lui vaut son autre nom « Couleuvre à collier ». De taille moyenne, elle mesure généralement entre 50 et 80 centimètres de longueur. Elle possède un corps mince et élancé, avec une tête distinctement séparée du reste du corps par un cou étroit. Sa couleur varie du brun au gris, avec des motifs de taches ou de bandes foncées sur le dos et les côtés.

Menaces

Les observations actuelles mettent en évidence les menaces qui pèsent sur la Couleuvre helvétique, notamment la perte d’habitat due à l’urbanisation, les collisions routières et la fragmentation des populations. Des mesures de conservation telles que la préservation des zones humides, la création de corridors écologiques et la sensibilisation du public sont essentielles pour protéger cette espèce vulnérable.

Sources

Natrix helvetica – MNHN

Couleuvre helvétique – LPO

Article de Gilles Carcassès : La couleuvre à  collier – Nature en ville à Cergy-Pontoise (cergypontoise.fr)

Retrouvez notre article sur la liste rouge des amphibiens et reptiles : Liste rouge régionale des amphibiens et reptiles