Dans un monde où notre vie urbaine nous entraîne loin de nos racines vertes, un évènement festif émerge comme une bouffée d’air frais, une célébration vibrante où l’enthousiasme règne en maître… Chaque année, au mois de mai, la France s’éveille à l’unisson avec la Fête de la Nature, un événement majeur célébré le 22 mai, date emblématique de la Journée Internationale de la Biodiversité !
Préparez-vous à être éblouis, car cette fête de 5 jours promet une multitudes d’expériences enrichissantes ! Elle est avant tout l’occasion idéale de se laisser transporter par le chant des oiseaux, de ressentir le frisson de l’aventure dans les bois, et de redécouvrir la biodiversité du territoire.
Sur le site de la Fête de la Nature, une multitude de manifestations, orchestrées par des associations de préservation de la nature, des collectivités locales, des écoles, des entreprises et des individus passionnés sont dore et déjà disponibles.
Retrouvez toutes les activités prévues autour de chez vous et dans la France entière en cliquant sur le lien suivant : Programme complet | Fête de la Nature
Bravo à celles et ceux qui ont trouvé notre belle stellaire !
Largement distribuée en Île-de-France, on vous présente la Stellaire holostée, Stellaria holostea. Cette plante herbacée vivace appartient à la famille des Caryophyllacées et fleurit généralement au printemps et au début de l’été (avril à juin). Ses fleurs, d’un blanc pur, sont souvent mises en valeur par un feuillage vert vif, créant un contraste saisissant avec le paysage environnant.
Originaire des régions tempérées de l’hémisphère nord, la fleur stellaire holostée pousse dans les prairies, les lisières forestières et les zones herbeuses. Elle se caractérise notamment par ses tiges rudes portant des grappes de petites fleurs blanches disposées en forme d’ombelle au sommet. Chaque tige mesure 30 à 60 cm, les fleurs vont de 20 à 30 millimètres de diamètre et sont bien plus grandes que les sépales.
La Stellaire holostée tire son nom évocateur de la disposition étoilée de ses petites fleurs blanches mais aussi de ses tiges rigides et cassantes évoquant des « os ». Le terme grec holos veut dire «entier» et osteum «os», holostea est donc «tout en os» !
Sources
Flore d’Ile-de-France – Clés de détermination, taxonomie, statuts par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot – Collection guide pratique 2013
Flore d’Ile-de-France par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot – Collection guide pratique 2011
Je suis une étoile dans le jardin céleste, Aux pétales lumineux, je me manifeste. Mon nom évoque l’unité, la complétude, Dans les cieux floraux, je suis une certitude.
La LPO Île-de-France poursuit son initiative « Observer utile, 5 min pour un EPOC », visant à générer un maximum de données via le protocole EPOC (estimation des populations d’oiseaux communs) le 8 mai. Il s’agit de choisir un point (ou plusieurs !) et de noter tous les oiseaux vus ou entendus à 200 mètres à la ronde pendant une durée de 5 min. Pour contribuer, enregistrez vos observations directement avec NaturaList ou sur Faune France après les avoir noter dans un carnet.
Comme l’an dernier, un tirage au sort parmi les participants récompensera les fournisseurs de données les plus assidus !
Les hirondelles et les martinets, deux groupes emblématiques des oiseaux migrateurs, sont depuis toujours des symboles de l’arrivée du printemps et de la douceur des jours d’été. Leur silhouette gracieuse dans le ciel, leurs vols acrobatiques et leurs chants joyeux font partie intégrante de notre paysage et ne vont pas tarder à venir égayer nos journées. Cependant, ces espèces, qui ont élu domicile dans nos constructions, sont particulièrement vulnérables aux travaux de rénovation ou d’isolation.
La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) Île-de-France lance une enquête citoyenne afin de mieux identifier la présence des nids d’hirondelles et de martinets. L’objectif principal de cet observatoire est de sensibiliser l’ensemble de la population et de prévenir les destructions de nids (rappel : les hirondelles et martinets sont des espèces protégées, la destruction des nids est interdite et passible d’une amende relativement salée). Un bel exemple de préservation des nids sur un bâtiment est celui du château de Grouchy !
Nous revoilà avec nos faux pissenlits et pour se faire on reste dans le thème avec des plantes de la famille des astéracées jaunes : j’ai nommé les Séneçons.
Il est possible d’observer une dizaine d’espèces de Séneçon en Île-de-France dont le célèbre Séneçon du Cap, le Séneçon jacobée, le Séneçon commun ou encore le Séneçon visqueux.
Sur le plan étymologique, Séneçon ou Senecio son nom scientifique, vient du latin senex « vieillesse » ou « sénescence » qui fait probablement allusion aux aigrettes blanches des fruits.
Le fruit du Séneçon commun est celui qui se rapproche le plus du pissenlit. Ce séneçon est une plante annuelle omniprésente et très abondante dans toute la région. Physiquement il présente de longs poils laineux formant souvent des bourres à l’aisselle des feuilles et rameaux, il se distingue par sa tige dressée et ramifiée, pouvant mesurer de 10 à 50 cm de hauteur.
Considéré comme une adventice urbaine, il se trouve facilement dans les friches, pépinières, décombres, trottoirs, jardins etc… Il n’est cependant pas le bien venu dans les prairies puisqu’il semble être toxique en cas d’ingestion par les herbivores.
Du côté du séneçon de Jacobée (Jacobaea vulgaris) la différence avec le pissenlit est d’autant plus marquée que ce séneçon a deux types de fleurs : ligulées (en forme de pétale) et tubulées (en forme de tube) ; comme une pâquerette par exemple.
Ces fleurs ont un lien fort avec les pollinisateurs, on note par exemple le papillon Goutte de sang dont la chenille est inféodée au séneçon de Jacobée.
L’occasion de vous parler du deuxième épisode du cycle de conférences Fausses bonnes idées, « Les abeilles domestiques vs les pollinisateurs sauvages » qui aura lieu le 29 avril. Le programme complet et inscription sur la page de l’Agence Régionale de la Biodiversité.
L’OPIE (Office pour les Insectes et leur Environnement) lance une série de six webinaires gratuits ouverts à tous, offrant une plongée passionnante dans le monde fascinant des insectes.
Animés par des experts, ces sessions interactives promettent de captiver l’audience en explorant divers aspects de l’entomofaune. Du plaisir de s’émerveiller devant ces petites créatures à l’exploration de leur histoire, en passant par la réflexion sur notre relation actuelle avec elles, jusqu’à l’anticipation d’un avenir où elles joueraient un rôle différent, chaque webinaire promet une expérience enrichissante et stimulante.
Les participants seront également invités à contribuer en posant des questions et en partageant leurs réflexions sur les insectes, la recherche entomologique et les actions concrètes pour les protéger. Avec quatre sessions prévues entre fin avril et fin juillet, cette première partie du programme s’annonce comme une opportunité passionnante de réaliser un état des lieux des relations entre humains et insectes !
Toutes les webinaires sont réalisés les mercredis de 18h30 à 19h30 !
N’hésitez pas à participer à une et pourquoi pas toutes les séances prévues :
PREMIERE SEANCE MERCREDI 24 AVRIL : « S’EMERVEILLER UN PEU » Inscrivez vous en cliquant sur le lien suivant : Inscription
DEUXIÈME SÉANCE MERCREDI 29 MAI : « CONNAîTRE L’HISTOIRE POUR PENSER L’AVENIR » Inscrivez vous en cliquant sur le lien suivant : Inscription
TROISIEME SEANCE MERCREDI 26 JUIN : « LES INSECTES ET VOUS ! « Inscrivez vous en cliquant sur le lien suivant :Inscription
QUATRIEME SEANCE MERCREDI 24 JUILLET : « UN MONDE SANS INSECTE » Inscrivez vous en cliquant sur le lien suivant :Inscription
Pour plus de renseignement, rendez-vous sur le site de l’OPIE
Ne manquez pas la transhumance 2024 des moutons d’éco-pâturage !
Vous êtes invités à suivre les brebis sur tout ou partie du parcours depuis la Ferme d’Ecancourt à Jouy-le-Moutier le samedi 27 avril à 13h30 jusqu’à Courdimanche le dimanche 28 avril à 17h. Cet événement est l’occasion de parcourir notre territoire, de découvrir les paysages et les espèces qui l’habitent mais également de profiter des animations lors des différentes escales (à Maurecourt, Vauréal, Cergy et Courdimanche).
Joli papillon de la famille des Hespéridés, l’hespérie de la mauve est distribuée dans toute l’Europe et bien qu’elle soit peu commune sur le territoire. De mai à août cette Hespérie papillonnera dans les coteaux fleuris et les prairies humides qu’elle affectionne particulièrement.
Les chenilles de ce papillon se trouvent principalement sur des Rosacées (une famille cosmopolite qui comprend aussi bien des plantes herbacées vivaces que des arbustes ou des arbres), notamment des potentilles tels que le fraisier des bois ou encore la ronce commune. En revanche, elle ne pond pas sur les mauves… Il semblerait qu’elle est été confondue avec l’hespérie de l’alcée il y a de cela quelques siècles et le nom sera resté.
Le dessus des ailes gris brun, est marqué par de nombreuses taches blanches de même taille mais, contrairement à l’hespérie des sanguisorbes, le bord des ailes antérieures est dépourvu de la série de taches parallèle au bord. Le dessous des ailes, gris jaunâtre ou verdâtre, parfois roux, présente des taches blanches anguleuses dont une forme d’enclume sur les ailes postérieures.
Toute l’équipe vous convie à cette conférence pour tous publics. On y parlera notamment de l’aménagement vertueux du bassin de la Louvière ou de celui de la plaine des Linandes. On espère vous y voir nombreux !
Retrouvez ici des précédents rendez-vous du développement durable :