L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

La Nature et le lampadaire

L’illumination de la ville permet d’en faire ressortir son histoire et son caractère. Mais attention à  ne pas en abuser !  Une utilisation déraisonnée de l’éclairage nocturne peut être néfaste sur de nombreux aspects et notamment sur la biodiversité.

© Charly Pineau
© Charly Pineau

Prenons l’exemple du papillon de nuit. Attiré par la lumière, il vole autour du  lampadaire jusqu’à  épuisement quand il ne se brà»le pas les ailes.

Le cas des oiseaux migrateurs est tout aussi édifiant :  ces oiseaux se repèrent durant leur migration grâce aux étoiles, et l’éclairage des grandes villes affecte leur sens de l’orientation, rendant leur voyage beaucoup plus périlleux.

De nombreuses espèces de chauve-souris sont très sensibles à  la lumière et sont incapables de franchir des zones éclairées de façon continue.

L'exemple à  ne pas suivre : un éclairage au sol dans un parc parisien © Gilles Carcassès
Un exemple à  ne pas suivre : un éclairage encastré au sol sans réelle pertinence paysagère © Gilles Carcassès

Un éclairage mal conçu peut engendrer une forte pollution lumineuse. Celle-ci peut être évitée en respectant les principes du développement durable.

Le juste éclairage est celui qui ne va pas au-delà  de ce qui est nécessaire et qui ne perturbe pas la biodiversité. C’est l’un des principes vertueux du Schéma Directeur d’Aménagement Lumière approuvé par la conseil communautaire de l’agglomération de Cergy-Pontoise en juin 2013.

Ce document indique notamment que l’éclairage au sol des arbres est une pratique qui n’est pas respectueuse de la faune et de la flore et qu’il convient de l’éviter.

De nombreux animaux ont une vie nocturne active, comme ce crapaud commun © Gilles Carcassès
De nombreux animaux ont une vie nocturne active, comme ce crapaud commun © Gilles Carcassès

Pour en savoir plus sur la protection de l’environnement nocturne

Agenda, L'actualité de la Nature, Non classé

Comment observer les libellules ?

Les libellules étaient le sujet d’étude d’une quinzaine d’animateurs nature franciliens, réunis à  l’invitation de Natureparif le 28 mai 2015 à  l’Ile de Loisirs de Cergy-Pontoise.

 © Marion Poiret
Les canoà«s mis à  disposition par l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise © Marion Poiret
 © Marion Poiret
« eh salut moi c’est zygoto et le gros bolide à  droite c’est aniso. » © Marion Poiret

Chez les odonates, on distingue très facilement deux sous-ordres :

  • Les demoiselles ou zygoptères ont l’apparence de fines allumettes volantes. Leurs ailes sont jointes sur le dos au repos. Leurs yeux ne se touchent pas.
  • Les libellules vraies ou anisoptères regroupent les grandes « libellules » au vol puissant. Plus larges et trapues que les premières, leurs ailes antérieures et postérieures ne sont pas identiques. Lorsqu’elles sont posées (ce qui est rare pour celles qui chassent en vol), leurs ailes sont positionnées à  l’horizontale ou vers l’avant.

L’observation des libellules peut avoir lieu pendant une grande partie de l’année (entre avril et octobre) à  proximité des points d’eau où elles se reproduisent (mares, étangs, ruisseaux, marais…) Mais certaines périodes et certains endroits sont plus propices que d’autres. Pour préparer votre sortie exploratoire, préférez :

  • Une météo ensoleillée et un vent faible,
  • La présence d’une végétation rivulaire et aquatique dense,
  • Un matin, période favorable aux émergences. L’émergence est la dernière mue pendant laquelle l’individu passe du milieu aquatique  au milieu terrestre.

Quelques connaissances sur leur biologie et leurs comportements sont également nécessaires pour une exploration réussie (période d’accouplement, exigences particulières) : certaines espèces sont inféodées à  certains types de milieux alors que d’autres sont ubiquistes ; elles sont toutes dépendantes de l’eau dans leur stade larvaires.

 © Marion Poiret
A la recherche des exuvies restées accrochées dans la végétation rivulaire (enveloppe vide laissée au cours de la transformation de la larve aquatique en insecte adulte volant). © Marion Poiret

L’émergence peut durer deux à  quatre heures. A la fin de celle-ci, les téguments sont encore mous, parfois translucides. Les jeunes individus prennent un premier bain de soleil pour sécher leurs ailes mais s’écartent ensuite assez vite des points d’eau où ils ont vu le jour pour se mettre à  l’abri du vent, des prédateurs et des rivaux potentiels en attendant leur maturité sexuelle. Pendant ce cours laps de temps (de quelques jours à  quelques semaines), l’exosquelette se rigidifie et leurs couleurs définitives se révèlent. Ils reviendront ensuite au bord de l’eau pour s’accoupler. Les prairies, fourrés ou lisières forestières à  proximité des points d’eau peuvent donc faire l’objet de nombreuses observations.

 © Marion Poiret
Ciel voilé et vent. Le temps n’est pas propice à  l’observation. Nous sommes en quête dans les hautes herbes… © Marion Poiret
 © Marion Poiret
Enfin, le premier anisoptère ! Un filet entomologique, des jumelles à  mise au point rapprochée et un guide d’identification font partie du matériel de l’odonatologue. © Marion Poiret

Pour améliorer vos connaissances et identifier les espèces, voici une sélection d’ouvrages :

  • Guide des libellules de France et d’Europe (Delachaux et Niestlé)
  • Les libellules de France, Belgique et Luxembourg (collection Parthénope, éditions Biotope)
  • Cahier d’identification des libellules de France, Belgique, Luxembourg et Suisse (éditions Biotope)
 © Marion Poiret
Orthotetrum cancellatum et Homo sapiens en face à  face © Marion Poiret

Retrouvez ici les belles rencontres du 28 mai.

Attention, les espèces protégées ne peuvent être capturées sans autorisation spécifique et les individus immatures sont extrêmement fragiles. La pratique de la macrophotographie apparait dans bien des cas suffisante pour la détermination de l’espèce.

Quelques liens utiles en complément :

suivi temporel des libellules (STELI), programme de sciences participatives

la liste rouge des libellules d’Ile-de-France

atlas des libellules d’Ile-de-France – organiser une journée de prospection

L'actualité de la Nature, Non classé

Les jolies demoiselles de l’île de loisirs

Au sein de la colossale communauté des insectes, l’ordre des Odonates est une bien petite entité  : 102 espèces en France pour près de 8000 espèces d’hyménoptères et 9600 espèces de coléoptères.

Voici quelques portraits tirés d’une exploration à  l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise, le 28 mai 2015, lors d’une formation organisée par Natureparif :

Platycnemis pennipes – agrion à  larges pattes

 © Marion Poiret
Platycnemis pennipes a les tibias enflés ! © Marion Poiret

Comme son nom l’indique, les tibias de cette demoiselle sont fortement élargis. Deux bandes claires se dessinent également sur les côtés de son thorax.

Les principaux critères d’identification des odonates, souvent visibles à  l’œil nu, sont accessibles aux débutants (la couleur et les motifs de l’abdomen et du thorax, la couleur et l’écartement des yeux…). Avec seulement 59 espèces recensées en Ile-de-France, la détermination c’est donc du gâteau pour les novices ?

Pas si sà»r, c’est compter sans le dimorphisme sexuel et la variabilité chromatique au sein d’une même espèce, notamment selon l’âge de l’individu. Ainsi, si les mâles adultes sont assez facilement identifiables, l’affaire se complique dès que l’on croise une femelle ou un individu immature.

Ischnura elegans – agrion élégant

 © Marion Poiret
Ischnura elegans – agrion élégant.  Les segments abdominaux 3 à  7 sont noirs au niveau du dos. Le 8ème segment abdominal est bleu. Chez les mâles, les ptérostigmas sont nettement bicolores. © Marion Poiret
 © Marion Poiret
Ischnura elegans – agrion élégant. Femelle, forme rose © Marion Poiret

Le dimorphisme sexuel s’exprime principalement par la couleur qui est, en général, plus vive chez les mâles. Cependant, chez certaines espèces, la couleur de la femelle peut être identique à  celle du mâle. Ces femelles dites andromorphes sont fréquentes chez les caloptéryx et dans la famille des coenagrions (notamment chez Ichnura elegans).

Chez les femelles d’Ischnura elegans, il existe aussi des variations importantes de coloration au niveau du thorax.

 © Marion Poiret
Ischnura elegans – agrion élégant. Femelle, forme violette © Marion Poiret

Chez Calopteryx splendens – calopteryx éclatant, le corps du mâle est bleu-vert métallique.

 © Marion Poiret
Calopteryx splendens – caloptéryx éclatant. © Marion Poiret
 © Marion Poiret
Calopteryx splendens – caloptéryx éclatant. Détail de l’aile © Marion Poiret

L’espèce se distingue par la position et la taille de la barre bleue-nuit qui opacifie ses ailes arrondies. Cette tache concerne la partie centrale de l’aile sans aller jusqu’aux extrémités qui restent translucides. Les femelles sont vert bronze avec des ailes verdâtres et légèrement fumées.

 © Marion Poiret
Calopteryx splendens – caloptéryx éclatant, individu femelle – Son ovipositeur (organe sexuel situé sous les 8ème et 9ème segments abdominaux), servira à  insérer les œufs dans les tissus végétaux des plantes aquatiques.  © Marion Poiret

Les femelles de caloptéryx peuvent s’immerger totalement dans l’eau pour aller pondre. Les caloptéryx sont des demoiselles typiques des bords d’eau courante.

Enallagma cyathigerum – agrion porte-coupe

 © Marion Poiret
Enallagma cyathigerum – agrion porte-coupe. © Marion Poiret

Le dessin du deuxième segment abdominal représente une coupe posée sur un socle (ou un champignon) chez le mâle. Chez les deux sexes, la suture du milieu des flancs du thorax est dépourvue de noir.

Orthetrum cancellatum – orthétrum réticulé

 © Marion Poiret
Orthetrum cancellatum – orthétrum réticulé. © Marion Poiret

Celui-ci n’est pas une demoiselle, c’est un représentant des anisoptères. Ce jeune Orthetrum reticulatum mâle vient d’émerger.  Les ptérostigmas noirs sont caractéristiques de l’espèce mais il n’a pas encore l’abdomen bleu de l’adulte (l’abdomen restera jaune et noir chez les femelles). L’absence de tâches noires à  la base de l’aile permet de le distinguer de la libellule fauve (Libellula fulva).

Libellula fulva - la libellule fauve © Gilles Carcassès
Libellula fulva – libellule fauve © Gilles Carcassès

Chez les anisoptères (les grosses libellules), les yeux sont particulièrement développés et se rejoignent plus ou moins. La nature de leur jonction est leur premier critère d’identification. Chez les Gomphidae, les yeux sont largement séparés l’un de l’autre. A l’inverse, chez les Aeshnidae ils sont jointifs.

D’autres espèces dans nos articles précédents :

La libellule déprimée

Une belle américaine au château de Boisemont

Qui se cache derrière le masque ?

Pris dans la toile

L’empereur et ses cousines

Les demoiselles sont à  la fête

Libellules

L'actualité des jardins

Journée technique « Murs et toitures végétalisés » à  Cergy

Mur végétalisé rue de la préfecture à  Cergy © Gilles Carcassès
Mur végétalisé rue de la préfecture à  Cergy © Gilles Carcassès

Logo Florysage et Arexhor

L’association Florysage organise le 23 juin à  Cergy-Pontoise une journée technique sur les murs et les toitures végétalisés. Cet événement a pour partenaires la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et l’Adivet (l’association française des toitures et façades végétales). Il est à  destination des collectivités (élus et agents), des paysagistes et des producteurs de plantes.

Cette journée technique a pour objectif d’apporter des connaissances globales pour mieux appréhender un projet de mise en place de murs ou de toitures végétalisés. Différentes facettes de ces types d’installation seront abordées : expériences scientifiques, réglementation, composition des infrastructures, pré-requis avant l’installation… Ces présentations seront illustrées par une visite du mur végétalisé de la rue de la préfecture à  Cergy et du retour d’expérience de sa mise en place par les agents de la Communauté d’agglomération.

Programme, modalités d’inscription : http://www.astredhor.fr/arexhor-sm-journee-technique-murs-et-toitures-vegetalises-143370.html

L'actualité des jardins

« Côté jardin »

Parc du château de Grouchy à  Osny © Gilles Carcassès
Parc du château de Grouchy à  Osny © Gilles Carcassès

« Côté jardin », c’est le fruit de la rencontre de deux Céline passionnées : l’une est psychologue au Comité du Val d’Oise de la Ligue contre le cancer, et l’autre est responsable des Ateliers Nature de la ville d’Argenteuil. Elles ont entrepris avec un enthousiasme hors du commun d’accompagner des groupes de malades et d’anciens malades vers un mieux-être par le jardinage. Des bénéficiaires de ce programme d’activités seront présents pour apporter leurs témoignages lors du Relais pour la vie organisé avec le partenariat de la ville d’Osny au château de Grouchy les 13 et 14 juin 2015.

 

 

L'actualité des jardins

La ville-potager : une belle rencontre

Un très bon cru pour cette séance des Rendez-vous du développement durable consacré au jardinage collectif puisque 50 personnes (dont la moitié d’abonnés à  Nature en ville à  Cergy-Pontoise) étaient venues pour débattre sur ce thème à  l’hôtel d’agglomération.

1er juin 2015 - Rendez-vous du développement durable à  Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès
1er juin 2015 – Rendez-vous du développement durable à  Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès

Retrouvez toutes les interventions de la soirée

Expo

Pour l’occasion, la ville de Cergy avait prêté son exposition « portraits de jardiniers ». Cette œuvre collective réalisée par des enfants de Cergy dans le cadre d’un atelier d’initiation à  la photographie avait été inaugurée le samedi 30 mai 2015 à  l’issue de l’évènement « Butinage urbain » qui avait permis de visiter de nombreux jardins collectifs.

 

 

 

L'Ouortou - Cergy © Gilles Carcassès
L’Ouortou – Cergy © Gilles Carcassès

Un moment fort de la soirée fut l’évocation de la réalisation par les collégiens des Touleuses de l’incroyable kiosque à  jardiner baptisé « l’Ouortou », installé depuis quelques jours dans le jardin d’une résidence pour personnes âgées.

 

 

 

 

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Les plantes favorables aux insectes auxiliaires

La coccinelle Hippodamia variegata en chasse sur le fenouil © Gilles Carcassès
La coccinelle Hippodamia variegata en chasse sur le fenouil – Cergy © Gilles Carcassès

Au jardin, un certain nombre d’insectes protègent les cultures des ravageurs et certaines plantes leur sont nécessaires pour leur cycle de vie. Cultiver ces plantes au jardin est donc a priori bénéfique pour la régulation naturelle des ravageurs. Mais quelles sont ces plantes ? Les informations qui suivent sont une compilation non exhaustive à  partir de comptes-rendus d’essais scientifiques et de mes observations personnelles. Je prends le risque d’être affreusement simpliste, tant les relations entre les plantes et les insectes sont complexes et variables, en vous proposant un classement en quatre catégories :

  • Les plantes qui hébergent des proies pour les larves prédatrices ou parasitoà¯des

Toutes les plantes susceptibles d’être fortement attaquées par des pucerons sont potentiellement des foyers de production d’auxiliaires prédateurs ou parasitoà¯des. Certaines espèces de pucerons sont inféodées à  des plantes. Ainsi les pucerons spécifiques de l’ortie dioà¯que, du lierre, du bleuet, du compagnon blanc, de l’achillée mille-feuilles, du sureau noir ne risquent pas d’envahir vos autres plantes mais serviront de garde-manger aux auxiliaires.

On constate fréquemment la présence de coccinelles et de pontes de syrphes près des colonies de pucerons sur de très nombreuses plantes : fenouil, tanaisie, bardane, aubépine, laiteron, eupatoire, origan, cardamines, véroniques, chardons… Des momies de pucerons attaqués par des hyménoptères parasitoà¯des sont souvent visibles sur les orties et sur les ronces.

Les punaises prédatrices fréquentent les orties, l’origan, la rose trémière, la potentille arbustive…

  •  Les plantes qui nourrissent les insectes auxiliaires adultes

Généralement, les insectes prédateurs ou parasitoà¯des changent de régime alimentaire au cours de leur vie. Par exemple, de nombreuses espèces de coccinelles, de chrysopes, de syrphes, d’hyménoptères ou de diptères sont floricoles dans leur forme adulte : ils consomment du nectar et/ou du pollen. C’est pourquoi, il est recommandé de cultiver des plantes à  fleurs variées à  proximité des plantes à  protéger.

Le syrphe Episyrphus balteatus se nourrit sur une vipérine © Gilles Carcassès
Ce syrphe Episyrphus balteatus se nourrit sur une vipérine – Neuville © Gilles Carcassès

Les syrphes aiment bien visiter les fleurs des soucis, potentilles arbustives, alysses, zinnias, scaevolas, bidens, luzernes, asters, caenothus, forsythias, vipérines, inules, pruniers, campanules, aegopodium

Les chrysopes consomment du pollen de chicorée, de tilleul, de campanule, de viperine, de luzerne, de bourrache, de panais

Les coccinelles butinent parfois les fleurs de fenouil et de pissenlit.

Les mouches tachinaires sont vues sur les asters, les carottes sauvages, les aegopodium

Toutes sortes d’hyménoptères dont de nombreux auxiliaires, fréquentent les fleurs des panicauts, des inules, des résédas, du panais, du persil

Un hyménoptère parasitoà¯de sur des fleurs de panais - Saint-Ouen l'Aumône © Gilles Carcassès
Un hyménoptère parasitoà¯de sur des fleurs de panais – Saint-Ouen l’Aumône © Gilles Carcassès
  • Les plantes qui servent d’abri hivernal

Le charme, le lierre, le houx offrent des abris hivernaux à  de nombreuses espèces, parmi lesquelles les chrysopes.

Geranium macrorrhyzum et Erodium manescavi seraient de bons abris pour les punaises prédatrices.

  •   Les plantes nécessaires à  la croissance des larves d’adultes prédateurs

Le chêne est nécessaire à  la miride du chêne, punaise prédatrice dont les larves sont phytophages et inféodées à  cet arbre.

Sources :

http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/aa82web_p21-22_cle8da495.pdf

http://draaf.aquitaine.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Annales_3e_Conf_ZNA_cle8ab3c9.pdf

http://www.grab.fr/wp-content/uploads/2010/09/3-dossier-punaises-pr%C3%A9datrices-lambion-mbi-2%C3%A8me-trim-2013.pdf

http://www.valhor.fr/ftp/AI-11-MF-09.pdf

http://jardinsdenoe.org/le-conseils-de-noe/sheet/les-predateurs-naturels

 

 

L'actualité de la Nature

Les coccinelles à  points blancs

Parmi la centaine d’espèces de coccinelles que l’on peut trouver en France, quelques-unes sont à  points blancs. Pour les différencier, il faut compter les points sur les élytres.

Calvia decemguttata © Gilles Carcassès
Calvia decemguttata © Gilles Carcassès

A 10 points : Calvia decemguttata est une espèce des forêts et des jardins. Elle consomme des psylles et des pucerons.

Vibidia duodecimguttata © Gilles Carcassès
Vibidia duodecimguttata © Gilles Carcassès

A 12 points : Vibidia duodecimguttata est une espèce mycophage, elle broute les moisissures sur les feuilles des arbres. Vue de dessus, six points forment une couronne.

Calvia quatuordecimguttata - Neuville © Gilles Carcassès
Calvia quatuordecimguttata – Neuville © Gilles Carcassès

A 14 points : Calvia quatuordecimguttata est une carnivore. Chez les Calvia, les points sont assez bien rangés en lignes.

Halyzia sedecimguttata © Gilles Carcassès
Halyzia sedecimguttata – Cergy © Gilles Carcassès

A 16 points : Halyzia sedecimguttata est une autre mycophage. Le bord des élytres est transparent.

A 18 points blancs ? Il existe une espèce, mais je ne l’ai pas (encore) trouvée à  Cergy-Pontoise… A chercher sur les pins, et aussi sur les saules, à  ce qu’il paraît.

A 20 points blancs ? Euh, là  non, je ne crois pas.

Retrouvez notre article :

Les coccinelles jaunes à  points noirs

D’autres articles sur les coccinelles :

La petite coccinelle à  14 points noirs

La coccinelle asiatique

La coccinelle à  damier

La coccinelle rose

Une coccinelle végétarienne

Non classé

Formation au protocole FLORILEGES

Le programme Florilèges – prairies urbaines est maintenant officiellement lancé !

Plusieurs formations, organisées par Natureparif, porteur du projet en Ile-de-France, auront lieu en région francilienne pour vous accompagner dans la mise en place de ce protocole sur vos prairies et vous fournir tous les outils pour réaliser vos relevés (flore, fiches terrain etc.).

L’une d’entre elles se déroulera à  Cergy dans l’immeuble du Verger de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise (dates et modalités d’inscription ci-dessous).

Prunella vulgaris, brunelle commune © Marion Poiret
Prunella vulgaris, brunelle commune © Marion Poiret

Ce programme de sciences participatives est dédié aux gestionnaires d’espaces verts !

Pour rappel, les objectifs de Florilèges-prairies urbaines sont de fournir un outil d’évaluation de l’état écologique des prairies des parcs et jardins. Ce programme permet de caractériser la flore des prairies, de faire le lien avec les pratiques de gestion et de s’inscrire dans une démarche scientifique à  l’échelle nationale.

La formation d’une demi-journée comprend un temps en salle de présentation du protocole et un temps sur le terrain de mise en pratique.

L’inscription est gratuite mais obligatoire dans la limite des places disponibles à  cette adresse : audrey.muratet@natureparif.fr 

Dates des formations en àŽle-de-France :
– Le 15 juin 2015 de 14h à  17h30 au Muséum national d’Histoire naturelle
Grand amphi d’entomologie, 43 rue Buffon, 75005 Paris (Métro 5 Gare d’Austerlitz)

– Le 16 juin 2015 de 9h à  12h30 à  la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise
bâtiment du Verger, rue de la Gare, 95027 Cergy-Pontoise (RER A Cergy-Préfecture)

– Le 19 juin 2015 de 8h30 à  12h au Bois de Boulogne
Division du Bois de Boulogne, avenue de l’hippodrome, 75016 Paris (Métro 9 Ranelagh)

– Le 2 juillet 2015 de 14h à  17h30 au Domaine de Sceaux
Bâtiment de l’Intendance,  8 Avenue Claude Perrault, 92330  Sceaux (RER B Sceaux)

– Le 7 juillet 2015 de 14h à  17h30 au Parc départemental Georges-Valbon
Maison Edouard Glissant, 55 av Waldeck Rochet, 93120 La Courneuve (RER B La Courneuve + Bus 249)

N’oubliez pas de préciser la session à  laquelle vous souhaitez vous inscrire !  Une fois votre inscription validée, Natureparif vous donnera plus de détails sur l’organisation de la demi-journée ainsi qu’un plan détaillé pour retrouver le lieu de formation.

L'actualité des jardins

Butinage urbain : le reportage

Samedi 30 mai 2015, une promenade guidée proposée par la ville de Cergy a été l’occasion de découvrir différentes formes de jardinage collectif.

Le potager de la Maison de quartier des Touleuses © Gilles Carcassès
Le potager de la Maison de quartier des Touleuses © Gilles Carcassès

Aux Touleuses, le jardinage intergénérationnel n’est pas un vain mot : le potager pour tous à  la Maison de quartier, et l’Ouortou à  la résidence de personnes âgées en sont les preuves vivantes.

Plusieurs jardinets des Incroyables Comestibles viennent d’être créés dans le quartier. Pour les récoltes, il faudra encore un peu de patience, et de travail.

Les jardinières en lasagne du Ponceau © Gilles Carcassès
Les jardinières en lasagne du Ponceau © Gilles Carcassès

Sur la dalle du Ponceau, la végétation luxuriante des jardinières a épaté les visiteurs. Quel changement en trois ans ! Bravo les Dames du Ponceau !

Adalia bipunctata sur une feuille d'artichaut du Ponceau © Gilles Carcassès
Adalia bipunctata sur une feuille d’artichaut au Ponceau © Gilles Carcassès

 

La coccinelle à  deux points surveille les gigantesques pieds d’artichaut : gare aux pucerons qui s’y aventureraient !

 

Le jardin de l'éco-école du Ponceau © Gilles Carcassès
Le jardin potager et la mare de l’école du Ponceau à  Cergy © Gilles Carcassès

Une vrai mare pleine de vie et un grand potager bien soigné, voilà  qui n’est pas banal dans une école ! Mais ce n’est pas n’importe quelle école : l’école du Ponceau est une éco-école.

Aux Linandes, les jardins familiaux de l'AHCN © Gilles Carcassès
Les jardins familiaux de l’AHCN © Gilles Carcassès

Après un goà»ter bio animé par la Ferme d’Ecancourt aux jardins familiaux de l’Association des Habitants de Cergy Nord, les minicars nous ont transporté rue de Vauréal pour visiter un autre centre de jardins.

Les coteaux de Cergy © Gilles Carcassès
Les coteaux de Cergy © Gilles Carcassès

Des jardiniers heureux s’y affairent en silence dans un cadre verdoyant. On se croirait si loin de la ville et de son tumulte… L’association des jardins familiaux des coteaux de Cergy qui gère ce bel espace est signataire de la charte du jardinage collectif à  Cergy-Pontoise.

Au rucher de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès
Au rucher de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès

Une dernière étape avant la soupe finale : la visite de l’arboretum de Cergy-Pontoise. L’association Ocelles, partenaire de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, a expliqué la vie des abeilles. En s’approchant tout doucement, sans faire de bruit, on peut entendre bourdonner des milliers d’abeilles…