L'actualité des jardins

Aménager, rénover et bâtir en favorisant la biodiversité

« Aménager, rénover et bâtir en favorisant la biodiversité » est le thème 2017 du concours Capitale française de la biodiversité. Ce concours, organisé par Natureparif, concerne les communes et les intercommunalités. Cette courte vidéo en synthétise les enjeux et les actions possibles :

Bâtiment et biodiversité. Et si l'on pensait les villes et les bâtiments comme des écosystèmes
Bâtiment et biodiversité. Et si l’on pensait les villes et les bâtiments comme des écosystèmes

Elle présente des solutions pour accueillir la biodiversité en ville : un bonne planification du territoire, la mise en œuvre concrète de la trame verte et bleue, de nouveaux modèles de construction et de gestion de l’eau, et aussi de petites choses simples comme intégrer des nichoirs aux constructions, faire pousser des plantes grimpantes…

Glycine au Ponceau à  Cergy © Gilles Carcassès
Glycine au Ponceau à  Cergy © Gilles Carcassès

Une vingtaine d’ateliers régionaux :

En février et mars 2017, des journées de formation, débats et échanges seront organisés en partenariat avec le CNFPT ou des acteurs locaux. La matinée comprendra un exposé général sur le sujet par un spécialiste de l’écologie urbaine, une communication rapide sur les conséquences de la loi Biodiversité pour les collectivités et la territorialisation de l’Agence française de la biodiversité, trois témoignages de collectivités ou d’acteurs locaux illustrant des actions aux trois échelles (territoire, quartier, parcelle), une présentation d’outils et dispositifs utiles (Capitale française de la biodiversité, label Ecoquartier, appel à  projets biodiversité des agences de l’eau, dispositifs régionaux…). L’après-midi sera consacré à  des visites et ateliers de terrain.

La liste des ateliers régionaux, les programmes et les modalités d’inscription sont dans cette page : http://www.capitale-biodiversite.fr/

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En visite à  Rosny-sous-bois

Natureparif avait convié à  Rosny-sous-bois, le 5 avril 2016, son réseau d’animateurs nature à  une journée de réflexion sur la place de la biodiversité dans la construction.

L'école maternelle des Boutours à  Rosny-sous-bois © Gilles Carcassès
L’école maternelle des Boutours à  Rosny-sous-bois. Derrière le muret arrondi se trouve la mare. © Gilles Carcassès

Lors de cette journée, nous avons pu visiter une éco-école inaugurée en 2014 et primée par l’Ademe. Cette réalisation innovante, de performance passive, est construite en bois, en terre et en paille (oui, oui, comme la maison des trois petits cochons !). Les sols intérieurs sont en vrai linoleum et les peintures ont été fabriquées à  base d’huile de colza d’origine locale. La ventilation du bâtiment utilise un système de puits canadien et les façades sont respirantes, il paraît que c’est bien.

Evidemment, je me suis intéressé au jardin. La première chose que je remarque depuis la rue, c’est la belle friche plantée d’arbres et d’arbustes fruitiers. Enfin autre chose que de la pelouse et des platanes !… Son sol encore assez nu est colonisé par une bourgade de petites abeilles solitaires. Ces bonnes pollinisatrices parfaitement inoffensives sont en pleine activité. Une multitude d’espèces d’insectes habite cet endroit : les jardiniers de la ville n’utilisent plus de produits phytosanitaires dans les espaces verts.

Les eaux pluviales de la rampe d’accès technique alimentent une mare bien végétalisée où somnolaient jusqu’à  notre arrivée deux canards de passage.

Plus loin, des saules tressés en forme de cabanes invitent au repos (mais quelle idée bizarre d’attacher les branches des arbustes avec des colliers de serrage en plastique qui blessent les écorces ?). Sous le paillage de certains massifs en copeaux de bois, je remarque les habituels mais évitables textiles non-tissés.

La toiture jardin de l'école des Boutours © Gilles Carcassès
La toiture jardin de l’école des Boutours © Gilles Carcassès

Nous grimpons sur le toit par de très beaux escaliers intérieurs tout en bois garanti non exotique. Et là , surprise, c’est un vrai grand jardin, avec des arbres fruitiers, des framboisiers, des légumes, des prairies fleuries, des composteurs et des bacs de récupération des eaux de pluie ! Quelques semis de carottes bien trop serrés montrent que le jardin est vraiment utilisé par les enfants.

Toiture végétalisé à  l'école des Boutours © Gilles Carcassès
Terrasse végétalisée à  l’école des Boutours © Gilles Carcassès

Une partie ordinairement non accessible de la toiture, de conception plus classique, est équipée d’un jardin sec avec du thym, des sedums et une autre plante qui pourrait être un Petrorhagia saxifraga.

Sur le chemin du retour, nous traversons le réfectoire à  l’heure du goà»ter ; chacun évoque ses souvenirs d’école maternelle. Les enfants d’aujourd’hui ont bien de la chance.

La fenêtre du couloir avec vue sur la paille © Gilles Carcassès
La fenêtre du couloir avec vue sur la paille de construction © Gilles Carcassès

Pour en savoir plus sur cette réalisation : Présentation de l’école maternelle des Boutours

Merci à  Natureparif pour cette journée instructive et aux collègues de Rosny-sous-bois pour leur accueil chaleureux.

 

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Objectif zéro phyto en Ile-de-France, les indicateurs de Natureparif

A l’occasion de la Semaine pour les alternatives aux pesticides du 20 au 30 mars 2016, Natureparif va mettre à  jour la carte établie à  partir des déclarations des collectivités franciliennes sur les usages qu’elles font des produits phytosanitaires pour l’entretien de leur patrimoine.

Ces informations mises à  jour seront valorisées dans la presse !

Si vous êtes gestionnaires d’espaces verts, voiries, cimetières et terrains de sports en collectivité, ne manquez pas l’occasion de déclarer vos pratiques vertueuses ou de mettre à  jour votre déclaration grâce au questionnaire de Natureparif.

© Gilles Carcassès
Une bonne façon de se passer des désherbants et de favoriser la biodiversité : végétaliser ! © Gilles Carcassès

Les indicateurs publiés par Natureparif en 2014 sur l’usage des produits phytosanitaires par les communes.

 

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Rencontres odonatologiques

Avec la création de CETTIA il y a 3 ans (portail de saisie en ligne des données naturalistes) et la mise en place de l’atlas des libellules d’Ile-de-France début 2015, les résultats de l’année écoulée sont intéressants : 127 observateurs ont fait remonter plus de 7000 données et sur les 60 espèces d’odonates d’Ile-de-France, 57 ont été observées.

L’après-midi, une grande partie du groupe s’est attelée à  la détermination d’exuvies (mues rigides laissées par les larves lors de leur transformation en adultes). Ce fut l’occasion pour moi de déterminer enfin les petits squelettes récoltés en Aoà»t 2014 au bord du bassin du parc François-Mitterrand à  Cergy.

détermination à  la loupe binoculaire des exuvies précautionneusement conservées depuis 2 ans © Marion Poiret
Détermination à  la loupe binoculaire des exuvies précautionneusement conservées depuis plus d’un an dans cette petite boîte © Marion Poiret

Un masque en cuillère sans sillon apparent, de beaux yeux globuleux, des épines dorsales sur l’abdomen… Alors qui est-ce ? Après une observation détaillée, il s’agit de Sympetrum fonscolombii que nous avions déjà  identifié au stade adulte le 15 Juin 2014.

La recherche d’exuvies lors des prospections de terrain est très pertinente. Ces dernières permettent non seulement d’attester de la présence certaine de l’espèce sur le site car elles sont le signe indéniable de sa reproduction, mais aussi de vérifier la fiabilité de la détermination du taxon.

Cette grosse libellule rouge postée sur un bouton floral de butome est un sympetrom foscolombii mâle. Outre, sa couleur sanguine, il est reconnaissable au dessous gris bleu de ses yeux, à  ses pattes noires rayées de jaune, à  la nervation rouge à  la base des ailes et à  son front rouge vif, au ptérostigma jaune entouré de noir, au nombre de nervures transversales antenodales, aux tâches noires présentent à  la fin de son abdomen (segments 7 et 8) © Marion Poiret
Sympetrum fonscolombii mâle, posé sur une inflorescence de butome au bord du bassin du parc François-Mitterrand à  Cergy © Marion Poiret

Si vous souhaitez contribuer, vous trouverez sur le site de l’observatoire des odonates franciliens un guide vidéo d’utilisation de Cettia pour saisir une donnée ainsi que des conseils de prospection (comment organiser sa journée, où chercher les exuvies).

Nos autres articles sur le sujet :

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COP 21 : la biodiversité crée le changement

La conférence de Paris sur les changements climatiques se tiendra du 30 novembre au 11 décembre 2015, au parc des expositions du Bourget. A proximité du périmètre officiel des négociations, un espace dédié accueillera la société civile.

Au sein de l’espace Génération climat du Bourget, le grand public pourra rencontrer les chercheurs, les collectivités territoriales, le secteur privé, les ONG autour de tables rondes, de conférences, de débats, d’expositions, de projections et de nombreux stands. Voici l’occasion de rencontrer Natureparif sur le stand de la Région Ile-de-France, d’aller voir l’exposition de la Ligue pour la Protection des Oiseaux « le lien entre changement climatique et avifaune » ou celle de l’association Humanité et Biodiversité « climat et biodiversité, des enjeux liés ».

Sortie de crise ? © Gilles Carcassès
Sortie de crise ? © Gilles Carcassès

C’est aussi l’occasion de comprendre que la question du réchauffement climatique n’est pas seulement une affaire énergétique.

Si les changements climatiques impactent fortement la biodiversité, celle-ci bouleverse en retour les équilibres et peut amplifier les dérèglements du climat. Mais la nature est aussi une alliée précieuse dans la lutte contre le changement climatique. La relation climat – biodiversité est en fait si intime qu’elle nous engage à  repenser nos actions de lutte contre le changement climatique en nous fondant sur le monde vivant.

Quelques débats et conférences ciblés :

Natureparif sera présente sur le stand de la Région Ile-de-France avec les autres organismes associés, et vous invite le 1er décembre pour un débat sur l’agriculture ainsi que le 2 pour une journée spéciale Biodiversité…Découvrez leur programme ici

  • le 02-12 /15h – 18h30 : la nature source de solutions pour le changement climatique, une vision partagée des peuples premiers (Conseil régional Ile de France, Paroles de nature)
  • le 08-12 / 15h – 16h30 : climat et biodiversité, fondement et exemples des stratégies d’action (Humanité et Biodiversité)l
  • le 10-12 / 15h – 16h30 : des solutions fondées sur la nature pour lutter contre le changement climatique (UICN)
  • le 11-12 / 14h30 – 16h : climat et biodiversité, enjeux et solutions (OREE)
  • le 12-12 / 15h15-16h45 biodiversité et changement climatique (CSPNB et FRB)

programme des conférences débat

L’avifaune française et le changement climatique : espèces indicatrices – LPO

biodiversité et climat : le janus du changement global par Robert Barbault et Jacques Weber

clip de Natureparif : la nature une solution au changement climatique en Ile-de-France

climat et biodiversité : enjeux et pistes de solutions – OREE

 

L'actualité de la Nature

Retour sur l’atelier mycologie du 3 novembre 2015 à  la Faisanderie de Sénart

Mardi 3 novembre 2015, Natureparif avait convié les membres du réseau « Education Biodiversité Ile-de-France » à  un atelier mycologie animé par René Chalange, président de la Société Mycologique de France. En expert passionné, il a su nous faire toucher du doigt toute la richesse et la diversité du monde des champignons (17 000 espèces en France, sans compter les microscopiques).

Bolbitius vitellinus © Gilles Carcassès
Bolbitius vitellinus © Gilles Carcassès

Ces petits champignons se développent sur les débris végétaux et les crottins. Bolbitius vitellinus est une espèce saprophyte qui participe activement à  la dégradation de la matière organique. Son nom évoque la couleur jaune d’œuf de son chapeau.

Lycoperdon perlé © Gilles Carcassès
Le lycoperdon perlé (Lycoperdon perlatum) © Gilles Carcassès

Le lycoperdon perlé : un champignon qui sait faire des « ronds de fumée » ! Ses spores très légères s’échappent par l’orifice qui se crée au sommet du champignon arrivé à  maturité, lorsqu’il est bousculé ou écrasé. Attention cependant, certaines personnes allergiques peuvent être incommodées par ces nuages de spores.

Leocarpus fragilis © Gilles Carcassès
Un myxomycète, sans doute Leocarpus fragilis © Gilles Carcassès

Les mycologues s’intéressent traditionnellement aux myxomycètes, bien qu’il ne s’agisse pas de champignons. Les myxomycètes, proches des amibes, ont une phase de reproduction qui passent par une forme fixée. Ces petites bourses brunes sur cette branche morte vont bientôt libérer leurs spores.

Boletus edulis © Gilles Carcassès
Boletus edulis, le cèpe de Bordeaux © Gilles Carcassès

J’aurais fait sensation si j’avais trouvé ce joli cèpe (sorti tout droit de mes archives photographiques de septembre) ! Car la forêt de Sénart était désespérément sèche. Heureusement, il nous restait bon nombre d’espèces de champignons sur les souches et le bois mort : Xylaria hypoxylon, Panellus stipticus par exemple.

Ce cèpe est un champignon mycorhizien : son mycelium est associé aux racines des arbres. Il peut pousser en symbiose avec les chênes, les hêtres, les châtaigniers, les épicéas… D’autres champignons ont des affinités plus exclusives, ainsi, parmi les 892 espèces de champignons que l’on peut trouver en compagnie du pin sylvestre, 186 espèces sont inféodées à  ce conifère. Encore faut-il laisser aux arbres le temps de développer tout ce potentiel de biodiversité tout au long de leur vie, de leur naissance jusqu’à  leur sénescence.

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Une sortie de Natureparif à  Cergy-Pontoise

Jardinière sur le parvis de la préfecture - Cergy © Marion Poiret
Jardinière sur le parvis de la préfecture – Cergy © Marion Poiret

Dans le cadre du colloque « Climat et biodiversité, la nature source de solutions en Ile-de-France » que Natureparif organisait du 28 au 30 septembre 2015, un groupe de visiteurs est venu lundi 28 septembre à  Cergy-Pontoise pour une sortie commentée, conduite par la mission Développement durable et Biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise.

Le circuit de visite a permis de montrer la végétalisation des pieds d’arbres de la place Charles-de-Gaulle, l’emploi des plantes vivaces en jardinières sans arrosage, la renaturation des bassins du parc François-Mitterrand, et les dispositifs de gestion des eaux pluviales au parc de la Croix-Petit.

L'entretien écologique du bassin du parc François-Mitterrand à  Cergy © Marion Poiret
L’entretien écologique des bassins du parc François-Mitterrand à  Cergy © Marion Poiret
La coulée verte à  La Croix-Petit - Cergy © Marion Poiret
Parc de la Croix-Petit – Cergy © Marion Poiret

Les ombres mettent ici en relief les noues d’infiltration des eaux pluviales recueillies sur les voies environnantes.

Moineau domestique femelle © Marion Poiret
Pour témoigner des bienfaits de la Nature en ville, ce moineau domestique femelle est venu saluer amicalement la délégation © Marion Poiret

Le reportage vidéo de la sortie par Natureparif

Agenda, L'actualité des jardins

Atelier régional nature en ville

atelier nature en ville

Organisé par Natureparif et le club EcoQuartiers, cet atelier d’une journée s’adresse à  tous les professionnels de la ville et bien sà»r aux élus et aux agents des collectivités territoriales. La matinée, des conférences permettront de comprendre les enjeux de la nature en ville en lien avec le changement climatique, et de prendre connaissances de retour d’expériences. L’après midi sera consacré à  des visites de terrain à  Nanterre.

Le pré-programme de l’atelier

C’est gratuit mais il faut s’inscrire

Agenda, L'actualité de la Nature, Non classé

Comment observer les libellules ?

Les libellules étaient le sujet d’étude d’une quinzaine d’animateurs nature franciliens, réunis à  l’invitation de Natureparif le 28 mai 2015 à  l’Ile de Loisirs de Cergy-Pontoise.

 © Marion Poiret
Les canoà«s mis à  disposition par l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise © Marion Poiret
 © Marion Poiret
« eh salut moi c’est zygoto et le gros bolide à  droite c’est aniso. » © Marion Poiret

Chez les odonates, on distingue très facilement deux sous-ordres :

  • Les demoiselles ou zygoptères ont l’apparence de fines allumettes volantes. Leurs ailes sont jointes sur le dos au repos. Leurs yeux ne se touchent pas.
  • Les libellules vraies ou anisoptères regroupent les grandes « libellules » au vol puissant. Plus larges et trapues que les premières, leurs ailes antérieures et postérieures ne sont pas identiques. Lorsqu’elles sont posées (ce qui est rare pour celles qui chassent en vol), leurs ailes sont positionnées à  l’horizontale ou vers l’avant.

L’observation des libellules peut avoir lieu pendant une grande partie de l’année (entre avril et octobre) à  proximité des points d’eau où elles se reproduisent (mares, étangs, ruisseaux, marais…) Mais certaines périodes et certains endroits sont plus propices que d’autres. Pour préparer votre sortie exploratoire, préférez :

  • Une météo ensoleillée et un vent faible,
  • La présence d’une végétation rivulaire et aquatique dense,
  • Un matin, période favorable aux émergences. L’émergence est la dernière mue pendant laquelle l’individu passe du milieu aquatique  au milieu terrestre.

Quelques connaissances sur leur biologie et leurs comportements sont également nécessaires pour une exploration réussie (période d’accouplement, exigences particulières) : certaines espèces sont inféodées à  certains types de milieux alors que d’autres sont ubiquistes ; elles sont toutes dépendantes de l’eau dans leur stade larvaires.

 © Marion Poiret
A la recherche des exuvies restées accrochées dans la végétation rivulaire (enveloppe vide laissée au cours de la transformation de la larve aquatique en insecte adulte volant). © Marion Poiret

L’émergence peut durer deux à  quatre heures. A la fin de celle-ci, les téguments sont encore mous, parfois translucides. Les jeunes individus prennent un premier bain de soleil pour sécher leurs ailes mais s’écartent ensuite assez vite des points d’eau où ils ont vu le jour pour se mettre à  l’abri du vent, des prédateurs et des rivaux potentiels en attendant leur maturité sexuelle. Pendant ce cours laps de temps (de quelques jours à  quelques semaines), l’exosquelette se rigidifie et leurs couleurs définitives se révèlent. Ils reviendront ensuite au bord de l’eau pour s’accoupler. Les prairies, fourrés ou lisières forestières à  proximité des points d’eau peuvent donc faire l’objet de nombreuses observations.

 © Marion Poiret
Ciel voilé et vent. Le temps n’est pas propice à  l’observation. Nous sommes en quête dans les hautes herbes… © Marion Poiret
 © Marion Poiret
Enfin, le premier anisoptère ! Un filet entomologique, des jumelles à  mise au point rapprochée et un guide d’identification font partie du matériel de l’odonatologue. © Marion Poiret

Pour améliorer vos connaissances et identifier les espèces, voici une sélection d’ouvrages :

  • Guide des libellules de France et d’Europe (Delachaux et Niestlé)
  • Les libellules de France, Belgique et Luxembourg (collection Parthénope, éditions Biotope)
  • Cahier d’identification des libellules de France, Belgique, Luxembourg et Suisse (éditions Biotope)
 © Marion Poiret
Orthotetrum cancellatum et Homo sapiens en face à  face © Marion Poiret

Retrouvez ici les belles rencontres du 28 mai.

Attention, les espèces protégées ne peuvent être capturées sans autorisation spécifique et les individus immatures sont extrêmement fragiles. La pratique de la macrophotographie apparait dans bien des cas suffisante pour la détermination de l’espèce.

Quelques liens utiles en complément :

suivi temporel des libellules (STELI), programme de sciences participatives

la liste rouge des libellules d’Ile-de-France

atlas des libellules d’Ile-de-France – organiser une journée de prospection

L'actualité des jardins

Peau de banane

Connaissez-vous le tout nouveau siège de Natureparif, dans la « Cité régionale de l’environnement » à  Pantin ?

Dès le hall d’entrée, on est prévenu : ici, le tri des déchets, c’est du très sérieux.

© Gilles Carcassès
Tri sélectif au bureau © Gilles Carcassès

Je vais à  ma réunion.

Pris d’une petite faim, je dévore discrètement une petite banane. A la pose, je vérifie sur les affiches dans les couloirs que mon déchet est bien accepté dans le bac marron des « Organiques ».

© Gilles Carcassès
Bac à  compost de bureau © Gilles Carcassès

Quand le bac est plein, on tire le cache à  roulette, et il faut aller vider le petit seau au composteur. Je fais comme si, pour le fun.

© Gilles Carcassès
Jardin naturel – Natureparif © Gilles Carcassès

Je traverse le jardin-friche-sauvage. J’épargne les touffes de galega (une belle invasive) et mes pieds se font légers sur les tapis de trèfle blanc et de bugle rampant.

© Gilles Carcassès
Les trois bacs à  compost © Gilles Carcassès

Le premier composteur, c’est la réserve de matière sèche : en fait, le vrac du fauchage tardif du jardin. Le troisième composteur est en maturation, ne pas toucher. Celui du milieu est le bon.

Il me reste à  retourner au chaud dans la salle de réunion. Et là  horreur, je découvre qu’il faut un badge pour rentrer dans le bâtiment ! J’ai l’air malin à  me peler dehors, tout seul…

La cité régionale de l’environnement, bâtiment à  énergie positive

Natureparif s’installe à  Pantin