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Le jardin de la Harengerie

Jardin partagé de la Harengerie à  Pontoise © Gilles Carcassès

Connaissez-vous le jardin de la Harengerie ?

C’est au cœur du Vieux Pontoise, au numéro 9 de la rue de la Harengerie, que m’attend ma correspondante, une des membres de l’association qui fait vivre ce jardin peu commun.

 

Avec l’accord de la ville, propriétaire des lieux, les jardiniers amateurs ont investi les ruines de l’ancien presbytère dont il ne subsiste que quelques pans de mur. On lit encore la trace de l’un des bâtiments démolis sur le pignon aveugle de l’immeuble voisin.

Le défi a été rude : pas d’eau sur le terrain et pas non plus de sol, uniquement des gravats !

 

Et pourtant cet endroit inhospitalier est devenu au bout de quelques années une oasis de verdure productive et pleine de charme.

Jardin partagé de la Harengerie à  Pontoise © Gilles Carcassès

A coups de pioche, les plus gros moellons sont extraits et réemployés à  mesure des aménagements pour réaliser des murets ou des escaliers.

Jardin partagé de la Harengerie à  Pontoise © Gilles Carcassès

Pour l’essentiel, les parcelles jardinées sont des bacs ou des buttes de culture intégrant de grosses quantités de compost. La végétation sauvage présente sur le site (clématite, buddleias, orties) est régulièrement taillée et coupée menu pour pailler le pied des fleurs et des légumes.

C’est un jardin dans lequel sont bichonnées avec amour toutes les plantes : les sauvageonnes, les mellifères, les aromatiques, les engrais verts, les vivaces et bulbes de collection, les légumes généreux… La biodiversité y trouve son compte, on peut même y croiser la belle Ariane, Lasiommata maera.

Les bacs de compostage collectifs ont été fournis par la Communauté d’agglomération, ils fonctionnent à  plein régime !

Pour en savoir plus :

Le blog du jardin de la Harengerie

L'actualité des jardins

Compostage au bureau

Un composteur collectif a été installé au pied de nos bureaux, permettant aux employés de l’immeuble de valoriser leurs capsules de café en papier et autres déchets biodégradables (le trognon de pomme de la pause…).

Composteur collectif – Le Verger à  Cergy © CACP – Alexandra Marques

Comment ça marche ?

Un bio-seau prend place à  proximité de la machine à  café de l’étage : on y met les capsules usagées, le thé, quelques miettes éventuellement, et une fois par semaine un volontaire vide le seau au composteur, le rince et le remet en place.

Astuce :

On peut donner l’eau de rinçage du bio-seau à  la plante verte du chef, comme ça rien ne se perd !

C’est pour tout le monde !

Cette installation de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise bénéficie aussi aux habitants du quartier qui souhaitent composter. De temps en temps, il convient d’ajouter dans le composteur un peu de bois broyé pour absorber l’humidité en excès. Un bac à  côté du composteur en tient à  disposition.

Retrouvez nos articles :

Le compost, ça rend heureux

Les collemboles

Le cloporte rugueux

La blaniule mouchetée

La punaise élégante

L'actualité des jardins

Peau de banane

Connaissez-vous le tout nouveau siège de Natureparif, dans la « Cité régionale de l’environnement » à  Pantin ?

Dès le hall d’entrée, on est prévenu : ici, le tri des déchets, c’est du très sérieux.

© Gilles Carcassès
Tri sélectif au bureau © Gilles Carcassès

Je vais à  ma réunion.

Pris d’une petite faim, je dévore discrètement une petite banane. A la pose, je vérifie sur les affiches dans les couloirs que mon déchet est bien accepté dans le bac marron des « Organiques ».

© Gilles Carcassès
Bac à  compost de bureau © Gilles Carcassès

Quand le bac est plein, on tire le cache à  roulette, et il faut aller vider le petit seau au composteur. Je fais comme si, pour le fun.

© Gilles Carcassès
Jardin naturel – Natureparif © Gilles Carcassès

Je traverse le jardin-friche-sauvage. J’épargne les touffes de galega (une belle invasive) et mes pieds se font légers sur les tapis de trèfle blanc et de bugle rampant.

© Gilles Carcassès
Les trois bacs à  compost © Gilles Carcassès

Le premier composteur, c’est la réserve de matière sèche : en fait, le vrac du fauchage tardif du jardin. Le troisième composteur est en maturation, ne pas toucher. Celui du milieu est le bon.

Il me reste à  retourner au chaud dans la salle de réunion. Et là  horreur, je découvre qu’il faut un badge pour rentrer dans le bâtiment ! J’ai l’air malin à  me peler dehors, tout seul…

La cité régionale de l’environnement, bâtiment à  énergie positive

Natureparif s’installe à  Pantin

 

L'actualité des jardins

Le compost, ça rend heureux !

© Gilles Carcassès
© Gilles Carcassès

Mercredi 26 novembre 2014, dans le cadre de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets, la ville de Cergy organisait un café-compost. Les deux éco-conseillers de la ville y présentaient le procédé du compostage et proposaient aux habitants de les accompagner dans leur démarche volontaire. Leur principe, c’est d’aider à  l’auto-construction de composteurs à  partir de matériaux de récupération. Ils ont mis au point un modèle fonctionnel et facile à  monter.

Dans la même veine, Joà«l Boudou, professeur au collège des Touleuses et habitant de la résidence voisine rue des Châteaux brà»loirs, a réalisé avec ses élèves de SEGPA un composteur aux fonctionnalités très étudiées.

Joà«l Boudou devant le composteur collectif de son invention © Gilles Carcassès
Joà«l Boudou devant le composteur collectif de son invention © Gilles Carcassès

Il a sélectionné les meilleurs matériaux de récupération : le bois des palettes non consignées du chantier voisin, des ardoises de l’Aveyron (le top !) pour la mini-toiture, un tambour de machine à  laver pour le mélangeur de sciure et déchets à  manivelle, des contrepoids coulissants en béton pour l’ouverture assistée du large couvercle. Des classes viennent régulièrement le visiter pour expérimenter la transformation de la matière organique, s’initier aux joies de la mécanique et comprendre les enjeux de la réduction des déchets.

© Gilles Carcassès
Le composteur intègre des panneaux d’explication sur l’aventure de sa construction et sur ses résultats © Gilles Carcassès

Ce composteur collectif a beaucoup de succès dans la résidence. On a même vu une habitante d’un autre quartier de Cergy y déposer ses épluchures. Chaque utilisateur peut repartir avec quelques poignées de compost mà»r, selon ses besoins, en puisant dans un compartiment ad hoc.

Carrousel du professeur Boudou © Gilles Carcassès
Carrousel du professeur Boudou © Gilles Carcassès

Encore plus fort, sorti du même atelier, un stupéfiant carrousel automatique nomade à  compost rotatif expérimental : http://www.clg-touleuses-cergy.ac-versailles.fr/sites/www.clg-touleuses-cergy.ac-versailles.fr/IMG/pdf/Le_carrousel_a_compost_d_exposition_en_planche_sortie.pdf

Le composteur auto-construit du jardin partagé de la maison de quartier des Touleuses à  Cergy (réalisé avec l'aide des éco-conseillers) http://www.ville-cergy.fr/outils/tous-les-evenements/agenda/article/cafegouter-compost/
Le composteur auto-construit du jardin partagé de la maison de quartier des Touleuses à  Cergy (réalisé avec l’aide des éco-conseillers de la ville) © Gilles Carcassès

L'actualité des jardins

Amaryllis, petit paradis

promesse de courges
Une belle promesse de courges © Gilles Carcassès

La résidence Amarillys, dans le quartier de la Croix-Petit à  Cergy est gérée par le bailleur social Efidis. Son jardin intérieur est le théâtre d’expériences participatives : un jardin partagé, du compostage collectif, des animations proposées par des partenaires associatifs.

composteurs
Dans la pelouse qui héberge les composteurs, l’observation de nombreuses abeilles butinant les fleurs de trèfle rampant a conduit à  la décision de leur épargner cet été la tondeuse © Gilles Carcassès

 

Samira à  la bêche
Samira à  la bêche © Gilles Carcassès

Le bailleur a offert de beaux outils de jardinage. Et deux baignoires de récupération ont été transformées par les résidents en jardinières magiques.

Francine au tuyau
Francine au tuyau © Gilles Carcassès

Une habitante du deuxième étage a semé des pieds de tomates sur son balcon : les voilà  vivement transplantés au potager partagé.

Les premiers occupants de l'hôtel à  insectes
Détail de l’hôtel à  insectes © Gilles Carcassès

La Ferme d’Ecancourt a aidé à  la création collective d’un hôtel à  insectes. L’équipement a plu : des abeilles sauvages ont installé leur nid dans plusieurs trous des bà»ches percées et ont rebouché l’ouverture avec un mortier dont elles ont le secret.

Dans ce jardin, une belle dynamique s’est installée et les projets ne manquent pas : une prairie fleurie, des ruches, un poulailler pour la sensibilisation des enfants à  la lutte contre le gaspillage alimentaire…

Un programme d’accueil personnalisé des locataires récompensé par un trophée de développement durable