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Journée mondiale des moineaux

Qui l’aurait cru ? Même les petits moineaux, ces oiseaux si souvent oubliés voire même considérés comme néfastes, ont leur propre journée mondiale, et c’est aujourd’hui ! Nous allons rapidement présenter dans cet article les merveilleuses boules de plumes qu’ils sont.

Passer domesticus, le moineau domestique – Giverny © CACP – Emilie Périé

Avant toute chose qu’est ce qu’un moineau ? Ce sont des oiseaux appartenant à la famille des Passéridés. En Ile-de-France ils ne sont représentés qu’en deux espèces du genre « Passer » qui donne d’ailleurs son nom à la famille.

Passer domesticus, les moineaux domestiques – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

L’espèce la plus répandue du genre est évidemment le moineau domestique (Passer domesticus). Il est un oiseau très commun autant dans nos villes que dans nos campagnes. Etant très grégaires, les représentants de cette espèce sont souvent observés en groupes plus ou moins imposants, comme ci-dessus.

Passer domesticus, le moineau domestique – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

On peut ici constater la nette différence entre les deux sexes. Le mâle à droite possède des motifs nuptiaux noirs et gris sur la tête que la femelle à gauche n’a pas.

Au même titre que d’autres espèces du genre, le moineau domestique a besoin de la présence de l’humain pour s’établir dans de bonnes conditions. Les vieux murs de pierres, les dessous de toits, les anciens nids d’autres oiseaux ou encore les trous des poutres bétonnées de la gare de Cergy-le-Haut représentent de bons habitats pour ses petits oiseaux cavernicoles.

Passer domesticus, le moineau domestique – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Nous pourrions également observer dans notre région le moineau friquet (Passer montanus), espèce bien moins répandue classée en danger sur la liste rouge des oiseaux nicheurs d’Ile-de-France.

Passer montanus, les moineaux friquets – Achères © CACP – Gilles Carcassès

Contrairement à son cousin, le moineau friquet ne possède pas de dimorphisme sexuel. Néanmoins son plumage est assez similaire à celui du moineau domestique mâle mis à part pour le dessus de la tête qui est intégralement marron et ses joues qui sont blanches avec une petite tache noire.

Passer montanus, le moineau friquet – Achères © CACP – Gilles Carcassès

Le moineau friquet est un oiseau typique des campagnes que l’on peut retrouver dans les petits villages ou les fermes. Contrairement à ce que pourrait laisser croire son nom « montanus« , cet oiseau ne se retrouve pas plus à la montagne qu’en plaine.

Passer domesticus, le moineau domestique – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Mais revenons-en à notre cher moineau domestique. À en croire la liste rouge régionale, cette espèce est devenue vulnérable dans la région malgré son statut de rareté toujours classé en « très commun ». Comment expliquer cette vulnérabilité ?

Passer domesticus, le moineau domestique – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Comme nous l’avons précédemment expliqué, le moineau est un adepte des infrastructures humaines lorsqu’il s’agit d’y établir son lieu de vie et de reproduction. Avec la modernisation de l’architecture et la rénovation des vieux bâtiments, les moineaux trouvent de moins en moins de lieux ou nidifier.

Passer domesticus, le moineau domestique – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Au delà de cette problématique, le moineau est également considéré comme un oiseau nuisible à cause des désagréments qu’il peut attirer avec ses activités urbaines. Il est considéré à tort comme un oiseau sale et propagateur de maladies, alors qu’au contraire il est d’une grande aide dans la lutte contre les insectes tels que les moustiques et autres petits diptères qui nous embêtent tant.

Sources :

Oiseaux.net

Retrouvez ici d’autres articles sur les moineaux :

Les moineaux de Cergy-le-Haut

Drôle de moineau !

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Les moineaux de Cergy-le-Haut

Ce matin en me rendant à  la gare de Cergy-le-Haut, j’ai remarqué que l’on m’observait depuis les grandes poutres de béton du plafond. Mais qui était-ce ?

Le voyez-vous ? – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Je dégaine alors mon appareil photo et hop ! C’est dans la boite !

Passer domesticus mâle – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Avec cette petite boule de plumes à  la calotte grise et la cravate noire il n’y pas de doute possible, nous avons bien affaire à  Passer domesticus, le moineau domestique (mâle). Ils sont présents en nombre dans la gare. Mâles et femelles pioupioutent toute la journée et on les entend un peu partout le long des quais. Ceux-ci ont l’air de particulièrement apprécier se percher sur le bords des tuyaux qui traversent les poutres. Peut-être y nichent-ils même au printemps ?

Passer domesticus femelle à  gauche et mâle à  droite – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

On les retrouve également à  l’entrée côté gare routière sur les arbustes où ils se rassemblent en nombres, plusieurs dizaines parfois.

Streptopelia decaocto, la tourterelle turque – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Pour les plus curieux, vous pourriez également observer d’autres genres d’oiseaux comme cette belle tourterelle turque.

Source :

Les guides Delachaux : Le guide ornitho par L. Svensson, K. Mullarney et D. Zetterstrà¶m

Retrouvez ici d’autres passereaux :

Le pinson des arbres

Le merle noir

La bergeronnette des ruisseaux

La mésange charbonnière

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

BirdLab, encore 10 jours !

Félicitations !

Le pinson des arbres – Vauréal © CACP – Léo Micouin

Cette année la participation à  BirdLab a battu des records ! Bravo à  tous. Mais on ne lâche rien ! Il reste encore 10 jours pour participer au protocole avant de vider vos mangeoires.

Vos résultats

Tourterelle turque – Vauréal © CACP – Léo Micouin

Vous vous demandez à  quoi servent vos parties de BirdLab ? Vous le saurez bientôt, un article scientifique est en cours de rédaction. Vos commentaires ont, eux, déjà  été analysés par les chercheurs du Muséum. Le bilan est très positif : les joueurs s’amusent, apprennent et font d’agréables découvertes. Vous aussi ?

Quelques règles à  respecter

Le verdier d’Europe, picorant des graines de tournesols – Vauréal © CACP – Emilie Périé

Outre le protocole (très simple) d’observation, quelques règles sanitaires sont à  respecter pour garantir la bonne santé des mangeurs de graines :

  • Conserver le stock d’aliment au sec et à  l’abris des rongeurs.
  • Renouveler le stock de graines tous les deux jours environ et ne pas surcharger les mangeoires.
  • Nettoyer régulièrement les mangeoires.

Une dernière partie ?

Une partie de BirdLab – Vauréal © CACP – Emilie Périé

Vous n’avez de mangeoires chez vous pour profiter des 10 derniers jours de protocoles ? Faites comme nous ! Rendez-vous près de l’une des nombreuses mangeoires publiques présentes en France (la carte ici). A Vauréal nous avons vu des verdiers d’Europe, des mésanges charbonnières, des moineaux domestiques, des pinsons des arbres, des étourneaux sansonnets et des tourterelles turques.

Sources :

Records de participation, par VigieNature

Ce que disent les commentaires des joueurs de BirdLab, par VigieNature

Règles d’or pour un nourrissage sain, par VigieNature

La carte des mangeoires publiques, par VigieNature

Témoignage d’un joueur, par VigieNature

Retrouvez d’autres histoires de mangeoire dans nos articles :

Acrobaties aux mangeoires

Les mangeoires de l’àŽle-de-loisirs

Le dessert des mésanges

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Fin de saison aux Jardins de Claude Monet : les oiseaux sont à  la fête !

Quand les plantes du jardin sont en graines, la table est mise pour les oiseaux !

Moineau domestique mâle – Jardins de Claude Monet à  Giverny © CACP – Gilles Carcassès

Voici un moineau très intéressé par les fines graines d’une amarante géante à  grappes dressées.

Moineau domestique femelle © CACP – Gilles Carcassès

Un peu plus loin, cette femelle cueille un à  un les fruits d’une renouée Persicaria virginiana ‘Filiformis’, belle vivace au feuillage décoratif et aux épis très aériens.

Pinson des arbres femelle © CACP – Gilles Carcassès

Ce pinson n’est pas en reste : il picore la chair des petits fruits d’un pommier d’ornement.

Rouge-gorge © CACP – Gilles Carcassès

Et ce rouge-gorge perché dans un rhododendron au bord d’une allée, quelle gourmandise de saison va-t-il choisir ?

Il est venu chercher à  mes pieds les miettes de mon casse-croà»te !

Retrouvez la planche de reconnaissance des oiseaux de jardins dans notre article :

Compter les oiseaux : pourquoi, comment ?

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Drôle de moineau !

Ce n’en est pas un…

© Marion Poiret
Accenteur mouchet (Prunella modularis) vu à  la gare d’Osny, perché sur un érable © Marion Poiret

Très discret, sauf lorsqu’il se perche pour chanter, ce petit oiseau ressemble fort au moineau domestique par sa taille et son plumage gris brun. Mais il s’en distingue par une dominante plus grise et une silhouette plus svelte. Et son bec long et fin trahit son régime alimentaire : c’est un insectivore.

© Marion Poiret
Accenteur mouchet  : un dos brun strié de noir, un bec fin et long © Marion Poiret

Le moineau domestique ne peut plus nicher sur certains bâtiments modernes dépourvus de cavités. © Gilles Carcassès
Moineau domestique femelle (Passer domesticus) : un bec court et large de granivore © Gilles Carcassès

Les accenteurs mouchets qui nichent sur notre territoire sont sédentaires mais la population hivernale de cette espèce est largement renforcée par des migrateurs en provenance d’Europe du Nord (jusqu’en Norvège). Cet oiseau se contente d’un territoire restreint, aussi il est fréquent de l’observer en ville, y compris dans les jardins de très petite taille.

Il installe son nid bien caché dans un buisson, souvent à  moins de 1,50 mètre de hauteur. Sa vie amoureuse est un peu scandaleuse : les trios sont fréquents…

Son caractère sédentaire lui fait modifier son régime alimentaire en hiver : faute d’insectes, il se nourrit alors de graines au sol et de petites baies dans les arbustes.

Le chant de l’accenteur mouchet

L'actualité des jardins

Une sortie de Natureparif à  Cergy-Pontoise

Jardinière sur le parvis de la préfecture - Cergy © Marion Poiret
Jardinière sur le parvis de la préfecture – Cergy © Marion Poiret

Dans le cadre du colloque « Climat et biodiversité, la nature source de solutions en Ile-de-France » que Natureparif organisait du 28 au 30 septembre 2015, un groupe de visiteurs est venu lundi 28 septembre à  Cergy-Pontoise pour une sortie commentée, conduite par la mission Développement durable et Biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise.

Le circuit de visite a permis de montrer la végétalisation des pieds d’arbres de la place Charles-de-Gaulle, l’emploi des plantes vivaces en jardinières sans arrosage, la renaturation des bassins du parc François-Mitterrand, et les dispositifs de gestion des eaux pluviales au parc de la Croix-Petit.

L'entretien écologique du bassin du parc François-Mitterrand à  Cergy © Marion Poiret
L’entretien écologique des bassins du parc François-Mitterrand à  Cergy © Marion Poiret

La coulée verte à  La Croix-Petit - Cergy © Marion Poiret
Parc de la Croix-Petit – Cergy © Marion Poiret

Les ombres mettent ici en relief les noues d’infiltration des eaux pluviales recueillies sur les voies environnantes.

Moineau domestique femelle © Marion Poiret
Pour témoigner des bienfaits de la Nature en ville, ce moineau domestique femelle est venu saluer amicalement la délégation © Marion Poiret

Le reportage vidéo de la sortie par Natureparif