L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

La cicadelle pruineuse

Nous sommes cernés !

Présente dans les régions les plus chaudes de la moitié sud de la France, la cicadelle pruineuse, d’origine américaine, a été signalée en 2014 à  Nanterre, en 2016 à  Paris au jardin du Luxembourg et en 2017 dans le bois de Boulogne. Je viens de l’observer à  Joinville-le-Pont, à  deux pas de l’école Du Breuil.

Metcalfa pruinosa, la cicadelle pruineuse sur un robinier – Joinville-le-Pont © CACP – Gilles Carcassès

Cette cicadelle est capable de se nourrir de la sève de très nombreux végétaux. Dans le petit bois à  la sortie du RER que traversent tous les jours les étudiants de l’école Du Breuil, elle est en grand nombre sur les robiniers, la clématite sauvage et l’ortie dioà¯que. Bonne nouvelle, elle est aussi sur l’ailante, un arbre invasif qui pose par endroits de sérieux problèmes !

Cicadelle pruineuse sur Clematis vitalba © CACP – Gilles Carcassès
Cicadelle pruineuse sur une tige d’ortie © CACP – Gilles Carcassès

Metcalfa pruinosa est un ravageur important des arbres fruitiers. Il les affaiblit considérablement au point de compromettre la production, lorsque ses populations sont très nombreuses. Heureusement, un parasitoà¯de américain introduit dans les régions infestées régule efficacement ces pullulations : Neodryinus typhlocybae pond dans les larves de la cicadelle pruineuse.

Retrouvez notre article sur l’arrivée de la cicadelle pruineuse au jardin du Luxembourg :

La cicadelle pruineuse est en Ile-de-France !

Une autre cicadelle venue du continent américain :

La cicadelle qui n’existait pas !

L'actualité de la Nature

Å’demères

Oedemera podagrariae, l’œdemère ochracé – Osny © CACP – Gilles Carcassès

Les œdemères sont des coléoptères de la famille des Oedemeridae qui compte une quarantaine d’espèces et sous-espèces en France. Les adultes sont faciles à  observer en été sur toutes sortes de fleurs où ils viennent se nourrir de pollen. Comme les longicornes (Cerambycidae) dont ils sont proches, leurs larves vivent dans le bois mort ou dans des tiges sèches.

La rencontre entre une demoiselle aux ailes fumées et un œdemère – Maurecourt © CACP – Gilles Carcassès

Les œdemères sont des insectes d’assez petite taille (un centimètre tout au plus).

Oedemera nobilis, l’œdemère noble, aux reflets verts métalliques – Maurecourt © CACP – Esteban Lorente

Chez plusieurs espèces, les mâles arborent des cuisses volumineuses. C’est sans doute un moyen pour se faire remarquer des femelles…

A ce propos, voici l’histoire d’une aventure amoureuse chez les œdemères nobles. La scène se passe à  Vauréal sur une fleur d’églantier :

Oedemera nobliis mâle et femelle © CACP – Gilles Carcassès

Attrape-moi si tu peux !

Coulpe d’œdemères nobles © CACP – Gilles Carcassès

Admirez la performance acrobatique : le mâle nous montre sa face ventrale.

Couple d’œdemères nobles en fuite © CACP – Gilles Carcassès

La femelle a eu peur du photographe et s’est cachée au revers d’un pétale, entraînant son partenaire avec elle. J’ai arrêté là  ma séance de photographie. C’est vrai, ils ont droit à  un peu d’intimité…

Retrouvez d’autres articles sur des coléoptères floricoles :

Les airbags de Malachius

Le téléphore fauve

La cétoine punaise

Les clairons

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Le tigre du Pieris

Stephanitis takeyai, le tigre du Pieris – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Chétifs et décolorés, ils font grise mine les Pieris du patio du Verger, au pied de l’immeuble où je travaille. Les coupables se cachent au revers des feuilles : ce sont des tigres. Certes, de tout petits tigres, mais de terribles ravageurs ! Stephanitis takeyai nous vient du Japon, cet hémiptère de la famille des Tingidae serait arrivé aux Pays-Bas en 1994 et en Grande-Bretagne en 1995. En France, il a d’abord été repéré en 2005 en Vendée puis en Bretagne. Depuis 2014, il sévit aussi en en Ile-de-France. Je l’ai vu sur des Pieris dans des massifs de plantes de terre de bruyère à  Créteil, à  Cergy, à  Rueil-Malmaison.

Les punaises prédatrices et les chrysopes peuvent limiter les populations de cet insecte, mais il est prolifique et capable d’enchaîner plusieurs générations dans l’année.

Stephanitis takeyai © CACP – Gilles Carcassès

Ses ailes au motif en dentelle et doublement barrées de noir miroitent au soleil. Elles sont peu fonctionnelles, aussi l’insecte est peu mobile et on retrouvera d’année en année ses générations successives sur les mêmes plantes dont il suce la sève.

Corythucha ciliata, le tigre du platane © CACP – Gilles Carcassès

Corythucha ciliata est une autre tigre, inféodé au platane. Ce sont ses attaques qui provoquent la décoloration du feuillage de cet arbre en été. Originaire d’Amérique du Nord, le tigre du platane est présent en France depuis 1975.

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Connaissez-vous l’espace naturel sensible du parc de Menucourt ?

En continuité écologique avec le massif de l’Hautil, le domaine du château de Menucourt couvre environ 60 hectares dont plus de la moitié a été classée Espace Naturel Sensible en 2005. Une partie seulement de cet espace est ouvert au public (7 hectares).

La diversité des milieux présents (berges de l’étang, ruisseaux et sources,  prairies, boisements forestiers), les modalités de gestion (fauchage tardif des prairies, préservation de vieux arbres et de bois mort en forêt) et la continuité avec le vaste ensemble forestier de l’Hautil en font un lieu privilégié pour le développement de nombreuses espèces.

Voici quelques images des paysages et des habitants de ce parc :

L’étang du parc de Menucourt © CACP – Marion Poiret
Leste vert sur une tige de rumex © CACP – Marion Poiret
La punaise de l’épiaire des bois © CACP – Gilles Carcassès
La couleuvre à  collier au bord de l’étang © CACP – Marion Poiret
La partie forestière du parc © CACP – Gilles Carcassès
Stereum purpureum affectionne les branches mortes de hêtre © CACP – Gilles Carcassès
Oenopia conglobata, une coccinelle forestière © CACP – Gilles Carcassès
Le cardinal à  tête rouge rencontré sur une ronce, dans une clairière. Sa larve carnassière vit sous les écorces des troncs pourris © CACP – Gilles Carcassès
L’orangerie du parc, utilisée pour des animations nature © CACP – Gilles Carcassès
Un crapaud commun, et une limace suicidaire © CACP – Gilles Carcassès
Leiothrix lutea, le rossignol du Japon, un échappé de captivité qui a fait souche dans le parc © CACP – Gilles Carcassès
Tritons palmés dans l’un des bassins du parc © CACP – Gilles Carcassès
L’aeschne mixte au bord de l’étang © CACP – Marion Poiret

Retrouvez quelques-uns de nos articles relatifs à  la biodiversité du parc du château de Menucourt :

Ero, l’araignée pirate

Les étranges champignons du parc du château de Menucourt

Un escargot poilu !

Pas d’âne

Inventaires au parc du château de Menucourt

Beauté rouge sur une feuille de rumex

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La population de bosseuses explose à  l’IUT de Cergy-Pontoise !

100 000 abeilles domestiques ont été invitées à  vivre sur les terres de l’IUT à  Neuville-sur-Oise

Mercredi 11 juillet 2018, à  l’initiative de Gilles Mayot, maître de conférences à  l’IUT de Cergy-Pontoise, deux ruches ont été installées en partenariat avec l’association Ocelles à  côté du parking des professeurs. L’enclos en bois de deux mètres de haut qui les protège permet de respecter la réglementation.

L’association Ocelles a choisi l’abeille noire afin de participer à  la conservation de cette espèce indigène.

Le transfert des colonies © CACP – Mathilde Vassenet

Les deux colonies qui habitaient auparavant à  l’intérieur de ruchettes ont gagné des logements plus spacieux.

En blanc les réserves de miel, en jaune le couvain © CACP – Mathilde Vassenet

La présidente de l’association, devant le personnel et les élèves impliqués dans le projet, a donné des explications sur la vie des abeilles.

Lors de la période hivernale, les abeilles se rassemblent dans l’endroit le plus chaud de la ruche. Les mâles, appelés aussi faux-bourdons, sont chassés par les ouvrières. Ils ne servent pas à  grand-chose à  part à  féconder la reine et consommer inutilement le miel indispensable à  la survie de la ruche pendant l’hiver, c’est pourquoi ils sont mis à  la porte, une fois leur travail de reproduction accompli.

Les abeilles d’hiver et d’été ne sont pas les mêmes. Celles d’hiver pourront vivre trois à  quatre mois alors que les ouvrières d’été ne vivent pas plus d’une quarantaine de jours.

Une intense activité règne dans la ruche © CACP – Mathilde Vassenet

Toutes les larves sans exception sont nourries à  la gelée royale durant les trois premiers jours de leur existence, seules les futures reines auront droit à  ce régime spécial pendant toute leur jeunesse. Un combat mortel aura lieu entre toutes ces princesses, seule la gagnante deviendra reine.

Bientôt une prairie fleurie ?

Pour limiter au mieux la concurrence alimentaire entre les abeilles sauvages du secteur et les nouvelles venues domestiques, il serait heureux d’accompagner l’arrivée des ruches par des plantations ou des semis de plantes mellifères. Peut être un nouveau projet tuteuré pour la future promotion d’étudiants à  la rentrée de septembre ?

Retrouvez nos articles sur les plantes mellifères :

Mélilots

Les plantes attractives pour les abeilles et les insectes pollinisateurs

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La gesse tubéreuse

Lathyrus tuberosus – Ile de loisirs de Cergy-Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

Les bernaches du Canada semblent bouder cette plante qui forme de jolis massifs aux abords des étangs de l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise.

Fleurs de la gesse tubéreuse © CACP – Gilles Carcassès

Ses fleurs d’un rose vif, odorantes comme celles des pois de senteur, sont butinées par les abeilles domestiques. La gesse tubéreuse, fabacée vivace aujourd’hui peu commune en Ile-de-France, affectionne les prairies fauchées des bords de route, les talus herbeux, les bords de champs sur sols calcaires et argileux. Elle était autrefois cultivée comme fourrage, mais aussi en tant que légume.

Une étude de 1983 montre le bon potentiel alimentaire de cette plante. Ses tubercules bruns et ridés peuvent atteindre 20 à  30 centimètres de long lorsque la plante est en culture. Ils sont riches en protéines et auraient un goà»t de noisette. On les prépare cuits en purée.

Noix de terre, pois gras, châtaigne de terre ou pistache de Marcou : ses anciens noms vernaculaires témoignent de l’intérêt culinaire que lui portaient nos aà¯eux. Attention cependant, ses graines sont toxiques et ne doivent pas être consommées crues.

Elle fait partie des espèces indigènes recommandées par l’Agence Régionale pour la Biodiversité en Ile-de-France, pour les aménagements d’espaces verts et naturels.

Retrouvez d’autres articles sur des plantes de la famille des Fabaceae :

Mélilots

Galega, le sainfoin d’Espagne

La renaissance du sainfoin

 

Non classé

Le parc du château de Grouchy

Parc du château de Grouchy à  Osny © Gilles Carcassès

Le parc du château de Grouchy est un espace public de 39 hectares, aménagé sur d’anciens marais dans la vallée de la Viosne. Le Conseil départemental du Val d’Oise, la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et la commune d’Osny se partagent sa gestion écologique. La château, autrefois propriété du marquis Jean-Félix de Grouchy (arrière-petit-fils du maréchal d’Empire Emmanuel de Grouchy), abrite la mairie d’Osny depuis 1989. Les corniches du château hébergent la plus belle colonie d’hirondelles de fenêtre de Cergy-Pontoise.

Orchis purpurea, l’Orchis pourpre, parc du château de Grouchy © CACP – Gilles Carcassès

Découvrez en images quelques aspects de la faune et de la flore du parc :

Les peupliers et les nombreux arbres morts accueillent une entomofaune particulière.

Saperda perforata, la saperde perforée. Cet longicorne est rare en Ile-de-France. Sa larve creuse les troncs des peupliers morts © CACP – Gilles Carcassès
Dorcus parallelipipedus, la Petite biche, est commune dans les souches pourries © CACP – Gilles Carcassès
Apatura ilia, le Petit mars changeant. Sa chenille consomme les feuilles des peupliers dans les boisements humides de bonne qualité écologique © CACP – Gilles Carcasses
Pyrochroa serraticornis, le Cardinal à  tête rouge. Sa larve aplatie chasse les insectes sous les écorces dans le bois mort © CACP – Gilles Carcassès

De nombreuses espèces introduites pour l’ornement se sont naturalisées dans le parc.

Potentilla indica, le faux-fraisier : une plante asiatique ornementale souvent naturalisée dans les parcs des châteaux © CACP – Gilles Carcassès
Bernache nonette, oie domestique et bernaches du Canada broutent tranquillement l’herbe devant le château © Gilles Carcassès

Les bords de l’étang et de la Viosne sont le paradis des oiseaux aquatiques, des odonates et des insectes qui apprécient la riche végétation des berges.

Calopteryx splendens, l’Agrion éclatant, près de la Viosne © Gilles Carcassès
Libellula fulva (mâle), la Libellule fauve, commune au bord de l’étang © CACP – Gilles Carcassès
Cane colvert et son caneton © CACP – Marion Poiret
Araschnia levana, la Carte géographique affectionne les massifs d’ortie des berges de la Viosne © Gilles Carcassès
Cassida rubiginosa, une chrysomèle carrossée comme une tortue, au bord de la Viosne © Gilles Carcassès

En limite ouest du parc, une prairie fleurie offre en hiver le couvert aux oiseaux granivores.

Deux chardonnerets, sur une chicorée et une cardère © Gilles Carcassès

La prairie humide du Verger permet de belles observations d’insectes. Nous y inventorions chaque année les papillons et les plantes de la prairie avec les protocoles Propage et Florilèges prairies urbaines.

Volucella pellucens, la volucelle transparente, sur un cirse maraîcher © CACP – Gilles Carcassès
Ectophasia crassipennis, la Phasie crassipenne. Cette mouche parasite les punaises © CACP – Gilles Carcassès
Timandra comae, la phalène anguleuse. Sa chenille consomme des rumex © CACP – Gilles Carcassès

Retrouvez quelques-uns de nos articles sur la biodiversité du parc du château de Grouchy :

Naissance d’une libellule au parc du château de Grouchy

Extra plats

Encore vivante !

Deux plumes d’Indien

Retour sur la fête de la nature 2018 à  Cergy-Pontoise

Une aeschne bleue au parc du château de Grouchy

Un papillon protégé observé au parc du château de Grouchy

La teigne de la scutellaire

Le pic mar

L'actualité de la Nature

L’émergence des hyponomeutes

L’énigme du fil de pêche en forêt…

Lors d’une sortie à  Vauréal, nous avons découvert un long fil suspendu à  une branche de fusain d’Europe. Il était tellement résistant que l’on en a déduit, un peu vite, que ça devait être un fil de pêche.

Etrange, tout de même, un fil de pêche à  la lisière d’un bois, sans point d’eau aux alentours… Regardons cela de plus près.

Après quelques recherches, nous découvrons dans le secteur de nombreux cocons suspendus au revers de feuilles de lierre. La mise en élevage de quelques-uns de ces cocons dans un bocal aéré a permis rapidement de déterminer l’insecte : il s’agit de cocons d’Yponomeuta cagnagella, le grand hyponomeute du fusain.

Yponomeuta cagnagella à  l’émergence dans son bocal d’élevage © CACP – Gilles Carcassès
Le grand hyponomeute du fusain © CACP – Gilles Carcassès

Les chenilles de ce papillon de nuit sont d’excellentes tisseuses. Et le fil que nous avions trouvé était en fait un solide assemblage de soies produites par les chenilles pour descendre de l’arbre en groupe à  la recherche d’un lieu propice pour se nymphoser.

Toiles d’hyponomeutes et fils de de descente – bois de Cergy © François Lelièvre

A l’automne, la femelle pond sur les rameaux des fusains d’Europe des œufs très petits et recouverts d’une substance collante, imitant l’écorce. Les jeunes chenilles vont hiberner sous un bouclier brunâtre. Au printemps, elles se regroupent sur une branche pour tisser leur toile et commencer à  consommer les feuilles.

Chenilles d’hyponomeutes au mois de mai – parc du château de Grouchy à  Osny © CACP – Gilles Carcassès

Des chenilles grégaires et voraces

Après avoir presque entièrement défolié l’arbre, elles tissent leur cocon et finalement se métamorphosent pour perpétuer l’espèce. Bien que ces chenilles fassent disparaitre toutes les feuilles de leur plante hôte et la recouvrent de toiles disgracieuses, l’arbuste survit facilement et se regarnit en été.

Surtout, ne pas traiter !

Les chenilles d’hyponomeutes ne sont pas dangereuses pour les fusains, elles ne sont pas non plus urticantes ni toxiques pour les humains. Les laisser vivre favorise la biodiversité : les papillons de nuit font le bonheur des chauves-souris ! Traiter chimiquement les chenilles d’hyponomeutes serait donc une bien mauvaise idée, un geste à  la fois inutile, coà»teux et néfaste !

Evitons toute de même les haies monospécifiques de fusains d’Europe

Pour éviter les catastrophes esthétiques, les jardiniers avisés éviteront cependant de planter en grandes masses cette espèce. Mais en tant que plante indigène, le fusain utilisé avec parcimonie a toute sa place dans les haies champêtres en mélange.

L'actualité de la Nature

Les beaux papillons de Cergy-Pontoise

La carte géographique en juillet – parc de Grouchy à  Osny © CACP – Gilles Carcassès

La carte géographique est ainsi nommée en raison des fins réseaux clairs qui ornent le dessous de ses ailes. C’et l’un des mes papillons préférés !

Araschnia levana, la carte géographique, vue de dessus – parc des noirs marais à  Osny © CACP – Gilles Carcassès

Les individus de la génération d’été ont le dessus des ailes très sombre avec des marques blanches bien visibles.

Araschnia levana au printemps – parc de Grouchy à  Osny © Gilles Carcassès

La tonalité générale de la première génération, que l’on voit en avril et mai, est beaucoup plus claire.

Retrouvez beaucoup d’autres espèces dans notre diaporama publié sur 13 comme une :

L'actualité des jardins

Les bassins et les prairies du Parc François Mitterrand, des refuges de biodiversité

Les travaux de rénovation du parc François Mitterrand en 2012 et 2013 ont été l’occasion de renaturer les bassins existants et de créer des prairies, fauchées une à  deux fois l’an. Ces écosystèmes particuliers contribuent au maintien de la biodiversité en milieu urbain.

Les zones humides abritent un écosystème propre, riche et précieux et représentent un intérêt réel pour la biodiversité notamment lorsqu’ils forment un réseau de continuités écologiques à  l’échelle du territoire.

Les nouveaux bassins du parc François Mitterrand ont vite été colonisés par une faune et une flore spécifique des milieux humides. Plusieurs espèces de libellules pionnières (agrions, naà¯ades, anax et sympétrums) sont venues s’y installer et même s’y reproduire peu après l’inauguration des nouveaux aménagements. Certaines espèces végétales, représentatives des milieux humides, sont venues naturellement s’implanter (reine de prés, chanvre d’eau, salicaire, mysosotis des marais…).

Voici quelques images de ce parc et de ses habitants :

Touffe de salicaire au bord du bassin © CACP – Gilles Carcassès
Jeune héron cendré © CACP – Gilles Carcassès
Une des prairies du parc © CACP – Marion Poiret
Aglais urticae, la vanesse de l’ortie se régale des fleurs du butome © CACP – Gilles Carcassès
Couple de cygnes au nid © CACP – Gilles Carcassès
Le sympetrum de Fonscolombe, un odonate migrateur occasionnel © CACP – Marion Poiret
la gallinule poule d’eau se reproduit tous les ans dans le bassin © CACP – Marion Poiret
Anax imperator, ici une femelle en ponte © CACP – Gilles Carcassès
Les massettes mà»res libèrent leurs graines © CACP – Gilles Carcassès
Ce sympetrum striolé profite du soleil levant © CACP – Gilles Carcassès
Au bord de l’allée principale du parc © CACP – Gilles Carcassès
Couple d’agrions élégants en cœur copulatoire © CACP – Marion Poiret
En hiver, le parc François-Mitterrand accueille en permanence une trentaine de mouettes © CACP – Gilles Carcassès
Un sympetrum adulte émerge de la nymphe sortie de l’eau © CACP – Gilles Carcassès

Retrouvez quelques-uns de nos articles sur la biodiversité de ce parc :

La nature en hiver au parc François-Mitterrand

Les demoiselles sont à  la fête

Sous le soleil exactement

Histoire belge