Qui se cache dans l’herbe ? Un beau mâle peut-être ?
A lundi pour la réponse !
A qui sont ces taches blanches ?
A mardi (exceptionnellement) pour la réponse !
Carrément facile, non !? Si vous séchez toujours, un indice dans cet article.
Après une longue et riche carrière au service de la gestion des espaces verts et de la protection de la biodiversité, Gilles prend une retraite bien méritée !
Un nouveau nom va apparaître parmi les auteurs : celui de Léo Micouin. Nouvel arrivé dans l’équipe en tant qu’apprenti, il sera à nos côtés tout au long de l’année 2019/2020. Après des études en BTS Aménagement Paysager, il entame une licence professionnelle en Ecologie Urbaine à l’école Du Breuil.
L’équipe passant de 2 à 1,5 il a fallu redistribuer les missions. Il est possible qu’à partir de l’année prochaine les articles paraissent moins fréquemment dans la semaine… Mais pas d’inquiétude, le blog continue et Gilles ne part pas sans laisser de matière, vous verrez sa patte dans de nombreux articles à venir !
Cherchez la p’tite bête !
A lundi pour la réponse
Cette jolie guêpe est très facile à reconnaître avec son air mal rasé et ses deux grandes taches jaunes qui tranchent sur son corps noir. Il s’agit de Scolia hirta, la scolie hirsute, de la famille des Scoliidae.
On peut voir la scolie hirsute butiner les fleurs en été, spécialement celles des eupatoires et des panicauts. Les larves de cette espèce parasitent des larves de coléoptères. La scolie adulte creuse en effet le sol pour trouver des larves de cétoines ou de scarabées, puis elle paralyse sa proie avec son dard et pond dessus un œuf.
Cette espèce méridionale est présente dans le sud de l’Ile-de-France et elle a aussi été vue dans le nord des Yvelines. Il est probable qu’on puisse la rencontrer dans le Val d’Oise dans les secteurs bien exposés. Surveillez les eupatoires et les panicauts en fleurs !
Une végétation très graphique, n’est-ce pas ?
A lundi pour découvrir cette espèce.
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Tous les naturalistes franciliens convergent en ce 1er décembre 2018 à la Halle Pajol, à l’invitation de l’Agence régionale de la biodiversité d’Ile-de-France. C’est l’incontournable journée des Rencontres naturalistes !
J’ai l’honneur d’y être invité à présenter quelques-unes de mes observations sur mes mouches préférées, les Tephritidae.
Marion, dont vous avez apprécié les articles, a quitté Cergy-Pontoise cet été pour un très beau poste à Poitiers. Bien sà»r, elle va être remplacée :
Avis aux candidats ! Vous pouvez nous aider à faire connaître cette offre en la diffusant dans vos réseaux !
Apprendre par l’échange et l’expérience : jardin école de Vauréal
L’Ariane et la Mégère
Ni bonnes, ni mauvaises
D’une exploration nature sur les crêtes de La Roche-Guyon le 23 juillet 2018, j’avais rapporté des images de deux beaux papillons que je vous ai présentés dans ces pages : le Flambé, et l’Argus bleu nacré. En triant mes photos, je constate que mon chemin a croisé aussi celui d’un Petit nacré. Il mérite aussi son article !
Les grandes taches blanches, brillantes et bien contrastées au revers des ailes postérieures sont caractéristiques du Petit nacré.
Cette espèce dont les chenilles consomment des violettes n’est pas menacée mais elle est cependant peu commune en Ile-de-France. On peut observer ce papillon migrateur dans notre région jusqu’à la fin octobre.
Le Petit nacré, par l’Atlas des rhopalocères d’Ile-de-France (Cettia)
Comment identifier les nacrés, par FontainebleauBlog
Plus du tiers des papillons d’Ile-de-France menacé ou disparu !