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Bed and Breakfast pour les insectes, 2 !

En prévision de l’arrivée du printemps et du réveil des insectes, les équipes de la régie espace vert ont mis en place un nouvel hôtel à  insectes sur l’Axe mineur, à  Cergy. Cette nouvelle butte allie des micro-habitats variés (terre, sable, pierres, briques, tiges creuses, bois mort, …) et des ressources alimentaires (plantes mellifères, végétaux en décomposition, autres insectes, …).

Butte à  insectes – Cergy © CACP – Mathieu Auvinet

Aux premiers beaux jours, quand la nouvelle génération d’insectes en tout genre va éclore, ou que les adultes hibernants vont se réveiller, on espère qu’ils trouveront leur bonheur de ce nouvel aménagement.

Cette butte vient compléter les aménagements déjà  réalisés à  Vauréal par la Ville

Butte à  insectes – Vauréal © CACP – Emilie Périé

A Saint-Ouen l’Aumône par le groupe CenergY

Hôtel à  insectes – Saint-Ouen l’Aumône © CACP – Emilie Périé

Ou d’autres installations plus petites comme à  Jouy-le-Moutier, à  la Ferme d’Ecancourt

Hôtel à  insectes – Jouy-le-Moutier © CACP – Emilie Périé

A Neuville-sur-Oise à  l’Université

Hôtel à  insectes – Neuville-sur-Oise © CACP – Alexandra Oswalt

A Menucourt, par la régie de l’agglomération

Hôtel à  insectes – Menucourt © CACP – Mathieu Auvinet

Ou à  Pontoise dans les prairies de la commune

Hôtel à  insectes – Pontoise © CACP – Emilie Périé

Aux prochains rayons de soleil, ce sera de belles occasions pour quelques observations entomologiques sur le territoire cergypontain. Et pour encore plus de proximité avec les petites bêtes, optez pour la version balcon !

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Le perce-neige

Egalement appelé galanthe des neiges, qui est un décalque de son nom latin Galanthus nivalis, est une petite plante bulbeuse de la famille des AMARYLLIDACEAE.

Galanthus nivalis – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Ses nombreuses petites fleurs blanches apparaissent en février et persistent jusqu’à  mars. Elles sont assez facilement reconnaissables grâce leur forme de cloche pointant vers le sol. La fleur est constituée de 3 gros sépales totalement blancs ainsi que de 3 plus petits pétales échancrés ornés d’une tache verte.

Fleurs de Galanthus nivalis – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Le perce-neige apprécie les milieux boisés de type chênaie-charmaie de demi-ombre comme les haies, les bocages, les boisements rudéralisés, les grands parcs boisés… Une fois qu’il s’est installé dans un milieux il est capable de recouvrir de très grandes surfaces, ce qui donne de véritable tapis tout blancs.

Tapis de Galanthus nivalis – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Notre plante du jour peut être confondue avec une de ses proche cousine, la nivéole du genre Leucojum. Mais les fleurs n’ont pas exactement la même forme et les nivéoles sont généralement bien plus grandes, jusqu’à  60 cm pour l’espèce aestivum, alors que le perce-neige ne se cantonne qu’à  15/25 cm.

Leucojum aestivum – Saint-Ouen-l’Aumône © CACP – Gilles Carcassès

Sources :

La flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica : Le perce-neige, les nivéoles.

Retrouvez ici d’autres plantes bulbeuses :

Le colchique d’automne

L’ail des ours

Les deux muscaris

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De la moutarde dans l’eau

De la moutarde ? Non, les feuilles n’ont pas la même forme… Du sisymbre peut-être ? Non plus, il ne fleurit pas de la même façon… Mais alors qu’est-ce donc que cette plante ressemblant à  de la moutarde poussant dans l’eau ? Après quelques recherches nous avons fini par démasquer l’identité de cette étonnante plante.

Rorippa amphibia – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

La rorippe amphibie, voici donc le nom de cette surprenante BRASSICASSEAE également appelée cresson amphibie. On peut la retrouver dans la plupart des zones humides de notre région comme les berges de mares et rivières où elle est assez commune. Nous avons d’ailleurs repéré cette station dans la zone humide de la Saussaie, à  Maurecourt.

Fleurs de Rorippa amphibia – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Cette rorripe produit des petites fleurs jaunes semblables à  celle du sisymbre officinal, mais en un peu plus grandes et plus ouvertes. Les feuilles inférieures ont tendance à  être plus ou moins découpées et munies d’une à  deux paires de lobes à  la base du limbe, tandis que les feuilles supérieures, plus petites, sont simplement dentées et lancéolées.

Feuilles de Rorippa amphibia – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Sources :

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica

Retrouvez ici d’autres BRASSICACEAE :

Le cresson des fontaines

La cardamine hérissée

L’alysson blanc

La passerage drave

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Attention, piétons à  4 pattes !

En février et mars, avec l’annonce du printemps, les températures se réchauffent et les dormeurs se réveillent. Les amphibiens (crapauds, grenouilles, tritons et salamandres) sortent d’hibernation.

Grenouille agile – Osny © CACP – Léo Micouin

Ils quittent alors les boisements dans lesquels ils ont passé l’hiver pour rejoindre les mares.

Grenouille verte – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

C’est dans ces mares que les adultes se retrouvent et entament leur reproduction, entrainant dans un premier temps la ponte des œufs.

Å’ufs de grenouilles rousses – Boisemont © CACP – Gilles Carcassès

Malheureusement, entre le boisement et la mare il y a bien souvent une route. Et de nombreux amphibiens ne parviennent jamais jusqu’au point d’eau, ayant croisé le chemin d’un engin bien plus gros qu’eux.

En cette période de migration, soyez vigilants sur la route, en particulier la nuit. Et surtout, indiquez nous la présence d’amphibiens (morts ou vivants) sur la chaussée. Si nous sommes en mesure d’identifier les zones de traversée nous pourrons agir pour les sécuriser. Deux sites peuvent recueillir vos informations :

=> La carte de l’ARB-idf de recensement des amphibiens

=> Notre atlas de la Biodiversité

Retrouvez dans ces articles d’autres histoires d’amphibiens :

Le crapaud commun

Priorité aux crapauds

La grenouille agile

Le triton ponctué

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Le rougegorge familier

Ce passereau de la famille des MUSCICAPIDAE porte parfaitement son nom, il est certainement le plus sociable de nos oiseaux, rien ne lui fait peur, ce qui est d’ailleurs très avantageux lorsqu’il s’agit de prendre quelques clichés de ce vrai top model.

Erithacus rubecula – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Le rougegorge est un petit oiseau en grande partie brun grisâtre avec un ventre blanc et, comme son nom l’indique, un plastron roux/orange partant du front et allant jusqu’à  la poitrine.

Son régime alimentaire se constitue d’insectes en tous genres, de gastéropodes, de vers et parfois même de graines en hiver.

Erithacus rubecula – Poissy © CACP – Gilles Carcassès

On le rencontre dans divers milieux boisés, bocages et haies, où il niche dans des souches creuses, cavités de vieux arbres, entre des racines… Il n’est pas rare d’également le croiser dans les parcs et jardins de milieux urbains.

Erithacus rubecula – Osny © CACP – Gilles Carcassès

Certains d’entre vous aurons certainement connu notre cher rougegorge classé dans la famille des TURDIDAE (merle noir, grives, …), or il est désormais classé dans la famille des MUSCICAPIDAE, à  l’origine la famille des gobemouches, avec qui il partage des traits physiques, comme son œil tout rond et son bec fin.

Sources :

Guide Delachaux : Le guide ornitho par L. Svensson, K. Mullarney et D. Zetterstrà¶m

Retrouvez ici d’autres MUSCICAPIDAE :

Le tarier pâtre

Mais où niche le rouge-queue noir ?

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Des chatons dans l’arbre : Introduction

Afin de commencer dans de bonnes conditions cette nouvelle série d’articles portant sur les arbres et arbustes du territoire produisant des chatons, nous allons tout d’abord faire un petit rappel de ce qu’est concrètement un chaton.

Chatons mâles de Corylus avellana, le noisetier – Menucourt © CACP – Matthieu Delagnes

Ce que l’on appelle officiellement « chaton » en botanique, est un type d’inflorescence de forme plus ou moins cylindrique en longueur, munie de fleurs unisexuées souvent dépourvues de pétales et de sépales. Par chez nous les trois familles les plus représentatives de ce type de floraison sont les BETULACEAE (bouleaux, charme, aulne, noisetier), les SALICACEAE (saules, peupliers) et les FAGACEAE (chênes, hêtre, châtaigner).

Chatons mâles de Castanea sativa, le châtaigner – CACP © – Gilles Carcassès

Les plantes émettant ces fameux chatons sont dites amentifères, du latin amentum « chaton » et ferre « porter » . On peut observer ces floraisons si particulières à  partir de février avec le noisetier jusqu’à  juin/juillet avec les chênes et châtaigner. Généralement les chatons mâles sont assez grands et visibles, alors que les chatons ou fleurs femelles sont souvent plus petits et discrets et ressemblent même parfois à  des bourgeons, comme pour le noisetier.

Inflorescences femelles de Corylus avellana, le noisetier – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Cette série sera composée d’environ une dizaine d’articles qui paraitront une à  deux fois par mois.

Source :

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

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« Jardiner avec le vivant » apprenez en ligne

La plateforme TelaBotanica propose un nouveau MOOC intitulé « Jardiner avec le vivant ».

Un MOOC, quésako ? L’acronyme MOOC est pour Massive Open Onligne Course (Cours en ligne ouvert à  tous). Concrètement, il s’agit de cours dispensés sous forme de vidéos et d’exercices associés à  des forum sur lesquels vous pouvez échanger avec les intervenants et les autres apprenants. Les inscriptions sont gratuites et ouvertes à  tous sans limite de places.

Si vous voulez apprendre à  observer le jardin et à  le travailler en respectant le vivant inscrivez-vous dès maintenant (valable aussi si vous n’avez pas de jardin).

Les inscriptions sont ouvertes, le premier cours sera en ligne le 28 mars. Toutes les informations et liens d’inscriptions sont sur la page dédiée de TelaBotanica.

Retrouvez dans ces articles d’autres informations sur les jardins :

La rentrée (2021) du jardin école

Jardiner sans pesticide

Une saison au potager

Les auxiliaires de jardins, comment les favoriser

Dans le jardin d’Emilie

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Nuances de mouettes

Mouettes rieuses – Cergy © CACP – Emilie Périé

Bien vu ! Outre la cane qui se glisse en arrière plan, il fallait voir que la mouette centrale n’a pas les mêmes couleurs que ses voisines. Pourtant, elle n’appartient pas à  une espèce différente (bien qu’il en existe plusieurs avec des colorations proches). C’est bien une mouette rieuse, Chroicocephalus ridibundus, mais plus jeune.

Chez les mouettes et les goélands, les jeunes oiseaux subissent plusieurs mues avant que leur plumage n’ait ses motifs définitifs. Chez la mouette rieuse cela prend un peu plus d’un an (chez le goéland argenté le processus dure 3 ans). On parle du plumage « premier hiver » puis « premier été », ensuite l’oiseau fera ses mues annuelles pour alterner entre le plumage hivernal « adulte internuptial » et printanier « nuptial ».

Mouette rieuse premier hiver – Cergy © CACP – Emilie Périé

Notre mouette a le bec et les pattes jaunes, le bord des ailes brun et la tête blanche (avec deux petites taches noires caractéristiques de l’espèce), elle est donc née au printemps dernier et passe son premier hiver.

Mouettes rieuses, adultes nuptiaux – Cergy © CACP – Emilie Périé

Ces mouettes ont le bec et les pattes rouges, les ailes uniformément grises et la tête blanche, ce sont des adultes en période hivernale.

Mouette rieuse en transition – Cergy © CACP – Emilie Périé

Celle-ci est une adulte (bec rouge, ailes grises) dont le plumage de la tête commence faire apparaître le plumage nuptial, on approche de la fin de l’hiver.

Mouette rieuse, plumage nuptial – Osny © CACP – Gilles Carcassès

Avec son bec et ses pattes sombres, et son capuchon couleur chocolat cette mouette-ci a un magnifique plumage nuptial.

Sources :

Le guide ornitho, Editions Delachaux et Niestlé

La mouette rieuse, par Oiseaux.Net

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Le grèbe jougris

Trois grèbes jougris – Cergy © CACP – Emilie Périé

Nous vous en parlions la semaine passée, lors de notre comptage Wetlands, les stars de la journée étaient les trois grèbes jougris. Voyons d’un peu plus près cet oiseau.

Grèbe jougris – Cergy © CACP – Emilie Périé

Le grèbe jougris, Podiceps grisegena, est un oiseau qui niche et se reproduit dans le nord et l’est de l’Europe. Il passe la saison hivernale plutôt sur les littoraux maritimes et plus exceptionnellement sur des plans d’eau à  l’intérieur du continent. C’est pourquoi il est plutôt rare de le rencontrer en àŽle-de-France. L’an dernier un seul individu a été contacté, en Seine-et-Marne.

Grèbe jougris – Cergy © CACP – Emilie Périé

Dans la famille des grèbes, les Podicipédidés, plusieurs membres sont présents dans la région, dont le beaucoup plus commun grèbe huppé qui fréquente également les étangs de l’île de loisirs. De loin la confusion est possible, mais plusieurs points les différencient. Le grèbe jougris est plus petit et trapu que le huppé. Son œil est noir et non rouge. Son bec est noir et jaune, alors qu’il est rose pâle chez le huppé. Son plumage internuptial (en hiver) est plus sombre : la calotte noire est plus large et se poursuit par des joues grises et un cou brun gris, alors que la démarcation noir/blanc est plus nette chez le grèbe huppé.

Grèbe huppé – Cergy © CACP – Emilie Périé

Côté alimentation, le grèbe jougris, comme la plupart des grèbes se nourrit essentiellement de poissons. Il est pour cela muni d’un bec long en forme de poignard qui lui permet de pêcher, et d’une bonne capacité d’apnée pour aller chercher les poissons sous la surface.

Le voilà  qui a plongé …

Grèbe jougris – Cergy © CACP – Emilie Périé

… et de retour avec une belle prise !

Grèbe jougris et son repas – Cergy © CACP – Emilie Périé

Sources :

Le Guide ornitho, Editions Delachaux et Niestlé

Grèbe jougris, par Oiseaux.Net

Résultats comptage du Wetlands