Agenda, L'actualité de la Nature

Fête de la nature 2015

Du 20 au 24 mai, c’est la fête de la nature et la liste des manifestations prévues est en ligne sur le site officiel de la fête de la nature.  Trois manifestations labellisées sont pour l’instant recensées pour l’agglomération de Cergy-Pontoise :

un autre regard sur l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise

les bassins et l’étang du parc du château de Menucourt

inventaire des mares d’ile de France

FDLN 2015 - Bannière-700-x-280

Si vous souhaitez participer ou organiser une manifestation rendez-vous sur le site de la fête de la nature.

L’organisateur peut être un professionnel, une association, une collectivité, une entreprise, un enseignant, un animateur… et même un simple particulier. L’inscription d’activités est possible sur le site de la fête de nature jusqu’au 15 mai.

Pour les participants, le site présente dans ses fiches détaillées, les modalités d’inscriptions (onglet : participer) et la localisation de la manifestation. Attention, les places sont limitées !

L'actualité de la Nature

La danse du goéland

Au pied de la Philharmonie de Paris, sur une pelouse du parc de la Villette, j’ai observé ces jours-ci une nouvelle danse très à  la mode : mouettes rieuses, étourneaux, merles, tout le monde s’y mettait (avec plus ou moins d’élégance). Surclassant les autres oiseaux par son sens du rythme et sa virtuosité, le meilleur artiste était incontestablement le goéland.

Y aurait-il un rapport avec le célèbre festival de hip-hop de la Grande Halle de la Villette ?

Pas du tout ! Il s’agit d’une technique apprise par ces oiseaux pour faire sortir les vers de terre dont ils se nourrissent. Les lombrics en effet sont sensibles aux vibrations. On prétend qu’ils fuient à  l’approche des taupes. Cela me paraît une explication plausible. En tout cas, ça fonctionne !

Goéland immature © Gilles Carcassès
Goéland immature © Gilles Carcassès

Avez-vous déjà  observé des oiseaux pratiquer cette technique ?

L'actualité de la Nature

Là , j’ai comme un trou

Très bizarre, cette vielle branche de bouleau trouvée dans un tas de bois abandonné en forêt ! Qui donc a fait ces trous ronds bien alignés ? Un maniaque de la perceuse ? Un champion de tir à  la carabine ?

trous alignés sur un bouleau © Gilles Carcassès
Trous alignés sur une branche de bouleau – Boisemont © Gilles Carcassès

Le bois était tellement décomposé que la branche s’est vidée du terreau qu’elle contenait lorsque j’ai voulu la redresser. Vu de l’intérieur, il apparaît que les trous sont reliés par une galerie.

L'alignement des trous vu par l'intérieur © Gilles Carcassès
L’alignement des trous vu par l’intérieur © Gilles Carcassès

J’ai trouvé la clé du mystère dans une vieil ouvrage sur les coléoptères. De tels alignements sont la signature d’une espèce de scolyte inféodée aux bouleaux : Scolytus ratzeburgii, nommé aussi grand scolyte du bouleau.

Ces trous sont les orifices d’accouplement par où le mâle s’introduit et féconde la femelle à  mesure de sa progression dans sa galerie de ponte. Les œufs fécondés donnent naissance à  des larves qui creusent sous l’écorce des galeries perpendiculaires à  la galerie maternelle, puis divergentes.

Galeries de scolytes sur un tronc écorcé au parc de Grouchy - Osny © Gilles Carcassès
Galeries de scolytes sur un tronc écorcé au parc de Grouchy – Osny © Gilles Carcassès

On voit, de part et d’autre de la galerie maternelle large et droite, les encoches de ponte prolongées par les galeries larvaires sinueuses dont la largeur augmente avec la croissance de la larve.

Les scolytes sont des insectes utiles dans le processus de décomposition du bois. En cas de pullulations, ils peuvent cependant causer de grands dégâts.

http://www.jardiner-autrement.fr/fiches-techniques/bioagresseurs-generalistes/845-les-insectes-du-bois

http://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i127fraval.pdf

Clé de détermination :
http://www.faunedefrance.org/bibliotheque/docs/A.BALACHOWSKY(FdeFr50)Col.Scolytides.pdf

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Pince monseigneur

En soulevant l’écorce d’un tronc pourri dans le parc du château de Menucourt, j’ai trouvé cet animal étrange de presque trois centimètres de long. On dirait un mille-pattes, mais qui n’aurait que six pattes ! A ce détail, on comprend qu’il s’agit bien d’un insecte et non d’un myriapode. C’est même la larve du plus chic de nos coléoptères forestiers : le cardinal.

© Gilles Carcassès
La larve du cardinal chasse dans le bois pourri – Menucourt © Gilles Carcassès

Son profil aplati lui permet de se faufiler dans les moindres anfractuosités et galeries.

Larve de Pyrochroa © Gilles Carcassès
Larve de cardinal, Pyrochroa sp, vue sous une écorce dans les bois de Boisemont © Gilles Carcassès

Dommage d’être aussi brillante et de ne jamais voir le soleil !

© Gilles Carcassès
Détail de la tête de la larve de Pyrochroa © Gilles Carcassès

La larve du cardinal est une carnassière. Elle dévore d’autres larves d’insectes et petits animaux qui vivent sous les écorces des branches pourries, qu’elle pince à  l’aide de ses mandibules acérées. Ses antennes lui servent sans doute à  repérer ses proies.

Pyrochroa adulte - Menucourt © Gilles Carcassès
Pyrochroa adulte – Menucourt © Gilles Carcassès

On peut trouver en Ile-de-France deux espèces de Pyrochroa. Sur la photo ci-dessus, on reconnait Pyrochroa serraticornis à  sa tête rouge, Pyrochroa coccinea ayant la tête noire. Et comme ses antennes ne sont pas pectinées, on sait que c’est une femelle.

L’adulte du cardinal à  tête rouge fréquente les plantes basses des clairières et se nourrit de sève ou de nectar.

Splendeurs forestières

http://www.insectes-net.fr/cardinal/pyro2.htm

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Raid aventure à  Sarcelles

L’atelier « Berges/au bord de l’eau » organisé le 10 mars 2015 par Natureparif à  l’attention des animateurs nature franciliens était consacré à  la morpho-écologie des rivières, la faune et la flore des cours d’eau et des zones humides et la renaturation des berges. L’après pique-nique fut consacré à  la découverte sur le terrain des différents faciès du Petit Rosne.

Saules têtards en formation - Sarcelles © Gilles Carcassès
Saules têtards en formation – Sarcelles © Gilles Carcassès
Exemple de technique de génie végétal - Sarcelles © Gilles Carcassès
Bel exemple de technique de génie végétal – Sarcelles © Gilles Carcassès
Le terrier du martin-pêcheur domine le lit de la rivière - Sarcelles © Gilles Carcassès
Le terrier du martin-pêcheur domine le lit de la rivière – Sarcelles © Gilles Carcassès

Au prix de quelques acrobaties dans les ronces, nous découvrons le terrier du martin-pêcheur que nous avons vu filer en arrivant.

En farfouillant dans un fossé fangeux, je mets la main sur un beau dytique dont je ne connais pas l’espèce. Mon camarade Maxime me l’a courageusement tenu pour la séance photo (les éperons épineux des tibias postérieurs peuvent piquer).

Dytiscus semisulcatus - Sarcelles © Gilles Carcassès
Dytiscus semisulcatus – Sarcelles © Gilles Carcassès
Dytiscus semisulcatus en vue dorsale - Sarcelles © Gilles Carcassès
Dytiscus semisulcatus en vue dorsale – Sarcelles © Gilles Carcassès

Après recherches, je détermine l’espèce Dytiscus semisulcatus, reconnaissable à  ses élytres bordées de clair et son ventre noir. Notre dytique est un mâle : on remarque sur ses tibias antérieurs les larges disques d’adhésion qui lui permettent de s’agripper solidement à  la femelle.

Quelques escargots plus loin, nous relevons la tête : plus de groupe ! Heureusement le GPS de Maxime a su nous trouver une gare pour le retour sur Paris.

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Un escargot bien singulier

A qui appartient cette petite coquille allongée qui glisse doucement sur la mousse d’un vieux tronc du massif de l’Hautil ?

Clausilia - Jouy-le-Moutier © Gilles Carcassès
Ce curieux escargot pointu est une clausilie. – Boisemont © Gilles Carcassès

Les clausilies se nourrissent de lichens ou d’algues unicellulaires, on les rencontre sur les rochers moussus, les troncs, dans la litière, sur le bois mort…

La famille des Clausilidae compte une trentaine d’espèces en France. Le sens d’enroulement de la coquille est toujours senestre (sauf quelques exceptions, ce serait trop simple).  On distingue les espèces à  la présence et la forme de dents et de plis à  l’ouverture de la coquille. Ici il s’agit de Clausilia bidentata bidentata.

L’une des espèces, la clausilie romaine, n’existe nulle part ailleurs dans le Monde que dans les Appenins près de Rome, et… à  l’intérieur des arènes de Nîmes ! Les Romains l’auraient amené là  involontairement il y a 2000 ans. Elle prospère depuis sur certains murs des arènes. Le gestionnaire du site a promis de ne plus utiliser de désherbants dans le secteur où habite ce rarissime escargot eu égard à  sa grande fragilité.

Sources :

La clausilie romaine, par Vincent Prié

Le protocole de l’opération escargots, par vigienature-école

Merci à  Xavier Cucherat pour la détermination !

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Sortie ornitho au parc du château de Menucourt

Le Comité de Défense de l’Environnement de Menucourt organisait dimanche 8 mars 2015 sa deuxième sortie à  la découverte des oiseaux du parc du château de Menucourt.

© Gilles Carcassès
© Gilles Carcassès

Une douzaine de personnes s’étaient inscrites, et elles ont eu la chance de bénéficier d’un temps splendide.

Les explications pédagogiques et l’expertise d’Eric Grosso, guide ornithologique amateur, ont été une nouvelle fois très appréciées.

Nous avons pu observer les pics épeiches, les mésanges à  longue queue, les pigeons ramiers et colombins, le faucon crécerelle, le roitelet triple bandeau, le grèbe castagneux…

D’autres oiseaux, comme la grive musicienne, le rouge-gorge, le pinson des arbres, la sitelle torchepot, ne se sont pas montrés, mais ils nous ont fait la démonstration de leurs talents musicaux.

© Gilles Carcassès
Pigeons immobiles © Gilles Carcassès

Pour les photos d’oiseaux, la visite en groupe n’est pas franchement propice, mais j’ai tout de même réussi à  tirer le portrait d’un groupe de pigeons colombins particulièrement complaisants.

A vrai dire, ils ne risquaient pas de s’envoler : ils sont en plastique ! Ce sont des leurres destinés à  attirer les pigeons de passage. Des chasseurs les avaient installés à  la cime de ce grand chêne il y a quelques décennies sans doute, et ils devaient se tenir à  l’affà»t cachés dans une cabane perchée à  proximité. La cabane en bois a fini par tomber de son arbre et disparaître. Seuls sont restés, un peu ridicules, les faux pigeons sur leur perchoir en ferraille déglingué.

Le grèbe castagneux se reproduira-t-il cette année encore dans l'étang du parc du château de Menucourt ? photo prise en septembre 2014 sur le site.© Gilles Carcassès
Le grèbe castagneux se reproduira-t-il cette année encore dans l’étang du parc du château de Menucourt ? photo prise en septembre 2014 sur le site. © Gilles Carcassès

La prochaine sortie ornithologique dans le parc est prévue le 12 avril 2015. Eric nous a promis des fauvettes.

Attention, il faut s’inscrire et l’effectif est limité ! http://cdem-menucourt.fr/

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Le nichoir à  Elise

Elise a fabriqué un nichoir qui fait l’admiration de tous.

Nichoir à  la ferme d'Ecancourt. Jouy-le-Moutier
Nichoir à  la ferme d’Ecancourt. Jouy-le-Moutier © Gilles Carcassès
Elise © Gilles Carcassès
La recette du nichoir tressé © Gilles Carcassès

Elle a bien voulu nous confier sa recette, à  suivre sur la photo, de gauche à  droite :

  • récoltez dans les haies quelques grosses brassées de clématite sauvage,
  • sélectionnez de beaux brins assez longs et non ramifiés et roulez-les en couronnes,
  • faites bouillir les couronnes deux heures dans un chaudron,
  • laissez refroidir et écorcez les brins,
  • montez une armature en baguettes de noisetier « pliées au genou », et attachez-les avec du raphia,
  • tressez patiemment les brins de clématite sur l’armature,
  • ménagez une ouverture au montage (faute de quoi le nichoir serait raté !).
Clematis vitalba, la clématite des haies © Gilles Carcassès
Clematis vitalba, la clématite des haies © Gilles Carcassès

La clématite est une Renonculacée, comme les boutons d’or, les hellébores, les aconits, les ancolies, les anémones…

C’est une liane très commune qui grimpe dans les arbres ; elle a fait le bonheur de générations de petits Tarzan.

Ses fruits sont des akènes à  arête plumeuse qui restent accrochés sur leur réceptacle une bonne partie de l’hiver.

Elise est animatrice à  la ferme d’Ecancourt. La fabrication de nichoirs tressés a fait l’objet ces jours-ci d’un atelier destiné aux enfants.

http://www.ferme.ecancourt.fr

http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-18235-synthese

http://www.jardinsdefrance.org/quelques-lianes-indigenes/

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Nos premières anoures

Vendredi 27 février 2015, un beau soleil printanier nous invite à  sortir. Direction : le massif forestier de l’Hautil.

Les premières feuilles des iris des marais pointent d’une mare forestière peu profonde. Entre les touffes de végétation exposées à  la lumière, apparaissent d’étranges nuées grises. Puis, en nous approchant, nous distinguons de nombreuses têtes émergeant de ces agglomérats gélatineux constitués de milliers d’œufs.

© Gilles Carcassès
Les grenouilles s’adonnent sous nos yeux à  leurs amours orgiaques. © Gilles Carcassès

La température ambiante a donné le signal du réveil. A peine sortie de l’hibernation, les amphibiens, anoures (grenouilles, crapauds et rainettes) ou urodèles (tritons et salamandres), se dirigent vers les points d’eau pour s’y reproduire, leurs progénitures étant tributaires de l’eau pour leur développement. Ces deux phases de vie qui les caractérisent (aquatique pour les jeunes et terrestre pour les adultes), amènent les amphibiens à  faire annuellement de plus ou moins longs déplacements selon les espèces entre leurs gîtes hivernaux, le lieu de reproduction et leurs gîtes estivaux.

Certaines espèces sont plus précoces que d’autres pour sortir de l’hibernation. Les grenouilles rousses, qui habitent en forêt, sont ainsi parmi les premières à  rejoindre leur lieu de reproduction.

Pour l’accouplement, le mâle grimpe sur la femelle et l’empoigne sous les aisselles avec ses pattes antérieures. Il restera ainsi fermement agrippé plusieurs heures, provoquant l’évacuation des œufs. Cette puissante étreinte des anoures et des urodèles s’appelle l’amplexus. Une fois les œufs sortis, le mâle les asperge de son sperme pour les féconder.

© Marion Poiret
Amplexus de grenouilles rousses (Rana temporaria) – Boisemont. © Marion Poiret

La grenouille agile et la grenouille rousse sont les deux seules espèces de grenouilles brunes présentes en Ile-de-France. Faire la différence entre les deux n’est pas toujours aisé car il existe une forte variabilité individuelle concernant les critères morphologiques (forme du museau, détails de l’œil, couleur du ventre, longueur de la patte postérieure…). Aussi, faut-il croiser ces critères et s’appuyer éventuellement sur d’autres éléments comme le chant, le calendrier de migration ou l’aspect des pontes et la forme des têtards pour fonder sa détermination.

Chez les crapauds, les oeufs sont regroupés en cordons alors que chez les grenouilles du genre Rana les amas d’œufs s’agglomèrent en paquets.

© Marion Poiret
Pontes de grenouilles rousses. © Marion Poiret

L’ensemble des mares et zones humides forestières du massif de l’Hautil constituent un réseau utilisé par  les quatre espèces d’amphibiens répertoriés par le Conseil Général du Val d’Oise, mais aussi par des insectes et des vertébrés qui viennent y boire et s’y nourrir.

© Marion Poiret
Une des mares forestières du massif de l’Hautil. © Marion Poiret

Les conditions écologiques peuvent varier d’une année sur l’autre sur ces zones humides forestières. Il est indispensable que les mares soient préservées et reliées entre elles pour la survie des espèces.

La disparition des milieux humides, la pollution de l’eau et la circulation routière qui engendre chaque année des pertes considérables lors des migrations, constituent les plus fortes menaces pour les populations d’amphibiens.

Participez à  l’inventaire des routes traversées par les amphibiens (Natureparif)

Nos sources :

Clefs de détermination

Enquête sur les critères d’identification des grenouilles rousses et agiles

 

 

 

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

P(i)af !

Grimpereau des jardins © Clément Dornier
Grimpereau des jardins – Vauréal © Clément Dornier

Ce grimpereau a fait une mauvaise rencontre : la vitre de la fenêtre du salon. Chaque année des oiseaux meurent de ces chocs contre des surfaces vitrées. Mais pourquoi se jettent-ils sur nos fenêtres ?

Il y a deux explications : la transparence et le reflet.

Merle femelle - Cergy © Gilles Carcassès
Merle femelle – Cergy © Gilles Carcassès

Lorsqu’un oiseau voit des branches ou un perchoir quelconque à  travers une ou plusieurs surfaces vitrées, il peut vouloir aller s’y poser sans percevoir l’obstacle que constitue la ou les vitres. C’est le cas des fenêtres en vis-à -vis dans une pièce, ou des parois vitrées d’un abribus par exemple.

J’ai trouvé un matin ce merle femelle mort au pied de la passerelle vitrée de l’immeuble du Verger à  Cergy (quartier Grand centre).

passerelle vitrée - Cergy © Gilles Carcassès
passerelle vitrée – Cergy © Gilles Carcassès

Le reflet peut être trompeur de la même façon. Mais l’oiseau peut aussi y voir l’image d’un congénère et les espèces les plus belliqueuses peuvent foncer sur l’intrus qui n’est que leur propre reflet.

Pour les oiseaux migrateurs, les grands immeubles éclairés la nuit peuvent aussi faire des ravages s’ils sont dans un couloir de migration.

Quelles solutions ?

Un voilage réduira grandement les risques de confusion due à  la transparence. Une sérigraphie peut être aussi très efficace, à  condition que les dessins ne laissent aucun espace vide plus grand que la paume de la main.

Vitres sérigraphiées sur les abris de la gare routière de Cergy préfecture © Gilles Carcassès
Vitres sérigraphiées sur les abris de la gare routière de Cergy préfecture © Gilles Carcassès

Ce qui ne fonctionne pas

Une silhouette de rapace collée sur la vitre : elle n’aura d’efficacité que sur la bonne conscience des humains.

Vitres, pièges mortels : conseils pour la protection des oiseaux