Agenda, L'actualité de la Nature

Fête de la nature 2015

Du 20 au 24 mai, c’est la fête de la nature et la liste des manifestations prévues est en ligne sur le site officiel de la fête de la nature.  Trois manifestations labellisées sont pour l’instant recensées pour l’agglomération de Cergy-Pontoise :

un autre regard sur l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise

les bassins et l’étang du parc du château de Menucourt

inventaire des mares d’ile de France

FDLN 2015 - Bannière-700-x-280

Si vous souhaitez participer ou organiser une manifestation rendez-vous sur le site de la fête de la nature.

L’organisateur peut être un professionnel, une association, une collectivité, une entreprise, un enseignant, un animateur… et même un simple particulier. L’inscription d’activités est possible sur le site de la fête de nature jusqu’au 15 mai.

Pour les participants, le site présente dans ses fiches détaillées, les modalités d’inscriptions (onglet : participer) et la localisation de la manifestation. Attention, les places sont limitées !

L'actualité de la Nature

Poisson scie ?

C’est un gros poisson échoué au bord de l’étang des Galets à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise qui a attiré notre attention : une carpe miroir, avec seulement quelques grandes écailles brillantes en haut du dos. Sa nageoire dorsale est terrifiante : le premier rayon est armé de petits crochets acérés qui lui donnent l’aspect d’une scie.

Nageoire dorsale de la carpe miroir - base de loisirs de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès
Nageoire dorsale de la carpe miroir – base de loisirs de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès

Nombre de pêcheurs rapportent des casses de ligne lorsque leur fil de pêche se prend dans ces dents très coupantes. De là  à  prétendre que ce détail anatomique serait le résultat d’un processus d’adaptation de la carpe à  la pêche à  la ligne… A mon avis, la « scie dorsale » existait bien avant l’invention du fil de pêche. Alors, à  quoi ça sert ? Décourager les cormorans trop voraces peut-être…

La carpe n’est pas un poisson originaire de nos contrées, elle a été domestiquée par les Romains à  partir de captures faites au bord du Danube. Ce fut longtemps en Europe un poisson uniquement présent en étangs de pisciculture. Les différentes races de carpe d’élevage, dont cette carpe miroir, sont maintenant largement disséminées dans de nombreux milieux naturels.

La carpe est omnivore, elle consomme une grande variété de végétaux aquatiques, des vers, des larves d’insectes, des gastéropodes… Les vieilles carpes se régalent aussi d’écrevisses et d’anodontes.

Les origines de la carpe

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Ma petite biche

Dans un tas de bà»ches fraichement débitées par les jardiniers de la base de loisirs de Cergy-Pontoise, nous avons trouvé un trésor : une belle tranche de tronc bien pourri taraudé par des larves d’insectes.

tronc rongé par des larves de coléoptères - Cergy © Gilles Carcassès
bà»che rongée par des larves de coléoptères – Cergy © Gilles Carcassès

Avec la gourmandise du sanglier, nous l’avons consciencieusement déchiquetée à  la recherche d’une larve dodue ou d’un adulte hivernant.

Dorcus parallelipipedus, la petite biche - base de loisirs de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès
Dorcus parallelipipedus, la petite biche – base de loisirs de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès

C’est un adulte que nous avons trouvé, une petite biche. Drôle de nom pour un coléoptère ! Comme le lucane cerf-volant, autre membre de la famille des Lucanidae, le mâle est doté de mandibules plus développées que la femelle, mais chez cette espèce ses proportions sont beaucoup plus modestes. Au fait, devinerez-vous comment on appelle le mâle de la petite biche ? La petite biche mâle, tout simplement.

La petite biche est de loin la plus commune des dix espèces de Lucanidae que l’on peut rencontrer en France. Ces coléoptères dits saproxyliques jouent un rôle essentiel dans la dégradation du bois mort en forêt et la fabrication de l’humus.

http://www.insectes-net.fr/dorcus/dor2.htm

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Museau pointu turlututu…

© Marion Poiret
Une souris ? Pas du tout… Ce micromammifère photographié à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise, n’est pas un rongeur  mais un insectivore, comme le hérisson ou la taupe.  © Marion Poiret

La musaraigne, qui compte une dizaine d’espèces en France, fouine jour et nuit à  la recherche d’insectes, d’escargots, d’araignées, de cloportes et de vers de terre,  consommant journellement son propre poids de nourriture. Cet appétit insatiable s’explique par la nécessité de maintenir son métabolisme à  un niveau élevé. Ceci fait de la musaraigne un allié précieux au jardin pour réguler les populations de ravageurs.

Des signes externes distinctifs permettent de reconnaitre les musaraignes : un museau allongé pourvu de nombreux poils tactiles, des pattes antérieures munies de cinq doigts griffus (les souris n’en n’ont que quatre), des yeux minuscules (ce qui n’est pas le cas des souris, ni des hérissons).

© Marion Poiret
La patte antérieure de la musaraigne © Marion Poiret

L’étude directe des populations de micromammifères est difficile car ceux-ci sont très discrets et ont pour la plupart une vie principalement nocturne et souterraine. L’observation et la détermination des restes osseux contenus dans les pelotes de réjection des rapaces nocturnes (chouette effraie, chevêche…) est une méthode simple et éprouvée.

© Marion Poiret
L’usage de clefs de détermination basées sur les caractères du crâne et de la dentition permet d’identifier les proies ingurgitées. © Marion Poiret
© Marion Poiret
Les insectivores se reconnaissent aisément par une denture pointue, complète (présence de canines) et ininterrompue (absence d’espace vide sans dents entre les molaires et les incisives. Cet espace sans dents est appelé diastème chez les rongeurs. (cliquer sur l’image pour bien la voir) © Marion Poiret
© Marion Poiret
Chez les musaraignes (les soricidés), la couleur des pointes de dents est essentielle. Les musaraignes se divisent en deux sous-familles : les musaraignes à  dents rouges (deux genres : Sorex et Neomys), les musaraignes à  dents blanches (un seul genre : Crocidura). © Marion Poiret

Parmi les plus communes de nos musaraignes, nous pouvons citer la musaraigne musette (Crocidura russula) et la musaraigne couronnée (Sorex coronatus, très proche de Sorex araneus).

Analyser les pelotes de réjection LPO

 les pelotes de réjection, animation FCPN

un précieux auxiliaire du jardin, comment l’accueillir – Noà«

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Grand recensement des oiseaux d’eau

Ils appellent ça les comptages Wetlands : c’est le rendez-vous hivernal de tous les ornithologues. Le principe est simple : sur toutes les zones humides de la planète, le même week-end de mi-janvier chaque année, tout le monde compte les canards. Et il faut aussi compter les hérons, les grèbes, les foulques, les harles, les oies, les cygnes, les cormorans, les butors, les ibis, les tadornes, les fuligules, les garrots, les aigrettes, les sarcelles… bref tous les oiseaux d’eau.

A la base de loisirs de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès
Comptage des oiseaux d’eau à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès

A la base de loisirs de Cergy-Pontoise, malgré un groupe de choc hyper motivé, ce fut un bien maigre butin. Il faut dire que les opérations de chasse administrative le même jour pour le contrôle des populations de bernaches du Canada avaient quelque peu fait le vide sur le secteur. Nos canards chipeaux étaient tous partis vers d’autres bassins plus calmes, sauf un sourd qui était resté avec un petit groupe de foulques. Apparemment la chasse n’a pas été bonne, les bernaches n’étaient pas là  : y aurait-il eu des fuites ?

Au palmarès des comptages franciliens, le trio gagnant de l’année dernière était le suivant :

  1. foulques : 17616
  2. canards colverts : 6782
  3. fuligules milouins : 3721

    Fuligules milouins © Gilles Carcassès
    Fuligules milouins mâles © Gilles Carcassès

La ville de Paris va-t-elle exploser son score avec les 280 000 canards sauvages en fonte d’aluminium et granit dessinés par Jean Nouvel pour recouvrir la toute nouvelle Philharmonie de Paris au parc de La Villette  ?… Il paraît que ça ne compte pas.

La Philharmonie de Paris  © Gilles Carcassès
La Philharmonie de Paris © Gilles Carcassès
Les oiseaux de Jean Nouvel © Gilles Carcassès
Les oiseaux de Jean Nouvel © Gilles Carcassès

Les comptages Wetlands International

Qu’est-ce qu’une chasse administrative ?

Philharmonie de Paris

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Cohabitation

Agelastica alni © Gilles Carcassès
Agelastica alni – fin décembre 2014 à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès

Mais qui se cache dans les fissures de l’écorce de ce pin sylvestre ? Cherchant à  s’abriter des intempéries et des rigueurs de l’hiver, des insectes se pressent et s’entassent dans les moindres anfractuosités.

Ces jolis coléoptères bleus dont les élytres montrent une fine ponctuation, sont les adultes hivernants de la galéruque de l’aulne, Agelastica alni.

A la base de loisirs de Cergy-Pontoise, au printemps, on peut voir de grandes quantités de ces petits coléoptères dans les aulnes et sur les plantes des berges sous ces arbres. Si les adultes, phytophages, font de gros trous dans les feuilles de cet arbre, leurs larves noires transforment ce qui reste en dentelles !

Larves d'Agelastica alni et mini-mouches © Gilles Carcassès
Larves d’Agelastica alni et mini-mouches sur une feuille d’aulne © Gilles Carcassès

Ces petites mouches bicolores, sans doute des Taumathomyia, profitent de l’aubaine : elles se nourrissent des sécrétions corporelles des larves de coléoptères. La photo a été prise au bord de l’étang de la Galiotte à  Carrières-sous-Poissy en juin 2013.

Agelastica alni vu en fin d'été à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise
Agelastica alni adulte à  la fin de l’été à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès

http://www.insectes-net.fr/agelastica/alni2.htm

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Grand choix de canards sauvages

Tadorne de Belon © Gilles Carcassès
Tadorne de Belon © Gilles Carcassès

Janvier n’est pas que le mois des soldes. C’est aussi le meilleur moment pour l’observation des canards hivernants. Un petit tour à  l’étang du Corra (Saint-Germain-en-Laye) et à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise me permet de vous présenter quelques espèces.

Le tadorne de Belon fréquente l’été les rivages côtiers. Il piétine et fouille la vase à  la recherche de vers, de crustacés ou de petits mollusques. Les couples sont unis pour la vie et nichent dans des terriers de lapins (non occupés !). Cette espèce protégée est un hivernant rare en Ile-de-France. Quatre à  six couples se reproduisent chaque année dans notre région. L’étang du Corra est un des huit sites franciliens de reproduction avérée pour cette espèce.

Canard chipeau © Gilles Carcassès
Canard chipeau femelle © Gilles Carcassès

Le canard chipeau est majoritairement végétarien. On reconnaît cette espèce au miroir blanc sur l’aile. Ses effectifs sont passés pour l’Ile-de-France de 20 individus hivernants à  plus de 1000 en dix ans. Encore un effet du changement climatique ?

Deux canards chipeaux mâles © Gilles Carcassès
Deux canards chipeaux mâles © Gilles Carcassès

Le canard chipeau mâle a le bec noir, celui de la femelle a une bordure orange. Les deux photographies ci-dessus ont été prises à  l’étang du Corra, mais on peut voir aussi tout l’hiver des canards chipeaux à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise.

Canards souchets © Gilles Carcassès
Canards souchets © Gilles Carcassès

Le canard souchet mâle est vivement coloré, et sa femelle est beaucoup plus terne. Mais tous les deux se reconnaissent aisément à  la forme étonnante du bec taillé pour filtrer les particules comestibles à  la surface de l’eau. A l’étang du Corra, il y en avait trois ces jours-ci, mais ils ne se sont pas approchés. Cette photo du mois d’avril 2013 a été prise au même endroit.

Canard siffleur © Gilles Carcassès
Canard siffleur © Gilles Carcassès

Le mâle du canard siffleur émet un son flà»té caractéristique « ou i ou… ». Il se déplace en troupes parfois importantes. A la base de loisirs de Cergy-Pontoise, il y en avait quatre le 2 janvier 2015, et ils sont restés timidement au milieu de l’étang, d’où la faible définition de ma photo prise de très loin. La tête marron (avec une bande jaune au sommet pour le mâle), la bande alaire blanche, le bec gris à  pointe noire sont de bons critères de détermination. C’est un hivernant rare en Ile-de-France.

La liste rouge régionale des oiseux nicheurs d’Ile-de-France

Bibliographie :

  • Les oiseaux d’Ile-de-France, nidification, migration, hivernage / Delachaux et Niestlé.
  • Le guide ornitho / Delachaux et Niestlé
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Au gui !

Les grands peupliers de la base de loisirs de Cergy sont couverts de boules de gui. © Gilles Carcassès
Les peupliers de la base de loisirs et au loin l’église de Cergy. © Gilles Carcassès

Les grands peupliers de la base de loisirs de Cergy-Pontoise portent de nombreuses boules de gui.

un coup de vent a arraché ce pied femelle chargé de fruits. © Gilles Carcassès
Un gros coup de vent a arraché ce pied femelle chargé de fruits. © Gilles Carcassès
Très jeune pied de gui © Gilles Carcassès
Bébé gui © Gilles Carcassès

La jeune génération va prendre la relève. Lorsque la graine de gui a germé sur une branche, ses racines s’enfoncent dans le bois pour y puiser la sève brute et provoquent cette déformation en massue.

Expérience : la baie du gui est-elle juteuse ? © Gilles Carcassès
Expérience : la pulpe du fruit du gui est-elle juteuse ? © Gilles Carcassès

Surprise ! La pulpe file et s’étire de façon spectaculaire. Pas étonnant qu’on en fasse de la glu.

Un merle a fait son nid dans une boule de gui. © Gilles Carcassès
Un merle (ou une grive) a fait son nid dans une boule de gui. © Gilles Carcassès

Ca, c’est du super camouflage ! Alors, le gui une plaie pour les arbres, un bienfait pour les oiseaux ?

La mésange bleue sur une aubépine - base de loisirs, Cergy © Gilles Carcassès
La mésange bleue sur une aubépine – base de loisirs, Cergy © Gilles Carcassès

Les mésanges bleues sont expertes pour trouver les embryons de gui sur les branches : elles en raffolent.

Les grives draines, quant à  elles, consomment les baies. En laissant leurs fientes sur des branches, elles participent activement à  la dissémination du gui. Je me mets en chasse, je trouverai bien une grive draine photogénique. En voici une bien grosse, on dirait, là -bas :

Accipiter nisus © Gilles Carcassès
Accipiter nisus – base de loisirs, Cergy © Gilles Carcassès

Pas du tout une grive ! C’est un épervier mâle, attiré dans le secteur par de grands vols de tendres chardonnerets.

Sources :

Le gui une plante dispersée par les oiseaux, par biologie.ens-lyon

Le gui une plante fourragère, par Zoom Nature

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Ca chatouille ou ça gratouille (2) ?

Les réponses au quizz du 28 novembre sur le mode de dissémination des graines se trouvent dans le tableau en fin d’article.

Merci aux participants, car les réponses étaient loin d’être évidentes et sont sujettes à  débat : l’efficacité de la dispersion résulte des milliers d’années de co évolution des plantes et de leurs partenaires disséminateurs mais aussi de la capacité de celles-ci à  utiliser plusieurs agents de propagation.

90 % des espèces végétales utilisent le vent comme moyen de dispersion. Les graines sont généralement de petites tailles pour pouvoir être transportées plus facilement. Pour faire voler les graines, le monde végétal a développé différents procédés. Et force est de constater une nouvelle fois que l’homme n’a rien inventé !

Taraxacum (pissenlit) © Marion Poiret
Taraxacum (pissenlit). Certains fruits sont pourvus d’aigrettes ou de filaments soyeux qui favorisent leur prise au vent comme les typhas, les cirses, les salsifis, les clématites ou encore les crépides et les picrides, cousins du pissenlit. A la moindre brise, la graine est emportée et voyage au gré des courants atmosphériques. © Marion Poiret
Acer platanoà¯des, érable plane © Marion Poiret
Acer platanoà¯des (érable plane). Pour améliorer leur portance, certains fruits possèdent des extensions menbraneuses. C’est le cas des érables, chez qui chaque fruit dispose d’une aile allongée permettant le tournoiement lors de la chute de l’arbre. Ces fruits ailés, présents également chez l’orme et le frêne s’appellent des samares. © Marion Poiret

Pour le coquelicot ou le compagnon blanc, les minuscules graines tombent au sol, au pied de la plante, sous l’effet de la pesanteur. Mais, elles sont si petites et si légères qu’elles sont fréquemment emportées par le vent qui secouent les capsules.

De nombreuses plantes aquatiques et plantes de berges (rivières, étangs) utilisent l’eau comme moyen de locomotion, en complément d’autres techniques. Leurs graines sont donc capables de flotter.

© Marion Poiret
Alnus glutinosa (aulne glutineux). Les fleurs femelles de l’aulne se transforment en petits cônes foncés (les strobiles) qui renferment entre leurs écailles de minuscules fruits possédant une aile circulaire. La dissémination de l’aulne se fait par l’eau et le vent. © Marion Poiret

Certains fruits, armés de crochets ou de harpons s’agrippent aussi bien aux poils et plumes qu’aux chaussettes et bas de pantalon. Carotte sauvage, benoîte, bardane, gaillet, aigremoine peuvent ainsi parcourir une grande distance.

Les graines d'Arctium lappa, la grande bardanne. Autrefois utilisée comme plante potagère, la bardane, dont les fruits sont pourvus de crochets, serait à  l'origine de l'invention du velcro. © Marion Poiret
Les fruits d’Arctium lappa, la grande bardane. Autrefois utilisée comme plante potagère, la bardane, dont les fruits sont pourvus de crochets, serait à  l’origine de l’invention du velcro. © Marion Poiret

L’intérêt nutritif d’un certain nombre de fruits est une autre stratégie de dispersion.

Rubus ideatus (framboisier).  © Gilles Carcassès
Rubus idaeus (framboisier). Les petits fruits juteux de la mà»re ou de la framboise sont un ensemble de fruits simples agrégés : une seule masse comestible pour plusieurs graines disséminées ! © Gilles Carcassès

 

NOM DE LA PLANTE (GENRE et/ou ESPECE) MODE DE DISSEMINATION PRINCIPAL
Typha latifolia (massette ou quenouille) anémochorie
Crataegus monogina (aubépine) zoochorie
Clematis vitalba (clématite des haies) anémochorie
Silene latifolia (compagnon blanc) anémochorie (et barochorie)
Daucus carota (carotte sauvage) zoochorie
Butomus umbellatus (jonc fleuri) hydrochorie
Alnus glutinosa (aulne glutineux) anémochorie et hydrochorie
Picris (picride) anémochorie
Bidens zoochorie

 

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Tentacules

cette tige d'élodée à  feuilles étroites héberge une colonie d'hydres © Gilles Carcassès
Cette tige d’élodée à  feuilles étroites héberge une colonie d’hydres © Alicia Cagnon

L’exploration naturaliste des bassins de la base de loisirs de Cergy-Pontoise par le groupe de plongeurs de la Fédération française d’études et de sports sous-marins se poursuit. Dimanche 7 décembre 2014, bravant le froid, les courageux participants ont enfilé leur combinaison à  la découverte de la faune et de la flore du bassin où se pratique le ski nautique. Alicia m’a rapporté cette image d’hydres qui ont élu domicile sur une plante aquatique (cliquez sur l’image pour la grossir).

L’hydre est un petit animal sans squelette qui capture de minuscules proies grâce à  ses tentacules. Elle est bien connue pour être capable de se régénérer entièrement à  partir d’un fragment. Elle peut aussi bourgeonner et se multiplier par clonage. Cet animal a donc le secret de l’immortalité, mais son sort est-il enviable : tous les jours manger du plancton, sans jamais rien connaître de la musique de Mozart ni du lapin chasseur ?

http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=525