L'actualité de la Nature

Ca gratouille, ou ça chatouille ?

Comment conquérir de nouveaux territoires et perpétrer la vie lorsque l’on est, à  priori, figé en terre ?

Pour transmettre leur patrimoine génétique et se propager les plantes ont déployé tout un arsenal de dispositifs et de stratégies, ajustant au fur et à  mesure de la sélection naturelle, les caractéristiques de leurs fleurs et de leurs fruits (taille, forme, texture, couleur, odeur, saveur…). Le transport des graines plus ou moins loin de la plante mère, constitue la fin de l’odyssée.

© Marion Poiret
Un merle se nourrit sur un cotonéaster en ville. Les animaux, participent beaucoup à  la dissémination des graines. Leurs excréments peuvent contenir les graines des fruits ingérés (gui, lierre, merisier, mà»res…). La constitution de réserves de nourriture qui ne seront pas toutes utilisées ou germeront avant consommation (noisettes, glands, faînes) est un autre moyen de dissémination. © Marion Poiret

La dispersion des semences (graines libres ou contenues dans un fruit) prend diverses formes. Certaines plantes ont développé un mécanisme propre d’expulsion (on parle d’autochorie). Les autres utilisent des agents de transport comme le vent (anémochorie), l’eau (hydrocorie), les animaux (zoochorie) ou encore la pesanteur (barochorie). Les attributs de la graine et les singularités des fruits, sont autant d’indices sur le mode de dissémination.

Un petit pot de miel de Cergy-Pontoise est offert pour le premier qui se prendra au jeu et trouvera le mode principal de dispersion des graines des plantes suivantes ; un autre pot de miel pour celui qui identifiera le genre de chaque plante (toutes ont été photographiées à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise et au parc François-Mitterrand à  Cergy) :

© Marion Poiret
Associer à  chaque photo, un mode de dissémination (anémochorie, zoochorie…) et le nom du genre; Attention, tous les modes de dispersion ne sont pas forcément représentés.  © Marion Poiret

Les réponses peuvent-être envoyées à   : biodiversite@cergypontoise.fr

Parmi les références ci-dessous, nous vous proposons des documents qui peuvent servir de supports d’animation auprès des enfants sur la reproduction et la dissémination des plantes :

à  quoi servent les fleurs et comment se reproduisent-elles (association des petits débrouillards)

unegraineuneplante – enseigner les sciences à  l’école, ministère de l’éducation nationale

graines et fruits

l’exposition des Quatre saisons du Musée de la Nature de Sherbrooke

L'actualité de la Nature

Le glouton des profondeurs

l'un des silures glanes de l'étang de la base de loisirs de Cergy-Pontoise.  © André Mahé
L’un des silures glanes de l’étang de la base de loisirs de Cergy-Pontoise. © André Mahé

Le silure glane est le plus gros poisson d’eau douce d’Europe. Il peut dépasser en France les 2,50 mètres de long et peser plus de 100 kilos. Originaire d’Europe de l’Est et introduit en France en 1857, il est présent maintenant dans tous les bassins hydrographiques de notre pays. C’est un carnivore qui consomme beaucoup d’écrevisses invasives et de coquillages. Les tortues de Floride et les poissons sont aussi à  son menu. Lorsqu’il est de belle taille, il peut aussi consommer des oiseaux : des canards et même des pigeons comme le montre cette vidéo étonnante : http://www.francetvinfo.fr/decouverte/video-les-silures-d-albi-ont-trouve-de-nouvelles-proies-des-pigeons_184607.html

Des cas de captures de cormorans ont été aussi rapportés.

Ce grand cormoran a attrapé un jeune silure au lac de Créteil  © Michel Noà«l
La vengeance du cormoran : celui-ci a attrapé un jeune silure au lac de Créteil et compte bien le consommer © Michel Noà«l
Après une lutte vigoureuse, le poisson va finalement être englouti.  © Michel Noà«l
Après une lutte vigoureuse, le poisson va finalement être englouti. © Michel Noà«l

L’introduction contrôlée du silure en 1988 dans les lacs du bois de Boulogne a permis de juguler la prolifération des brèmes et d’améliorer la biodiversité, le nombre d’espèces de poissons présents étant passé de 3 à  10 en quelques années.

http://www.liberation.fr/libe-3-metro/1996/08/08/le-silure-poisson-tueur-du-boisbb-denonce-l-introduction-du-monstre-dans-le-lac-inferieur_180102

Nos sources pour cet article :

http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=364

http://www.onema.fr/BFPP/bfpp/Article/357_360/357p533.pdf

http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2013/05/16/Le-silure-merite-t-il-sa-reputation-de-glouton-1466625

http://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/67585/tab/fiche

L'actualité de la Nature

A la poursuite du conocéphale bigarré

Quatre étudiants en DUT « génie de l’environnement » à  l’IUT de Cergy-Pontoise ont choisi de s’intéresser à  la biodiversité de l’île astronomique de l’Axe majeur de Cergy. Mais pour cela il faut déjà  s’y rendre…

Embarquement de l'expédition sous les encouragements des cygnes © Gilles Carcassès
Embarquement de l’expédition sous l’oeil des cygnes moqueurs © Gilles Carcassès
© Gilles Carcassès
Cap sur l’Ile astronomique. Notons au passage que pagaie et pagaille auraient la même éthymologie. Heureusement, on avait vent arrière. © Gilles Carcassès

Sur l’île, toutes les observations sont notées, repérées sur un plan et photographiées.

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Une belle galle du diptère Urophora cardui sur un tige de chardon des champs (Cirsium arvense) © Gilles Carcassès
Plus loin, nous découvrons un diplopode, peut-être caché sous une pelote de réjection de rapace. Il parît s'intéresser à  un fémur d'orthoptère mal digéré... © Gilles Carcassès
Plus loin, nous découvrons un diplopode, peut-être Polydesmus angustus caché sous une pelote de réjection de rapace. Il paraît s’intéresser à  un fémur d’orthoptère mal digéré… © Gilles Carcassès
vol de hérons cendrés sous un ciel de novembre © Gilles Carcassès
Vol de hérons cendrés sous un ciel de novembre © Gilles Carcassès
Enfin, nous l'avons trouvé ! Le conocéphale bigarré (Conocephalus fuscus). Il fréquente les rives des étangs. Avec son oviscapte, cette femelle ira pondre dans les tiges des cypéracées. © Gilles Carcassès
Enfin, nous l’avons trouvé ! Le conocéphale bigarré (Conocephalus fuscus). Il fréquente les rives des étangs. Avec son oviscapte, cette femelle ira peut-être pondre dans les tiges des carex ou dans les joncs. © Gilles Carcassès

L’île astronomique était à  sa naissance un tas de cailloux sans végétation. Elle est maintenant couverte d’une friche de plantes pionnières : cardères, onagres, aristoloches, cynoglosses, épilobes, carex, milleperthuis, cirses, picrides, tanaisies… Cette friche est en train de s’embroussailler de ligneux épineux, notamment des ronces, des églantiers, des robiniers, des aubépines. On y trouve aussi des sureaux, des cornouillers sanguins, des saules, des aulnes, des frênes, des érables. C’est son évolution naturelle vers la forêt. L’étape suivant est déjà  enclenchée : nous avons repéré le premier chêne, né d’un gland abandonné là  par une corneille ou un geai sans doute.

Or, cette friche ouverte est particulièrement propice à  l’expression d’une biodiversité rare, notamment en qui concerne les oiseaux, et sans doute aussi les criquets et les papillons. Sans gestion, cet espace perdra sa richesse singulière. Un pâturage serait sans doute une très bonne option pour freiner la fermeture de l’espace et avec elle la banalisation de la flore et de la faune.

En savoir plus :

http://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i80coutin-seyot.pdf

http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosbiodiv/index.php?pid=decouv_chapC_p5&zoom_id=zoom_c1_1

http://ephytia.inra.fr/fr/C/11175/hypp-Myriapodes-Myriapoda

http://tela-orthoptera.org/wakka.php?wiki=ConocephalusFuscus

Sur les vertus écologiques du pâturage :

http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/synthese_2013_cle07b943.pdf

 

L'actualité de la Nature

Une sortie ornithologique réussie

La Maison de la nature de Vauréal organisait vendredi 31 octobre 2014 une sortie consacrée à  la découverte des oiseaux de la base de loisirs de Cergy-Pontoise. Animée par Eric Grosso, la matinée a été riche en observations  : un groupe de canards chipeaux sur l’étang, un épervier houspillé par des corneilles, le faucon crécerelle en chasse, les acrobaties du roitelet huppé, les geais qui se régalent de glands… Les participants sont repartis emballés.

Fidèle au poste sur son arbre mort, on dirait que ce grand cormoran passe ses journées à  surveiller la passerelle d’accès à  la baignade © Gilles Carcassès
Une dizaine de hérons cendrés fréquentent toute l'année la base de loisirs mais ne nichent pas sur place © Marion Poiret
Une dizaine de hérons cendrés fréquentent toute l’année la base de loisirs mais ne nichent pas sur place © Marion Poiret
© Gilles Carcassès
Le rouge-gorge n’est pas farouche © Gilles Carcassès
Le chevalier guignette fréquente le stade d'eau vive à  marée basse © Gilles Carcassès
Le chevalier guignette fréquente le stade d’eau vive à  marée basse © Gilles Carcassès
Un héron est caché parmi ces mouettes : saurez-vous le découvrir ? © Gilles Carcassès
Un héron cendré est caché parmi ces mouettes rieuses : saurez-vous le découvrir ? © Gilles Carcassès

 

L'actualité des jardins

Couleurs d’automne à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise

© Gilles Carcassès
Le moindre souffle décroche les feuilles dorées de l’érable plane © Gilles Carcassès
 © Gilles Carcassès
Les boules de gui toujours vertes tranchent sur le feuillage jaunissant des grands peupliers © Gilles Carcassès
 © Gilles Carcassès
Les feuilles à  quatre pointes du tulipier de Virginie passent du jaune vif au brun caramel © Gilles Carcassès
© Gilles Carcassès
Près de la tour d’escalade, les rhus dressent leurs longues feuilles rouges vers le ciel © Gilles Carcassès
De nombreuses espèces de chênes américains  se parent de couleurs flamboyantes à  l'automne. Ici probablement un chêne des marais © Gilles Carcassès
De nombreuses espèces de chênes américains se parent de couleurs flamboyantes à  l’automne. Ici probablement un chêne des marais © Gilles Carcassès
© Marion Poiret
Serait-ce une neige précoce sur ces feuillages au loin ? Cette étonnante blancheur n’est autre que la signature des grands cormorans qui viennent digérer et passer la nuit sur ces arbres © Marion Poiret
L'actualité de la Nature

Les écrevisses de la base de loisirs de Cergy-Pontoise

"écrevisse américaine sur son lit de corbicules asiatiques" © Eric Nozerac
« Ecrevisse américaine sur son lit de corbicules asiatiques » © Eric Nozerac

Ce n’est pas une spécialité gastronomique, mais une observation naturaliste faite dimanche 2 novembre 2014 à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise, où un groupe de plongeurs de la Fédération française d’études et de sports sous-marins a entrepris de cartographier la biodiversité des étangs. La plongée de dimanche a permis de débusquer cette écrevisse en chasse sur une colonie de bivalves.

écrevisse américaine
Le crustacé fait face à  l’intrus pour mieux s’enfuir en marche arrière d’un vigoureux coup de nageoire caudale. © Eric Nozerac
un petit tour en bocal le temps d'une détermination : les taches rouges sur l'abdomen nous confirment l'espèce © Gilles Carcassès
Quelques minutes en bocal le temps d’une détermination avant le retour à  l’étang : les taches rouges sur l’abdomen nous confirment l’espèce © Gilles Carcassès

Orconectes limosus, l’écrevisse américaine, nous vient de l’est des Etats-Unis. Introduite en France en 1911, elle est maintenant largement présente sur tout le territoire au détriment des espèces indigènes qui régressent très fortement, victimes de la concurrence et d’une maladie apportée par ces invasives. Deux autres espèces nord-américaines sont arrivées plus récemment : l’écrevisse du Pacifique (années 1970) et l’écrevisse rouge de Louisiane (années 1980). Cette dernière espèce est très redoutée en raison de son comportement fouisseur qui mine les berges et aussi parce qu’elle est vectrice d’une maladie mortelle pour les amphibiens. Trois autres espèces exotiques plus discrètes sont également présentes en France.

Sources :

Guide des écrevisses, par Gt ibma

Brochure écrevisses, par l’ONEMA

Retrouvez d’autres articles sur des crustacés :

Le crustacé invisible

La crevette tueuse du Danube

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

L’étrange caverne des pucerons soldats

galles spiralées sur pétioles de feuilles de peuplier - quartier Grand centre à  Cergy  © Gilles Carcassès
Galles spiralées sur pétioles de feuilles de peuplier noir – quartier Grand centre à  Cergy © Gilles Carcassès

Ce sont bien les pétioles de ces feuilles de peuplier qui sont ainsi déformés en bourses spiralées. Ces galles sont creuses et ont abrité chacune une colonie de pucerons. Chaque colonie est issue d’une fondatrice de l’espèce Pemphigus spyrothecae et peut compter jusqu’à  200 individus. Ces pucerons sécrètent sur leur abdomen de la cire de couleur grise. A l’intérieur de la galle, la colonie s’est organisée en société : certains pucerons aux pattes plus robustes sont chargés de la défense contre les prédateurs et attaquent les coccinelles qui tenteraient de pénétrer. Ces « pucerons soldats » ont aussi pour charge d’évacuer les boules de miellat (excréments visqueux produits par les pucerons) en les roulant jusqu’à  la fente, et en les poussant à  l’extérieur.

 © Gilles Carcassès
Cette galle a été ouverte en deux en forçant la fente spiralée. On voit, à  gauche dans l’ombre, deux boules de miellat recouvertes de particules cireuses – Photographie prise le 5 septembre 2014 © Gilles Carcassès

Les boules de miellat chargées de cire s’écrasent à  terre, ou sur les carrosseries des véhicules, formant en quelques heures seulement de jolis pointillés gris. Le sol sous les peupliers noirs prend alors au fil des mois d’été, s’il ne pleut pas, une teinte de plus en plus claire.

 © Gilles Carcassès
Ce voile clair, visible sur l’eau libre et les paquets d’algues filamenteuses, est dà» à  la cire des pucerons Pemphigus – photographie prise début septembre 2014 à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise. © Gilles Carcassès
 © Gilles Carcassès
Malgré la vigilance des pucerons soldats, parfois un prédateur pénètre dans la galle et dévore toute la colonie. C’est le cas de cette larve de Syrphidae, peut-être du genre Heringia fréquemment trouvé dans ces galles. © Gilles Carcassès

Tout savoir sur les pucerons soldats

L'actualité de la Nature

En longeant le parc à  bateaux

Voici un subimago de Cloeon en bien mauvaise posture © Gilles Carcassès
On peut faire des découvertes en fouillant dans les toiles d’araignées. Voici une subimago de Cloeon, un représentant de l’ordre des Ephéméroptères © Gilles Carcassès

Mais d’abord, c’est quoi une subimago ? Déjà  plus une larve aquatique, adulte ailé mais pas encore capable de s’accoupler, la subimago devra encore faire une dernière mue avant de devenir un adulte reproducteur. Pour celle-ci (c’est une femelle), c’est bien mal parti, engluée qu’elle est dans les fils d’une araignée tendus le long de la clôture du parc à  bateaux de la base de loisirs de Cergy-Pontoise.

Les éphémères passent jusqu’à  trois ans de leur vie dans l’eau (1), puis un jour les larves montent à  la surface pour émerger : la forme ailée, qui ne vivra généralement que quelques heures ou quelques jours, sortira de l’enveloppe par une déchirure au niveau du dos.

Cloeon est un genre d’éphémère caractérisé par sa nervation alaire. L’espèce pressentie, Cloeon dipterum, est très commune, y compris en ville. Elle est facile à  observer car elle est attirée la nuit par la lumière. Sa larve vit dans toutes sortes d’eaux calmes, des étangs aux bassins de jardin et aux abreuvoirs.

Ce n’est donc pas cette fois-ci que je découvrirai la 143ème espèce d’éphémère pour la France. Il me faudrait pour cela beaucoup de compétence et de persévérance ou une chance insolente, mais ce genre d’espoir fait vibrer bien des naturalistes. La systématique et la prospection des éphémères est un sujet très jeune, des spécialistes le défrichent avec passion : pas moins de 16 nouvelles espèces pour la France ont été recensées depuis 1997, la dernière il y a quelques jours seulement !

Au fait, pourquoi ce serait une femelle ? Si ce Cloeon était un mâle, il aurait de plus bien gros yeux, m’a-t-on expliqué. Vous avez deviné : c’est pour mater les femelles !

Découvrez la fabuleuse histoire de la manne blanche

http://www.opie-benthos.fr/opie/pages_dyna.php?idpage=899

(1) Un spécialiste me précise : « La longévité de la larve est liée à  la température du milieu : il y a donc des cycles vitaux qui s’accomplissent en quelques mois pour certaines petites espèces des cours d’eau de plaine, ou en quelques années dans les torrents d’altitude nés de la fonte des glaces. »

L'actualité de la Nature

Le mystère du trou de la gousse

Les fruits des iris des marais s'ouvrent et lâchent leurs graines flottantes à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès
Les fruits des iris des marais laissent échapper leurs graines flottantes qui vont se disséminer au fil de l’eau. Photographie prise à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès

Mais des gousses sont trouées et cela nous interpelle : qu’y a-t-il donc au fond du trou ?

...rien d'autres que des graines grignotées. et le grignoteur n'est plus là . © Gilles Carcassès
…rien d’autre que deux ou trois graines creusées. Et le responsable n’est plus là  ! © Gilles Carcassès

A l’évidence, c’est un trou de sortie. Notre grignoteur est né à  l’intérieur et parvenu à  l’âge adulte, il a foré un trou pour s’échapper. Ainsi va la vie des charançons.

Nous avons affaire ici au charançon de l’iris des marais, Mononychus punctumalbum. Les adultes sortis à  la fin de l’été vont hiverner et les femelles iront pondre au printemps prochain dans les gousses immatures après avoir pratiqué un petit trou de ponte avec leur rostre pointu pour déposer leurs œufs près des graines.

Mononychus pseudacorii adultes photographiés en juin sur des fleurs d'iris des marais  © Gilles Carcassès
Mononychus punctumalbum adultes photographiés en juin sur des fleurs d’iris des marais © Gilles Carcassès
Parfois cet insecte s'égare sur d'autres espèces d'iris  © Gilles Carcassès
Parfois cet insecte s’égare sur d’autres espèces d’iris © Gilles Carcassès

http://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i129roussel.pdf