Agenda, L'actualité de la Nature

Joyeux anniversaire !

Aujourd’hui le blog Nature en ville à  Cergy-Pontoise a 7 ans. Depuis 7 ans nous avons publié plus de 1500 articles (1577 pour être exacte!) dans lesquels nous vous avons présenté des espèces du territoire, des expériences de découverte de la nature, des bonnes pratiques de gestion des espaces vivants … Nous avons eu l’occasion de tirer le portrait à  un certain nombre de petites (ou de grosses) bêtes, de plantes, de champignons, en essayant de représenter tous les groupes du vivant macroscopique*.

Or, le monde scientifique dispose de la description d’environ 1,8 million d’espèces. Et on estime à  8 ou 10 millions le nombre d’espèces encore inconnues. Bien sà»r, toutes ne sont pas présentes sur le territoire de Cergy-Pontoise, mais cela laisse présager de quelques belles rencontres. Une information alléchante : on estime à  1600 le nombre de plantes à  fleurs indigènes en àŽle-de-France, 112 celui des papillons de jour et 178 pour les oiseaux nicheurs. Ouvrons l’œil et restons curieux, la nature n’a pas fini de nous émerveiller !

*Nous ne sommes pas équipé pour vous présenter les bactéries en images.

Sources :

Chiffres clés de la biodiversité, par l’Agence Régionale de la Biodiversité en àŽle-de-France

Informations confinement :

Malgré la période de confinement et l’arrêt de nos activités sur le terrain et des animations, nous continuons de publier les nouvelles de la nature en ville trois fois par semaine. N’oubliez pas que nous sommes aussi sur Instagram et sur Facebook !

Pour continuer à  en découvrir davantage sur la nature en ville et ses enjeux retrouvez deux cycles de conférences en ligne, gratuites et ouvertes à  tous !

L'actualité de la Nature

Le lit des mésanges

Bravo à  Benjamin et Yann qui sont les premiers à  avoir aperçu le charmant minois de la mésange à  longue queue dans son nid.

Mésange à  longue queue au nid – Vauréal © Christophe Etchemendy

Aegithalos caudatus, la mésange à  longue queue est une vraie bâtisseuse. A l’aide de mousses et de lichens elle construit un nid ovale, entièrement fermé sauf pour une entrée circulaire sur le côté.

Mésange à  longue queue, Saint-Ouen l’Aumône © CACP – Emilie Périé

Le mâle et la femelle travaillent ensemble à  la construction du nid. La femelle y pondra 8 à  10 œufs, puis environ 15 jours plus tard …

Mésanges à  longue queue – Cergy © CACP – Emilie Périé

… les oisillons écloront !

Habituellement les pontes ne commencent qu’en avril. Celle-ci a été vue au nid dès début mars. Peut-être la conséquence des températures relativement hautes de cet hiver ?

Sources :

La mésange à  longue queue, par la LPO

Retrouvez dans nos articles :

La mésange à  longue queue

Petite mésange est devenue grande

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Retrouvez la chronique ornithologique de l’Agence Régionale de Biodiversité en àŽle-de-France, chaque jour un nouvel oiseau !

Non classé

Photo mystère d’avril 2020

© Christophe Etchemendy

Que voyez-vous dans les thuyas de Vauréal ?

A lundi pour la réponse !

 

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Retrouvez un article très éclairant, par l’Agence Régionale de Biodiversité en àŽle-de-France, sur les liens entre biodiversité et épidémie.

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Confinement et colocation

En cette période peu ordinaire, confinée chez moi, je suis attelée à  mon télétravail quand je vois passer à  la fenêtre une abeille sauvage. Une osmie, Osmia cornuta, cherche désespérément à  faire son nid dans les trous d’évacuation de l’eau de mes fenêtres.

Ni une ni deux, ayant les outils à  la maison, je scie une bà»che, y perce quelques trous et la fixe à  la rambarde de la fenêtre.

Hôtel à  osmie © CACP – Emilie Périé

Mon hôte ne tarde pas à  accepter le contrat, et voilà  qu’une nouvelle colocation s’instaure.

Osmia cornuta dans l’hôtel à  insecte © CACP – Emilie Périé

Installation progressive

Ma colocataire est une femelle. A la différence des mâles elle n’a pas le front blanc, et surtout, chez les osmies, seules les femelles s’occupent du nid. Je la vois faire des allers-retours entre le nid et le jardin.

Osmie à  l’hôtel © CACP – Emilie Périé

Elle me montre d’abord son postérieur tout roux. Elle est en train de déposer des grains de pollens et du nectar sous forme de petites boulettes dans le nid. Les larves s’en nourriront avant de devenir de jolies abeilles poilues.

 

Osmie à  l’hôtel © CACP – Emilie Périé

Puis son front noir. Elle est en train de pondre. Dans un nid, de quelques centimètres de profondeur, l’osmie pond plusieurs œufs, qu’elle sépare dans des petites logettes. Elle fabrique des parois à  partir de cellulose. Chaque loge individuelle contient un œuf et une boulette de pollen et de nectar. Les oeufs femelles sont les plus en profondeur et les oeufs mâles les plus proches de la sortie. Ils émergeront les premiers au prochain printemps et attendront la sortie des femelles pour démarrer un nouveau cycle de reproduction.

Nid d’Osmia cornuta © CACP – Emilie Périé

En quelques jours le travail est accompli. Le nid est plein d’œufs et de pollen puis rebouché avec de la terre. Au printemps prochain je devrais avoir de nouveaux butineurs au jardin !

Bouche à  oreille

L’hôtel a l’air de plaire, en voilà  une deuxième !

Osmia cornuta en approche © CACP – Emilie Périé

Retrouvez nos astuces pour construire votre hôtel à  osmies :

Un hôtel pour les osmies

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Quant à  la nature, elle ne s’est pas arrêtée, bien au contraire. Elle profite du calme relatif dans nos villes pour s’épanouir. Le Muséum national d’Histoire naturelle vous propose de l’observer depuis vos fenêtres. Retrouvez les observatoires adaptés au confinement, par VigieNature !

L'actualité de la Nature

Le grèbe huppé

Le grèbe huppé, à  l’àŽle de Loisirs © CACP – Emilie Périé

Avec son œil rouge et sa crête noire ce bel oiseau n’est pas un canard, c’est un grèbe : Podiceps cristatus, le grèbe huppé. C’est la plus commune des cinq espèces présentes en àŽle-de-France.

Ici en plumage inter-nuptial (couleurs d’hiver) on le reconnait à  sa houppette noire et à  sa taille, c’est le plus grand des grèbes franciliens. En période de reproduction, au printemps, il est impossible de le confondre avec un autre oiseau : sa huppe se redresse et son cou se pare de roux.

Grèbe huppé en plumage nuptial © CACP – Gilles Carcassès
Le voilà  parti ! © CACP – Emilie Périé

Comme la plupart des oiseaux d’eau le grèbe huppé est un très bon plongeur et pêcheur. Il peut tenir plusieurs minutes en apnée et aller chercher des poissons jusqu’à  20 mètres de profondeurs. A l’heure du repas il est compliqué de le voir plus de quelques secondes à  la surface pour lui tirer le portrait !

Sources :

Le grèbe huppé, par Oiseaux.Net

Retrouvez dans nos articles, d’autres oiseaux d’eau :

Le grèbe castagneux

Le grand cormoran

L'actualité de la Nature

Xanthoria parietina, au voleur !

Xanthoria parietina, la parmélie des murailles – Puiseux-Pontoise © CACP – Emilie Périé

La parmélie des murailles, ce joli lichen jaune est probablement le lichen le plus observé sur les arbres en France (d’après les résultats du protocole LichenGo!). On le trouve également sur les rochers et les murs. Nous l’avions déjà  observé ici, là , là  et encore là .

A la différence de Evernia prunesti qui se reproduit par bouturage, Xanthoria parietina utilise un système de reproduction sexuée. Il faut donc deux parents qui donneront naissance à  une nouvelle génération génétiquement différente. Les spores, à  l’origine des nouveaux individus, sont produites dans des organes en forme de coupelles, appelées apothécies.

Apothécies de Xanthoria parietina © CACP – Gilles Carcassès

Dans cette forme de reproduction, seul le champignon se multiplie. La spore produite doit ensuite trouver une algue avec laquelle s’associer pour reformer un lichen. Il y a  des algues qui se développent naturellement sur l’écorce des arbres, d’autres qui s’extraient de lichens voisins, mais la parmélie a une autre technique. Il lui arrive de tout simplement voler les algues d’un lichen déjà  en place ! Pas étonnant que ce soit le lichen le plus fréquent …

Sources :

Les cahiers techniques de l’association CPN, Lichen de quoi ai-je l’air

Le protocole LichenGo!

Retrouvez dans nos articles d’autres histoire de lichens :

Lichens

Une biodiversité qui se porte bien

L'actualité de la Nature

La violette odorante

Viola odorata, la violette odorante – Cergy © CACP – Emilie Périé

Les violettes sont sorties dès le mois de février. Avec les véroniques, les lamiers et les perce-neiges, Viola odorata a largement participé à  colorer nos talus et nos sous-bois. La violette odorante, Viola odorata, est la plus commune des 13 violettes d’àŽle-de-France. C’est elle qui fleurit majoritairement à  Cergy-Pontoise. On la trouve sur les sols riches et frais, à  faible exposition (en lisière de bois, sous les arbres des parcs ou des bords de route).

Elle appartient à  la famille éponyme des Violaceae, qui regroupe les violettes et les pensées. On reconnait les formes caractéristiques de ses feuilles (en cœur, légèrement denté) et de ses fleurs :

à‰peron de la violette © CACP – Gilles Carcassès

 

Deux pétales supérieurs et trois pétales inférieurs qui se rejoignent pour former un éperon, dans lequel est stocké le nectar.

 

 

Malgré son nom elle peut être violette ou blanche.

Groupe de violettes – Cergy © CACP – Emilie Périé

En revanche, elle ne trahit pas son qualificatif d’odorante, qui lui vaut un certain succès en pâtisserie et en confiserie. Il paraît même que son odeur est si puissante qu’elle pourrait bloquer notre odorat pendant quelques instants après l’avoir sentie.

Sources :

La Flore d’àŽle-de-France, par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

La violette odorante, par FLORIF

Le compte Instagram de TelaBotanica

Retrouvez dans nos articles :

La violette des bois

C’est le printemps

L'actualité de la Nature

Le grand cormoran

Cormoran immature se séchant les ailes – Cergy © CACP – Emilie Périé

Phalacrocorax carbo, un bel oiseau d’eau

Grands cormorans à  l’àŽle de Loisirs © CACP – Emilie Périé

Le grand cormoran est un oiseau que l’on rencontre assez fréquemment sur nos étendues d’eau. Bien qu’il existe plus de 40 espèces de cormoran de par le monde, Phalacrocorax carbo est la seule que l’on rencontre dans la région.

Cet oiseau aquatique est un pêcheur émérite, capable de tenir plus d’une minute en apnée pour attraper des poissons ou des invertébrés dans les fonds des eaux. Comme la plupart de ses congénères pêcheurs il est équipé d’un long et puissant bec, et de pattes palmées. En revanche, c’est un des rares oiseaux d’eau à  ne pas avoir de protection contre l’eau sur ses plumes. Les oiseaux comme les cygnes, les mouettes ou les canards ont une couche de molécules graisseuses sur les plumes qui repousse l’eau lorsqu’ils plongent et les maintient au sec. Les cormorans sont eux obligés de se faire sécher au soleil après chaque pêche. On les voit souvent étendre leurs ailes, comme sur l’image ci-dessus, pour sécher plus rapidement.

Grand cormoran adulte © CACP – Marion Poiret

Les adultes ont le corps entièrement noir et la tête pouvant arborer quelques plumes blanches. Les jeunes de l’année se reconnaissent à  leur ventre tout blanc. En plus de leur silhouette assez élégante, ces oiseaux ont un regard vert émeraude très charmeur.

Migrations en groupe

Vol de comorans – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Le grand cormoran est un animal grégaire et migrateur. Il niche en colonie le long des littoraux ou des plans d’eau douce et migre durant l’hiver. Vers le mois de janvier, on peut donc voir d’importants groupes de cormorans venir faire escale, ou même passer l’hiver, à  Cergy-Pontoise. Souvent, ces oiseaux viennent du Danemark, des Pays-Bas ou de la Norvège.

Le dortoir des cormorans à  l’àŽle de Loisirs © CACP – Emilie Périé

Cette année, lors du comptage des oiseaux d’eau « WetLand » nous avons compté 88 cormorans sur le dortoir de l’àŽle de Loisir. C’est moins que les années précédentes, mais ils étaient tout de même au rendez-vous.

Sources :

Le grand cormoran, par l’INPN

Le grand cormoran, par Oiseaux.Net

Le bilan du WetLand 2019, par la LPO

Retrouvez dans nos articles :

Le comptage WetLand de 2015

Grand choix de canards sauvages

L'actualité de la Nature

La grande prêle

Equisetum telmateia – Saint-Ouen l’Aumône © CACP – Gilles Carcassès

Ces étranges pousses qui émergent le long du bassin Blanche de Castille à  Saint-Ouen l’Aumône sont les tiges fertiles de la grande prêle, Equisetum telmateia. 

à‰pis fertiles de Equisetum telmateia – Saint-Ouen l’Aumône © CACP – Gilles Carcassès

Cette plante appartient au groupe des fougères. Elle se reproduit donc à  partir de spores. Les épis que l’on voit sur les images ci-dessus sont les parties fertiles de la plante. Toutes les cellules productrices de spores (les sporanges) y sont regroupées.

La grande prêle est l’une des prêles les plus communes, parmi les 6 espèces présentes en àŽle-de-France. Elle sporule (« fleurit » pour une fougère) assez tôt dans le printemps. On peut donc voir dès le mois de mars ces grandes tiges blanchâtres dans les milieux relativement humides (ici la berge du bassin).

Equisetum telmateia – Saint-Ouen l’Aumône © CACP – Emilie Périé

Comme toutes les prêles, Equisetum telmateia, se développe à  partir d’une tige rhizomateuse (souterraine) qui donne naissance à  des pousses fertiles (en blanc crème sur l’image) et non fertiles (on voit les tiges de l’an dernier, fanées et séchées sur l’image). Deux espèces, Equisetum telmateia et Equisetum arvense, partagent une particularité : les tiges fertiles sont non chlorophylliennes et non ramifiées alors que les tiges stériles sont chlorophylliennes, donc vertes (bien que sèches sur la photo) et très ramifiées.

Tige stérile de Equisetum telmateia en été © CACP – Gilles Carcassès

Pour reconnaître telmateia il faut ensuite s’intéresser à  l’intérieur de la tige qui est extrêmement creux (il suffit de presser la tige pour s’en rendre compte).

Coupe de tige de Equisetum telmateia vue au microscope © CACP – Emilie Périé

Ne pas confondre

On utilise souvent une autre espèce de prêle en ornement dans les jardins ou au bord des bassins. Il s’agit d’un cultivar horticole de Equisetum hyemale, la prêle d’hiver, dont la variété sauvage est devenue très rare dans la région. Bien que grande aussi, on la différencie aisément de telmateia puisque ses tiges fertiles sont vertes.

Equisetum hyemale horticole – Saint-Ouen l’Aumône © CACP – Emilie Périé

Sources :

La flore d’àŽle-de-France, par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

La grande prêle, par FLORIF

La grande prêle, par TelaBotanica

Retrouvez dans nos articles d’autres histoires de fougères :

Le polypode

Le cétérach

Fougères des vieux murs

L'actualité de la Nature

Le repas de la chouette

Bravo à  Yaà«l, Martine, Alain et Florence qui ont reconnu les premiers, une pelote de réjection de rapace.

Pelote de réjection de rapace © CACP – Emilie Périé

Les restes du repas d’une chouette

Les rapaces, dont les chouettes, se nourrissent de petits animaux (mammifères, insectes, amphibiens, oiseaux…) qu’ils avalent tout rond. La digestion des parties comestibles se passent directement dans l’estomac et les os et poils ou plumes restent intacts. Pour ne pas s’en encombrer le ventre, les rapaces en forment des boulettes (les fameuses pelotes) qu’ils recrachent par le bec. Rien à  voir avec une crotte, il s’agit simplement d’un amas compact de poils et d’os.

Précieux indicateurs

Ces pelotes nous renseignent sur deux éléments : la présence des proies dans les environs et l’identité des prédateurs.

Par exemple en disséquant cette fameuse pelote nous y avons trouvé les restes d’une musaraigne et de deux mulots.

Contenu d’une pelote de réjection © CACP – Emilie Périé

La forme des pelotes, et l’endroit où elles sont trouvées, renseignent sur l’identité du rapace (voir le guide de la LPO). Ici, nous pensons avoir dépiauté les restes du repas d’une chouette effraie.*

*Les filaments végétaux que certains ont identifiés sont des copeaux de bois. De nombreux nichoirs à  effraie sont installés dans des bâtiments (comme des clochers) et des copeaux sont disposés au sol.

Merci à  la LPO àŽle-de-France !

Animation LPO à  l’école des Hauts Toupets – Vauréal © CACP – Emilie Périé

Dans cette affaire, nous n’avons aucun mérite. C’est la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO àŽle-de-France) qui organisait, avec l’appui de la Maison de la Nature de Vauréal, une animation à  l’école des Hauts Toupets. L’intervenant avait ramené un seau entier de pelotes, et chaque enfant (ainsi que nous) a pu en disséquer une.

Soyons attentifs

En àŽle-de-France, on peut rencontrer 5 rapaces nocturnes : la chouette effraie (des clochers), la chouette chevêche (d’Athéna), la chouette hulotte, le hibou moyen-duc et le hibou des marais. Mais ce ne sont pas les seuls rapaces à  produire des pelotes : les éperviers, les buses, les faucons et même les hérons, les corneilles et les pies en font aussi. Heureusement, elles sont toutes distinctes. C’est un bon moyen de repérer leur présence sur le territoire.

Hibou moyen-duc © Morgane Lecoq

Sources :

Les pelotes de réjection, par FCPN

Le guide de dissection des pelotes, par la LPO

Le site de la LPO àŽle-de-France