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La parade nuptiale du grèbe huppé

En sortie ornithologique au Parc du Sausset en Seine Saint-Denis, j’observe deux grèbes huppés sur les étangs. L’un d’eux s’éloigne un peu puis prend la pose, se montrant ainsi sous son meilleur jour.

Grèbe huppé – Parc du Sausset © CACP – Emilie Périé

Il se rapproche ensuite du deuxième grèbe et tous deux entament une sorte de danse, tournant la tête d’un côté puis de l’autre en rythme, faisant des voltes. C’est la parade nuptiale d’un couple prêt pour la période de reproduction. Ce début de saisons des amours laisse flotter un parfum de printemps …

Grèbes huppés en parade – Parc du Sausset © CACP – Emilie Périé

Pourtant, il ne faut pas s’y laisser prendre. Ce n’est pas seulement le redoux des températures qui joue. Les oiseaux d’eau prennent leur plumage nuptial très tôt dans l’année et la reproduction commence avant même la sortie de l’hiver. Mi-février les hérons cendrés étaient déjà  au nid ! Le printemps amènera les parades et les chants de plus petits oiseaux, comme les passereaux, dont la plupart reviennent d’un long voyage au sud du Sahara et n’arriveront chez nous que vers le mois d’avril ou mai. En attendant, la parade des grèbes huppés est plutôt élégante et plaisante à  observer.

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En théorie, après cette chorégraphie, l’un des deux grèbes ira chercher quelques brins d’algues qu’il présentera à  l’autre pour commencer la construction du nid. Ces deux-là  n’en avaient pas fini avec leurs rondes, et j’étais à  la recherche des bécassines des marais, je les ai donc laissés à  leurs occupations pour vaquer aux miennes.

Bécassine des marais – Parc du Sausset © CACP – Emilie Périé

Les bécassines n’ont pas encore été vues sur notre territoire. En revanche, les grèbes huppés sont bien présents. En vous promenant autour des étangs de l’île de loisirs vous pourriez observer ces mêmes comportements.

Source :

Le grèbe huppé, par Oiseaux.net

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Le grèbe huppé

Le grèbe huppé, à  l’àŽle de Loisirs © CACP – Emilie Périé

Avec son œil rouge et sa crête noire ce bel oiseau n’est pas un canard, c’est un grèbe : Podiceps cristatus, le grèbe huppé. C’est la plus commune des cinq espèces présentes en àŽle-de-France.

Ici en plumage inter-nuptial (couleurs d’hiver) on le reconnait à  sa houppette noire et à  sa taille, c’est le plus grand des grèbes franciliens. En période de reproduction, au printemps, il est impossible de le confondre avec un autre oiseau : sa huppe se redresse et son cou se pare de roux.

Grèbe huppé en plumage nuptial © CACP – Gilles Carcassès
Le voilà  parti ! © CACP – Emilie Périé

Comme la plupart des oiseaux d’eau le grèbe huppé est un très bon plongeur et pêcheur. Il peut tenir plusieurs minutes en apnée et aller chercher des poissons jusqu’à  20 mètres de profondeurs. A l’heure du repas il est compliqué de le voir plus de quelques secondes à  la surface pour lui tirer le portrait !

Sources :

Le grèbe huppé, par Oiseaux.Net

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