Connus et reconnus, les saules sont des grands classiques de chez nous. En effet, qui n’a jamais vu la fameuse variété dites de « saule pleureur » plantée le long des cours d’eau pour stabiliser les berges ?
Les arbres et arbustes que l’on appelle vulgairement « saules » ou « osier » appartiennent pour la plupart au genre Salix. Celui-ci donne d’ailleurs son nom à la famille à laquelle il appartient : les SALICACEAE.
Bien qu’ils soient très polyvalents, la majeure partie des saules se retrouve en milieux humides divers et variés tels que les ripisylves, les boisements humides, les berges… Certaines espèces sont même capables de passer une partie de l’année à moitié immergés sous l’eau.
Il existe en tout dix espèces indigènes dans notre région, sur ces dix espèces, trois sont bien plus répandues que les autres : Salix alba, le saule blanc ; Salix caprea, le saule marsault ; et Salix cinerea, le saule cendré.
Les trois espèces fleurissent vers mars-avril et sont caduques. Afin de différencier les unes des autres prenons en compte quelques critères remarquables :
- Le saule blanc a des feuilles lancéolées, des chatons longs et fins et grimpe jusqu’à 25 mètres de haut.
- Le saule marsault, plus petit que le saule blanc, possède des feuilles ovales et un tronc lisse.
- Le saule cendré a un feuillage semblable à celui du saule marsault mais de couleur « cendrée » assez marqué sur le dessus du limbe. Il atteint 6 mètres de haut.
Les fruits laineux produits par le saule blanc sont très appréciés de nos amis à plumes, plus d’infos par ici.
Dans le prochain article de cette série nous verrons les peupliers et pourrons ainsi clore la famille des SALICACEAE
Sources :
Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot
Tela Botanica : le saule blanc, le saule marsault, le saule cendré.
Retrouvez ici d’anciens articles de la série des chatons :
Des chatons dans l’arbre : Le noisetier
Des chatons dans l’arbre : le charme