L'actualité de la Nature

De vraies punks !

Avec leurs longues  soies, leurs  crêtes, leurs pustules, leurs aigrettes et leurs couleurs chamarrées, pas de doute, elles se font remarquer ! L’extravagance de ces deux chenilles n’a d’égale que la discrétion de leurs formes adultes. Elles appartiennent toutes deux à  la sous-famille des Lymantriinae (la pilosité et les brosses dorsales sont une caractéristique familiale).

Cette sous-famille comprend une petite vingtaine d’espèces en France et appartient au sous ordre des Hétérocères (les papillons de nuit). La diversité des espèces de papillons de nuit est très grande et ils sont de loin les plus nombreux dans l’ordre des lépidoptères (ils représenteraient 95% des papillons).

L’excentrique Orgyia antiqua, appelée aussi l’étoilée ou le bombyx antique (une chenille femelle). Conflans-Sainte-Honorine © Marion Poiret
On distingue ici les deux longs pinceaux noirs dirigés vers l'avant et un troisième sur le 8ème segment abdominal de cette curieuse beauté © Gilles Carcassès
On distingue ici les deux longs pinceaux noirs dirigés vers l’avant et un troisième sur le 8ème segment abdominal de cette étrange beauté. Arboretum de Cergy © Gilles Carcassès
Calliteara pudipunda, la pudiponde ou la patte étendue. Ce nom vient du comportement de la chenille. Parc de Menucourt © Marion Poiret
Et voici sa cousine, Calliteara pudibunda avec son beau pinceau rouge framboise, dite la pudibonde ou encore la patte étendue car l’imago (le papillon adulte) étend ses pattes antérieures velues devant lui au repos. Parc de Menucourt © Marion Poiret

 

Nos deux punks dévorent gloutonnement des feuilles d’arbres et d’arbustes caduques. Mais elles ne se nourrissent plus à  l’âge adulte : la trompe des imagos est atrophiée, un signe évident de la brièveté de la vie chez cette famille de papillons de nuit.

Autre caractéristique des Lymantriidae : un fort dimorphisme sexuel.

Il est particulièrement marqué chez Orgyia antiqua. Si le mâle ressemble à  un papillon de nuit « classique », la femelle, blanchâtre, avec ses ailes quasi inexistantes et son abdomen rebondi ressemble davantage à  un jeune phoque. Elle est condamnée à  rester à  proximité de son cocon jusque la mort qui surviendra peu de temps après la ponte.

Le dimorphisme sexuel chez Calliteara pudibunda s’exprime quant à  lui au niveau des antennes.

L'actualité des jardins

Les ânes lui disent merci

C’est le moment de la fauche d’automne sur la coulée verte de Menucourt.

C'est le moment de la fauche d'automne sur la coulée verte de Menucourt. La nouvelle faucheuse fait gagner un temps fou et plus elle très peu bruyante. © Gilles Carcassès
Le bon achat que voilà  ! La nouvelle faucheuse fait gagner un temps fou aux jardiniers municipaux et rend le travail moins pénible. En plus, elle très peu bruyante. © Gilles Carcassès
Les andains de foin séché sont chargés dans le camion © Gilles Carcassès
Les andains de foin séché sont chargés dans le camion © Gilles Carcassès
Direction la déchetterie ? Les jardiniers de Menucourt ont trouvé mieux . Anes du Vexin est preneur pour la nourriture de ses bêtes cet hiver. © Gilles Carcassès
Direction la déchetterie ? Steven et ses collègues jardiniers ont trouvé mieux : Anes en Vexin est preneur pour la nourriture de ses animaux cet hiver. © Gilles Carcassès

Gilles, gestionnaire d’Anes en Vexin, assiste au déchargement. Il nous explique que ses ânes ont du talent : ce sont des médiateurs. Ils reçoivent régulièrement des groupes de malades schizophrènes, des autistes, des personnes alcooliques. Le contact des animaux apaise et rend heureux. On murmure bien à  l’oreille des chevaux. Avec leurs grandes oreilles, les ânes peuvent sans doute entendre de lourds secrets…

Les ânes sont contents de notre visite. © Gilles Carcassès
Les ânes sont contents de notre visite. © Gilles Carcassès

Herbe coupée n’est pas foin ! Pour être consommables par le bétail, les produits de fauche doivent être exempts de déchets et ne pas contenir de plantes toxiques. Il convient de veiller particulièrement à  l’absence de jeunes pousses d’érable et même de samares, et d’éviter le séneçon jacobée riche en alcaloà¯des pyrrolizidiniques. Le foin doit également être parfaitement sec avant d’être engrangé, sinon il s’échauffe et fermente.

http://www.anesenvexin.fr/

Le séneçon jacobée plante toxique des prairies et des pâtures

Les plantes toxiques des prairies et la santé des animaux

L'actualité de la Nature

Touche pas à  mon hérisson !

Hérisson du matin ©  Sébastien Leroux
Hérisson du matin © Sébastien Leroux

Dans les faits divers du 15 aoà»t, nous avons repéré le récit de cette arrestation, à  Menucourt, de braconniers qui avaient capturé des hérissons. Saluons la sagacité et l’efficacité de ces policiers !

Ces animaux protégés sont très utiles au jardin, car ils consomment beaucoup de limaces.

Appliquez-vous les 4 préceptes des amis du hérisson ?

  1. je m’abstiens de l’emploi des anti-limaces, qui empoisonnent les hérissons
  2. je laisse circuler les hérissons en ménageant un passage sous la clôture d’au moins 15 cm de côté
  3. je maintiens un point d’eau permanent et peu profond pour les abreuver
  4. je laisse au jardin un tas de bois et de feuilles mortes qui leur servira de gîte pour l’hiver

En savoir plus sur le hérisson

La fiche technique de Jardiner Autrement sur le hérisson

A Courdimanche, dans l'espace naturel des Grands jardins, un chantier-école a réalisé ce muret de branchages tout à  fait propice à  l'hivernage ds hérissons © Gilles Carcassès
A Courdimanche, dans l’espace naturel des Grands jardins, un chantier-école a réalisé ce muret de branchages tout à  fait propice à  l’hivernage des hérissons © Gilles Carcassès

 

L'actualité des jardins

Florilèges : communes pilotes de Cergy-Pontoise

 Trois communes de l’agglomération de Cergy-Pontoise (Eragny-sur-Oise, Menucourt et Vauréal) se sont portées volontaires pour tester le protocole de relevé botanique du programme de sciences participatives « Florilèges », initié par Plante & Cité, le Museum National d’Histoire Naturelle, l’Observatoire Départemental de Seine Saint-Denis et Natureparif au printemps 2014.

La brunelle (Prunella vulgaris). © Marion Poiret
Brunelle commune (Prunella vulgaris). © Marion Poiret

 Nos communes pilotes ont effectué leurs inventaires botaniques entre juin et juillet. Rappelons que ce protocole expérimental a pour vocation d’améliorer la connaissance de la flore spontanée en ville et de devenir un outil de suivi de l’évolution de la biodiversité des prairies urbaines pour les gestionnaires d’espaces verts.

Mise en oeuvre du protocole d'observation des prairies urbaines à  Eragny-sur-Oise par le service des espaces verts de la commune en collaboration avec la cellule biodiversité de Cergy-Pontoise. © Marion Poiret
Mise en oeuvre du protocole d’observation des prairies urbaines à  Eragny-sur-Oise par le service des espaces verts de la commune en collaboration avec la cellule biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise. © Marion Poiret

 La forme et la taille de la parcelle de prairie détermine la disposition des carrés d’inventaire. Après avoir délimité deux lots séparés de 5 carrés de un mètre par un mètre à  l’aide de piquets et d’un décamètre, le recensement peut commencer.

Schéma d'organisation des carrés d’inventaire sur la prairie d'Eragny-sur-Oise. Le protocole sera répété chaque année, au même endroit (même prairie, mêmes carrés) d’où l’importance d’identifier des points de repères dans la prairie. Afin de pouvoir suivre l’évolution de la flore, les lots et les carrés sont également numérotés.
Schéma d’organisation des carrés d’inventaire sur la prairie d’Eragny-sur-Oise. Le protocole scientifique sera répété chaque année, au même endroit (même prairie, mêmes carrés) d’où l’importance d’identifier des points de repères dans la prairie. Afin de pouvoir suivre l’évolution de la flore, les lots et les carrés sont également numérotés.

Ce relevé botanique fut fort instructif puisque parmi les grands classiques des prairies urbaines (comme le trèfle blanc, le dactyle aggloméré, le plantain lancéolé ou la brunelle), se trouvaient aussi l’érythrée petite centaurée et la chlore perfoliée, des espèces communes et bien représentées en Ile-de-France mais néanmoins pas si fréquentes dans les prairies en secteur urbanisé.

Millepertuis perforé, Hypericum perforatum. © Marion Poiret
Millepertuis perforé (Hypericum perforatum). © Marion Poiret
La petite pimprenelle, Sanguisorba minor. © Gilles Carcassès
Pimprenelle (Sanguisorba minor). © Gilles Carcassès
Chlore perfolié, Blackstonia perfoliata © Gilles Carcassès
Chlore perfoliée (Blackstonia perfoliata) © Gilles Carcassès
L'erythrée, Centaurium erythraea. © Marion Poiret
Erythrée petite centaurée (Centaurium erythraea). © Marion Poiret

 En 2015, à  l’issue de cette phase pilote et des adaptations éventuelles du protocole, le programme Florilèges pourra être diffusé à  l’échelle nationale et mis en œuvre par tous les gestionnaires d’espaces verts (collectivités et entreprises).

L'actualité de la Nature

Portrait de famille : les chrysomèles

Crtyptocephalus vitttatus
Cryptocephalus vitttatus, le cryptocéphale à  bandes, vu sur une fleur de souci au jardin partagé du Verger à  Cergy, dans le quartier Grand centre. © Gilles Carcassès

Les coléoptères visibles en France se répartissent en une centaine de familles. Parmi celles-ci, les Chrysomelidae (ou chrysomèles) comptent plus de 600 espèces (plus de 30 000 dans le Monde). Certaines sont redoutées par les jardiniers, comme le doryphore qui s’attaque aux pommes de terre et aux aubergines, ou la chrysomèle américaine qui défolie les lavandes et les romarins.

Lilioceris
Lilioceris lilii, le criocère du lys, vu dans un massif fleuri de la ville de Cergy. © Gilles Carcassès
Xanthogaleruca luteola (une galéruque) défolie les ormes. Photographie prise boulevard de l'Oise à  Pontoise © Gilles Carcassès
Xanthogaleruca luteola (une galéruque) défolie les ormes. Photographie prise boulevard de l’Oise à  Pontoise. © Gilles Carcassès
Melasoma populi, ravageur du peuplier, photographiée dans la coulée verte de Menucourt. © Gilles Carcassès
Melasoma populi, ravageur du peuplier photographié dans la coulée verte de Menucourt. © Ollivier Monchicourt

Beaucoup de chrysomèles sont vivement colorées : elles finissent parfois épinglées dans les collections d’insectes. La photographie, c’est tout de même moins dommageable.

oreina Doubs2
Cette sublime Oreina vit au bord du Doubs sur les pétasites. © Gilles Carcassès

http://www.jardiner-autrement.fr/fiches-techniques/plantes-ornementales/812-lys-criocere

http://www.jardiner-autrement.fr/fiches-techniques/plantes-potageres/183-pomme-de-terre-doryphore

 

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Une sortie nature au parc du château de Menucourt

Samedi dernier, au parc du château de Menucourt, une sortie consacrée à  la découverte de la biodiversité avait rassemblé une dizaine de personnes. Il y avait du beau monde : un élu de la commune, un président d’association locale, deux éminents ornithologues et leur impressionnant engin, des passionnés de nature, et même certains courageux venus d’un peu loin.

Les tritons palmés et la larve de dytique ont rivalisé d’élégance dans leurs évolutions au petit bassin.

Le grèbe castagneux, pimpant comme une pantoufle flottante, fut la vedette capricieuse de l’observation à  la longue vue : plus souvent en plongée qu’en surface, l’animal !

Plus sages, les chrysomèles de l’oseille ont bien voulu être photographiées sous tous les angles. Ce petit coléoptère doré était bien présent autour de l’étang, et ses jeunes larves avaient commencé à  transformer en dentelle les feuilles des rumex.

Un couple de chrysomèles de l'oseille, Gastrophysa viridula © Gilles Carcassès
Un couple de chrysomèles de l’oseille, Gastrophysa viridula, sur une feuille de rumex © Gilles Carcassès
Cette chrysomèle de l'oseille femelle prête à  pondre a l'abdomen distendu par ses oeufs © Gilles Carcassès
Cette femelle prête à  pondre a l’abdomen distendu par ses oeufs © Gilles Carcassès
Une ponte de cette chrysomèle Gastrophysa viridula © Gilles Carcassès
Une ponte au revers d’une feuille © Gilles Carcassès
A peine sortis de l'œuf, les larves commencent à  grignoter © Gilles Carcassès
Sitôt sorties de l’œuf, les larves se mettent à  grignoter © Gilles Carcassès

En savoir plus sur les insectes qui fréquentent les rumex

La promenade s’est poursuivie dans les bois, histoire d’observer de près :

  • une mouche scorpion,
  • une abeille coucou,
  • quelques plantes forestières aux parfums envoà»tants,
  • un nid de pic noir creusé dans un grand hêtre,
  • une collection de galles sur les feuilles des arbres,
  • un insolite marronnier rouge témoin du passé d’un parc autrefois très jardiné,
  • et même de drôles de champignons, les étonnants gâteaux d’Alfred

 

L'actualité de la Nature

Libellules

Une libellule déprimée au parc du château de Menucourt © Gilles Carcassès
Une libellule déprimée (Libellula depressa) vue le 16 mai 2014 au parc du château de Menucourt © Gilles Carcassès

La libellule déprimée n’est pas triste. Elle doit son nom à  son abdomen applati. Ici, c’est une femelle, le mâle ayant un abdomen bleu-gris. Cette espèce précoce, reconnaissable aux grandes taches sombres à  la base des ailes, aime beaucoup se percher en haut d’un bâton. Quand on a repéré son bâton, on peut se mettre à  l’affà»t et attendre : elle y reviendra peut-être.

On voit sur son abdomen semi-transparent des étoiles de couleur claire. Ce sont les cloisons des sacs aériens qui participent à  son mode de respiration et lui confèrent la légèreté indispensable au vol.

Dans quelques jours, une autre espèce très voisine doit apparaître sur notre territoire : la libellule fauve.

la libellule fauve rencontrée au marais de Missipipi (si, si !) à  Osny © Gilles Carcassès
La libellule fauve (Libellula fulva) rencontrée au marais de Missipipi (si, si !) à  Osny © Gilles Carcassès

La libellule fauve a moins de noir à  la base des ailes, l’extrême pointe des ailes est discrètement assombrie, et elle a de beaux yeux bleus. On voit ici un couple en « cœur copulatoire ». Le mâle a saisi la femelle derrière la tête grâce aux appendices en forme de crochet situés à  l’extrémité de l’abdomen. La femelle, s’agrippant par les pattes à  son partenaire, s’est recourbée pour aller chercher le sperme que le mâle a placé dans une poche située sous le deuxième segment abdominal. Les œufs ainsi fécondés seront déposés par la femelle un à  un à  la surface de l’eau au-dessus de plantes aquatiques.

On comprend mieux l’acrobatie sur cette photo d’un couple d’agrions élégants :

Accouplement d'agrions élégants. Cergy, parc François Mitterand © Gilles Carcassès
Accouplement d’agrions élégants (Ischnura elegans). Cergy, parc François-Mitterand © Gilles Carcassès

http://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i157jourde.pdf

Les libellules et les demoiselles par les Jardins de Noé

L'actualité de la Nature

Splendeurs forestières

Pour le plaisir des yeux, quelques petits bijoux que l’on peut voir en ce moment dans les zones boisées.

Le cardinal à  tête rouge s'invite au château de Menucourt. A chercher aux abords de l'étang. Sa larve carnassière vit sous les écorces des troncs pourris © Gilles Carcassès
Pyrochroa serraticornis, le cardinal à  tête rouge, s’invite au château de Menucourt. A chercher aux abords de l’étang. Sa larve carnassière vit sous les écorces des troncs pourris © Gilles Carcassès
Ne pas confondre avec Pyrochroa coccinea, le cardinal © Gilles Carcassès
Ne pas confondre avec Pyrochroa coccinea, le cardinal, qui a la tête noire © Gilles Carcassès

 

Vibidia duodecimguttata, petite coccinelle orange à  12 points apprécie les noisetiers © Gilles Carcassès
Vibidia duodecimguttata, petite coccinelle orange à  douze points, affectionne les noisetiers. Cette espèce ne s’intéresse pas aux pucerons, elle mange les mycéliums des champignons qui poussent sur les feuilles © Gilles Carcassès
Calvia quatuordecimguttata, petite coccinelle orange à  quatorze points est une dévoreuse de pucerons. elle fréquente de nombreuses espèces d'arbres © Gilles Carcassès
Calvia quatuordecimguttata, petite coccinelle brune à  quatorze points, est une dévoreuse de pucerons. Elle fréquente de nombreuses espèces d’arbres © Gilles Carcassès

Avis aux amateurs, on peut rencontrer environ 100 espèces de coccinelles en France !

Une des plus riches galeries de photos de coccinelles : http://galerie-insecte.org/galerie/Fam_Coccinellidae_01.html

 

L'actualité de la Nature

C’est la semaine des mathématiques

Problème : sachant que chaque crapaud possède deux paires de pattes, calculez combien de crapauds forment ce groupe et quel est l’âge de la femelle.

très belle chorégraphie dans l'étang du château de Menucourt © Cécile Charlot
très belle chorégraphie dans l’étang du château de Menucourt © Cécile Charlot
le mâle du crapaud commun est généralement beaucoup plus petit que la femelle. © Gilles Carcassès
le mâle du crapaud commun est généralement beaucoup plus petit que la femelle. © Gilles Carcassès

La saison des amours bat son plein chez les crapauds. Ils quittent en nombre leur refuge forestier pour venir s’accoupler au bassin où ils sont nés.

http://1000-pattes.blogspot.fr/2011/03/la-gfc-la-grande-foire-aux-crapauds.html

http://www.education.gouv.fr/cid59384/la-semaine-des-mathematiques.html

 

L'actualité des jardins

L’if à  prunes, rareté asiatique égarée dans les bois

C’est dans le parc du château de Menucourt, pas très loin de l’étang, que se cache ce petit conifère, sans doute planté là  au siècle dernier par un châtelain amateur de curiosités. Ses très longues aiguilles et son port souple lui donnent une allure singulière.

les Cephalotaxus sont originaires de Chine centrale
Les Cephalotaxus sont originaires de Chine centrale © Gilles Carcassès

De la même famille que l’if, les pieds femelles produisent des arilles violets semblables à  de petites prunes. Sa présence nous rappelle que cette partie du domaine était autrefois un parc bien aménagé, comme l’atteste aussi ces vestiges d’emmarchements en rocaillage.

le rocaillage est une technique de façonnage du béton en imitation de branches
Le rocaillage est une technique de façonnage du béton en imitation de branches © Gilles Carcassès

Un drame s’est produit là , à  quelques pas : un faisan a perdu la vie, croqué par un renard sans doute.

scapulaires d'un faisan de Colchide
Scapulaires d’un faisan de Colchide © Gilles Carcassès